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Discours inaugural

prononcé par Son Excellence Monsieur Călin Popescu-Tăriceanu Premier ministre de la Roumanie

Mesdames et messieurs les Présidents,

Mesdames et messieurs les Premiers ministres, Monsieur le Secrétaire général de la Francophonie, Mesdames et messieurs les Chefs de délégation, Mesdames, messieurs,

Permettez-moi, à mon tour, de vous souhaiter la bienvenue en Roumanie!

Que je vous dise un petit secret : vous vous trouvez dans un pays qui aime le français…

En fait, la Roumanie est le plus important vecteur de promotion de la langue française en Europe centrale et orientale. Les chiffres sont éloquents : il y a en Roumanie 24 universités membres de l’Agence universitaire de la Francophonie, 40 000 étudiants roumains francophones et 14 000 professeurs de français ; 88% des élèves apprennent le français à l’école.

L’enseignement du français en Roumanie est, par ailleurs, une tradition vieille de presque 200 ans. La langue et la culture françaises ont été l’élément formateur des élites roumaines à partir du XVIIIe et tout au long du XIXe siècle, accompagnant tout le processus d’adaptation de notre pays à la modernité occidentale.

La France a joué aussi un rôle décisif dans la formation de l’État unitaire roumain, d’abord en 1859, puis lors de la première Guerre mondiale. Plus tard, pendant les années du totalitarisme, le français a été pour beaucoup de Roumains un moyen à travers lequel s’exprime la liberté.

Il y a des voix, aujourd’hui, qui soutiennent que le français est minoritaire par rapport à l’anglais. Une langue, c’est un fait de culture et de civilisation. C’est pourquoi c’est notre devoir d’assurer l’équilibre des deux langues. Nous avons autant la volonté politique que les moyens d’agir.

Je veux remercier tout particulièrement Son Excellence Monsieur Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, pour ses efforts ininterrompus en faveur du rayonnement de la langue française et pour la façon dont il a su mobiliser notre communauté en vue de la ratification rapide de la Convention de l’Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

La Roumanie a été parmi les premiers pays à ratifier cette convention et l’un des plus actifs défenseurs de la sauvegarde de la richesse culturelle, pour édifier ce que le Président Senghor appelait autrefois « le monde de demain uni, mais pas uniforme ».

Mesdames et messieurs,

Il est dans notre intérêt de valoriser aussi la dimension européenne de la Francophonie ! Nous sommes résolus à approfondir les relations de coopération et de solidarité, non seulement entre le Nord et le Sud mais aussi entre l’Est et le Sud. Une simple statistique nous montre que, parmi les 63 membres de l’OIF, des pays européens représentent un tiers.

L’Union européenne de l’année 2007 comptera 27 États membres dont quatorze font partie de l’Organisation internationale de la Francophonie. Les trois villes capitales de l’Union européenne sont des villes francophones. L’Europe unie doit assumer son identité multiple, déterminée non seulement par sa géographie et les valeurs communes mais aussi par sa dimension francophone. La Roumanie souhaite être une voix de la Francophonie au sein de l’Union européenne et, en même temps, une voix de l’Europe au sein de la Francophonie.

L’avenir politique de notre organisation repose entièrement sur la manière dont chacun de nos États et gouvernements saura répondre à deux impératifs :

− le respect des valeurs démocratiques et de l’État de droit ;

− le respect et la protection des droits de l’Homme.

Nous savons tous que certains pays membres de l’OIF se confrontent à des problèmes économiques très graves qui pourraient rendre ce débat dérisoire. Tout de même, nous savons que le développement durable ne peut être imaginé sans stabilité politique dans le respect de la liberté et de l’égalité de tous les citoyens.

La Roumanie soutient fermement la manière dont la Francophonie entend accorder son appui au processus de transition démocratique dans les États membres qui en ont besoin. Notre pays a une expérience dans ce domaine et il est prêt à la partager, au nom de la coopération et de la solidarité qui animent nos actions.

Notre organisation s’est dotée d’institutions efficaces et cohérentes, capables de nous faire avancer vers les objectifs que nous nous sommes fixés. À notre tour, nous voulons y contribuer.

Parler du développement durable de nos sociétés sans mentionner l’éducation serait sans doute une erreur. Aujourd’hui, il y a presque 800 millions d’analphabètes dans le monde et le Sommet de l’ONU « Millénaire +5 » a constaté les résultats faibles qui ont été obtenus dans ce domaine. C’est précisément cette position extrêmement importante mais aussi la situation très précaire de l’éducation dans certains pays qui nous ont déterminés à dédier à ce sujet le XIe Sommet de la Francophonie.

De nos jours, l’utilisation dans l’éducation des technologies de l’information et de la communication est une nécessité quotidienne inéluctable. Cependant, il faut garder l’esprit ouvert et être conscients non seulement des avantages que ces technologies procurent à notre vie mais également des problèmes qu’elles peuvent parfois engendrer.

Nous sommes conscients des écarts qui existent entre nos pays lorsqu’il s’agit du niveau d’accessibilité et d’utilisation de ces technologies. La fracture qui, du point de vue de la technologie numérique, sépare le Nord et le Sud est une

réalité. Dans ces conditions, quelqu’un pourrait se demander pourquoi, au moment où l’accès à une éducation de base n’est point garanti pour tous, nous sommes préoccupés par l’introduction des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement.

La réponse est très simple : les technologies de l’information sont présentes dans tous les domaines de la vie sociale. Elles sont un fait incontournable et elles le seront davantage à l’avenir. Elles doivent être prises en compte pour permettre l’évolution et l’expression libre de tous les citoyens.

L’alphabétisation numérique est tout aussi nécessaire que l’alphabétisation proprement dite. Les individus doivent être capables d’utiliser ces technologies et, en même temps, comprendre les dangers qui peuvent surgir.

La démarche de l’Unesco, qui soutient la mise en place d’une société du savoir pour tous permettant à ses membres l’accès aux connaissances, devrait être soutenue. En agissant de concert, nous devrions être capables d’établir les lignes directrices de nos actions futures dans ce domaine. La Francophonie, par son savoir-faire, par les moyens et les programmes dont elle s’est dotée à travers le temps, est en mesure d’assurer une valeur ajoutée essentielle aux solutions que nous apportons à ces problèmes.

Mesdames et messieurs les Présidents,

Mesdames et messieurs les Premiers ministres, Monsieur le Secrétaire général de la Francophonie, Mesdames et messieurs les Chefs de délégation, Mesdames, messieurs,

La Roumanie, en tant que pays hôte du Sommet, souhaite que les décisions prises au cours de ces deux jours soient durables. Nous voulons également faire valoir l’importance que nous accordons à l’éducation et aux technologies de l’information, domaines auxquels nous sommes particulièrement attachés.

C’est pour ces raisons que nous soutenons, en partenariat avec l’OIF et son opérateur spécialisé, l’Agence universitaire de la Francophonie, la création, à Bucarest, de l’Université francophone de l’Europe centrale et orientale. Cette université devrait être un centre d’excellence pour la préparation des formateurs, un espace dédié à la performance mise au service des autres. Nous sommes, aujourd’hui, en mesure de respecter cet engagement.

Le gouvernement de la Roumanie va investir une importante somme d’argent pour la mise en œuvre de ce projet d’envergure internationale. Les programmes conçus dans le cadre de cette université seront accessibles à tous les étudiants et chercheurs du monde francophone, soit directement, soit par le biais de sa composante virtuelle. Une mobilisation exemplaire des États et des gouvernements de la région prouvera notre intérêt et notre implication dans ce domaine.

Bon Sommet !

Discours de Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré Président du Burkina Faso

à la séance solennelle inaugurale du Sommet

Monsieur le Président de la Roumanie,

Mesdames et messieurs les Chefs d’État et de gouvernement de la Francophonie, Monsieur le Secrétaire général de la Francophonie,

Mesdames et messieurs les Chefs de délégation, Honorables épouses des chefs d’État,

Mesdames et messieurs,

La belle cité de Bucarest, au cœur de l’Europe, connue par sa grandeur et son héroïsme, confirme ses valeurs d’ouverture et de partage en accueillant le XIe Sommet de la Francophonie.

J’exprime mes remerciements au peuple roumain et à son président, Monsieur Trajan Băsescu, pour l’attention spéciale accordée aux différentes délégations dont la présence traduit l’attachement de notre communauté francophone à la paix, à la démocratie et à la solidarité, dans un monde marqué par diverses convulsions.

Le Sommet de Ouagadougou, tenu en novembre 2004, a doté notre organisation d’un cadre stratégique décennal, renforcé par l’adoption de la programmation quadriennale à Antananarivo en novembre 2005.

À travers la Déclaration de Ouagadougou, la Francophonie a exprimé sa détermination à apporter sa contribution à la résolution des problèmes mondiaux.

Conformément à l’esprit de cette déclaration, notre organisation a opéré en son sein les réformes nécessaires, afin de consacrer son unité institutionnelle et assurer une meilleure visibilité de ses actions.

Les nouvelles orientations, sous l’impulsion de Monsieur le Secrétaire général, convergent vers l’édification d’une communauté plus solidaire et une synergie d’action avec les organisations régionales et internationales pour un monde de paix et de justice.

La diplomatie préventive et l’ouverture démocratique pour une bonne gouvernance dans nos États ont occupé une place de choix dans les actions de notre organisation.

Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement, Monsieur le Secrétaire général de la Francophonie, Mesdames, messieurs,

Au cours du dernier sommet, nous avons partagé la conviction sur la nécessité de construire une solidarité active et plus concrète en rapport avec les grandes questions mondiales et la vie au quotidien des populations.

Cet élan de fraternité se traduit déjà par une aide d’urgence sur les plans humanitaire et financier aux pays de notre espace touchés par les conflits. L’élargissement

souhaité de cette solidarité aux questions commerciales multilatérales, notamment au cycle de négociation à l’Organisation mondiale du commerce, renforcerait davantage les capacités de développement des pays du Sud. L’aboutissement heureux de ce dossier crucial sera fondamental pour des millions d’agriculteurs africains.

C’est pourquoi, je salue le travail de sensibilisation réalisé par l’Organisation internationale de la Francophonie à travers les concertations entreprises au profit des négociateurs des pays en développement.

Mesdames, messieurs,

Le thème de ce XIe Sommet, « les technologies de l’information dans l’éducation », nous interpelle sur l’urgence des réformes des systèmes éducatifs en vue de valoriser l’investissement humain. L’adéquation entre la formation et l’emploi passe par des innovations pédagogiques et didactiques.

L’éducation étant la clé de voûte du développement, l’intégration du multimédia dans les programmes d’enseignement favorise une diversification des sources de connaissances et de formation adaptées aux nouveaux emplois.

Dans les pays du Sud où le déficit en personnel enseignant, en infrastructures scolaires et universitaires constitue une préoccupation majeure, l’enseignement à distance devient une solution intéressante.

L’accroissement des moyens de financement de l’éducation apparaît également comme un impératif. L’édification de la société de l’information et du savoir impose donc la réduction de la fracture numérique, qui crée des rapports de force structurellement préjudiciables aux pays du Sud.

Messieurs les chefs d’État,

Monsieur le Secrétaire général de la Francophonie, Mesdames et messieurs les Chefs de délégation, Mesdames, messieurs,

De l’apport des TIC à l’éducation, il faut déplorer parfois leur inadaptation d’avec le contexte social et culturel dans nombre de nos États. Leur mauvaise utilisation peut conduire à la dépravation des mœurs, à la xénophobie et à la criminalité transfrontalière. C’est pourquoi, la mise en place d’un observatoire sur l’utilisation d’Internet dans l’enseignement, mettant l’accent sur l’éthique, l’esprit de discernement et le respect de la déontologie, est essentielle selon de nombreux acteurs de l’éducation.

Par ailleurs, le plaidoyer en faveur des TIC dans l’éducation ne doit pas occulter les besoins de première nécessité que sont le livre et la documentation non virtuelle. Pour ce faire, la chaîne du livre doit être soutenue et l’édition scolaire encouragée sous toutes ses formes.

La réalisation des Maisons de la Francophonie, qui seront des centres d’excellence, des pôles fédérateurs des activités d’information, d’éducation et de formation en matière de francophonie, contribuera à l’épanouissement des populations en

général et de la jeunesse en particulier. Le Burkina Faso est disposé à conduire une expérience pilote avec le soutien de l’OIF.

Mesdames, messieurs,

Dans un monde tenté par l’homogénéité et les standards, la diversité culturelle constitue à la fois une affirmation et un facteur d’épanouissement.

C’est pourquoi, je salue l’engagement des États membres de la Francophonie auprès de l’Unesco qui a permis l’adoption, en octobre 2005, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. J’invite les États qui ne l’ont pas encore fait à accélérer la ratification de cette convention.

Dans plusieurs pays francophones, des instruments juridiques et organisationnels en vue de la promotion de la diversité culturelle ont été mis en place.

Au Burkina Faso, la Coalition nationale pour la promotion de la diversité culturelle connaît une forte implication de la société civile et des populations à la base.

Dans l’espace francophone, les efforts doivent être poursuivis dans le sens de la promotion du français, des langues partenaires et du dialogue des cultures et des civilisations.

Fidèles aux engagements pris à Libreville lors des États généraux sur le français en Afrique subsaharienne, conscients de l’enjeu que représente le français pour les pays arabes francophones, solidaires du Plan pluriannuel d’action pour le français dans les pays d’Europe centrale et orientale, nous devons travailler à consolider et promouvoir cette langue.

L’exception et l’isolement linguistiques sont synonymes d’appauvrissement et d’effritement d’une langue. Tel que stipulé dans la Déclaration de Ouagadougou, la Francophonie doit approfondir le dialogue et la coopération avec les autres espaces linguistiques, notamment lusophone et hispanophone. Dans ce sens, elle doit faire siennes les initiatives de l’Unesco et veiller à l’actualisation et à la mise en œuvre des conclusions du Symposium de Genève, tenu en 1998, sur le plurilinguisme dans les organisations internationales.

À cette occasion, le secrétaire général disait, en substance, que si tous les États devaient parler la même langue, penser de la même façon, agir de la même manière, le risque serait trop grand de voir s’instaurer un système totalitaire.

Dans le même ordre d’idées, il est impérieux de favoriser l’ancrage du français dans l’univers sociolinguistique et culturel de notre espace, tout en promouvant les langues nationales en vue d’un développement harmonieux et inclusif des communautés de base dans les pays du Sud.

Monsieur le Président,

Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement, Monsieur le Secrétaire général,

Mesdames, messieurs,

Je rends un hommage appuyé à Monsieur Abdou Diouf, pour sa grande bienveillance, sa compétence et sa disponibilité. Ses qualités et vertus ont permis d’insuffler une nouvelle dynamique à l’Organisation internationale de la Francophonie.

Monsieur le Secrétaire général,

Vous êtes le bâtisseur du nouveau modèle de solidarité que nous avons appelé de toutes nos forces. Sous votre impulsion, la coopération multilatérale francophone, fondée sur les quatre missions essentielles du cadre stratégique, se déploie depuis cette année, avec plus de cohérence et d’efficacité. Aussi, ma voix s’accorde-t-elle avec celles de nombreux homologues pour réitérer notre souhait de vous voir à la tête de l’organisation pour un second mandat, afin de continuer de lui assurer son dynamisme et son rayonnement.

À l’endroit du peuple, du gouvernement de la Roumanie et au Président Traian Băsescu, je renouvelle nos sincères remerciements pour l’accueil, combien chaleureux, empreint de fraternité francophone réservé à toutes les délégations présentes à Bucarest dans le cadre de cette grande biennale de la Francophonie.

Multimesc ! Merci !

Discours de Son Excellence Monsieur Jacques Chirac Président de la République française

à la séance solennelle inaugurale du Sommet

Monsieur le Président de la Roumanie, Monsieur le Premier ministre,

Monsieur le Secrétaire général de la Francophonie, cher Président Abdou Diouf, Monsieur le Doyen,

Monsieur le Président de l’Union africaine,

Monsieur le Président de la Commission européenne,

Mesdames et messieurs les Chefs d’État, de gouvernement et de délégation, Mesdames et messieurs,

Mes chers amis,

Merci, Monsieur le Président de la République, merci pour votre accueil et pour les mots chaleureux que vous avez prononcés à notre endroit. Merci aussi, Monsieur le Premier ministre, de votre réception. La France se réjouit que ce XIe Sommet se tienne en Roumanie, grande et vieille nation qui a entretenu au fil des siècles des liens intenses avec la langue française. Au moment où votre pays rejoint l’Union européenne, il s’agit d’un symbole important. Pour la première fois, un sommet de la Francophonie se tient dans cette partie du continent européen enfin réconcilié.

Cette réunion de Bucarest témoigne de la vitalité et de la diversité du mouvement francophone. Cette diversité constitue le cœur même de son projet, sa raison d’être et son avenir.

Nos sociétés modernes sont traversées par des forces contradictoires : au risque d’uniformité, à la peur de la dilution des identités répond la menace du repli sur soi et de la crispation, avec tout ce qu’elle peut engendrer.

Du dialogue des cultures dépendront, pour une large part, la paix et l’avenir du monde. Dans ce dessein, la Francophonie montre la voie. En moins d’un demi-siècle, elle a su tirer de sa propre diversité une dynamique originale de dialogue.

En participant au grand mouvement du monde, elle s’affirme comme une démarche pleinement moderne.

On l’a vu avec le foisonnement et le succès du Festival francophone accueilli par la France au long de cette année. On l’a vu avec le rôle déterminant joué par notre organisation pour l’adoption à l’Unesco, en octobre dernier, de la convention sur la diversité culturelle.

J’appelle tous les États francophones signataires à donner sa pleine portée à cette convention en la ratifiant le plus vite possible et sans délai : elle est notre outil commun pour développer nos politiques et nos entreprises culturelles, pour créer de nouveaux métiers, pour offrir à notre jeunesse l’espoir d’un monde d’ouverture et de liberté.

Monsieur le Président,

En décidant de consacrer le thème de nos travaux à l’éducation et à la jeunesse, vous avez voulu parler de l’avenir.

La jeunesse de tous nos pays attend que nous répondions à ses aspirations. Je salue le programme de « Volontariat francophone » que met en place notre secrétaire général, notre cher ami le Président Abdou Diouf. Il contribuera, ce programme, à forger de nouveaux réseaux de solidarité.

L’éducation, besoin primordial des populations et mission essentielle des gouvernements, conditionne la capacité à promouvoir une société plus juste. La Francophonie doit accompagner toujours plus efficacement les projets de ses États membres en faveur de l’éducation primaire, de l’éducation secondaire, de la formation professionnelle et de l’éducation supérieure.

C’est pourquoi, je suis heureux de vous annoncer qu’est signée en ce moment même, à la Sorbonne, à Paris, une charte de qualité totalement novatrice pour l’accueil des étudiants étrangers boursiers en France. Cette charte, qui pourrait

C’est pourquoi, je suis heureux de vous annoncer qu’est signée en ce moment même, à la Sorbonne, à Paris, une charte de qualité totalement novatrice pour l’accueil des étudiants étrangers boursiers en France. Cette charte, qui pourrait