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Autochtonie et allochtonie au cœur de la question de la marque territoriale Pays Basque

LA LEGITIMITE A PATRIMONIALISER EN QUESTION

III- Autochtonie et allochtonie au cœur de la question de la marque territoriale Pays Basque

La question de l’autochtonie rejoint celle de la marque territoriale Pays Basque. Si ces questions se retrouvent dans chaque pot de confiture de cerises « noires » ou d’Itxassou, seul un des groupes d’acteurs étudié, les producteurs, a pu participer au débat.

Les producteurs interviewés avaient été, dès les débuts, présents au travail de réflexion autour de cette marque territoriale et espéraient une protection de leurs produits. M. Emile Harispourou, pâtissier à Krakada, pensait que ce projet protégerait les cerises d’Itxassou, en effet, les touristes « les prenant pour des escrocs » car ils vendent leurs confitures plus chères que celles confectionnées sur Itxassou à partir de cerises noires

144 surgelées de Croatie. De même, lorsqu’il leur explique qu’il n’a plus de confitures à vendre, du fait d’une faible et aléatoire production, les touristes ne comprennent pas.

A- Présentation du projet du Conseil de Développement du Pays Basque

Ce Conseil, Lurraldea en basque, a été créé en juillet 1994. Il est constitué d’un ensemble d’acteurs socio-professionnels et associatifs en lien avec des membres du collège d’élus désignés par le Conseil des élus de Pays Basque ainsi que des membres du collège d’administration (services de l’Etat, Région, Département, Agglomération Côte basque-Adour et communes). Ce Conseil de Développement du Pays Basque a « pour objet de contribuer au développement global, cohérent et harmonieux du Pays Basque, à l'aménagement de son territoire et la coopération transfrontalière »404. En 2005, le Conseil des élus et le Conseil de développement du Pays Basque ont décidé de mobiliser l’ensemble des acteurs locaux afin de réactualiser le projet de territoire405. Le projet autour de la marque territoriale s’est élaboré en trois phases : la première, de 2008 à 2010 en lien avec le Conseil du Développement et le cabinet Qassiopé, la deuxième de 2010 à 2012, sous l’animation du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques et la troisième phase, en cours, avec l’aide de la CCI Bayonne-Pays Basque.

Le projet est expliqué sur le site Lurraldea :

« L’enjeu du « marketing territorial » a été posé comme un axe majeur du projet de territoire Pays Basque 2020 et a fait l’objet d’une opération inscrite dans le Contrat territorial Pays Basque, financée par la Région Aquitaine et le Département des Pyrénées-Atlantiques. Depuis près de quatre années maintenant, trois phases de travail successives ont été conduites, mobilisant de nombreux acteurs publics et privés et de différents secteurs d’activité.

Depuis fin 2010, dans l’attente d’une organisation juridique dédiée, l’ensemble des acteurs ont souhaité piloter collectivement ce projet, en cohérence avec sa dimension multisectorielle et au croisement des intérêts publics et privés. Ainsi, une Maîtrise d’Ouvrage Partenariale (MOP) a été mise en place et rassemble :

Six filières organisées : le tourisme (cluster Goazen), l’agroalimentaire (cluster Uztartu), les industries créatives (cluster Silographic), les métiers d’arts (chambre de métiers), la glisse (cluster Eurosima) et le bâtiment (cluster Eskal Eureka)

Les trois chambres consulaires du territoire (CCI Bayonne Pays Basque, Chambre des métiers et de l’artisanat des Pyrénées-Atlantiques, Chambre d’agriculture des Pyrénées- Atlantiques)

Le Conseil régional d’Aquitaine et le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques

404

http://www.lurraldea.net.

405 Cendrine LAGOUEYTE, « Usage des motifs culturels dans la construction de l’imagerie touristique,

145  Le Conseil de développement et le Conseil des élus du Pays Basque

l’Institut culturel basque

L’Office public de la langue basque

les services de l’Etat

A ce jour, plus de 300 acteurs, publics et privés, ont participé aux différents travaux conduits durant ces quatre années ».

B- La marque territoriale Pays Basque et l’association Xapata

Au niveau du secteur de l’agroalimentaire, le débat central reposait sur le fait de donner la condition d’accès à la marque territoriale aux produits élaborés à partir d’une matière première locale ou aux entreprises basées au Pays Basque. Pendant plusieurs années, aucune décision n’avait été prise à ce sujet. Fin 2012, l’orientation a été ouverte pour les entreprises406 : le collectif Kalitaldeak dont fait partie l’association Xapata s’est alors retiré du projet.

Le collectif Kalitaldeak est composé du syndicat ELB, EHLG, l’association BLE, la fédération Arrapitz, le syndicat de l’AOC Piment d’Espelette, l’association des producteurs fermiers du Pays Basque Idoki et l’association Xapata. Toutes ces structures membres ont expliqué regretter que « la future marque ne parie pas pour l’avenir du Pays Basque et qu’elle ne garantit pas suffisamment le lien au territoire et la qualité des produits qui l’endosseront »407

. La marque territoriale a été un sujet souvent évoqué lors de nos interviews, nous avons pu en discuter avec les producteurs adhérents à l’association Xapata ainsi qu’avec M. André Darraïdou. Mme Maryse Cachenaut nous a confié un texte qu’elle avait écrit, en mars dernier, dans le journal Enbata, hebdomadaire abertzale408, elle y explique l’importance de « renforcer l’approvisionnement local en matière première agricole des entreprises, la relocalisation de l’économie étant bénéfique aussi bien pour le producteur, le transformateur que le consommateur ».

Le délicat débat autour de la marque territoriale relate les regards très différents que portent les acteurs sur leur territoire, ce qu’ils souhaitent en faire ; mais cette marque territoriale ne recouvre pas que la dimension du territoire mais aussi celles du terroir et de la

406

Interview de Mme Maryse Cachenaut, op. cit.

407 « Quand l’origine de la marque territoriale Pays Basque n’est pas basque », 13/12/2013,

http://www.eitb.com.

408 Journal fondé en 1960 par Jakez Abeberry, signataire de la Charte d’Itxassou le 15 avril 1963,

146 terre et de ce fait, de l’etxe. Ce débat vient fortement interroger le sentiment identitaire et peut l’abimer.

La marque territoriale Pays Basque « a complexifié des choses complexes »409 dans le sens où cela a ouvert à des questionnements pouvant porter atteinte aux identités individuelles comme aux identités collectives, du vécu intime à son etxe aux revendications d’entité autonome du Pays Basque. Il est question ici d’autochtonie et d’allochtonie, entre lien à la terre et appartenance au groupe, avec les conséquences inhérentes à ces notions : « c’est un peu, je suis plus basque que toi »410.

409

Entretien avec Mme Elise Momas, op. cit.

410

147

CONCLUSION

Dans ce mémoire, nous avons essayé d’analyser les dissensions présentes autour de la patrimonialisation de la cerise : l’exemple de l’existence de deux fêtes à Itxassou autour de la cerise, à une semaine d’intervalle, étant symptomatique.

La question de la légitimité est apparue au travers des différentes formes de patrimonialisation créées par les trois groupes d’acteurs repérés : l’association de producteurs Xapata, l’association Itsasuarrak et la Confrérie de la Cerise. Cette question de la légitimité à patrimonialiser appelle celle de l’autochtonie.

Si la patrimonialisation de la cerise s’inscrit dans les dimensions du territoire, du terroir et de la terre, nous avons choisi de nous arrêter sur la dimension « terre ». Au fur et à mesure de notre enquête de terrain, entre interviews et observations participantes, nous avons tenté de faire « parler » la terre itsasuar, cette terre reliée au modèle de l’Etxe. Notre hypothèse centrale étant que les diverses formes de patrimonialisation correspondraient aux liens que les acteurs vivent avec leur etxe, à la place qu’ils occupent sur le « cerisier généalogique ».

De prime abord, nous avons dessiné les contours de notre étude autour du village d’Itxassou, entre paysage, cerisier, cerise et confiture. Nous avons aussi regardé leur inscription dans les vécus intimes, familiaux et villageois. De plus, nous avons explicité plusieurs notions capitales gravitant autour du patrimoine et de la patrimonialisation ; tandis que dans la 3ème partie, nous avons creusé ce modèle de l’Etxe et de son « mythe » fondateur.

La cerise est repérée comme patrimoine autochtone au village d’Itxassou. Lors de nos rencontres, nous avons pu relever la charge émotionnelle autour de ce fruit. Les cerisiers racontent l’histoire des Itsasuars depuis plus d’un siècle voire au-delà. La rusticité et la longévité de ces arbres font qu’ils suivent les parcours de vie des habitants du village. L’étude du piment, plante annuelle, n’aurait pas amené les mêmes éléments quant à l’attachement à la terre et à l’etxe. Le métissage apporté par de nouvelles variétés, de nouveaux porte-greffes, de nouvelles formes de plantation vient aussi exprimer les relations des exploitants agricoles à l’etxe et de ce fait au patrimoine.

Par ailleurs, nous avons approché plusieurs dimensions patrimoniales, entre patrimoine familial et basculement vers le patrimoine culturel, la dimension familiale étant

148 également à relier aux particularités inhérentes au modèle de l’Etxe. En effet, nous avons souligné qu’il ne s’agissait pas tant du patrimoine d’une personne mais de celui d’une maison. L’Etxe « dit » à ses habitants ce qu’ils doivent transmettre. Les habitants des etxe sont des transmetteurs de patrimoine mais ne le possèdent pas, ils sont de passage. Nous n’avons étudié ici que les mouvements patrimoniaux de certains producteurs ; d’autres agriculteurs produisent des cerises mais ils n’appartiennent pas à l’association Xapata : comment transmettent-ils ce patrimoine ? Quels sont leurs liens à l’etxe ? Quelles revendications identitaires existe-il derrière les mouvements patrimoniaux de l’association Xapata ? Revendication et reconnaissance de l’identité individuelle et de l’identité collective ? Revendication d’une etxe par rapport à une autre ?...

L’Etxe semblerait à la fois patrimonialiser, c’est-à-dire opérer une sélection entre divers objets et à la fois donner la voie de patrimonialisation à suivre. Ce ne seraient pas les acteurs eux-mêmes qui patrimonialisent mais les maisons auxquelles ils appartiennent ou auxquelles ils ont appartenu. Nous avons pu observer et analyser les différentes formes de patrimonialisation autour de la cerise par les trois groupes d’acteurs en fonction de leurs liens à l’etxe. Tout ce qui est en rapport avec la maison est à prendre en compte : etxe sur Itxassou ou plus proche d’un autre village, situation dans tel quartier, maison avec exploitation agricole ou non, petite ou grand exploitation, maison ancienne ou récente, construite ou non sur la terre de l’etxe… Ces divers éléments donnent une « hiérarchie » dans la légitimité à patrimonialiser.

En outre, nous avons vu que les différentes formes de patrimonialisation se construisaient en réponse à d’autres créations patrimoniales, il semble exister une « escalade » : un acte patrimonial posé remettant en question une ou des formes patrimoniales, d’autres « stratégies » étant alors mises en mouvement. Il s’agit pour chaque groupe d’acteurs représentatifs d’un lien à l’etxe de trouver sa place ou de reprendre sa place autour du patrimoine-cerise et de ce fait, dans sa famille et son village. Nous sommes au cœur de questions identitaires à la fois de l’ordre de l’intime, du familial et du villageois et de leurs interactions. Il était intéressant de convoquer le concept d’autochtonie dans son acception première ainsi que dans son acception autour des mouvements d’entrée, de maintien et de sortie d’un groupe. Autour de la patrimonialisation de la cerise à Itxassou, ce concept est légitimé par le « mythe » fondateur de l’Etxe.

Lors de notre enquête de terrain, nous avons rencontré de nombreux témoins attristés par les dissensions, espérant que les choses s’arrangent, nous expliquant aussi être dans une grande incompréhension. Par ailleurs, un consensus devra être trouvé afin de

149 mener à bien la démarche de mise en AOC/AOP de la cerise d’Itxassou411

. Il serait important de poursuivre cette analyse tant du côté de la terre, du terroir et du territoire. La compréhension des divers enjeux pourraient permettre un apaisement.

Pour la réalisation de ce mémoire, nous avons été mis en difficulté par la forte charge émotionnelle véhiculée par les différents acteurs, tiraillés dans leur histoire intime, familiale et villageoise ; ces tiraillements ont parfois rejoint les nôtres… « Notre » terrain a pu aussi nous « happer », à certains moments pour ces diverses raisons.

De plus, si notre réflexion s’est enrichie de recherches d’auteurs au-delà du Pays Basque ; nous avons ressenti parfois cette culture comme « militante » cela a pu nous laisser une empreinte. Nous avons quelquefois manqué de recul, au niveau de nos lectures comme de nos enquêtes de terrain, le travail réflexif étant pourtant si primordial.

C’est au travers de ce prisme, composé d’affects de nos témoins et des nôtres, de la prégnance du modèle de l’etxe dans les discours écrits et oraux que nous avons étudié la question de la légitimité à patrimonialiser la cerise à Itxassou. Pour autant, comme nous l’avons vu, le modèle de la Maison n’est pas particulier au Pays Basque, il s’appelle Ostau sur d’autres territoires pyrénéens.

D’autres prismes auraient pu être utilisés. Dans les premiers temps de notre travail, nous pensions partir des vécus intimes des Itsasuars de par notre formation initiale en ergothérapie et notre expérience professionnelle, mais la plupart des témoins se racontaient plus en terme de maison. Nous avons dû chercher un autre angle de travail. Cependant, nous avons rencontré quelques témoins, semblant avoir des liens plus éloignés ou en tout cas, se le permettant, avec leur etxe. Nous avons pu ainsi observer des mouvements plus émancipés, plus personnels de certains témoins par rapport à leur etxe dans leurs paroles et leur créativité, entre autres.

Nous aurions pu aussi lire ces dissensions patrimoniales par le prisme du territoire, en partant de la marque territoriale Pays Basque ou de la démarche en AOC/AOP.

Ce travail d’études et de recherches de Master 2ème année n’est qu’une esquisse. Il

reste beaucoup d’autres cerises à goûter à Itxassou afin d’approcher toute la palette de leurs saveurs.

411

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