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Dans les moments de dialogue tonique, les parents1 assumeraient simultanément deux fonctions à l’égard d’un bébé tout-venant (Livoir-Petersen, 2008) : a) le miroir qu’ils lui tendent l’assure de la continuité de son être au monde malgré ses émois, ou plutôt grâce à eux ; b) leur réverbération sensorielle de ce qu’il éprouve participe à déterminer sa palette émotionnelle. En d’autres mots, grâce aux manifestations de l’ajustement continu de ses proches, la succession de ses états toniques donne naissance à un sentiment de soi intégré, tandis que la représen-tation de chacun de ces états emprunte aux retours sensoriels dont il a bénéficié2. Pensons à ces valises sonores que sont les mots ajustés, à ces vidéos que sont sur les visages connus les mimiques qui correspon-dent à son état… qu’il reprendra à son compte, à son insu aussi. La fonction-miroir du parent tient à ce qu’il est – à ses caractéristiques sensorielles familières à l’enfant – et à la manière dont il s’anime. Il réfléchit à l’enfant son caractère unitaire et animé. Cette remarque vaut à l’envers, de la part du bébé à l’égard de son parent. Elle permet de comprendre certains remaniements psychiques (voire physiques) des adultes en fonction parentale. Grâce à la disponibilité que les deux partenaires s’accordent l’un à l’autre, ces fluctuations tonico-sensorielles sont continues et s’in-fluencent mutuellement.

Les retours sensoriels du parent ne sont que des traductions, ils ont leurs limites et contiennent une part de malentendu sur lesquels se

1. Il s’agit en fait d’un phénomène très général : toute relation avec une personne disponible a pour celle qui en bénéficie une fonction d’enveloppe et d’aide à la mentalisation. Le dialogue tonique fonctionne, grâce à l’ajustement tonico-émo-tionnel, par emboîtements sensoriels, comme des matriochka.

2. On pense bien sûr aux neurones-miroirs (Rizzolatti, 1996) et aux possibilités de remaniements des homonculus sensoriels.

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penchent les couples psychanalystes/psychanalysants. Ils encordent l’enfant dans une histoire familiale et un groupe social. Le dialogue est asymétrique : il est tonique du côté du bébé, tonico-émotionnel du côté de l’adulte. Ce dernier est seul à pouvoir se représenter l’état de l’enfant et, souvent, le sien propre. Mais il arrive qu’il ne puisse représenter son propre état, sinon après-coup, voire même qu’il soit dans l’impossibilité de le faire à moins de se désorganiser lui-même.

La vie psychique des parents, mise en mouvement et perturbée par ses résonances à la présence ou à l’état du bébé, peut constituer pour celui-ci un facteur d’empêchement à la connaissance de soi comme entité intégrée.

L’absence de manifestations attendues chez un bébé peut dérouter un adulte et mettre à mal ses représentations. Ce phénomène est d’autant plus fort que sa mémoire d’infans est mise en vibration. Les profes-sionnels ne sont pas absents de l’installation de ces cercles vicieux ou vertueux très précoces : ce sur quoi ils doivent – ou décident de – por-ter leur attention, la manière dont ils le font, ne sont pas sans consé-quence. Intégrer dans le travail autour de la naissance des moments pour comprendre ces résonances émotionnelles des adultes, quelles qu’elles soient, à la présence d’un bébé (Molénat, 2009) facilite la res-tauration du dialogue tonico-émotionnel. La fonction-miroir n’est pas réservée au bébé et fonctionne en cascade. Cette fonction n’existe que parce que les attendus phylogénétiques du bébé l’orientent préféren-tiellement vers les membres de son espèce. Ses expériences in utero le font se tourner plus particulièrement vers les personnes qu’il connaît déjà. Tous les bébés, comme tous les parents, n’ont probablement pas les mêmes aptitudes à cet égard. Un bébé ordinaire, dans des condi-tions ordinaires, pourrait asseoir très rapidement un socle de liaisons ST. Dans la suite d’une vie utérine sans particularités notables, ce creu-set lui est vite suffisant pour établir des relations régulières avec le milieu : il se maintient dans un cercle développemental vertueux

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gré les inévitables et nombreux moments d’inattention à son égard (dont il tire profit pour mettre au travail sa mémoire).

Mais faciliter l’accès du bébé à une connaissance de soi comme entité, malgré et grâce aux phénomènes pulsionnels qui la traversent, ne peut être l’affaire d’une personne isolée. Remplir cette fonction nécessite une disponibilité réciproque parent/enfant que de nombreux facteurs altèrent en permanence. On ne saurait trop insister sur la fulgurance avec laquelle s’installent des cercles vicieux. Un bébé qui ne trouve pas d’échos à ses fluctuations toniques parce que ses besoins, liés à des particularités méconnues, excèdent la capacité de contenance de ses proches, en cherche et en trouve ailleurs. Il dévoie le fonctionnement de son organisme à des fins de réafférences sensorielles ; il entretient à l’égard de son entourage des comportements de maîtrise qui accen-tuent le sentiment d’impuissance de ce dernier.

Le fait que le dialogue tonico-émotionnel soit un ingrédient indispen-sable au développement précoce (et qu’on puisse en faire un outil thé-rapeutique) ne doit donc pas conduire à sous-estimer qu’il n’est qu’un aspect des relations sociales : il n’y a pas de dialogue tonique possible entre un bébé et un adulte en dehors de l’intégration de ce dernier dans un champ social plus large. En l’absence d’une telle intégration, les relations parent/enfant deviennent vite de l’agrippement. Comme l’organisme et les objets du milieu, les personnes peuvent devenir des points d’agrippement pour le bébé (et vice-versa). Les parents ne res-tent disponibles que dans la mesure où ils sont relayés dans cette fonc-tion par d’autres membres de la communauté : cette possibilité de relais fait d’eux des points d’appui et non d’agrippement. Le profit que le bébé y trouve – manifeste dans la progression de son développement – soutient l’adulte dans son ajustement et l’évolutivité de ce dernier, malgré les impensés de sa mémoire.

Lorsque le bébé ne peut tirer bénéfice des moments de dialogue

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tonique, son organisme est à risque de s’instrumenter comme un outil d’efficience plus limitée et de développer des comportements prothé-tiques coûteux. L’enfant pourrait être conduit à se connaître comme un objet fait de segments moins bien intégrés fonctionnellement et à se penser comme plus cassable qu’un autre. Ainsi pourrait-il en être chez les enfants avec troubles envahissants du développement (Livoir-Peter-sen, 2010). Peu enclins à faire d’autrui le miroir de leurs états toniques dans une réciprocité, ils seraient tôt asservis au besoin de maintenir des relations stables avec leur milieu pour conserver un équilibre ST compatible avec les conduites orientées requises dans les conditions de vie sociale ordinaires. Si les formes cliniques sont d’une extrême diversité, elles semblent avoir ce point commun : une part importante de leurs conduites et de leurs comportements est détournée de leurs fonctions habituelles, débauchée par la nécessité de limiter la préca-rité de leur organisation fonctionnelle. La recherche d’une stabilisation du milieu à tout prix, l’hyper-investissement mnésique de ses carac-téristiques sensorielles, les conduites de réafférence et, en l’absence de déficit cognitif important, la maîtrise logique des situations par un discours étroitement rationalisant y contribuent. La fonction adap-tative de ces conduites se trouve limitée du fait de leur impact fré-quemment désocialisant et du caractère incontrôlable des mouvements pulsionnels. Les symptômes gênent l’ajustement de leurs partenaires et la méconnaissance de leurs besoins restreint l’évolutivité des rela-tions qu’ils entretiennent avec eux. L’hypothèse d’un trouble précoce de l’instrumentation de l’organisme, en particulier de l’intégration de ses états toniques, dans les pathologies du spectre autistique mériterait d’être explorée.

Conclusion

L’approche ST du développement esquisse de manière simple et élé-gante le processus par lequel l’organisme du bébé devient instrument

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en même temps qu’il se connaît comme objet du milieu. Fondant la proprioception sur la stabilisation de liaisons entre signaux superficiels et signaux profonds co-variants, Bullinger en fait un processus non seulement maturatif mais développemental, lié aux conditions de vie de l’enfant, dont l’autre face est la subjectivation de l’organisme. Cette modélisation met en lumière une étape pré-instrumentale et pré-sub-jectale, durant laquelle tous ses segments et tous ses états toniques s’intègrent fonctionnellement. Elle complète et remanie les observa-tions de Piaget, dotant l’enfant piagétien d’un corps.

L’installation de troubles du développement est comprise non pas comme l’effet direct de spécificités génétiques ou lésionnelles, mais comme la conséquence du fonctionnement de l’organisme et de son usage dans un milieu donné. Toutes sortes de particularités, propres à l’enfant et/ou à son milieu, peuvent le conduire – d’autant plus lorsqu’elles passent inaperçues – à entretenir des rapports inhabituels, invalidants à terme, avec son milieu. L’enfant est alors l’acteur bien involontaire de son handicap : lorsque les liaisons ST peinent à se stabiliser, la recherche de co-variations prend le pas sur les conduites instrumentales. C’est aussi l’enfant qui se soigne, quand l’entourage informé met à sa disposition des appuis posturaux et sensoriels.

Cette manière de raconter le développement et ses avatars, où Bullin-ger parle de l’organisme plutôt que du corps, de son fonctionnement plutôt que d’activité ou de désir, de tonus plutôt que d’émotions, peut pourtant dérouter : la montagne théorique semble accoucher d’une souris mécanique à la portée de chacun. Il n’en est rien. Si désobjecta-liser notre monde d’adultes pour le mettre au service du nouveau-né va (presque) de soi, utiliser ce point de vue pour soigner des enfants qui n’ont pas bénéficié d’un développement ordinaire ne peut qu’être le fruit d’un long et patient changement de perspective. Cette approche peut aussi paraître froide, éloignée de la dimension subjective qui

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caractérise l’humain. C’est pourtant, en les englobant dans un phéno-mène plus général, un éclairage nouveau qu’elle apporte sur les rela-tions interpersonnelles, en particulier sur la manière dont le dialogue tonique participe au processus de subjectivation. La fonction assignée aux co-variations des signaux permet de comprendre comment s’ins-tallent les comportements d’attachement et comment se construisent les modèles internes auxquels probablement ils donnent naissance.

Elle éclaire les observations des psychanalystes et les récits par les-quels ils relatent les phénomènes transférentiels des psychothérapies.

Elle permet de comprendre comment le seul fait de prendre le temps d’écouter – dans une «empathie au locuteur» comme le dit Hochman – les proches d’un enfant augmente leur disponibilité émotionnelle à son égard.

«Jusqu’où l’organisme de cet enfant est-il devenu un outil ?» ; «dans quelles conditions peut-il l’être davantage ou de manière moins labile ?» sont les deux questions auxquelles le B.S.M. essaie de répondre.

Les observations de l’examinateur, rejoignant celles de l’entourage, permettent d’attribuer une fonction à visée adaptative à ses compor-tements. Elles conduisent, sur la base d’une co-représentation de ses besoins, à proposer des gestes simples et des aménagements concrets pour qu’il y satisfasse autrement, évitant ou limitant une pénalisation ultérieure. L’approche ST tend à nous rendre plus conscients du monde du bébé et plus aptes à soutenir son développement. n

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