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III. 4.3.3.5. Impact du type d’exercice : milieu rural/urbain ? Seule/en groupe ?

III.5. Organisation professionnelle

III.5.3. Aides au quotidien

Le besoin d’aide au quotidien était une idée évoquée dans les 3 focus groups :

P5 « Il y a besoin je trouve quand même en principe de pouvoir avoir quelqu’un sur qui compter à côté »

P2 « Je pense que là enfin si on n’est pas aidé pour tout ce qui est tâches ménagères c’est juste pas possible »

P4 « C’est inappréciable en fait d’avoir quelqu’un qui est à la maison comme ça. » P14 « je m’occupais plus du quotidien, vous imaginez pas ce que ça fait ! Tu fais pas la lessive, tu fais pas les courses, tu fais plus à bouffer »

Cela comprenait le mode de garde des enfants, la gestion des tâches ménagères, l’aide de son entourage.

III.5.3.1. Mode de garde

Le mode de garde était numéro un des idées référencées au cours de nos trois focus groups avec 60 occurrences. 15 participantes sur 16 en ont parlé comme le montre le diagramme de connexion (Figure 11).

Figure 11 Diagramme de connexion issu du logiciel NVivo représentant le nombre de cas encodés dans le nœud « mode de garde ».

Comme nous l’avons vu dans la partie sur les difficultés de la reprise, trouver le bon aidant était un élément anxiogène de la vie de jeune maman.

La majorité de nos participantes a eu recours à des assistantes maternelles avec la problématique de réussir à trouver la bonne personne capable de répondre à ses besoins :

P1 « il faut avoir une bonne nounou qui prend des horaires larges »

P5 « c’était assez compliqué parce que quand on a des critères d’éducation assez différents, automatiquement on va pas forcément trouver la nounou qui va correspondre au fonctionnement. Du coup ça peut être des fois assez complexe. » P7 « J’avoue que j’ai été bien entourée moi aussi par la nourrice qui était capable de me garder mon bébé jour et nuit, parce que quand on est de garde et que son conjoint part en dépannage ou en déplacement comme ça au dernier moment, il faut pouvoir dire, euh vous pouvez me la garder cette nuit, et voilà. »

P16 « Après faut trouver la bonne nounou (les autres font oui de la tête) parce que avec les horaires qu’on a c’était… »

Certaines ont eu la chance de trouver une « super nounou » :

P4 « Bien sûr dans le lot il y en a qui sont super, il y en a qui sont extras et tout, j’en connais. »

P2 « j’ai mis (mon fils) chez une super nounou, euh qui avait quasiment que des enfants de médecins donc qui avait des amplitudes horaires très larges, qui était super bien, qui avait une grande véranda remplie de jeux, qui leurs faisait faire énormément de choses. Il y avait pas de télé, il y avait un grand jardin, elle était vraiment géniale et quand j’étais de garde elle me le gardait la nuit »

P15 « j’avais une super nounou ! (…) je lui faisais parfaitement confiance. Euh si j’étais de garde elle me le gardait moi le bébé la nuit donc là. Et puis vraiment ça posait aucun problème avec mon petit garçon donc ça s’est bien passé. »

2 participantes parlaient de la crèche.

- l’une n’y avait pas trouvé d’intérêt :

P4 « vers 2 ans quand l’autre est né, euh je me suis dit allez il va aller un peu à la crèche, ça va le socialiser et puis finalement, bon à part attraper des maladies à tout bout de champs, franchement ça n’a pas changé grand-chose au schmilblick. Et après les autres non non, ils sont pas allés à la crèche. »

- l’autre qui bénéficiait de la crèche rattachée au centre hospitalier y trouvait des avantages : P12 « la crèche du CHU effectivement avec des pédiatres à côté, l’HME à côté, ils te le gardent même s’il est malade donc ça c’était… le bonheur »

Certaines ont employé quelqu’un à leur domicile pour s’occuper des enfants et parfois aussi de l’entretien de la maison même si cela représentait un coût plus important :

P2 « Moi je voulais dire que quand mes enfants étaient petits j’ai toujours eu quelqu’un à la maison (…) moi j’ai la nounou de mes enfants qui faisait aussi du ménage, qui faisait tout »

P4 « on a salarié une dame qui est là tous les matins de 8h à 13h donc elle s’occupe de toute l’intendance de la maison (…) C’est peut-être un investissement financier mais c’est un gain de joie de vivre au quotidien. »

P8 « on a fait un gros investissement, c’est-à-dire que plus que mon salaire passait, j’avais une jeune femme pour s’occuper de mes enfants et une jeune fille au pair parce que j’avais des gardes »

P9 « Enfin non c’est vrai d’avoir plus d’argent (mime l’arrivée d’argent avec ses mains) me faciliterait la vie parce que allo Babychou allez viens ma fille est malade sauf que c’est 25 euros de l’heure donc je peux pas »

III.5.3.2. Déléguer les tâches ménagères

Les tâches ménagères étaient des corvées du quotidien qui se rajoutaient à la journée de travail et prenaient du temps sur le temps personnel :

P1 « Une chose est sûre c’est que pour l’instant on n’a pas de femme de ménage et ça c’est un truc je me rends compte que ça va pas le faire quoi. Franchement mon conjoint n’aime pas faire le ménage, depuis que je suis installée c’est le bordel à la maison, c’est une catastrophe (…) Pour le coup je me dis que les moments où j’ai du temps j’ai pas envie de le passer à faire le ménage, j’ai envie d’en profiter à fond avec ma fille. Donc ça c’est important. »

P4 « Je pense que là enfin si on est pas aidé pour tout ce qui est tâches ménagères c’est juste pas possible. »

III.5.3.3. Aide de l’entourage