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Les bonnes adresses

Liste des agences-conseil

En Wallonie et à bruxelles :

Pour plus d’informations voir le site officiel de la fédération wallonne des agences-conseil : ApacES http://www.apaces.be

AGES

Rue de Steppe 24, 4000 Liège Tél : 04/227.58.89 - www.ages.be BOUTIQUE DE GESTION

Rue H.Lecocq 47 Bte1, 5000 Namur

Tél : 081/26.21.58 - www.boutiquedegestion.be CREDAL Conseil

Place de l’Université 16, 1348 Louvain-la-Neuve Tél : 010/48.34.78 - www.credal.be

FEBECOOP Agence-conseil Wallonie Rue du Téris 45, 4100 Seraing

Tél : 04/330.65.01 - www.febecoop.be NGE 2000

Rue de la Converserie 44, 6870 Saint-Hubert Tél : 061/61.00.50 - www.nge2000.be

PROGRESS

Avenue du Coq 84, 7012 Jemappes Tél : 065/56.92.62 - www.progress.be PROPAGE-S

Rue de Namur, 47, 5000 Beez

Tél : 081/26.51.40 - www.propage-s.be

SAW-B

Rue de Monceau-Fontaine 42 Bte 6, 6031 Monceau-sur-Sambre Tél : 071/53.28.37 - www.saw-b.be SYNECO

Rue Edouard Dinot 32, 5590 Ciney Tél : 083/23.13.02 - www.syneco.be WFG OSTBELGIEN

Quartum business Center Hütte 79/20, 4700 Eupen Tél : 087/56.82.16 - www.wfg.be

En flandre :

Febecoop Adviesbureau Hoogstraat 28, 1000 Brussel

Tel: 02 500 53 00 - www.febecoop.be Hefboom

Vooruitgangsstraat 333 bus 5, 1030 Brussel Tel: 02 205 17 20 - www.hefboom.be Mentor consult

Stasegemsesteenweg 110, 8500 Kortrijk Tel: 056 23 72 80 - www.mentorkortrijk.be Levanto hoofdzetel

Franklin Rooseveltplaats 12, 2060 Antwerpen Tel: 03 270 34 00 - www.levanto.be

Web vzw

Steenweg op Tielen 70, 2300 Turnhout Tel: 014 46 27 15 - www.websweb.be

quelques sites où l’on peut trouver des modèles de plans d’affaires

En menant quelques recherches, il est assez aisé de trouver des modèles de business plan. Nous vous proposons quelques adresses :

www.apce.com www.hsbc.fr

www.managementstar.nl www.entreprisecreation.com www.bcv.ch

www.vlao.be www.wallonie.be www.fundp.be www.easystart.nl www.mth.nl

www.businessplanfactory.nl

Liste des importateurs et distributeurs présents en belgique

Il est par définition très difficile de prétendre à l’ex-haustivité lorsque l’on réalise pareil relevé. Nous avons donc préféré mentionner quelques sites qui vous ouvriront des portes vers des fournisseurs potentiels sachant que, d’une part, de plus en plus d’organi-sations intègrent aussi des produits bio ou issus de l’économie locale et que, d’autre part, plusieurs four-nisseurs proposent quelques produits « fair trade » au sein de leur gamme sans pour autant avoir réorienté l’ensemble de leur entreprise.

(voir page 18)

« Le Commerce Equitable est l’indispensable (r)évolution de notre civilisation pour garantir à des Humains qu’ils peuvent se nourrir, se vêtir et vivre sans exploiter d’autres Humains. »

ConCLusIons

Entreprendre en respectant les standards du commerce équitable, un défi colossal

« Trade not Aid », commercer plutôt qu’assister ; développer un modèle économique où chacun peut travailler dignement pour permettre aux siens de progresser vers une vie meilleure… Ce sont les fondements historiques du commerce équitable.

Depuis trois décennies, ils ont été déclinés sous des formes diverses et sur tous les continents.

Le concept de commerce équitable s’est développé sur un axe de solidarité Nord/

Sud. Son but est de forcer de nouveaux équilibres dans les échanges pour arriver à une situation plus juste, ou, en tous cas, moins injuste. C’est un choix à la fois ambitieux et modeste : ambitieux parce que cela va à contre-courant du fonde-ment même du commerce où chacun essaie d’attirer à lui un maximum de valeur ajoutée en ne laissant qu’un minimum au partenaire. Mais c’est aussi modeste car chacun sait qu’au fond, le commerce équitable est tout juste un peu moins iné-quitable que les autres. Si nous voulions vraiment être totalement « justes » et si, à productivité égale, les travailleurs africains, asiatiques ou latino-américains étaient payés au même tarif que les travailleurs de nos régions, le moins que l’on puisse dire, c’est que nos habitudes de consommation s’en verraient fortement modifiées.

Nous achèterions bien moins de choses...

Historiquement, le commerce équitable fut d’abord très militant et porté par des mouvements sociaux nourris par un fort investissement de bénévoles motivés. Au fil des ans, les produits se sont améliorés et diversifiés, les filières se sont profession-nalisées et les marchés ont grandi. La notoriété croissante à fini par devenir une ten-dance, un nouvel ingrédient au goût de consommateurs de plus en plus nombreux.

Le marché s’est donc adapté : d’une part, les grandes surfaces ont intégré des gammes de produits labellisés et, d’autre part, des initiatives nouvelles ont vu le jour (boutiques, resto-boutiques, vente en ligne, développement de produits trans-formés…). Aujourd’hui, le commerce équitable séduit et attire. On publie même une brochure spécialement à l’attention des candidats entrepreneurs, à l’attention de tous ces gens qui ont envie d’entreprendre et qui ne sont pas prêts à investir et à s’investir dans le seul but simpliste, et souvent irresponsable, qui consiste à concentrer vers soi un maximum de valeur ajoutée en externalisant vers d’autres ou vers le futur un maximum de coûts.

L’entrepreneur en commerce équitable est souvent considéré comme une sorte de héros moderne, celui qui ose se lancer dans une aventure que tant de gens « au-raient bien voulu tenter mais n’ont pas osé ». « Ah oui, ce sera difficile, il faudra en baver… Mais quel beau métier, quel bel engagement, quel beau combat, il faudrait

plus de gens comme ça… » L’entrepreneur de commerce équitable, fût-il fauché et surchargé, est la personne à inviter dans un cocktail, à présenter à ses amis…

Pas étonnant donc que vous soyez occupé à lire ces lignes !

Evidemment, derrière cette image séduisante, il y a un côté « pile ». Sur le terrain, la jeune entreprise va connaître des hauts et des bas. Elle va devoir poser des choix parfois douloureux pour essayer de survivre. Parfois même, elle sera contrainte de se « compromettre » dans des actions commerciales ponctuelles qui ne sont pas parfaitement orthodoxes au regard des doctrines du secteur. L’entrepreneur va alors s’exposer à la virulence des critiques car, paradoxalement, celui qui essaie d’adopter des comportements plus respectueux de l’homme et de l’environnement s’expose bien plus que celui qui cherche simplement son profit personnel.

En outre, et c’est certainement là l’essentiel, comme tout entrepreneur, l’entrepre-neur de commerce équitable doit avant tout être attentif à ses clients pour bien se positionner sur le marché. D’une part, nous l’avons dit, les consommateurs marquent un intérêt croissant pour le commerce équitable même si cette inten-tion ne se traduit pas encore suffisamment par des actes d’achat. D’autre part, le contexte général et la structure même des marchés sont en pleine évolution. Il faudra donc être très attentif à de nombreux paramètres et faire preuve de beau-coup d’imagination pour tenter d’atteindre et de maintenir un équilibre financier. Ce ne sera possible que grâce à des marges bénéficiaires suffisantes et à une gestion quotidienne rigoureuse.

Ce qui motive surtout l’entrepreneur qui choisit la voie du commerce équitable, c’est d’avoir un impact positif sur le monde économique dans lequel il évolue. En ce début de 21è siècle, des personnes de plus en plus nombreuses ressentent et expriment un sentiment ambivalent et encore assez diffus. D’une part, notre mode de vie et le fonctionnement actuel de notre économie mènent vers des impasses inquiétantes et, d’autre part, les changements qui s’annoncent ouvrent de nou-veaux horizons en nous contraignant à inventer de nounou-veaux rapports avec notre environnement et la diversité des humains qui y vivent. Le commerce équitable est concrètement au cœur de ces questions.

Le modèle de développement dans lequel nous vivons est devenu intenable. Inévita-blement, il va donc changer. L’augmentation du coût de la vie modifie nos habitudes de consommation avec, parfois, des accents schizophréniques étonnants. Ainsi, elle provoque par exemple un développement important des magasins à bas prix mais, en même temps, elle provoque une surenchère des campagnes publicitaires de toutes sortes visant à relancer la fameuse « consommation des ménages », sacro-saint moteur de l’économie.

En outre, le coût du carburant et donc celui des transports augmente sans cesse et alourdit ainsi considérablement les charges en matière d’importation (et nous ne parlerons pas ici des taxes douanières et des aléas des taux de change entre l’Euro et le Dollar). Dans le même temps, les voyages aériens deviennent de plus en plus accessibles au grand public. Globalement, les gens voyagent donc de plus en plus et de plus en plus loin. Touristes et artisans se rencontrent ainsi sur de nombreux marchés et la perception des prix développée par les uns et les autres évolue donc considérablement.

Il ne faut donc pas être un grand économiste pour comprendre que le commerce équitable vit des temps difficiles puisqu’il refuse le choix du « low cost » ou celui des « marques » avant tout soutenues par d’onéreuses campagnes publicitaires et coincées dans l’obligation de donner la priorité à une large rémunération de ses investisseurs. Cela laisse peu de marge pour le respect des travailleurs et, parfois même, pour la qualité intrinsèque des produits.

Par ailleurs, dès ses origines, le commerce équitable s’est concentré sur des mar-chés alimentaires devenus aujourd’hui ses fers de lance : café, bananes, cacao, thé, etc… Là comme ailleurs, les produits se sont diversifiés et posent aujourd’hui des questions de fond importantes. En effet, généralement, les consommateurs sensibles aux arguments du commerce équitable le sont aussi à ceux des mou-vements « bio » et à ceux des luttes contre le changement climatique en prônant le retour à une économie plus locale. Le développement des circuits courts, le renforcement des réseaux de solidarité paysanne dans nos régions et la mise en évidence du rôle actif du consommateur qui peut reprendre en main son fameux

« pouvoir d’achat » sont autant de débats et de réalités dans lesquelles l’entrepre-neur de commerce équitable peut jouer un rôle.

Passant du « local » au « global », la dimension intrinsèquement internationale du commerce équitable le projette aussi au cœur des évolutions liées à la mondialisa-tion du commerce et aux changements profonds des rapports de force entre na-tions et continents. Nombre de pays hier situés dans le « Tiers-monde » sont deve-nus des « pays en voie de développement » puis des « économies émergentes » et même parfois de nouvelles « puissances économiques ». Bien sûr, ce ne sont que des mots et ils ne concernent qu’une partie de la réalité. Bien sûr, dans nombre de ces pays, il reste des décalages colossaux et injustes entre un petit nombre de détenteurs de la richesse et la grande masse des citoyens. Mais, même si l’échelle est différente, n’en est-il pas de même chez nous ?

Il n’est bien entendu pas possible d’argumenter sur tous ces éléments en quelques lignes, mais il nous semblait indispensable d’esquisser ces questions car l’entre-preneur en commerce équitable y sera inévitablement confronté. La publication que vous venez de lire a voulu être réaliste et n’a certainement pas essayé

d’édul-corer la situation. Le secteur du commerce équitable est en pleine mutation dans un monde lui-même en plein chambardement. Investir et s’investir aujourd’hui dans un projet de commerce équitable requiert de réelles capacités de gestion doublées d’un idéal fort et d’une large ouverture d’esprit.

Comme nous l’avons dit, le défi est donc de taille, mais il est aussi passionnant.

Il se situe au cœur des questions existentielles de nos vieilles économies occi-dentales logées dans des systèmes sociaux et démocratiques un peu assoupis, même s’ils furent jadis acquis de haute lutte. Comment les acteurs du commerce équitable peuvent-ils agir efficacement dans un monde en mouvement qui semble encore si peu attentif au respect de l’homme et de son environnement ?

Bref, créer et développer ici et maintenant une entreprise inscrite dans les stan-dards du commerce équitable, c’est poser un acte politique fort, fondamentalement à contre-courant. Et c’est choisir, en connaissance de cause, le terrain du com-merce, chantier séculaire des échanges humains où passions et déceptions se déchaînent à merci.

Eric Dewaele, coordinateur de Belgian Fair Trade Federation (section francophone) Samuel Poos, coordinateur du Trade for Development Centre

ÉDITEUR RESPONSABLE Carl Michiels

RÉDACTION

Eric Dewaele, Belgian Fair Trade Federation

© CTB, agence belge de développement, décembre 2011.

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Cette publication du Trade for Development Centre ne représente pas nécessairement le point de vue de la CTB.

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