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b) Un offre faible au regard du département

Dans le document 2. Un vieillissement de la population (Page 103-106)

La Drôme dénombre une capacité d’accueil totale de 135 000 lits touristiques :

- Les 18 387 résidences secondaires du département représentent en 2009 une capacité d’accueil de plus de 80 000 lits, soit près de 60% de l’offre en lits touristiques.

L’attractivité touristique du département repose ainsi sur la venue régulière d’une même clientèle qui finit parfois par s’installer définitivement. La Drôme provençale regroupe l’essentiel de ces hébergements et constitue ainsi le premier territoire d’hébergement du département. A l’inverse, la région de Valence présente le plus faible taux de résidences secondaires (seuls 1% des logements sur son territoire sont des résidences secondaires) et le plus faible taux d’hébergements marchands (seulement 8000 lits).

- 55 000 lits sont situés en hébergements marchands. Les campings représentent l’essentiel de l’offre. Cette forte représentativité traduit parfaitement le caractère naturel et saisonnier de l’activité touristique drômoise.

SYNTHESE

 Valence, premier pôle commercial du département où se concentre l’offre en équipement de la personne à la fois sur l’offre dite de « boutique » et l’offre de grandes surfaces spécialisées (zone de chalandise étendue, notamment grâce aux Couleures). Ces zones commerciales sont facilement accessibles mais il existe un manque de continuité commerciale entre les différents pôles commerciaux.

 Absence de réalité d’un pôle commercial au sud de Valence liée à la dispersion géographique des différentes enseignes (Leclerc/Tout Stock – Casino Sud - Leroy Merlin).

 Le secteur- alimentaire est sous représenté dans Valence en nombre de commerce.

L’offre se concentre dans les hypermarchés (45% de l’offre alimentaire appartient à un groupe de distribution). Les marchés apportent un réel complément à l’offre alimentaire.

La zone de chalandise du secteur alimentaire est limitée.

 Une ambiance d’achat peu prégnante dans les zones commerciales doublé parfois d’une organisation urbaine peu valorisante. Un équilibre à trouver avec l’offre commerciale de l’agglomération.

 L’agriculture est en mutation : l’arboriculture disparait au profit des grandes cultures, en lien avec les nouvelles pratiques agricoles (plus grandes surfaces exploitées mais moins d’exploitations)

 L’agriculture périurbaine est menacée par la pression foncière. Le développement urbain se développe uniquement sur les espaces agricoles et les déstructure :

- en favorisant le mitage urbain

- en produisant des ilots agricoles trop petits pour être exploités ou nécessitant un changement d’orientation agricole, parfois peu adapté au contexte local, affectant la rentabilité

 Les zones en limite d'urbanisation, notamment entre la ville et la LACRA, sont soumises à une forte pression qui contraint sérieusement les possibilités d'installation agricole.

 L'espace à l'extérieur de la LACRA constitue aujourd'hui les zones agricoles dynamiques de la commune.

 La proximité de l'urbain crée des nuisances réciproques incompatibles avec la poursuite de certaines activités (circulation, dégradations, incompréhension, décharges, vols…)

 Il existe des potentiels de développement pour l'écoulement local de la production (vente directe, cantines et restaurants collectifs…) mais aussi l'accueil à la ferme (accueil touristique, ferme pédagogique…), qui vont dans le sens d'une agriculture de qualité et respectueuse de l'environnement.

Valence est une commune à fort potentiel touristique. De nombreux sites remarquables se localisent à proximité de la commune et elle dispose de filières touristiques bien identifiées : Art de Vivre : Gastronomie / Culture, Ville d’Art et d’Histoire / Nature, Sport, Loisirs / Evénementiels / Affaires et Congrès.

 Pour y parvenir, celle-ci doit néanmoins améliorer le positionnement de son offre touristique.

- Une vallée du Rhône par laquelle transitent de nombreux flux touristiques, mais qui ne parviennent pas à les fixer en raison d’une image d’espaces de passage

- Un manque de lisibilité et un déficit d’image touristique du territoire qui donne, notamment à la Ville de Valence, une image « moyen de gamme ».

- Des problèmes d’accès et de stationnement pour les cars de tourisme à Valence - Une forte concurrence de régions et sites touristiques proches (Lyon, Ardèche du Sud,

Drôme provençale…)

ENJEUX

 Préservation de l’activité commerciale existante

 Apport de compléments à l’offre commerciale existante, sans porter atteinte aux pôles existants :

- Maintien de la dynamique commerciale du centre-ville

- Développement de l’offre de commerces de proximité dans les quartiers

 Développement de nouvelles zones d’activités économiques, spécialisés et génératrices d’emplois

 Prise en compte de la pression foncière afin de maintenir le potentiel agricole :

- en contrôlant le dimensionnement des zones d'activités et d'habitat afin de ne pas voir des zones destinées à l'urbanisation sous-utilisées qui serait progressivement délaissées par l'agriculture

- en conservant des espaces agricoles situés à l’Est de la LACRA - en mettant en place des outils spécifiques de protection (ZAP).

 Les espaces de contact entre les zones agricoles et les espaces urbains doivent être limités et structurés afin d’éviter les nuisances réciproques.

 Le développement d’une agriculture de proximité pourrait être mise en œuvre pour favoriser les circuits courts

 Inscrire le développement touristique dans la stratégie économique du territoire

 Développer et promouvoir les infrastructures, équipements et hébergements générateurs d’un Tourisme de « Séjour » tout au long de l’année

- Conquérir les Berges du Rhône afin d’y préserver les usages existants et d’en développer de nouveaux en améliorant l’accessibilité des sites aux personnes (dont personnes à mobilité réduite) et en prenant en compte les déplacements doux

- Faire de Valence la Capitale (ou référence) des Vins du Rhône en créant un espace dédié et en faisant entrer la Vigne dans la Ville ;

- Développement les activités de loisirs nautiques et terrestres, en faisant de l’Epervière, au-delà du port de plaisance, un Pôle de Référence Sport- Loisirs (lieu de pratique d’activités et de contemplation) ;

- Réfléchir à la mise en œuvre d’un Pôle Congrès / Expositions / Manifestations nouvelle génération, modulable en Centre de Ville ;

- Requalifier et créer de nouveaux hébergements pour accroître l’offre qualitative des hébergements touristiques marchands ;

- Intégrer le stationnement et la signalétique dans la ville de Valence en intégrant la dimension touristique.

PARTIE 2 : DIAGNOSTIC TERRITORIAL

Dans le document 2. Un vieillissement de la population (Page 103-106)