IV. RESULTATS 2. Caractéristiques des participants Les caractéristiques des IMG interrogés sont résumées dans le tableau 4. Total population (n=50) Ages (années) extrêmes (min-max) Age moyen 24 - 32 26,5 Répartition hommes/femmes Sexe ratio 13 / 37 0.35 Origine Paris Province 40 10 Semestre 1er - 2e 3e - 4e 5e - 6e 7e - 8e 13 21 13 3 Stage urgence réalisé Stage urgence non réalisé 45 5 Dernière formation Théorique ≤ 1 an > 1 an Pratique ≤ 1 an > 1 an 32 18 26 24 Recyclage formation ACR OUI NON 15 35 Activité d'urgence ce semestre Pas d’activité d’urgence ce semestre 35 15 A déjà fait SMUR et/ou REA OUI NON 30 20 A déjà pris en charge un ACR OUI NON 36 14 Confrontation antérieure à une situation d'urgence hors SAU, SAMU, ni réanimation ? 13 Si oui, dans quel contexte ? Hôpital ou cabinet Hors exercice professionnel 7 6 Tableau 4 : Caractéristiques démographiques et formation des participants Nous avons interrogé 13 hommes et 37 femmes (sexe ratio = 0.35) âgés de 24 à 32 ans, pour un âge moyen de 26.5 ans. Quarante étudiants avaient réalisé leurs premier et deuxième cycle d’études médicales à Paris (figure 9) tandis que 10 les avaient réalisé dans des villes de provinces (figure 10). Figure 9 : Répartition des IMG parisiens selon leur faculté d’origine (Source : http://www.sccahp.org/ArticleDossier.php?CleDossier=35) Figure 10 : Carte de France de la répartition des IMG originaires de province (Source : http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/carte-france-villes.html) 2 1 2 1 1 1 1 1 Paris 5 : 9 Paris 6 : 14 Paris 7 : 8 Paris 11 : 4 Paris 12 : 4 Paris 13 : 1 Au moment de la réalisation de l’enquête, 13 IMG (26%) étaient en 1èreannée d’internat, 21 (42%) en 2e année, 13 (26%) en 3e et dernière année d’internat de médecine générale, et 3 (6%) étaient en post-internat de médecine générale, en 7eou 8esemestre (figure 11). Figure 11: Répartition des IMG par année d’internat en nombre et en pourcentage Quarante cinq IMG avaient, au moment de l’enquête, déjà réalisé leur stage aux urgences adultes, ou y étaient. Quant aux 5 internes qui n’avaient pas encore réalisé leur stage aux urgences adultes, ils étaient en 1ersemestre. Concernant leur dernière formation théorique sur la prise en charge de l’ACR (figure 12), 32 étudiants (64%) ont déclaré que celle-ci datait de moins de 1 an. Pour 20 (40%) d’entre eux, cette formation datait de moins de 6 mois. Pour les 18 IMG (36%) restant, cette formation théorique datait de plus de 1 an, dont 4 (8%) pour qui elle avait plus de 5 ans. A propos de leur dernière formation pratique sur la prise en charge de l’ACR (figure 13), 26 étudiants (52%) ont déclaré avoir reçu un recyclage il y a moins de 1 an, dont 13 étudiants (26%) pour qui il datait de moins de 6 mois. Pour 24 (48%) d’entre eux, cette formation théorique datait de plus d’1 an, dont 7 (14%) pour qui elle avait plus de 5 ans. Figure 13: Répartition des IMG par date de leur dernière formation pratique sur l’ACR Cette dernière formation théorique et/ou pratique (figure 14) avait été réalisée au cours du 3e cycle des études médicales pour 31 (62%) IMG : Elle s’incluait au programme d’une journée d’accueil et de formation sur les gestes d’urgences dispensée en début de semestre à tous les IMG amenés à prendre des gardes d’intérieur ou aux urgences des différents hôpitaux. Ces formations avaient été réalisées par des médecins des urgences ou du SAMU selon les sites. Un étudiant (2%) a déclaré que sa dernière formation avait eu lieu pendant son PCEM 2 et pour 14 (28%) d’entre eux elle avait eu lieu pendant le deuxième cycle des études médicales : Cette formation avait été soit théorique et pratique pendant le stage de DCEM 4 au SAMU, soit uniquement théorique dans le cadre des cours de la faculté. Quatre étudiants (8%) avaient déclaré avoir suivi cette formation en dehors du cadre universitaire, au sein d’associations de secourisme (Croix Rouge, Protection Civile, Sécurité Civile). Figure 14 : Nombre d’IMG par année de cycle des études médicales ayant reçu sa dernière formation théorique et/ou pratique sur l’ACR NB : la 4e colonne représente les internes ayant reçu cette formation en dehors du cadre universitaire, au sein d’associations de secourisme. Concernant un éventuel recyclage à la formation sur la prise en charge de l’ACR, 15 étudiants (30%) ont déclaré se recycler régulièrement. Cette formation leur avait été proposée soit au cours de leur stage clinique (journée d’accueil des IMG faisant parti du pool de gardes), soit en cours à la faculté, soit en FMC. La fréquence de ces recyclages est variable selon les étudiants : - une fois par an : 11 étudiants - plus d’une fois par an : 2 étudiants - moins d’une fois par an : 2 étudiants Au moment de l’enquête, 35 étudiants (70%) avaient une activité de médecine d’urgence, soit en stage dans un SAU ou au SAMU, soit en prenant des gardes dans un SAU. Tous déclaraient que cette activité de médecine d’urgence avait lieu dans un centre hospitalier et non une structure de soins privée. 30 étudiants (60%) avaient déclaré avoir déjà fait un stage (ou pris des gardes) au SAMU ou en réanimation durant leur externat. 36 étudiants (72%) ont déclaré avoir déjà participé à la prise en charge d’un ACR. Enfin, 13 étudiants avaient déjà été confrontés à une situation de médecine d’urgence en dehors d’une structure dédiée (SAU, SAMU, réanimation), dont 6 en dehors de leur exercice professionnel. Ces 6 situations étaient les suivantes : - crise de spasmophilie, dans un avion. - ACR, sur la voie publique. - malaise vagal, sur la voie publique. - accident de la voie publique. - malaise vagal dans un Casino. Pour les 7 autres étudiants, ces situations s’étaient présentées dans le cadre de leur activité professionnelle : - embolie pulmonaire dans le cadre d’une garde d’intérieur dans un hôpital gériatrique non doté d’un SAU. - suspicion d’embolie pulmonaire dans le cadre d’une garde d’intérieur. - ACR, dans un service de chirurgie orthopédique en garde d’intérieur. - ACR, en garde d’intérieur. - angor de novo en cabinet de médecine générale. - en visite à domicile et en cabinet de médecine générale, situation non précisée. 3. Critère d’évaluation principal : réalisation de la RCP de base : Dans le document Evaluation de la prise en charge initiale d’une personne en arrêt cardio-respiratoire par les internes en médecine générale (Page 55-60)