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Caractéristiques personnelles : - 61 ans

- Habite un foyer de deux personnes, elle et son mari - 3 enfants désormais partis du foyer

- Habite dans la commune de Melun (grande couronne parisienne, milieu périurbain, avec des espaces verts).

Prenez-vous plaisir à aller faire vos courses, ou est-ce une corvée ?

C’est toujours une corvée, mais beaucoup moins depuis que je fréquente le Biocoop. Ça fait 5 à 6 ans que j’y vais maintenant.

Faites-vous une liste de course ?

Oui, toujours.

Vous laissez-vous surprendre en magasin par des choses que vous n’aviez pas forcément prévu d’acheter ?

Ça peut arriver, c’est assez rare. Si je me laisse tenter, c’est plutôt parce que j’ai besoin d’une chose à laquelle je n’avais pas pensé que pour tester un produit.

Où allez-vous faire vos courses la plupart du temps ?

Je vais au Biocoop pour le gros du ravitaillement. Pour le dépannage, les urgences, les produits ménagers, je vais dans un petit super près de chez moi. C’est un super Casino, mais je ne vais jamais dans les hypers, je déteste les hypers. Si j’y vais, c’est vraiment pour quelque chose de particulier, par exemple si je veux acheter des verres à pieds pas trop cher. Dans mon petit super Casino, ils n’ont que des verres assez lourds, donc là je vais plutôt aller à l’hyper. Mais je dois y aller environ deux fois par an.

Quels types de produits achetez-vous dans une grande surface ?

J’achète des produits ménagers, type lessive, parfois de l’alimentaire en dépannage, parce que le super est tout près de chez moi, et que la Biocoop est à 20 minutes en voiture.

Avant, j’achetais aussi de l’électroménager et des vêtements, mais maintenant je passe plutôt par le Net pour ces choses-là.

A quelle fréquence vous-y rendez-vous ?

On peut dire qu’à quelques exceptions près, je vais exclusivement au Biocoop.

Quels sont les facteurs qui vous font choisir cette enseigne ?

Pour le Biocoop, c’est vraiment par choix, parce que je considère que l’alimentation de la grande distribution et du système agro-alimentaire n’est pas saine. Il y a plein de pesticides, d’engrais, de produits qui perturbent le système endocrinien. J’étais déjà sensibilisée à cela

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avant, mais j’ai eu une prise de conscience progressive, au fil des reportages que j’ai vus et des articles que j’ai lus. Avec Elise Lucet par exemple.

Et je pourrais dire que l’ambiance du magasin joue un peu aussi, ça y contribue, même si ce n’est pas mon critère premier. C’est un magasin à taille humaine, ça rappelle une vision un peu plus ancienne des courses, avec un caractère moins artificiel. Il n’y a pas de marchandises qui débordent de partout. Même s’il y a plusieurs sortes de chocolat par exemple, il n’y a pas tout un rayon de chocolat comme dans un hyper. On a un sentiment de débauche dans un hypermarché.

Du coup c’est ça qui rend les courses moins « corvée » à Biocoop, même si ça en reste une. Casino, c’est plus une corvée, mais je n’y vais pas pour les mêmes raisons. Comme c’est plus du dépannage, j’y vais plus selon des facteurs de proximité et de nécessité.

Etes-vous attaché à la Biocoop ? Pourriez-vous en changer du jour au lendemain ?

Oui, je suis attachée au concept de coopérative de produits biologiques, mais aussi à l’enseigne, parce que c’est une chaîne qui n’appartient pas à un groupe multinational. Mais crainte par rapport au bio en supermarché, c’est que les supermarchés pèsent trop au niveau du bio, et que ça contribue à une baisse du cahier des charges et une baisse de la qualité des produits. Donc j’évite le bio en grande surface, sauf si c’est exactement le même produit qu’à la Biocoop. Parfois, il y a des producteurs qui fournissent des coopératives comme la Biocoop et aussi des grandes surfaces.

Parlez-vous de cette enseigne autour de vous ? Si oui comment ? Vous la prescrivez, la déconseillez ?

Oui, je la prescris autour de moi, pour l’enseigne et aussi pour la manière de consommer. La limite c’est le coût, mais finalement par pour tout. Il y a certains produits où il y a peu d’écart par rapport aux produits conventionnels, sur les produits de base et de saison notamment. Du coup, ça permet aussi d’acheter moins de superficiel.

Citez-moi les enseignes de grande distribution que vous connaissez !

Carrefour, Leclerc, Casino, Intermarché, Super U. Cette qui me paraît un peu mieux dans le lot, c’est Super U, parce que ça a un peu un fonctionnement coopératif je crois.

Et que pensez-vous d’Intermarché et de Monoprix ? Vous les connaissez toutes les deux ?

Oui. Alors je préfère Monoprix à Intermarché, parce que c’est plus citadin, et il y a une partie alimentaire bien séparée de la partie habits. Et les magasins sont plus petits, plus à taille humaine.

Comment pourriez-vous personnifier Intermarché et Monoprix, avec des caractéristiques humaines ?

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Pour moi le Monoprix, c’est plus qualitatif ; même le rayon alimentaire est plus appétissant : il n’y a jamais une feuille de salade qui traine, c’est bien présenté, c’est soigné.

Intermarché, je dirais un peu démodé. Mais c’est aussi parce que j’y allais il y a trente ans, et je me souviens que ça ne faisait pas toujours très nickel.

Qu’est-ce qui différencie Monoprix des autres enseignes de distribution ?

Je dirais : plus mode, plus citadin, plus qualitatif.

Qu’est-ce qui différencie Intermarché des autres enseignes de distribution ?

Pour moi, c’est un supermarché classique, c’est plus pour trouver des produits alimentaires et d’entretien que pour trouver un joli pull ou un beau chemisier.

Mais je crois que Monoprix a plus d’alimentaire maintenant. Quand j’en parle, j’y allais surtout il y a 20 ans, et ils étaient plus « mode » qu’« alimentaire ». Maintenant, je pense que c’est l’inverse. Mais c’est intéressant, parce qu’ils ont aussi une réflexion stratégique selon les magasins : par exemple à Havre Caumartin, il n’y a que de l’alimentaire et de la mode femme, mais plus de mode homme et enfant.

Avez-vous vu le film publicitaire de Monoprix Lait drôle la vie ou celui d’Intermarché

L’amour, l’amour, l’amour ?

Non. Après, je ne vais plus dans des grandes surfaces maintenant, mais quand j’étais jeune, je parle d’il y a trente ans, j’adorais passer du temps à l’hypermarché Carrefour.

Et pourquoi ce changement aujourd’hui ?

Déjà parce que je suis équipée maintenant. C’était pratique quand il me manquait encore des choses à la maison. Et puis c’est vraiment grand, on s’y perd, et pour peu qu’ils changent la disposition des allées, on ne retrouve plus ce que l’on cherche.

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