Alors qu’une grosse bête en plastique comme

ça c’est toujours plus facilement réparable...C’est moins sexy quoi...

B.:Des fois, par exemple celui là il a l’écran rayé, du coup on peut le garder pour ACIA, qui est une asso qui met des systèmes Linux mais pour aveugles. Tout est au retour vocal. Le plus simple c’est quand les gens savent taper sur le clavier à dix doigts à l’aveugle, du coup il n’y a pas besoin d’un clavier braille, qui coûte 2 à 3 000 euros. ACIA ils font des systèmes Linux, l’adhésion est ridicule ça doit être 20 ou 40 euros, alors que sous Windows il faut un bon ordi, il faut acheter un logiciel qui coûte plus de mille balles, on a le droit à seulement trois mises à jour, qu’on ne peut pas passer sur un autre ordi donc si il meurt, si on a

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un problème avec le disque dur on peut pas bouger la licence...C’est un peu nul (rires)

L’ordinateur à l’écran rayé sur lequel Nicolas planche s’allume :

B.:Il a l’air de marcher ? Et bien du coup on va pouvoir le mettre de côté pour ACIA, j’ai déjà mis deux ordis par là, il me semble...Derrière le rideau il doit y avoir deux portables...Je ne sais plus exactement où....Ha tu as fait sauté le mot de passe ? 

N.:Il n’y en avait pas  B.:Ok, nickel....

On arrive quand même pas mal à trouver des solutions, même quand les ordis ne nous intéressent plus nous, ça peut intéresser d’autres gens derrière.

N.:Et ceux-là tu les ranges où ?

B.:Ha c’est peut-être Julien qui les a tiens... M.:Julien c’est un adhérent c’est ça ?

B.:Non c’est un ancien salarié, qui vient maintenant pour filer des coups de main...

Il manipule un ordinateur

Je ne sais pas comment j’y suis arrivé tiens M.:C’est de la bidouille ?

B.:Des fois oui, il y a des raccourcis qui changent selon les ordis, selon les machins...C’est pas toujours évident de trouver ce qu’on cherche...Tiens non ça ne doit pas être ça....

M.:J’ai vu qu’il y a une journée «Numérique et parentalité» en Avril où vous intervenez...

B.:Ha oui, au CSC Château. On présente Nothing to hide, un bon film, qui est en licence libre d’ailleurs comme documentaire.

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M.:Je pense que je viendrai, l’éducation au numérique me paraît aussi une grande question, entre ceux qui veulent absolument préserver les enfants de toute approche numérique jusqu’à un certain âge...

N.:Et ceux qui veulent leur apprendre à coder dès la maternelle (rires)...

Concrètement Nâga : acte II

Les cours et les réponses aux questions spécifiques, les ordinateurs portables, réparables, repris, redonnés ou recyclés

Ben et Nico se concentrent sur le formatage de deux ordinateurs, je me penche sur un des écrans : 

M.:Et là quand tu  (Nico)  mets «rejoignez la communauté» c’est en train d’installer ? 

N.:Oui c’est l’installation qui est en cours, et du coup ils mettent des petits messages régulièrement. C’est une variante d’Ubuntu, mais oui ça repose beaucoup sur la communauté des utilisateurs, pour l’aide, l’entre-aide ou même le développement. Même si c’est sponsorisé par une entreprise qui s’appelle Canonical ça reste quelque chose de communautaire...

M.:Quand vous faites des cours vous les faites par exemple une fois par semaine ?

B.:Ouais c’est ça, c’est une fois par semaine le Jeudi, sauf quand on a des trucs un peu exceptionnels où on en fait ailleurs en plus...

Pendant les cours on fait un peu tout tant qu’on parle de licence libre et de logiciel libre. Ça peut être les pratiques sur Internet, comment vérifier qu’un truc est sécurisé, apprendre à réparer un ordi, savoir comment ça marche, apprendre comment est fait un système d’exploitation, ou autour des 63 000 logiciels qui existent si on a des questions, comment ça marche Freecad par exemple...Ça va être vraiment sur des questions spécifiques...Ça peut être des questions dans tous les sens, c’est pas toujours évident

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d’ailleurs (rires)

Ils commentent l’organisation des étagères, Nico cherche à ranger les ordinateurs fraîchement formatés : 

M.:Là par jour vous arrivez à en faire combien ? B.:Des portables ? Là on ne les fait pas entièrement, on ne fait qu’une partie, mais c’est dur à dire...On fait ça souvent en plusieurs parties en fait, une première partie où, tout ceux-là hier ils n’étaient pas prêts, mais là déjà on sait qu’ils sont fonctionnels, qu’ils sont en bonne partie installés, il n’y a plus que les mises à jour à lancer. Les mises à jour c’est ce qui prend le plus de temps mais déjà on sait que ceux-là c’est bon.

M.:Il n’y a pas un moment où vous n’avez plus assez de place ? Les gens viennent en acheter régulièrement? B.:Ouais, les portables on envoie...On a une liste de personnes, on faisait ça sous liste d’attente avant, parce qu’on en avait très peu. Et il y a encore 3 mois

la plupart du temps on avait pas de portables à proposer, alors que maintenant on en a une bonne trentaine. 

Ça c’est un truc qui change on s’en rend compte. On

recevait beaucoup de portables de particuliers. Alors les particuliers quand ils passaient les portables c’était souvent HS quoi, il n’y avait plus grand chose à faire.

Alors que là maintenant on commence à recevoir des trucs qui valent le coup...

M.:Ça fait plaisir...