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Analyse de la pose après essais in situ

4.4 Essais de pose in situ et à l’échelle 1

4.4.2 Analyse de la pose après essais in situ

Les premières remarques des compagnons sur le nouveau système sont positives : ils apprécient sa légèreté et le fait que le panneau n’est pas irritant contrairement à la plupart des isolants à base de laines minérales qu’ils ont l’habitude de poser.

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4.4.2.1 Essais in situ de la technique de fixation par vissage de débords de toile

Pour poser le premier groupe de panneaux, les compagnons ont d’abord commencé à fixer les panneaux du bas. Ils ont vissé le débord supérieur du panneau, puis le débord latéral. La pose du premier panneau s’est faite facilement avec seulement deux compagnons. La Figure 103 montre le résultat obtenu.

Figure 103 : photos du panneau 1 posé : à gauche le panneau posé, à droite un zoom sur la fixation d’angle.

La pose du deuxième panneau est plus laborieuse de part sa grande dimension. Comme le montre la photo de gauche sur la Figure 104, deux compagnons sont contraints de monter dans la nacelle tandis qu’un troisième tient le panneau en partie basse. Le résultat final est néanmoins satisfaisant puisque les trois panneaux se sont posés très rapidement.

Pour le deuxième groupe de panneaux, le principe de pose est le même mis à part pour le panneau 5 qui est maintenu uniquement par des bandes auto-agrippantes sur les panneaux 4 et 6. Ainsi les panneaux 4 et 6 ont tout d’abord été fixés de la même façon que les panneaux précédents, puis le panneau 5 a été fixé comme le montre la Figure 105.

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Figure 104 : Photos de la pose du second et du troisième panneau : à gauche la pose du deuxième panneau, à droite les trois premiers panneaux posés

Figure 105 : Photos du deuxième groupe de panneaux posés in situ. A gauche la pose du panneau 5, à droite le résultat final.

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4.4.2.2 Essais in situ de la technique de pose par rails métalliques

Le troisième groupe de panneaux se pose différemment. Des rails sont utilisés. Les rails sont posés verticalement pour le panneau 7 et horizontalement pour le panneau 8. Un rail est visible Figure 106. Il s’agit d’un profil « en C » dans lequel un jonc peut se glisser. Le profil est percé régulièrement pour pouvoir être fixé. Sur cette même figure, il est montré que les rails sont d’abord fixés au mur, puis les panneaux sont glissés dans les rails.

Figure 106 : Photos de la pose in situ des panneaux avec la technique rails et joncs. A gauche un rail, au centre les deux rails fixés verticalement, à droite le panneau fixé par rail.

Cette technique n’a pas été très convaincante. En effet, le glissement des panneaux dans les rails est assez fastidieux. Les panneaux étant souples, ils ont tendance à se tordre et à rendre le glissement difficile sur une si grande longueur. Par ailleurs, avec cette solution, le panneau est écarté du mur d’environ 1cm, ce qui n’est pas acceptable thermiquement car si de l’air circule dans cet espace et est échangé avec l’extérieur, l’effet du panneau isolant sera annulé, car de l’air froid viendra remplacer l’air qui est normalement maintenu chaud grâce à l’action de l’isolant.

4.4.2.3 Essais in situ de fixation des panneaux par bandes auto-agrippantes

Le quatrième groupe de panneaux est posé par bandes auto-agrippantes. Pour cela, deux bandes auto-agrippantes mâles sont vissées au mur comme le montre la Figure 107. Les panneaux qui comportent des bandes auto-agrippantes femelles soudées sur une de leur face sont ensuite simplement appliqués contre les bandes mâles.

Cette technique est très satisfaisante en termes de temps de pose. Par ailleurs, les bandes auto-agrippantes sont capables de porter le poids propre du panneau et de le maintenir même en cas de vents importants. Il est par ailleurs impossible de retirer ces panneaux à la force des bras. Le panneau est ainsi difficile à mettre à niveau, et une fois en place, il est compliqué de le repositionner. C’est pour cette raison que cette technique ne sera pas retenue.

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Figure 107 : Photos de la pose in situ des panneaux fixés par bandes auto-agrippantes. A gauche la bande auto-agrippante vissé au mur, à droite les deux panneaux posés.

4.4.2.4 Essais in situ de fixation des panneaux par vissage de débords de toile et assemblage par rails

Les deux derniers groupes de panneaux sont fixés et assemblés avec la même technique. En effet, les panneaux sont fixés au mur par l’intermédiaire de débords vissés au mur (comme dans le cas des groupes 1 et 2). Et l’assemblage des panneaux entre eux est réalisé verticalement par l’intermédiaire de joncs et du rail PVC spécifiquement développé. C’est cet assemblage qui différencie ces deux groupes de panneaux des autres groupes. Horizontalement, l’assemblage est réalisé de la même façon que pour les autres groupes : par l’intermédiaire d’une bande auto-agrippante fixée sur un rabat. Les deux techniques d’assemblage sont visibles sur la Figure 108.

Figure 108 : Photos de la pose in situ des panneaux, avec la méthode d’assemblage mixte rails+joncs et velcro. A gauche l’assemblage horizontal en velcro, à droite l’assemblage

vertical par rail PVC.

La pose in situ de ces deux groupes a permis de valider l’idée d’utiliser un rail pour assembler deux panneaux. Une certaine simplicité de pose est observée. En revanche, cette pose a montré que le rail PVC n’était pas une bonne solution. En effet, les joncs se déclipsent trop

172 facilement et ne permettent pas un maintien mécanique assuré. Par ailleurs, nous avons constaté une certaine disparité entre les différents rails, due à des jeux de fabrication trop importants. La deuxième production de rail utilisée pour le groupe 6 était bien plus « lâche » et les joncs n’étaient que très peu maintenus comparés à la première production de rails.

Figure 109 : Photos de la pose in situ des prototypes. A gauche le groupe 5 posé, à droite le groupe 6 posé.

La Figure 109 montre le résultat final obtenu.