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CÉRÉS, LIBERA (PROSERPINE), LIBER (BACCHUS),

Dans le document MUSÉE FOL (Page 177-199)

DÉMETER, PERSÉPHONÈ, PLUTON, DIONYSIOS.

Les cultes des trois divinités Gérés. Libéra et Liber sont intimement liés à Rome où ils furent importés au commen-cement de la république, et ces noms latins qui se rappor-taient probablement auparavant à des divinités indigènes, dont les rites et la portée nous seront inconnus, désignèrent à partir de cette époque des divinités helléniques correspon-dantes.

Gérés présidait aux récoltes et favorisait l'approvisionne-ment des grains, Proserpine ou Libéra, sa fille, l'accompa-gnait en tous lieux jusqu'à ce qu'elle lui fut enlevée, et portée par Aïdonéus on Pluton dans le royaume des morts, s'enfonçant, suivant la tradition, dans les profondeurs de l'Etna. Inconsolable, Gérés erre à la recherche de sa fille; la sécheresse règne sur la terre, la disette et la famine envahis-sent les contrées les plus fertiles, jusqu'à ce que, ayant re-trouvé cette fille tant désirée, l'ordre rentre dans la nature, et pendant six mois les plantes portent leurs semences pour le bien des hommes, pendant six mois Proserpine, par le feu interne et la chaleur, produit la germination dans le sein de la terre. La Campanie était la contrée où Gérés et Bacchus s'étaient combattus pendant longtemps, et où ils avaient enfin fait la paix; c'était cette contrée qui produisait en abondance le vin et les céréales. Gérés et Liber étaient des divinités

gaies, et leurs fêtes aux moissons et à la vendange étaient Célébrées avec expansion de liberté et d'allégresse. Ces fêtes se sont perpétuées dans le peuple, et les mois de juin et d'oc-tobre sont particulièrement gais pour les populations de la Campanie, de le Sabine et du Latium. Les attributs de ces dieux Romains sont les mêmes que ceux correspondants de la Grèce, nous les indiquerons à propos de ce pays.

Déméter (terre-mère) et sa fille Perséphonè parcourent la terre; leur influence s'étend jusqu'au laboratoire intérieur de la terre et au royaume des ténèbres. Déméter est la déesse .des champs, de la culture, de la vie sédentaire et champêtre;

.elle est bienveillante et jamais sauvage ni furieuse comme Cybèle. Perséphonè est la fille de la terre et la femme de Pluton (Aïdonéus, fils de Kronos), dieu des ténèbres et de la mort.

Les traditions locales attribuent à divers dieux la paternité de Perséphonè. Pluton est le dieu des ténèbres, mais aussi des richesses contenues au centre de la terre; ces richesses contribuent figurativement à développer la végétation sur la terre, à faire fructifier le sol extérieur. Démêler, pendant qu'elle erre à la recherche de sa fille que lui a enlevée Plu-ton, parcourt le monde où elle trouve hospilalité chez les justes. C'est alors qu'elle nourrit Triptolème de son sein et lui enseigne à se servir de la charrue, etc. Après bien des recherches et des péripéties, elle retrouve Perséphonè et le monde rentre dans l'ordre, les saisons se succèdent régulière-ment comme le séjour alternatif de la fille avec sa mère. Les surnoms de Déméter sont aussi nombreux que ceux des se-mences dont elle permet et protège la croissance; c'est une déesse entourée de nymphes, l'humidité est dans son essence, elle fait gonfler les épis, elle procure en toute saison le temps favorable; la grue qui annonce la pluie et appelle le laboureur au travail est appelé le messager de Déméter.

Comme déesse des arbres fruitiers elle a de certains rap-ports avec Dionysios; c'est une divinité reconnaissante pour

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les soins qu'on lui a donnés pendant son long voyage sur la terre. Déméter, déesse de la germination, protégeait l'hymé-née, bénissait les unions, et les réglait également par une série de préceptes. Les mystères d'Eleusis se célébraient avec un mélange de cérémonies hétérogènes présentant certains rapports avec celles que l'on célébrait en l'honneur de Diony-sios. Déméter, en un mot, est la terre fertile, et le départ et le retour de Perséphonè symbolisent les variations constantes des saisons. Les attributs de Déméter sont les pavots et les épis, la grenade pour Perséphonè; mais souvent il est diffi-cile dans les sculptures comme sur les gemmes de distinguer la mère et la fille. Quant à Aïdonéus ou Pluton,, c'est lui qui, avec ses chevaux fougueux, enlève violemment les moissons et les remplace par l'hiver sombre. Quelquefois ce dieu est bienveillant; car, suivant le surnom que lui ont donné les Or-phiques, il représente l'invisible et toutes les idées qui en dé-coulent. Plus tard on identifia Perséphonè et Hécate, et par suite on donna une place plus importante dans le panthé-isme grec à Pluton et à Perséphonè, sa femme.

Dionysios, le Bacchus grec, dont le nom se rapporte à la création de tout ce qui croît sur la terre par la sève exubé- rante des végétaux et le feu intérieur, est réputé l'inventeur de la vigne qui symbolise son essence. Dans le inonde moral, la mollesse efféminée et en même temps la force et le cou rage sont ses qualités prédominantes. Il est intimement lié avec la déesse du mont Ida, et comme elle il est l'ennemi acharné d'Apollon avec lequel, comme elle du reste, il finit par vivre en paix partageant ses prérogatives de dieu pro phétique. Les comédies et les comédiens, la farce et les bouf fons, le ridicule et le Maccus (Polichinelle), la furie, l'ivresse et la danse sont de sa compétence.

Le Mythe de sa naissance nous le représente comme le produit de l'union de Sémélé, la terre fertile, avec Jupiter ou l'humidité bienfaisante du printemps ; Dionysios est né avant terme par l'imprudence de sa mère, tuée par les éclairs et le

tonnerre dont elle a provoqué l'apparition sur les instiga-tions de Héra ou la sécheresse. Il est recueilli par son père qui l’enferme dans sa cuisse où, sous l'influence de qui ont veillé sur son enfance et commence ses courses aven-tureuses à travers vallées et forêts; les nymphes, les satyres, les bergers et les vignerons l'entourent. On le fête à l'occa-sion de la vendange et tous prennent part à son cortège et dansent au son de la flûte, présent de Minerve.

Bacchus surprend Ariadne, personnification analogue à celle de Sémélé. il l'épouse; des fêtes en Crète célébraient et rappelaient cet événement. Ses courses à travers le monde ont quelque analogie avec celles d'Hercule; mais dans un sens moins bienfaisant et plus créateur. Le Bacchus grec présente, du reste, comme la plupart des divinités que nous avons indiquées jusqu'à présent, ces alternatives de mort et de renaissance qui sont propres à tous les mythes helléni-ques. On le fêtait en ce sens au moment du solstice d'hiver, moment où la nuit paraît vaincre le jour, et d'autre part où la végétation, qui paraissait paralysée, donne quelque signe de vie. Ces fêtes étaient de véritables orgies, dont le sens caché ne se peut expliquer que par les indications que nous venons d'en donner.

Dionysios ou Bacchus est en somme un dieu plutôt bien-faisant, créateur et rémunérateur; il donne la joie à ceux qu'il aime ou qui l'adorent, et la furie de l'ivresse, avec tous les excès qui l'accompagnent, à ses ennemis. Bacchus a Priape pour fils; parmi les plantes, le cep de vigne et le lierre, qui calme l'ivresse, lui étaient consacrés, et parmi les animaux, le taureau, la panthère, le bouc et la chèvre. Enfin les thyrses entourés de bandelettes et formés de lances dont

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le fer est planté dans une pomme de pin, le van mystique,, les torches, les candélabres, les flûtes, les cymbales, les clo-chettes et les longues castagnettes sont autant d'attributs qui l'accompagnent.

1907. Tête de Cérès, vue de dos, avec le diadème et les épis dans la chevelure.

Cristal opalin. L. 9. H. 9. Style grec. Intaille. Pâte.

1908. Cérès assise sur un trône, un bouquet d'épis à la main et portant un diadème sur la tête.

Prase. L. 10. H. 12. Style grec-archaïque. Intaille.

1909. Cérès assise sur un trône, un pied sur un gra- din, du reste analogue à la précédente.

Jaspe vert tacheté. L. 13. H. 11. Style romain. Intaille.

1910. Cérès (?) assise, tenant en main un objet qu&

la cassure empêche de déterminer.

Sardoine. L. 8. H. 10. Style romain. Intaille. Pâte.

1911. Cérès (?) assise, même posture que ci-dessus..

Sardoine. L. 9. H. 12. Style romain. Intaille. Pâte.

1912. Cérès assise sur un siège, elle est vêtue de la tunique et de la palla, et porte des épis dans une main.

Sardoine. L. 10. H. 12. Style romain. Intaille. Pâte.

1913. Cérès assise, du reste comme ci-dessus.

Grenat. L. 10. H. 12. Style grec. Intaille. Pâte.

1914. Cérès assise, sans emblèmes particuliers.

Topaze. L, 11. H. 13. Style romain. Intaille. Pâte.

1915. Cérès assise sur un trône; elle a le diadème et

l’infula en tête et tient un bouquet d'épis dans une main; à ses pieds on voit une fourmi, symbole de la récolte prudente du blé.

Jaspe vert et rouge. L. 10. H. 13. Style grec-archaïque. Intaille.

1916. Cérès debout, le diadème et l’infula en tête, dans une main des épis de blé et dans l'autre une patère remplie de fruits, à ses pieds une fourmi.

Cornaline. L. 12. H. 16. Style latin. Intaille.

1917. Cérès debout, vêtue de la tunique courte et portant des épis et des pavots.

Nicolo.L. 8. H. 11. Style latin. Intaille.

1918. Tête de Pluton, sans barbe, portant les attri- buts du dieu au complet: la couronne radiée, le modius, la corne de bélier, le trident et le serpent; il porte les cheveux longs, ce qui pourrait le faire prendre pour une femme.

Jaspe sanguin. L. 10. H. 14. Style grec. Intaille. Pâte.

1919. Tête analogue à la précédente, également juvénile et imberbe; elle porte la couronne radiée et la che- velure entourée de l’infula, elle est représentée comme re- posant dans la concavité d'une demi-lune.

Jaspe sanguin. L. 10. H. 13. Style romain. Intaille. Pâte.

1920. Tête analogue à la précédente, aux che- veux longs et imberbe. Pluton ou Perséphonè.

Hyacinthe. L. 11. H. 14. Style latin. Intaille. Pâte.

1921. Pluton avec un flambeau allumé, une main le- vée et l'autre tenant les rênes de ses coursiers ; il a le mo- dius en tête et se tient debout sur un char traîné par quatre chevaux, lancés au galop et dont la tête est ornée de plumes;

usage qui se conserve encore en Italie.

Jaspe sanguin. L. 15. H. 12. Style archaïque. Intaille.

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1922. Cerbère à trois têtes d'animaux de race di verse.

Sardoine. L. 9. H. 7, Style romain. Intaille. Pâte.

1923. Cerbère à deux têtes, travail grossier.

Topaze. L. 11. H. 10. Style étrusque. Intaille. Pâte.

1924. Cerbère à trois têtes un peu confuses.

Onyx à bandes. L. 9. H. 8. Style romain. Intaille. Pâte.

1925. Tête de Déméter, coiffure orientale surmon- tée d'une grenade ou d'une tête de pavot, signe de fécondité.

Sardoine foncée. L. 11. H. 12. Style archaïque. Intaille. Pâte.

1925a. Tête de Déméter, coiffure analogue à la pré-cédente mais sans emblèmes.

Basalte. L. 10. H. 12. Style latin. Intaille.

1926. Cérès (Déméter) est amenée par Mercure devant Pluton; elle vient lui demander de lui rendre sa fille, Persé- phonè ou Proserpine. Mercure, le pétase en tète, tient la corne d'abondance. Plulon est assis sur son trône, la tête couverte du modius, et Cerbère est à ses pieds.

Cornaline. L. 11. H. 9. Style archaïque. Intaille.

1927. Déméter, vêtue de la tunique talaire, de la palla et du long voile, tient dans une main une grenade et de l'au- tre soutient les plis de ses vêtements.

Sardonyx. L. 11. H. 16. Style romain. Camée. Pâte.

1928. Suivante de Déméter, vêtue de la tunique sans manches et de la palla légère qui dessine les formes de son corps; elle porte un lièvre au bout d'un bâton et de l'au- tre main un porc qu'elle tient par les pattes de derrière.

Onyx à bandes. L. 11. H. 18. Style romain. Intaille. Pâte.

1929. Suivante de Déméter, coiffée du corymbe et vêtue de la tunique sans manches qui pend jusqu'au- dessous des genoux; elle tient une grenade qu'elle paraît manger.

Sardoine. L. 7. H. 16. Style grec. Intaille. Pâte.

1930. Suivante de Déméter, vêtue Comme au n° 1920; d'une main elle tient appuyé sur l'épaule son bâton, auquel est suspendu un lièvre et par devant une poule liée par les ailes; de l'autre main elle porte un porc qu'elle tient par les jambes de derrière.

Onyx à bandes. L, 11. H. 17. Style romain. Intaille. Pâte.

1931. Suivante de Déméter ou Déméter elle- même, portant une coiffure analogue à celle du n° 1917, un animal sur l'épaule, la tunique talaire et la palla; elle tient les bras croisés sur sa poitrine et paraît marcher. Cette in taille porte l'inscription : ∆(?)∆ΓΙΝW>.

Turquoise. L. 11. H. 19. Style archaïque. Intaille. Pâte.

1932. Suivante de Déméter, portant le même cos- tume qu'au n° 1920 et les mêmes accessoires qu'au n° 1924;

la chevelure seule varie, elle est plus abondante.

Onyx à bandes. L. 10. H. 16. Style romain. Intaille. Pâte.

1933. Bacchus enfant, tête de face, cheveux longs et frisés divisés sur le front.

Saphir. L. 7. H. 9. Style romain. Intaille. Pâte.

1934. Tête de Bacchus de trois quarts, les cheveux entremêlés de pampres; objet ayant servi de pendant d'o- reilles.

Onyx à deux couches. L. 5. H. 9. Style grec. Intaille. Pâte.

1935. Tête de Bacchus de face, le front ceint de

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l'infula, d'où sortent de chaque côté deux petites cornes de taureau; des pampres sont entremêlés dans la chevelure. La figure est rieuse.

Sardoine foncée. L. 7. H. 9. Style romain. Intaille. Pâte.

1936. Tête de Bacchus (Dionysios), les cheveux ra menés en boucles frisées sur le devant et pendant en lon- gues mèches sur la nuque; ils sont entremêlés de bandelet- tes. Le dieu porte la barbe longue et pointue.

Topaze. L. 14. H. 16. Style grec-archaïque. Intaille. Pâte.

1937. Tête de Bacchus, les cheveux longs, entou- rés de bandelettes et la barbe frisée, longue et arrondie.

Hyacinthe. L. 9. H. 12. Style grecque. Intaille. Pâte.

1938. Bacchus imberbe vu à mi-corps, nonchalam- ment couché, il s'appuie sur un coude et tient l'autre bras relevé derrière sa tête, sa chevelure est entremêlée de pam- pres. On voit devant lui un thyrse et un vase d'où s'échap- pent le vin et des raisins.

Prase. L. 18. H. 26. Style romain. Intaille.

1939. Buste de Bacchus imberbe, aux formes ar- rondies et amollies.

Jaspe noire. L. 12. H. 16. Style grec. Camée. Pâte.

1940. Buste de Bacchus imberbe, aux formes fémi- nines et à la chevelure longue reliée en corymbe.

Jaspe noir. L. 11. H. 16. Style grec. Camée. Pâte.

1941. Buste de Bacchus imberbe, au type féminin et juvénile, et les cheveux retenus par des bandelettes qui lui entourent le front.

Topaze. L. 10. H. 15. Style romain. Camée. Pâte.

1942. Bacchus (fragment), le haut de la tête seul est conservé, les cheveux sont entremêlés de pampres et on voit sur les tempes deux petites cornes.

Onyx à deux couches. L. 35. H. 40. Style romain. Camée. Pâte.

1943. Tête de Bacchus, vue de face, un bandeau sur le front et des pampres de lierre dans les cheveux.

Améthyste. L. 10. H. 12. Style grec. Intaille. Pâte.

1944. Tête de Bacchus de face, type féminin, cheveux divisés sur le front, relevés en boudins sur les tem- pes, entremêlés de pampres, et retombant en boucles sur les épaules.

Jaspe noir. L. 11. H. 12. Style grec. Intaille. Pâte.

1945. Tête de Bacchus de face, même type que ci-dessus, mais moins bien conservée.

Sardoine. L. 10. H. 11. Style latin. Intaille. Pâte.

1946. Buste de Bacchus, ses cheveux sont entou- rés d'un bonnet, d'où ils sortent et tombent frisés sur la nu que, caractère asiastique.

Sardoine. L. 9. H. 11. Style oriental. Intaille. Pâte.

1947. Bacchus enfant, trouvé par les nymphes.

Cristal opalin. L. 12. H. 14. Style étrusque. Intaille. Pâte.

1948. Bacchus enfant, assis à terre et tendant ses bras vers une grappe de raisin.

Turquoise. L. 7. H. 8. Style romain. Intaille. Pâte.

1949. Bacchus jeune, tenant un thyrse renversé dans la main.

Turquoise. L. 7. H. 10. Style grec. Intaille. Pâte.

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1950. Bacchus jeune, courant en tenant un thyrse dans la main.

Onyx à bandes. L. 7. H. 9. Style romain. Intaille.- Pâte.

1951. Bacchus jeune homme, pris de vin, mar- chant les jambes pliées, et tenant un bras relevé à la hauteur de la tête.

Hyacinthe. L. 9. H. 11. Style grec. Intaille. Pâte.

1952. Bacchus imberbe, assis sur un autel, un thyrse renversé dans une main et dans l'autre une branche de palmier; il porte la chevelure longue et paraît dédaigner les caresses de l'amour.

Améthyste. L. 14. H. 17. Style grec. Intaille. Pâte.

1953. Bacchus imberbe, tenant un thyrse d'une main et de l'autre une massue.

Hyacinthe. L. 10. H. 10. Style grec. Intaille. Pâte.

1954. Bacchus, tenant d'une main son sceptre ter miné comme un thyrse, et de l'autre un bouc par les cornes.

Hyacinthe. L. 14. H. 14. Style grec. Intaille. Pâte.

1955. Bacchus imberbe, au type féminin, vu de dos, un manteau sur l'épaule et le bas des jambes; il porte un thyrse à la main.

Sardoine. L. 9. H. 14. Style grec. Intaille. Pâte.

1956. Bacchus imberbe, au type efféminé; d'un bras il s'appuie à une colonnette et de l'autre tient un ry- thon ou une corne à boire.

Sardoine foncée. L. 13. H. 13. Style romain. Intaille. Pâte.

1957. Bacchus, le front ceint d'un bandeau, au-des sous duquel sortent des cornes et des oreilles de taureau. Il

est vêtu à la mode asiatique et porte la longue tunique; il tient d'une main une œnochœ. L'usure empêche de déter-miner ce qu'il fait avec l'autre main.

Sardoine foncée. L. 12. H. 19. Style oriental. Intaille. Pâte.

1958. Bacchus accroupi, mais d'un style analogue au précédent.

Sardoine. L. 8. H, 10. Style oriental. Intaille. Pâte.

1959. Bacchus imberbe, appuyé à un cep de vigne.

Émeraude. L. 8. H. 11. Style archaïque. Intaille. Pâte.

1960. Bacchus; un bandeau entoure sa tête, ornée de cornes et d'oreilles de taureau; il joue d'une main avec un tigre accroupi à ses pieds, et de l'autre côté s'appuie sur une amphore, dont la panse est ornée d'un bas-relief représen- tant Hercule tuant de ses flèches le centaure Nessus.

Jaspe noir. L. 8. H. 9. Style grec. Intaille. Pâte.

1961. Bacchus vieux et barbu, assis sur un trône, la tête tournée de trois quarts, il est douteux s'il tient un glaive ou un autre objet en mains. On distingue dans le champ, au bas à gauche, les caractères : G N I V....

Jaspe noir. L. 9. H. 12. Style grec. Intaille. Pâte.

1962. Tête d'Ariadne, les cheveux oncles et entre mêlés de pampres.

Onyx à bandes. L. 9. H. 12. Style grec. Intaille. Pâte.

1963. Tête d'Ariadne, coiffure pareille à la précé- dente, sauf que les boucles pendent le long du cou.

Onyx à deux couches. L. 14. H. 17. Style grec. Camée. Pâte.

1964. Tête d'Ariadne, les cheveux entremêlés de

158 GLYPTIQUE.

pampres et le derrière de la tête recouvert d'un voile dont les plis pendent le long du cou. .

Topaze. L. 7. H. 8. Style romain. Intaille. Pâte.

1965. Tête d'Ariadne, pampres et chignon derrière la tête, boucles de cheveux sur' les épaules.

Yacinthe. L. 16. H. 20. Style grec. Intaille. Pâte.

1966. Tête d'Ariadne, les cheveux ondes et relevés sur la tête; on ne voit que le bout de l'oreille.

Topaze claire. L. 15. H. 18. Style grec. Intaille. Pâte.

1967. Tête d'Ariadne, cheveux entremêlés de pam- pres, l'oreille libre, et les cheveux frisés sur les épaules et la poitrine, elle porte la tunique à manches ouverte sur le de- vant.

Béryl. L. 16. H. 20. Style romain. Intaille. Pâte.

1968. Tête d'Ariadne, entourée d'une résille, d'où sortent ses cheveux, ondes sur le front et déliés sur le cou et les épaules.

Topaze. L. 14. H. 19. Style grec. Intaille. Pâte.

1969. Tête d'Ariadne, portant l’infula entourée de pampres, les cheveux relevés en larges boudins sur les tem pes, et pendant en boucles et en mèches sur le cou.

Lapis-lazuli. L. 9. H. 12. Style grec. Intaille. Pâte.

1970. Tête d'Ariadne, les cheveux relevés en ban- deaux sur le front et les tempes ; ils sont reliés en arrière par des bandelettes entourées de pampres, et réunis en chi-

1970. Tête d'Ariadne, les cheveux relevés en ban- deaux sur le front et les tempes ; ils sont reliés en arrière par des bandelettes entourées de pampres, et réunis en chi-

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