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c) Un large panel d’établissements d’enseignement supérieur

Dans le document 2. Un vieillissement de la population (Page 111-115)

 Le pôle universitaire : une vitrine économique de la Ville

L’enseignement supérieur ne s’est réellement développé qu’à partir de 1971, avec l’implantation de la Faculté de Droit et la création des premiers départements de l’IUT. Les années 2000 vont connaître le virage de la « professionnalisation » des filières avec l’avènement des premières

« licences professionnelles » (mais aussi de nombreux Masters, souvent spécifiques), confortant l’offre de formations et dopant les effectifs.

Ainsi, en 2011, Valence et les deux départements abritent jusqu’à 19 implantations d’enseignement supérieur, 12 en Drôme et 7 en Ardèche. En 2010-2011, ils ont accueilli 9 581 étudiants post-bac dont environ 4 000 étudiants universitaires ; effectifs en constante augmentation depuis 1988 (+16% en 10 ans).

La majorité des étudiants est concentrée sur le site de Valence (environ 6400 soit 66,5%), ce qui a un impact sur la répartition inégale des effectifs entre la Drôme (79,5%) et l’Ardèche (20,5%).

A l’échelle des deux départements, les étudiants se répartissent à 58% dans les formations non-universitaires et 42% dans des formations non-universitaires, Valence concentre jusqu’à 93% des étudiants inscrits en formations universitaires en Drôme-Ardèche. Enfin, en matière de filières, les étudiants se retrouvent majoritairement en BTS (31%), puis en cycle de licence (20%), en écoles paramédicales et sociales (IFSI et ESSSE22, 16,3%), en DUT (9%) et enfin en cycle Master/Ingénieur (6,5%).

Le développement du pôle universitaire est particulièrement valorisant pour l’économie et l’image de la ville de Valence. Ce pôle rassemble ainsi, sur le territoire valentinois, 150 formations post-bac et propose une cinquantaine de diplômes universitaires jusqu’au bac+5. Les filières habituelles en sciences humaines et sociales, en économie et gestion, en droit ou encore dans les domaines artistiques, des lettres, des langues ou de la santé, sont bien représentées.

Toutes les formations universitaires de Valence sont rattachées aux universités de Grenoble.

Ainsi, depuis 1990, le centre Drôme-Ardèche est l’antenne de l’université Joseph Fourrier à Valence (Grenoble I) et est implanté sur le site Briffaut et le site Rabelais. Sur le site de Latour-Maubourg, l’Université Pierre Mendès-France a également délocalisé certaines de ses filières universitaires (faculté de droit et formations en économie et gestion de Grenoble II), et l’Université Stendhal (Grenoble III) a développé depuis 1989 son antenne valentinoise (formations en lettres, langues étrangères, art, littérature).

Le pôle universitaire de Valence, malgré son large panel de formations, ne propose pas de formations de troisième cycle. Il reste ainsi fortement dépendant, en termes de fonctionnement et d’offre de formations, des universités grenobloises.

 Un pôle universitaire développé par l’agence de développement universitaire Drôme-Ardèche

Le développement de l’offre universitaire valentinoise est alimenté par l’agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (ADUDA). Créée en 1994, sous la forme d'un Groupement d'intérêt public (GIP), sur l'initiative conjointe de trois collectivités territoriales - Conseil général de la Drôme, Conseil général de l'Ardèche, Ville de Valence - et des quatre universités grenobloises présentes à Valence, cette structure partenariale venait concrétiser sur le terrain l'avènement dès 1991 d'un « Pôle de développement universitaire ».

L’ADUDA a pour missions de contribuer à l'élaboration d'un plan de développement consistant notamment à :

- d’étudier des propositions de nouvelles formations ;

- de favoriser la mise en place de filières mixtes à plusieurs universités ;

- de développer les conditions de mise en place de la recherche et de la formation permanente de proposer et de gérer les moyens d'intérêts communs avec les différentes universités concernant les conditions d'accueil et l'accompagnement de la vie étudiante.

Sont notamment inclus : la bibliothèque universitaire, la médecine préventive, le centre d'information et d'orientation de l'enseignement supérieur, l'action sportive et culturelle, les infrastructures informatiques et tout autre projet susceptible d'être proposé par un des partenaires ;

- de favoriser l'égalité des chances et l'insertion professionnelle.

 D’autres structures de formation post-bac

Des Lycées et des écoles spécialisés complètent l’offre de formation post-bac sur Valence. Ainsi, les Lycées Camille Vernet et Montplaisir comptent également parmi leurs effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Le Lycée Polyvalent Régional, le Lycée Technologique Jules Algoud, et le Lycée Technique de Montplaisir offrent également des formations BTS.

Par ailleurs, l’INP de Grenoble (école d’ingénieurs) à ouvert à Valence une antenne. Il s’agit de l’École nationale supérieure en systèmes avancés et réseaux (ESISAR). La ville dispose aussi d’une école de commerce (EGC) et d’une autre de Marketing et de management financier (IAE).

L’Ecole Ecole supérieure d’art design et celle du film d’animation la Poudrière sont les plus spécialisées dans le domaine artistique.

L’école privée Maetris, propose une vingtaine de formation allant du CAP Coiffure au master Européen Management et Stratégie d’Entreprise.

Le chef Anne Sophie Pic à inauguré en mars 2008, son école SCOOK (diverses formations autour des arts de la table).

Enfin, l’Institut de Formation en Soins Infirmiers forme chaque année un grand nombre d’étudiants. L’Ecole Santé Social Sud Est, quant à elle, dispense des diplômes d’Etat d’Assistant de Service Social, et d’Educateur.

5. Un haut niveau d’équipements sportifs et récréatifs

Valence offre de nombreux équipements sportifs et récréatifs, diversifiés et bien répartis sur le territoire.

Le schéma de cohérence des équipements sportifs et de loisirs du territoire de Valence Drôme Ardèche Centre (ValDAC), restitué en janvier 2009, constate une forte polarisation des équipements sportifs traditionnels. C’est à Valence que la concentration est la plus forte. L’étude octroie à la ville le rôle de pôle d’identité à l’échelle bi-départementale ou régionale.

Valence est donc une commune bien équipée. En effet, parmi les villes de la région Rhône-Alpes, elle occupe la troisième place en terme d’équipements rapporté au nombre d’habitants.

Les équipements sportifs sont diversifiés et bien répartis entre les différents quartiers de la commune. Certains d’entre eux dépassent l’usage local et sont employés lors d’événement sportifs régionaux (stades). Avec plus de 25 00 licenciés, et environ 200 associations, la ville de Valence connait d’ailleurs une vie associative sportive dynamique.

La municipalité estime néanmoins qu’il existe encore de véritables besoins en équipements sportifs. Les manques les plus prégnants concernent les piscines (notamment pour la pratique scolaire), les salles d’escalades (très recherchées localement), et les terrains de sport en synthétique. D’autre part le projet de nouveau palais des Congrès devait permettre de palier à l’absence de salle de spectacle sportif.

Les équipements sportifs sur Valence peuvent être regroupés et recensés comme suit (source : recensement des équipements sportifs, Ministère des Sports et de la Jeunesse) :

- 24 plateaux EPS / Multisports ; - 6 bassins mixtes de natation ; - 6 terrains de pétanque ; - 1 bowling ;

- 38 courts de tennis ;

- 21 salles spécialisées (arts martiaux, gymnastique, boxe, escalade, danse, musculation) ;

- 2 terrains de football / mixtes ; - 12 salles multisports ;

- 1 circuit motocross ;

- 1 parcours fixe de course d’orientation ; - 1 patinoire ;

- 1 piste d’athlétisme ; - 1 aire de saut.

- Projet Red Soccer (foot indoor)

Ils sont principalement localisés au sein de : - 5 écoles ;

Les équipements de proximité (administratifs, culturels, scolaires etc…) sont concentrés dans le centre-ville, premier pôle d’équipements. Puis, la concentration des équipements diminue à mesure que les densités urbaines baissent.

L’offre globale des équipements sur Valence, source : CITADIA

7. L’équipement numérique du territoire

Dans le document 2. Un vieillissement de la population (Page 111-115)