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Chapitre IV : Analyse de la classe pratiquant la dictée sans faute

B. L’analyse à priori des erreurs possibles

De manière générale, d’après ce que les élèves ont appris en orthographe, je suggère l’hypothèse selon laquelle la plupart des erreurs seront de type phonogrammique. Ainsi, les oublis et les ajouts de lettres seront fréquents selon la position des voyelles et des consonnes (quand une syllabe est composée d’une consonne, d’une voyelle et d’une consonne, le phonème est plus difficile à transcrire). Il est également possible que l’ordre des phonèmes soit inversé, ou qu’il y ait des déplacements qui ne respectent pas l’ordre des phonèmes. Il pourrait également y avoir des erreurs de type morphogrammique avec une absence de prise en compte des lettres muettes telles que le « e » à la fin des mots, les lettres sémantiques ou encore la marque du pluriel. Et finalement, je pense qu’il est possible qu’il y ait une absence de segmentation pour certains mots.

Pour vérifier mes hypothèses, j’ai classé dans le tableau suivant les erreurs qui selon moi peuvent être commises par des élèves de 2P dans la première dictée sans faute. Considérant qu’il n’y aura pas d’erreurs non-fonctionnelles, j’ai supprimé cette colonne dans mes tableaux.

Tableau B : les erreurs probables dans la dictée sans faute, classe 1, période A

Et celles de la première dictée conclusive dans le tableau ci-dessous :

Tableau C : les erreurs probables dans la dictée conclusive, classe 1, période A

Dominante j’observe que les plus fréquentes seront certainement d’ordre phonogrammique et morphogrammique. Il y aura aussi des erreurs d’ordre logogrammique, idéogrammiques et extra-graphique, mais je pense qu’elles seront moins nombreuses.

Si je reprends les tableaux, concernant les erreurs phonogrammiques, les enfants peuvent confondre divers sons et les retranscrire de manière erronée. Par exemple, concernant le son /s/ de garçon : les enfants risquent d’omettre la cédille ou de remplacer le « ç » par « ss ». Le

« on » de garçon peut être confondu avec « an » ; l’ordre des phonèmes peut être inversé comme par exemple « graçon » au lieu de « garçon » ; le « è » de « père » et « mère » avec

« é » ou encore « ai » ; le « p » du mot « parents » avec le « b » ou le « q », etc. Dans le cas des erreurs morphogrammiques grammaticales, il est possible que certains enfants confondent les déterminants. Ainsi, « une » grand-mère deviendrait « un » grand-mère, le déterminant

« des » peut être confondu avec « le » ou « les ». Des oublis d’accord comme le pluriel du mot composé « grands-parents » sont également possibles. Du point de vue des erreurs morphogrammiques lexicales, les enfants risquent d’oublier d’écrire certaines lettres muettes telles que le « d » et le « t » de « grands-parents » ou encore le « e » final de « père » et de

« mère ». Des erreurs d’ordre logogrammique sont probables dans la dictée sans faute seulement, comme par exemple confondre le verbe « avoir » conjugué à la troisième personne du singulier « a » avec la préposition « à » ; ou des erreurs d’ordre idéogrammique telles que l’oubli du trait d’union dans le mot composé « les grands-parents » et d’ordre extra-graphique comme l’absence de segmentation (ex : desgrandsparents).

Contrairement à la dictée sans faute qui consiste à écrire des phrases, la dictée conclusive est composée des mots seuls. Le nombre d’erreurs possibles est donc moins important pour la dictée conclusive. Ce classement permet ainsi de montrer que dans la classe 1, on travaille la connaissance des mots seuls mais aussi dans une phrase. On relève 32 erreurs possibles dans la dictée conclusive. Dans la dictée sans faute et la dictée conclusive, les erreurs les plus fréquentes viendront d’abord d’oublis ou d’ajouts de lettres. Puis, dans l’ordre de fréquences des erreurs, viendront celles concernant l’absence de traits d’union, l’absence de prise en compte des lettres muettes sémantiques, l’absence d’accords des noms au pluriel et la difficulté à analyser le genre du mot. Les erreurs les plus fréquentes seront donc à dominante phonogrammique, puis idéogrammique, morphogrammique lexicale et morphogrammique grammaticale. Les erreurs les moins fréquentes seront celles concernant les homophones, l’absence de segmentation du mot, l’ordre des phonèmes et l’ajout d’une lettre non-fonctionnelle (dans la dictée sans faute). Il y aura donc peu d’erreur extra-graphique, logogrammique et à dominante non-fonctionnelle.

C. L’analyse des erreurs dans la dictée sans faute et dans la dictée conclusive selon la répartition en groupes

La répartition des élèves en fonction de quatre groupes

Je vais maintenant regrouper les élèves en fonction du nombre d’erreurs dans les dictées, ce qui me permettra de me pencher sur l’effet éventuel de la dictée sans faute ; les élèves commettent-ils effectivement moins, voire pas d’erreurs dans la dictée conclusive ? Pour ce faire, j’ai organisé cette partie en commentant élève par élève selon quatre groupes constitués en fonction du nombre d’erreurs commises lors de la première et de la deuxième dictée. Le groupe 1 comprend les élèves n’ayant commis aucune erreur. Les enfants qui n’ont pas fait d’erreurs dans la dictée sans faute mais qui en ont commis dans la dictée conclusive constituent le groupe 2. Le groupe 3 est formé des élèves qui ont fait des erreurs dans la dictée sans faute et qui les ont corrigées dans la dictée conclusive. Et enfin le groupe 4 comprend les élèves qui ont fait des erreurs dans les deux dictées (Annexe I, p.154-165).

Les groupes sont répartis selon ce schéma :

Dictée sans faute : Pas d’erreurs Dictée sans faute : X erreurs Dictée conclusive : pas

d’erreurs

Groupe 1 Groupe 3

Dictée conclusive : X erreurs

Groupe 2 Groupe 4

Par ailleurs, le classement des erreurs de chacun des 14 élèves - à l’intérieur des groupes - va me permettre d’analyser les types d’erreurs commises en relation avec le nombre possible d’erreurs répertoriées. Ce calcul permettra de se prononcer sur une éventuelle progression des élèves et par la suite de comparer l’effet de la dictée sans faute avec celui de la dictée traditionnelle. Avec ce classement, je pourrai analyser les erreurs des enfants de manière plus spécifique car chaque élève sera pris en compte séparément, et je pourrai ainsi apprécier une éventuelle progression dans leurs productions. De manière plus générale, il permettra de confirmer ou non mes hypothèses entre la période A et B et de montrer quelles sont les erreurs les plus ou moins fréquentes.

L’analyse des erreurs pour les élèves du groupe 1: élève 1

Le groupe 1 ne comporte qu’un seul élève (15) qui n’a pas commis d’erreurs. Il a donc fait 0 erreur sur les 32 probables que j’ai classées dans le tableau B.

L’analyse des erreurs pour les élèves du groupe 2 : élèves 2 et 4 Elève 2

Il n’a pas fait d’erreur dans la dictée sans faute. Cependant, dans la dictée conclusive, il a écrit

« des grands-parents» à la place de « les grands-parents ». Son erreur vient de la difficulté à traduire le phonème demandé par le graphème correspondant et la nature de cette erreur est à dominante phonogrammique. Une autre explication d’ordre didactique est à mettre en lien avec le dispositif même. En effet, puisque l’enseignante ne corrige pas les déterminants, les élèves ne leur accordent probablement pas d’importance. Leur attention se porte exclusivement sur le mot même s’ils l’accordent. L’élève 2 n’a fait qu’une erreur dans la dictée conclusive (1/32).

Elève 4

Dans la dictée conclusive, l’élève 4 a écrit « grends-parents » au lieu de « grands-parents » et a omis d’écrire le trait d’union du mot composé « grand-père ». Ses erreurs viennent donc d’une difficulté à choisir les graphèmes correspondant aux phonèmes et d’un oubli. La nature de ses erreurs est à dominante phonogrammique et idéogrammique (2/32).

Pour ce groupe 2, les erreurs sont de type phonogrammique et idéogrammique L’analyse des erreurs pour les élèves du groupe 3 : élèves 5, 7, 8, 11

Le groupe 3 est composé de quatre élèves qui ont fait des erreurs dans la dictée sans faute qu’ils ont corrigées dans la dictée conclusive.

5Rappelons que pour ne pas dévoiler l’identité des élèves, chaque nom est remplacé par un numéro. Sur les quatorze élèves, un élève était absent (13) et trois n’ont pas commis d’erreurs dans la dictée sans faute (1, 2, 4) de la phrase « Le garçon a un père et une mère. Il a des grands-parents : un grand-père et une grand-mère. »

Dans la dictée conclusive « un garçon, une mère, un père, une grand-mère, un grand-père, les grands-parents. », six élèves n’ont pas commis d’erreurs (1, 5, 7, 8, 11, 13) et un élève était absent (12).

Elève 5

Dans la dictée sans faute, l’élève 5 a commis six erreurs. Cet enfant est non-francophone, de langue maternelle espagnole et apprend le français depuis 2 ans. Il a écrit «grands-perants » au lieu de «grands-parents », il a donc confondu le phonème « a » avec « e » dans le mot

« parents ». Il a eu de la difficulté à traduire le phonème « a » de ce mot et il l’a mal retranscrit. Dans les mots « père », « mère », « grand-père » et « grand-mère », il a commis la même erreur : le phonème « è » a été traduit par « ê ». L’élève a ensuite écrit « un grand-mère » au lieu d’ « une grand-grand-mère ». Il a probablement confondu le déterminant « une » avec

« un ». Il a certainement eu de la difficulté à traduire le phonème ou il a mal défini le genre du nom « grand-mère ». Ses erreurs viennent donc de la difficulté à traduire les phonèmes par le graphème correspondant et éventuellement à définir le genre d’un mot. La nature de ses erreurs est donc surtout à dominante phonogrammique ou morphogrammique grammaticale.

Dans la dictée conclusive, il n’a pas commis d’erreurs (0/32).

Elève 7

Dans la dictée sans faute, l’élève 7 a écrit un «gransd-père » au lieu d’un « grand-père ». Il a ajouté un « s » dans le mot « grand ». Il a commis la même erreur dans le mot « grand-mère ».

Il a également confondu le verbe avoir conjugué à la troisième personne avec la préposition

« à ». L’écriture de ces homophones n’est donc pas maîtrisée. Il a commis 3 erreurs. Elles proviennent d’ajouts de lettres et du fait qu’il a confondu l’orthographe d’homophones et donc la catégorie grammaticale de ces deux mots. La nature de ses erreurs est principalement à dominante phonogrammique puis morphogrammique grammaticale et logogrammique.

Dans la dictée conclusive, il n’a pas commis d’erreurs (0/32).

Elève 8

Dans la dictée sans faute, l’élève 8 a oublié la cédille du « c » du mot « garçon ». Il n’a pas su traduire le phonème /s/ par le bon graphème. De plus, il a ajouté un « i » au mot « mère ».

L’enfant a également écrit les mots « grands-parents », « grand-père » et « grand-mère » sans transcrire les bons graphèmes. Il a aussi confondu le déterminant « une » avec le déterminant

« un » ; il n’a pas mis de « e » à « une », commettant ainsi une erreur sur la retranscription du phonème mais donc également sur le genre du déterminant. Il a confondu les homophones

« et » et « est », ajouté un « s » et fait une erreur d’ordre grammatical car il a confondu la préposition « et » avec le verbe être conjugué à la troisième personne du singulier. De plus, il a fait des erreurs en oubliant d’écrire le trait d’union des mots composés « grands-parents » et

« grand-père » et a oublié de les segmenter. Ses erreurs viennent surtout de l’absence de lettres et de traits d’union mais aussi d’une mauvaise transcription des phonèmes en graphèmes, d’une confusion du genre des mots, ainsi que d’une mauvaise segmentation de certains mots. La nature de ses erreurs est donc surtout à dominante phonogrammique, puis à dominante morphogrammique grammaticale, idéogrammique et extra-graphique.

Il n’a pas fait d’erreurs dans la dictée conclusive (0/32).

Elève 11

Dans la dictée sans faute, l’élève 11 a fait une erreur d’analyse du phonème « an » dans

« grands » car il a écrit « grends » et il a commis la même erreur dans « parents » en écrivant

« parants ». De plus, il a oublié d’écrire le « t » de « parents », lettre permettant de signaler la famille sémantique du mot. Finalement, il a reproduit trois fois la même erreur en oubliant d’écrire le trait d’union des mots composés « grands-parents », « père » et « grand-mère ». Ses erreurs proviennent de l’oubli d’une lettre muette et de ponctuation ainsi que d’une difficulté à analyser quel est le bon graphème dans le mot demandé. La nature de ses erreurs est autant à dominante phonogrammique que morphogrammique lexicale et idéogrammique.

Dans la dictée conclusive, il n’a pas commis d’erreurs (0/32).

Contrairement à ce qu’il se passe pour le groupe 2, il y a plus d’erreurs de plusieurs types. On remarque donc une diversification des types d’erreurs (phonogrammiques, morphogrammiques, logogrammiques, idéogrammiques et extra-graphiques). Dans la dictée conclusive, les erreurs sont néanmoins toutes corrigées. Est-ce un effet de la dictée sans faute ou de la copie à domicile ?

L’analyse des erreurs des élèves du groupe 4 : élèves 3, 6, 9, 10 et 14

Le groupe 4 comporte cinq élèves qui commettent le plus d’erreurs dans les deux dictées.

Elève 3

Dans la dictée sans faute, l’élève 3 a confondu « et » avec « un ». Il a eu de la difficulté à traduire le phonème « et ». Il a également fait une erreur en omettant d’écrire la lettre muette

« t » dans le mot « parents », lettre qui permet de signaler la famille sémantique. Finalement, il a omis d’écrire le trait d’union du mot composé «grands-parents ». Il a commis trois erreurs.

Il a omis des lettres ou des traits d’union et a eu de la difficulté à traduire des phonèmes correctement. La nature de ses erreurs est donc principalement d’ordre phonogrammique, morphogrammique lexical et idéogrammique.

Dans la dictée conclusive, l’élève 3 a écrit comme l’élève 2, « des grands-parents» à la place de « les grands-parents ». Il a donc fait une erreur phonogrammique (1/32).

Elève 6

Dans la dictée sans faute, l’élève 6 a fait une erreur dans le mot « père », le « è » a été traduit par « ê ». Puis, il a commis le même genre d’erreur en écrivant « grand » avec « en » au lieu de « an ». Il a donc eu de la difficulté à traduire les phonèmes par les graphèmes correspondants. Ensuite, il a omis d’écrire certaines lettres muettes. Il a par exemple oublié le

« t » de « parents » dans le mot « grands-parents » et le « d » de « grand » dans « grand-mère » et « grand-père », c’est-à-dire les lettres muettes qui permettent de signaler la famille sémantique. Il a également oublié d’écrire le trait d’union des mots composés « grands-parents », « grand-mère » et « grand-père ». Il a donc fait 8 erreurs. Elles proviennent surtout de l’oubli de lettres ou de traits d’union et de la difficulté à traduire les phonèmes par les graphèmes correspondants. La nature de ses erreurs est donc principalement à dominante phonogrammique et morphogrammique grammaticale mais il a aussi commis quelques erreurs à dominante idéogrammique.

Dans la dictée conclusive, il a oublié d’écrire « une mère ». Il a également oublié le « e » du déterminant « une » ce qui implique une difficulté à traduire le phonème demandé par le graphème correspondant ou une erreur grammaticale car le genre du déterminant est erroné. Il a aussi ajouté un « s » au mot « grand » du mot composé « une grand-mère ». Il a ainsi eu de la peine à accorder correctement le nom demandé. Il a écrit « des grands-parents » au lieu de

« les grands-parents » ce qui implique à nouveau une difficulté à traduire le phonème demandé. Il a également remplacé le « s » du mot « parents » qui doit marquer le pluriel par un « e », il s’agit d’une erreur de traduction du phonème en graphème mais également à nouveau d’un problème pour accorder correctement le nom demandé. De plus, il a oublié l’accent grave du « e » du mot « père ». Finalement il a omis d’écrire les tirets des mots composés « grand-mère », « grand-père » et « grands-parents ». Il a donc fait 7 erreurs (7/32).

Elles proviennent surtout d’oublis de lettres, de traits d’union et même de mots mais aussi de la difficulté à traduire les phonèmes en graphèmes et à accorder correctement les mots selon le genre et le nombre. La nature de ses erreurs est d’abord à dominante phonogrammique, puis idéogrammique et morphogrammique grammaticale.

Elève 9

Dans la dictée sans faute, l’élève 9 a écrit « pêre » au lieu de « père », il a transcrit le phonème « è » en écrivant le graphème « ê ». Il a reproduit la même erreur avec le mot

« mère » et « grand-père ». Il a aussi écrit « grand-mére » au lieu de « grand-mère » et donc traduit le phonème « è » de manière erronée. De plus, il a confondu la lettre « d » de « grand » avec la lettre « b ». Il a aussi oublié d’écrire la lettre « d » de « grand-père ». Finalement, il a fait des erreurs en omettant d’écrire le trait d’union des mots « grand-père », «grand-mère » et

« grands-parents ». Ses erreurs proviennent surtout d’une difficulté à traduire les phonèmes en graphèmes ainsi que d’oublis de lettres muettes et de traits d’union. La nature de ses erreurs est surtout à dominante phonogrammique mais aussi morphogrammique lexicale et idéogrammique.

Dans la dictée conclusive, il a fait quatre fois la même erreur, il a écrit les mots « père »

« grand-père », « mère » et « grand-mère » avec un « é » au lieu de « è » (4/32). Ses erreurs viennent donc de la difficulté à traduire le phonème demandé par le graphème correspondant.

La nature de ses erreurs est à dominante phonogrammique.

Elève 10

Dans la dictée sans faute, l’élève 10 a confondu le phonème « an » avec le phonème « on » dans les mots « grand-mère » et « grand-père ». De plus, il a inversé deux phonèmes : il a écrit « grands-praents » au lieu de « grands-parents ». Finalement, il a fait une erreur phonétique et grammaticale en ajoutant un « e » au mot « grand » de « grand-mère », il a écrit

« gronde-mère ». Ses erreurs viennent surtout de la transcription des phonèmes en graphèmes mais aussi de l’ajout d’une lettre ce qui engendre une erreur de genre. La nature de ses erreurs est principalement à dominante phonologique, mais il également commis une erreur à dominance morphogrammique grammaticale.

Dans la dictée conclusive, il a écrit le mot « parents » avec « an » au lieu de « en ». Il n’a donc fait qu’une erreur phonogrammique (1/32).

Elève 14

Dans la dictée sans faute, l’élève 14 a oublié d’écrire le « e » muet du mot « mère », il a également ajouté un « l » au pronom de conjugaison « il », il a oublié le « s » à « des » puis il a écrit « crens-parents » au lieu de « grands-parents », « crands père » au lieu de « grand-père » et « crands mèr » au lieu de « grand-mère ». Ces erreurs viennent toutes du fait que cet enfant a de la difficulté à traduire les phonèmes par les graphèmes adéquats. Aussi, il a écrit le

mot « grand » de « grand-père » et de « grand-mère » en ajoutant un « s » à la fin de l’adjectif mettant ainsi la marque du pluriel alors que ces noms sont dictés au singulier; il a donc de la difficulté du point de vue grammatical avec le nombre du mot. Il a également oublié d’écrire le « t » muet du mot « parents ». Puis il a reproduit trois fois la même erreur en omettant le trait d’union des mots composés « grands-parents », « père » et « grand-mère ». Il a aussi ajouté une lettre non-fonctionnelle au pronom de conjugaison « il ».

Finalement, il a oublié de mettre une majuscule au pronom de conjugaison « Il » qui se trouve après un point. Ses erreurs viennent surtout d’oublis ou d’ajout de lettres, de traits d’union, de la difficulté à accorder les adjectifs avec le déterminant au singulier et de l’absence de majuscule après un point. La nature de ses erreurs est surtout à dominance phonogrammique, puis idéogrammique, morphogrammique grammaticale et enfin morphogrammique lexicale.

Dans la dictée conclusive, il a écrit « des grands-parents » au lieu de « les grands-parents », il s’agit d’une erreur de traduction du phonème en graphème. On relève également deux autres erreurs de traduction du phonème en graphème. Dans le mot « garçon » l’élève a écrit

« carçon », traduisant le « g » par « c ». Aussi, il a écrit « parone » au lieu de « grands-parents », cette erreur montre également une difficulté à accorder correctement ce mot composé qui est au pluriel et une difficulté à traduire la lettre muette « t » du mot « parents ».

Finalement, il a fait une erreur en inversant les phonèmes dans le mot « grand-mère », il a

Finalement, il a fait une erreur en inversant les phonèmes dans le mot « grand-mère », il a