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II.C.1 it de b

La mesure ins et en ’entrée de la chaudière, nécessaire au calcul du

rendement insta , est une cadre de ce projet, un dispositif conçu pour la mesure de débits de céréales dans l’industrie agro-alimentaire a été testé avec des plaquettes forestières.

II.C.1.a Matériel utilisé

Le dispositif utilisé (cf. Figure 28) est un débitmètre Rembe C-lever 50. Cet appareil mesure le débit d’un produit s forme pulvérulente, ce qui a nécessité de le tester pour des plaquettes de bois) chutant sur un déflecteur de forme radiale relié à des jauges de contraintes qui mesurent la force centripète exercée sur le déflecteur et en déduit le débit. Une correction est appliquée pour tenir compte de la friction. L’appareil renvoie 1 impulsion pour chaque kg de bois mesuré.

les de mesure

Déb ois

tantanée continu du débit de bois à l ntané question épineuse. Dans le

(plutôt sou

Figure 28 : Débitmètre Rembe C-lever 50 pour la mesure du débit de bois et principe de mesure (source : Rembe GmbH)

II.C.1.b Montage et étalonnage du débitmètre sur site, filtrage des données obtenues

Le transport du bois depuis le silo situé en sous-sol se fait grâce à un système de convoyage qui le remonte au dessus de la chaudière et le déverse dans un tube de chute. Le bois tombe ensuite devant un poussoir actionné par un vérin qui le pousse dans la chaudière. Le système est totalement fermé pour contenir la poussière et éviter l’intrusion de corps étrangers.

Afin de pouvoir mesurer le débit de bois, nous avons mis en place le dispositif de mesure au niveau du tube de chute, en remplaçant celui-ci par deux pièces de tôlerie d’adaptation. Le montage réalisé est présenté en Annexe 5. La Figure 29 illustre le débitmètre en conditions réelles d’utilisation. La forme du débitmètre induit une

restriction de diamètre (cf. Figure 28) qui entraîne parfois des obstructions par pontage : sans intervention, st arrêtée. Le débitmètre n’a donc pas pu être laissé en place en continu en l’alimentation en bois de la chaudière e

dehors des périodes de campagne.

Figure 29 : Débitmètre bois en fonctionnement au cours d’une campagne de mesure

Le constructeur spécifie une précision de 1 % de la valeur maximale de la gamme de mesure choisie. Le débitmètre a été étalonné dans les conditions réelles d’utilisation sur site. Une bonne corrélation a été obtenue, avec une erreur <2.5% dans le cas de la grande chaudière et <3.5% dans le cas de la petite chaudière (cf.

Annexe 5).

Le e

esure, comme lorsque des morceaux de bois se coincent sur le capteur (cf. Annexe 5).

II.C.2 is

s données brutes ont également été filtrées en fonction des anomalies rencontrées au cours des campagnes d m

Humidité du bo

La connaissance de la variation de l’humidité du bois en complément du débit de bois est indispensable pour quantifier l’énergie entrant dans la chaudière. En effet, l’humidité du bois influe sur son pouvoir calorifique, l’évaporation de l’eau contenue dans le bois avant la combustion nécessitant de l’énergie (cf. paragraphe I.A.2.c).

La mesure de l’humidité du bois en continu est complexe à réaliser. Nous avons testé plusieurs méthodes :

a) Utilisation de capteurs de mesure d’humidité par radiofréquence ou par infrarouge (à insérer dans la chaîne d’alimentation du combustible)

b) Détermination indirecte grâce à la connaissance du taux d’humidité dans les fumées et des équations de combustion

c) Prélèvement d’échantillons de bois et mesure de l’humidité en étuve

II.C.2.a Capteurs par radiofréquence et par infrarouge

Les capteurs de mesure d’humidité du bois en continu disponibles sur le marché sont peu nombreux. Deux types de capteurs nous ont été gracieusement prêtés par la société Marino Müller pour pouvoir les tester :

 Un capteur par radiofréquence : mesure la constante diélectrique de l’échantillon, dont la valeur varie en fonction du taux d’humidité.

 Un capteur par infrarouge : mesure l’absorption par l’échantillon du rayonnement infrarouge émis par le capteur à certaines longueurs d’ondes, qui varie en fonction du taux d’humidité.

Les capteurs ont été testés sur différents échantillons présentant des caractéristiques diverses, selon le protocole détaillé en Annexe 6, dans laquelle sont également les résultats des tests. Les résultats principaux sont les suivants :

 L’incertitude de mesure est élevée dans la plupart des cas, et vaut de l’ordre de 20% en moyenne pour les deux types de capteurs. Ces résultats sont corroborés par ceux trouvés dans la littérature, notamment dans [Jensen et al.; 2006].

 Pour le capteur par radiofréquence, la densité apparente des copeaux de bois influence fortement la mesure.

 Le capteur par infrarouge mesure plus particulièrement l’humidité de la surface de l’échantillon (la seule partie qui soit exposée au rayonnement).

 Pour les deux

Au vu de ces résultats, nous n’avons pas retenu ces capteurs pour l’étude.

midité

xHyOzNuSv (sans l’humidité) avec x, y, z, u, v les fractions molaires

n théorique des fumées. Dans la réalité, la combustion n’est pas stœchiométrique mais se fait en présence d’un excès d’air pour s’assurer d’une combustion complète du bois. La valeur d’excès d’air peut être déterminée grâce à la mesure du taux d’oxygène résiduel dans les fumées par la sonde lambda. On peut donc caractériser la composition des fumées dans le cas où le bois brûlé serait totalement sec. Dans la pratique, l’humidité initiale du

capteurs, la mesure est influencée par :

- l’inhomogénéité du taux d’humidité dans le volume de copeaux,

- la taille de la zone de mesure des capteurs, de faible dimension par rapport à la taille des copeaux et de l’échantillon.

II.C.2.b Détermination indirecte en utilisant le taux d’hu dans les fumées

La composition du bois est de la forme C

[%mol] associées à chaque élément. La valeur de ces coefficients varie peu d’une essence à l’autre, et on peut donc utiliser des valeurs usuelles sans grand risque d’erreur (cf. paragraphe I.A.2.a).

On peut en déduire l’équation de combustion stœchiométrique du bois (cf. Annexe 7) et donc la compositio

bois se retrouve sous forme de vapeur d’eau dans les fumées et la différence entre le taux d’humidité théorique et le taux d’humidité réel des fumées permet de déterminer quelle quantité d’eau a été évaporée du bois avant sa com

La faibl

fiable. Peu de capteurs fiables existent, aussi une possibilité explorée dans ce travail est d’utiliser un gaz traceur,

par e ectivement sèches et humides (cf.

nnexe 8). Le rapport entre les deux valeurs permet théoriquement de déterminer l’humidité des fumées.

sure dans les calculs (cf. Annexe 8). Les résultats montrent que pour une incertitude de mesure des teneurs en oxygène de 1%

r des faibles taux d’humidité).

à mesurer l’humidité du bois entrant dans la chaudière en continu nous a conduits à opter pour des prélèvements réguliers d’échantillons de bois, dont l’humidité a été mesurée a posteriori en étuve selon le

s de bois d’environ 250 g à intervalles réguliers (15 min au cours des en sachets plastiques laissés ouverts pour éviter la putréfaction.

mesu uisqu’il nécessite une intervention humaine. Cela n’a pas été problématique puisque humidité du bois est utilisée uniquement pour le calcul du rendement des chaudières, qui n’est mesuré que sur les site également une présence sur site.

D’autre part, l’imprécision liée au caractère ponctuel de la mesure s’est révélée assez faible au final, l’humidité du bois évol

caution, nous avons effectué bustion et ainsi remonter à l’humidité du bois. Cette méthode est décrite plus en détail en Annexe 8.

esse de cette méthode réside dans la difficulté à mesurer l’humidité des fumées de combustion de manière ex mple l’oxygène, et de mesurer sa teneur dans les fumées resp

A

Pour tester la fiabilité de cette méthode, nous avons estimé théoriquement l’effet des incertitudes de mesure des teneurs en oxygène dans les fumées sèches et humides en propageant l’erreur probable de me

(correspondant aux meilleures technologies actuelles), l’erreur sur le taux d’humidité du bois dépasse facilement les 100% (et augmente fortement pou

Nous n’avons donc pas retenu cette méthode pour notre étude.

II.C.2.c Protocole retenu : prélèvement d’échantillons de bois et mesure de l’humidité en étuve

La difficulté

protocole suivant :

 Prélèvement et pesée d’échantillon

1ères campagnes puis 30 min au vu de la stabilité des valeurs mesurées).

 Stockage

 A l’issue de la campagne, étuvage des échantillons 24 h à 105°C.

 Pesée des échantillons sortis de l’étuve.

 Calcul du taux d’humidité.

Remarque : ce choix implique que nous avons mesuré l’humidité du bois seulement au cours des campagnes de re et pas en continu, p

l’

campagnes de mesure à cause de la mesure du débit de bois qui néces

uant peu au cours d’une même campagne de mesure.

II.C.3 PCI du bois

Le Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) du bois sec (anhydre) est relativement constant d’une essence à l’autre : la valeur usuelle de 18’000 kJ/kg est souvent avancée (cf. paragraphe I.A.2.c). Par pré

des mesures ponctuelles par calorimétrie sur 5 échantillons prélevés à la chaufferie de Cartigny au cours de la campagne du 29-31 mars 2011 selon le protocole habituel. La Figure 30 présente les résultats obtenus.

0 1 2 3 4 5 6

du PCI anhydre obtenue est de 18'238±586 kJ/kg pour les 5 échantillons, soit un écart de l’ordre de 1% par rapport à la valeur usuelle de 18'000 kJ/kg, utilisée dans les calculs par la suite.

tre détectée de manière visuelle : des nt généralement d’une combustion incomplète tandis que des ne de bonne combustion. Nous avons régulièrement contrôlé visuellement la ualité des cendres et n’avons pas observé d’anomalies, si bien que nous n’avons pas jugé utile de mesurer le

s de 1g.

 Passer l’échantillon une heure à 600°C.

Figure 30 : Résultat des mesures du PCI anhydre des échantillons de bois de la chaufferie de Cartigny réalisées avec le calorimètre de laboratoire

La valeur moyenne

II.C.4 Carbone résiduel dans les cendres

La présence de carbone imbrûlé dans les cendres peut généralement ê cendres de couleur gris foncé ou noire atteste

cendres de couleur claire sont sig q

taux de carbone résiduel dans les cendres en continu durant les campagnes.

Nous avons effectué par précaution quelques prélèvements de cendres au cours de la campagne du 15.11.2011 sur le bac de la petite et de la grande chaudière, ainsi que sur un bac de stockage à côté des chaudières. Nous les avons transmis au laboratoire d’analyse de l’Institut Forel de l’Université de Genève pour mesure du carbone résiduel selon la procédure habituelle, à savoir :

 Peser un échantillon de cendre

 Peser l’échantillon après une nuit au dessicateur.

Le Tableau 7 présente les résultats obtenus sur nos échantillons :

Tableau 7 : Résultat des analyses de carbone résiduel dans les échantillons de cendres de Cartigny

Date / Heure Emplacement Taux

d'imbrûlés 15.11.2011 à 8h35 cendres bac PC 0.98%

15.11.2011 à 16h40 cendres bac PC 1.12%

15.11.2011 cendres bac GC (à l’arrêt) 3.80%

15.11.2011 cendres bac de stockage 3.56%

Le taux d’imbrûlés dans les échantillons de cendres est faible (<4% de la masse de cendres). Si on considère que le bois sec présente un taux de cendres de l’ordre de 2%, le taux d’imbrûlés sur bois sec sera inférieur à 0.1% : nous l’avons négligé dans la suite des calculs.

II.C.5 Taux d’oxygène résiduel

Un des objectifs du suivi énergétique était de vérifier la justesse de la mesure d’oxygène résiduel dans les fumées de combustion par la sonde lambda de la chaudière, suspectée comme étant imprécise. Pour ce faire, nous avons utilisé une sonde oxygène au zirconium de marque Econox d’une précision de 1 mV sur la tension produite, correspondant à 0.5 à 1% sur le taux d’oxygène. Nous avons l’avons placée dans la conduite de es de la grande chaudière 2 mètres en aval du ventilateur d’extraction et de la sonde lambda.

Cette sonde comporte un senseur en hauffé à 700°C génère une tension

r la mesure. En fonction de la quantité de poussières dans les gaz, il est nécessaire de faire des purges régulières du circuit

itionnée à l’amont de l’électroflitre, nous avons

Figure 31 : Taux d’oxygène résiduel dans les fumées selon sonde zirconium et sonde lambda chaudière sur une heure (1 mesure par seconde)

fumé

oxyde de zirconium, qui lorsqu’il est c

dépendant de la différence de concentration en oxygène dans les gaz situés de part et d’autre de l’élément de mesure. Une pompe aspire les gaz à mesurer ainsi que l’air ambiant jusqu’au capteur pour effectue

contenant les gaz mesurés (dans notre cas, la sonde ayant été pos

programmé une purge toutes les 10 min selon les recommandations du fabricant). Suite à une purge, les mesures sont perturbées durant plusieurs minutes comme on peut le voir sur la Figure 31, le temps que la sonde baigne à nouveau dans le gaz à mesurer.

purges de la sonde zirconium

En dehors des périodes de purge, les mesures données par les deux sondes sont proches. Nous avons donc utilisé dans la suite de l’analyse les mesures réalisées par la sonde lambda.

II.C.6 Excès d’air

L’excès d’air  traduit la tée pou r rapport à é d’air nécessaire pour la combustion stœchiomé

quantité d’air appor r la combustion pa la quantit trique.

ent apportée lors de la combustion O : Quantité d’O nécessaire pour la combustion stœchiométrique O2_réel : Quantité d’O2 réellem

2_stoechio 2

L’excès d’air  a été calculé durant les campagnes de mesure à l’aide du taux d’oxygène contenu dans les fumées sèches, mesurées par l’analyseur de gaz (cf. paragraphe II.C.7), selon la relation suivante :

1 100 1

II.C.7 Emissions atmosphériques

La comp aide d’un

analyseur d

L’appareil ectrofiltre

(cf. Figure au centre

de la se

II.C.7.a Matériel utilisé

osition des fumées de com analysée durant les campagnes de mesure à l’

e gaz portable Testo 350XL (cf. Figure 32).

prélève dans le conduit de fumées un échantillon de gaz entre le ventilateur d’extraction et l’él 32). Il est positionné dans un des piquages existants, perpendiculairement à l’écoulement et ction circulaire du conduit.

bustion a été

Figure 32 : Analyseur de gaz Testo 350XL utilisé pour les mesures d’émissions gazeuses et position de la sonde de prélèvement dans le conduit en aval du ventilateur d’extraction des fumées

Cet échantillon est séché en traversant un élément Peltier, puis va traverser des cellules électrochimiques (une pour la détection de chaque gaz). Les gaz analysés par l’appareil sont les suivants

- Monoxyde de carbo - Oxygène 2

- Oxydes d’azote NO - Dioxyde de souffre SO

DIR)

Les con il sont données par rapport au volume de gaz sec.

ramique de la tête de la sonde doit être réalisé toutes

campagnes.

Les émissions ont été mesurées durant toutes les campagnes avec notre analyseur de gaz à raison de 1 point par seconde moyenné sur 1 minute. De la même manière que pour les données relevées par le datalogger, le calcul des moyennes sur 5 minutes et sur 1 heure utilisées dans la suite de l’analyse a été effectué avec un horodatage des données au début du pas de temps.

Nous n’avons pas pu réaliser de mesures de poussières dans les fumées, alors même que les émissions de poussières par les chaudières bois sont actuellement sujettes à polémique. Cependant, le Service de protection de l’air a réalisé en janvier 2012 un contrôle réglementaire sur l’installation, qui a montré que les émissions de poussières après l’électrofiltre étaient proches de 0 (cf. paragraphe III.C.4.c).

: ne CO

O

, NO2 2

- Dioxyde de carbone CO2 (cellule infrarouge N centrations en gaz mesurées par l’appare

Remarque : Le fabricant de l’appareil recommande une maintenance régulière qui impose la présence d’un opérateur : en particulier un nettoyage à l’alcool du filtre cé

les 90 min. D’autre part, des cycles de purge à l’air frais des cellules et de la canne de prélèvement sont programmés toutes les 45 min. L’analyseur n’a donc pas été laissé en place sur l’ensemble de la période de mesure, mais seulement durant les

II.C.7.b Etalonnage et comparaison avec les données SPair, traitement des données mesurées

L’analyseur de gaz a été étalonné d’usine avant livraison. Ne disposant pa ns pour réaliser nous-mêmes des étalonnages réguliers, nous avons renvoyé l’appareil en usine réétalonner en date du 18.01.2011. D’après le technicien, les valeurs n’avaient pas dérivé.

D’autre part, lors de notre première campagne de mesure, le Service de protection de l’air (SPair) était présent sur le site pour réaliser une campagne de mesures réglementaires avec leur matériel de mesure, si bien que nos appareils de mesure ont fonctionné en parallèle. Nous avons donc pu comparer nos mesures d’émissions avec celles obtenues grâce à du matériel réglementaire (cf. résultats en Annexe 9). Nos mesures sont globalement correctes par rapport à celles du SPair. Les taux d’O2 résiduel dans les fumées sont bien corrélés. Notre appareil surestime légèrement les taux de CO (de l’ordre de 25 ppm soit <10% de la valeur mesurée), tandis qu’il sous-estime les taux de NO (de l’ordre de 25 ppm soit 25% de la valeur mesurée).

Les données sont mesurées en ppm dans les fumées, puis sont ensuite normalisées pour comparaison aux valeurs limites réglementaires, qui se rapportent à un taux d’oxygène résiduel de référence de 11% d’O2 dans les fumées (cf. Annexe 9). Elles sont ensuite converties en mg/ m3, les valeurs limites réglementaires étant exprimées ainsi (cf. Ann

II.C.8 Comptage des consommations de chaleur et pertes sur le réseau

ent analysé sur l’année 2011 la distribution de chaleur aux 120 points de raccordement au réseau. Des compteurs de chaleur (servant à la

coté réseau) des échangeurs des sous-stations permettent de mesurer la es preneurs. La chaleur distribuée sur le réseau (sortie chaufferie) est connue grâce aux

chaudières bois et de la chaudière mazout.

B. Ces compteurs présentent selon la norme EN 434-1 une précision de 0.5% à une différence de température aller/retour >3K, et sont de classe OIML Cl. 4.

Un relevé horaire de tous les compteurs est assuré automatiquement par une centrale qui interroge

eau durant le temps ∆t [kWh]

En plus des mesures réalisées sur les installations de production, nous avons égalem facturation) placés au niveau primaire (

chaleur consommée par l

3 compteurs de chaleur en sortie des 2

Les compteurs sont de marque Aquametro et de type CALEC-M 1

séquentiellement tous les compteurs, et stocke les données sur une carte mémoire intégrée.

Ces données nous ont permis de déterminer la quantité de chaleur utile totale délivrée aux preneurs et d’estimer les pertes réseau selon :

Qpreneurs∆t : Consommation du preneur i durant le temps ∆t [kWh]

II.D Conclusion

surer ses performances énergétiques et environnementales. La plupart des mesures ont été relevées en permanence par pas de temps de 5 min grâce à

esurant l’énergie qui entre dans la chaudière. 2. La méthode indirecte

.5% sur la grande chaudière et 3.5% sur la petite chaudière ; les mesures de la sonde , les émissions mesurées par notre appareil ont été confrontées aux mesures réalisées par le SPair (avec leur matériel

au cours des campagnes de mesures. Cela ne s’avère pas problématique, l’humidité du bois n’évoluant pas très rapidement.

L’installation de CAD bois de Cartigny a été équipé d’environ 25 capteurs permettant de mesurer les grandeurs nécessaires à comprendre le fonctionnement de l’installation et à me

un datalogger du 29.10.2010 au 31.12.2011, mais certaines mesures (en particulier pour la quantification du rendement et des émissions) ont été faites sous forme de campagnes car elles requéraient une présence humaine.

Les six campagnes de mesures ont été fixées de manière à caractériser toute la gamme de puissance des chaudières.

Deux méthodologies différentes ont été utilisées pour le calcul du rendement : 1. La méthode directe, développée spécifiquement dans le cadre de ce projet : le calcul du rendement se fait en m

chaudière (grâce à un débitmètre massique à bois) et l’énergie fournie par la

(méthode de Siegert), utilisée de manière classique : il s’agit là de quantifier les différentes sources de pertes. A noter que cette méthode ne s’applique pas durant les périodes de stand-by.

Les appareils utilisés ont été préalablement étalonnés et testés en conditions réelles : le débitmètre à bois induit une erreur maximum de 2

lambda de la chaudière ont été confirmées par les mesures données par notre sonde oxygène à zirconium

réglementaire) durant une de nos campagnes de mesure.

La mesure instantanée de l’humidité du bois, nécessaire pour le calcul du rendement, n’a pu être réalisée en

La mesure instantanée de l’humidité du bois, nécessaire pour le calcul du rendement, n’a pu être réalisée en