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NE large part de la recherche en acoustique s’int´eresse au son comme responsable de la sensation d’audition qui est un ph´enom`ene extrˆemement complexe. L’aspect perceptif est bien ´evidemment un facteur de premier plan dans les applications d’acoustique virtuelle comme celles qui nous concernent dans ce document, puisqu’elles s’adressent en premier lieu `a des auditeurs humains. Bien que ce travail n’apporte pas de contribution au domaine de la psychoacoustique, il en utilise indirectement certains r´esultats dont nous pr´esentons ici quelques aspects. Nous commencerons par pr´esenter comment l’o-reille perc¸oit l’intensit´e et la fr´equence d’un son. Puis nous nous int´eresseront particuli`erement `a l’aspect spatial de la perception sonore qui a donn´e lieu au d´eveloppement des techniques de ((son 3D)). Nous ´evoquerons en dernier lieu les aspects perceptifs li´es aux environnements r´everb´erants.

2.1 L’oreille, r´ecepteur du son

L’oreille est un organe qui enregistre les variation du champ de pression en deux points : les deux

tympans. Ce sont les micro-d´eplacements des tympans dus `a l’incidence d’une onde sonore qui vont

ˆetre `a l’origine de la sensation d’audition. Ces micro-d´eplacements entraˆınent le mouvement de trois osselets, qui vont `a leur tour transmettre des variations de pression (avec un rapport 15 pour 1) `a un liquide contenu dans la cochl´ee, cavit´e en forme de spirale de l’oreille interne. Enfin, les variations de pression de ce liquide vont ˆetre enregistr´ees le long d’une membrane s´eparant la cochl´ee en deux parties : la membrane basilaire, comprenant environ 25000 terminaisons nerveuses du nerf auditif principal.

Comme nous allons le voir `a pr´esent, l’oreille est un r´ecepteur exceptionnel qui n’a rien de commun avec d’autres r´ecepteurs artificiels comme les microphones. En effet, elle nous permet d’analyser de mani`ere extrˆemement fine tant du point de vue fr´equentiel, que directionnel les ondes sonores qui les atteignent, et ce sur une plage dynamique extrˆemement ´etendue. Nous invitons ´egalement le lecteur int´eress´e `a consulter les ouvrages suivants [Ber86, Bla83, ZF81] pour plus de d´etails.

2.1.1 Perception de l’intensit´e d’une onde sonore

L’oreille humaine perc¸oit des signaux dont la dynamique d’intensit´e sonore atteint 1012 W.m 2, le son le plus faible perceptible ayant une intensit´e de 10 12 W.m 2 (seuil d’audition), le plus fort de 1 W.m 2(seuil de douleur). Cela correspond `a une amplitude de la pression acoustique de 2:10 5 `a 20 Pa1. N´eanmoins l’oreille perc¸oit les diff´erences d’intensit´e acoustique de mani`ere logarithmique,

1:on peut noter ici que les plus faibles pressions acoustiques auxquelles notre oreille est sensible entraˆınent des d´eplacements du tympan de l’ordre de 10 9cm, moins du dixi`eme du diam`etre d’une mol´ecule d’hydrog`ene !

la sensation d’audition variant comme le logarithme de l’excitation. Ces deux aspects justifient bien ´evidemment l’utilisation d’une unit´e de mesure logarithmique comme le d´ecibel. On notera ´egalement que l’intensit´e perc¸ue ou((sonie)) n’est pas uniquement li´ee `a l’amplitude de la pression acoustique me-sur´ee. Elle d´epend en particulier de la fr´equence. En particulier, `a niveaux de pression acoustique ´egaux, les sons de fr´equence basse paraˆıtrons moins((forts))que les sons de fr´equences plus ´elev´ees.

2.1.2 Perception fr´equentielle du son. Bandes d’octaves

On peut ´egalement s’int´eresser `a la mani`ere dont l’oreille est sensible aux diff´erentes fr´equences. La sensibilit´e en fr´equence varie beaucoup suivant les individus. Chez l’enfant, le seuil sup´erieur d’audition se situe autour de 20 kHz. Chez l’adulte, il tombe rapidement au dessous des 15 kHz. La limite d’audition basse se situe g´en´eralement vers 16 Hz. La bande passante de l’oreille est donc approximativement de 20 kHz, ce qui justifie, entre autre, les fr´equences d’´echantillonnages commun´ement utilis´ees pour la repr´esentation num´erique des signaux audio (44.1 kHz pour le CD, 48 kHz pour le DAT, le DVD ou les formats professionnels type ADAT2). On peut remarquer ´egalement que l’oreille est particuli`erement sensible aux variations de fr´equence dans une zone entre 1 kHz et 3 kHz, qui correspond aux fr´equences rencontr´ees dans la voix humaine. Dans cette zone l’oreille peut percevoir des diff´erences de l’ordre de 3 Hz. (environ 10 Hz dans les basses fr´equences au dessous de 70Hz et de l’ordre de 30 Hz dans les hautes fr´equences). Sur toute la bande de fr´equence audible, un auditeur moyen peut distinguer environ 2000 changements de hauteur fr´equentielle. On notera ´egalement que la sensation de ((hauteur)) subjective d’un son (ou ((tonie))) ´evolue en fonction de l’intensit´e de l’onde sonore. La hauteur perc¸ue n’est donc pas directement reli´ee `a la fr´equence de l’onde sonore [Ber86, ZF81]. Jusqu’`a 3000 Hz environ, la hauteur perc¸ue d´ecroˆıt lorsque l’intensit´e de l’onde augmente ; pour les fr´equences plus ´elev´ees, le ph´enom`ene s’inverse. Une cons´equence directe de ce fait est qu’il faut ajuster les niveaux de deux signaux pour pouvoir les comparer subjectivement.

Lorsque des sons au contenu fr´equentiel riche sont perc¸us, on assiste `a des ph´enom`enes de masquage , une partie du signal devenant inaudible. L’´etude de ces ph´enom`enes a montr´e qu’un son ne pouvait en masquer un autre que s’il poss´edait des fr´equences comprises dans une bande autour de la fr´equence du son `a masquer. Ce r´esultat prouve que le syst`eme auditif (au niveau de la membrane basilaire) analyse les signaux dans diff´erentes plages de fr´equences appel´ees bandes critiques . Bien qu’elles se recouvrent continˆument, on les divise commun´ement en 24 bandes adjacentes. La largeur de chaque bande critique est de l’ordre du tiers d’octave. On consid`ere alors fr´equemment qu’il n’est pas n´ecessaire d’utiliser une r´esolution fr´equentielle inf´erieure. Cela justifie la pratique courante de mesures en tiers d’octaves par exemple. Ce comportement de l’oreille, agissant comme un banc de filtres est ´egalement `a l’origine des m´ethodes de simulation acoustique en bandes d’octaves (cf. paragraphe 4.1.3).

2.1.3 Perception temporelle du son. Influence de la phase

L’oreille a ´egalement une certaine r´esolution temporelle. De nombreuses ´etudes ont montr´e que l’o-reille effectue une int´egration temporelle des signaux rec¸us. Un certain temps est donc n´ecessaire pour que le niveau d’un son bref ne s’´etablisse.

2:on rappelle que, suivant le th´eor`eme de Shannon, il est n´ecessaire d’´echantillonner un signal analogique `a une fr´equence double de la plus haute fr´equence qu’il contient pour pouvoir le reconstruire parfaitement `a partir des valeurs num´eriques (ou ´echantillons). Cette fr´equence d’´echantillonnage minimale est appel´ee fr´equence de Nyquist [Cot97, OS75, Bel95, dEV92].

2.2 Perception spatiale du son. Filtrage directif de la tˆete 39

Effet d’ant´eriorit´e

Un autre ph´enom`ene li´e `a la perception temporelle du son est le masquage intervenant lors de l’ar-riv´ee `a des temps voisins de deux sons coh´erents. Le son arriv´e le premier masque alors le second. C’est l’effet d’ant´eriorit´e (ou((loi du premier front d’onde)))3mis en ´evidence d`es 1849. On le remarque tr`es facilement en se rapprochant d’une des deux enceintes d’un syst`eme st´er´eophonique ; aucun son ne sem-ble alors provenir de l’enceinte la plus ´eloign´ee. Le masquage d´epend bien entendu du niveau relatif des deux signaux. Les ´etudes effectu´ees sur l’effet d’ant´eriorit´e ont ´egalement des cons´equences sur la perception des r´eflexions du son dans les environnements r´everb´erants.

Influence de la phase

S’il est clairement admis que l’oreille est particuli`erement sensible au variations d’amplitude et de fr´equence d’un signal et donc en particulier `a son spectre, on peut s’interroger sur l’importance de sa phase sur la perception du son. Des ´etudes ont montr´e que les diff´erences dans la phase de signaux ´etait perceptibles [PS69]. Le changement de timbre impliqu´e est plus important `a basse fr´equence et est ind´ependant de l’intensit´e subjective du signal.

2.2 Perception spatiale du son. Filtrage directif de la tˆete

Notre syst`eme auditif ne nous permet pas seulement de percevoir la sensation auditive du signal provenant d’une source sonore mais il nous donne ´egalement des informations spatiales relative `a la localisation spatiale de cette source. Comme notre syst`eme visuel, l’information qu’il restitue est tridi-mensionnelle.

2.2.1 Perception de la distance `a la source

La perception de la distance `a la source est a priori guid´ee par deux facteurs : la d´ecroissance de l’amplitude de la pression sonore en fonction de la distance `a la source (sans doute le plus important) et l’att´enuation des hautes fr´equences due `a l’absorption atmosph´erique [Col68]. D’autres facteurs peuvent venir s’y ajouter dans le cas d’environnements r´everb´erants (rapport entre l’intensit´e directe et l’intensit´e r´efl´echie par exemple). Un son lointain aura donc une intensit´e plus faible et verra ses hautes fr´equences att´enu´ees. N´eanmoins, ces deux crit`eres, bien que n´ecessaires, peuvent ˆetre insuffisants pour donner une impression correcte de la distance `a la source, qui reste tr`es variable suivant les auditeurs.

2.2.2 Perception directionnelle. Filtrage directif de la tˆete

L’un des points les plus important de la perception auditive est la perception directionnelle des sources sonores. Tout d’abord, la diff´erence de temps d’arriv´ee `a chaque oreille va varier en fonction de la position de la source [Beg94]. De plus, lorsque l’onde sonore rencontre la tˆete d’un auditeur, plu-sieurs ph´enom`enes complexes (diffraction, r´eflexions et att´enuation caus´ees par les ´epaules, la tˆete, le pavillon et le conduit auditif externe de l’oreille) vont modifier de mani`ere sp´ecifique `a la direction d’in-cidence, les signaux rec¸us `a chaque oreille. Ces modifications peuvent ˆetre repr´esent´ee par une paire de filtres (un pour chaque oreille) directifs appel´es fonctions de transfert de la tˆete. La connaissance de ces filtres permet donc de reproduire la perception spatiale d’une source sonore virtuelle. C’est pourquoi la

recherche concernant la mesure [GM94], la repr´esentation [Eme95] et l’utilisation [Beg94] de tels fil-tres fait l’objet d’intenses recherches dans la communaut´e acoustique. Si les r´esultats obtenus sont d´ej`a extrˆemement convaincants, des probl`emes subsistent n´eanmoins. En effet, ces filtres s’av`erent ˆetre tr`es sp´ecifiques d’un auditeur donn´e ce qui impose en th´eorie de mesurer ses propres fonctions de transfert pour un effet optimal. G´en´eralement ce sont des fonctions de transfert mesur´ees4sur plusieurs auditeurs (et moyenn´ees) ou sur des((tˆetes artificielles)) [GM94], voire compl`etement synth´etis´ees [Bur92b] qui sont utilis´ees, ce qui peut diminuer la qualit´e de l’effet produit. En particulier, de fr´equentes confusions avant/arri`ere se produisent alors, en particulier quand la source est n’est pas visible. Nous reviendrons sur l’utilisation des fonctions de transfert de la tˆete dans le contexte de r´ealit´e virtuelle auditive dans le paragraphe 4.1.2. Des informations compl´ementaires sur la perception spatiale du son et l’utilisation des fonctions de transfert de la tˆete pourront ˆetre trouv´ees dans [Beg94, Bla83].

2.2.3 Perception des sources en mouvement

Dans le cas de sources en mouvement, la fr´equence du son perc¸u varie continˆument en raison de l’effet Doppler (cf. paragraphe 1.4.2). Ce changement dans la fr´equence, que l’on observe couramment dans la vie quotidienne avec les v´ehicules en mouvement, est donc particuli`erement perceptible et est essentiel pour le r´ealisme d’une simulation avec sources (et/ou r´ecepteurs) mobiles [Str98, Cho71].

2.2.4 Localisation dans le cas de sources multiples

Les ph´enom`enes d’int´egration temporelle et de masquage que nous avons ´evoqu´es plus haut ont bien ´evidemment des cons´equences directes sur la localisation d’un ´ev´enement sonore dans le cas de sources multiples. Consid´erons encore une fois le cas de deux sources ´emettant des signaux coh´erents. On distingue alors trois effets suivant le retard relatif et le niveau des deux sources :

– lorsque les retards et les niveaux des deux sources sont tr`es proches, un ´ev´enement unique est perc¸u et sa position d´epend de celle des deux sources ;

– lorsque le retard est compris entre 630 µs et 1 ms, il y a effet d’ant´eriorit´e : un seul ´ev´enement sonore est perc¸u et sa position est celle de l’une des deux sources ;

– enfin deux ´ev´enements distincts `a deux positions distinctes peuvent apparaˆıtre, en particulier lors-que le retard et la diff´erence de niveau relative sont plus importants.

2.3 Perception dans un milieu r´everb´erant

De nombreuses ´etudes psychoacoustiques ont ´et´e effectu´ee pour mesurer l’influence d’un milieu r´everb´erant sur la perception des sons. On s’int´eressera particuli`erement dans ce cadre aux espaces clos.

R´eflexions pr´ecoces et r´everb´eration tardive

Comme nous l’avons vu au chapitre pr´ec´edent la r´everb´eration peut ˆetre d´ecoup´ee en diff´erentes parties : le son direct, les premi`eres r´eflexions et la r´everb´eration tardive. Ce d´ecoupage structurel est ´egalement justifi´e perceptiblement. Les r´eflexions pr´ecoces sont tr`es importantes et vont modifier le son perc¸u en fonction de la position des sources et des auditeurs. Ce sont elles qui vont conditionner en partie la qualit´e acoustique d’un lieu d’´ecoute [Bar71, BM81, Ber96]. La perception des diff´erents ´echos est

2.4 En bref 41

li´ee `a la perception de sources multiples, telle que nous l’avons pr´esent´e plus haut. Les r´eflexions du son peuvent entraˆıner un d´ecalage de la position perc¸ue d’une source sonore [Har83] Le niveau du son r´everb´er´e par rapport au son direct va ´egalement donner des indices auditifs sur la distance `a la source.

La r´everb´eration tardive est tout aussi importante d’un point de vue perceptif mais est plus une caract´eristique de l’environnement. C’est-`a-dire qu’elle varie peu lorsque l’on modifie la position de la source ou que l’auditeur se d´eplace. Ce dernier point est int´eressant puisqu’il implique que les r´eflexions tardives peuvent ˆetre recalcul´ees moins fr´equemment que les r´eflexions pr´ecoces. Des progr`es r´ecents en psychoacoustique ont permis de d´eterminer diff´erents crit`eres permettant d’appr´ecier la qualit´e a priori d’un lieu d´ecoute. Nous en reparlerons plus en d´etail au Chapitre 10.

Importance de la phase

Comme nous l’avons vu, la phase peut avoir des effets perceptibles sur le timbre d’un signal. Tou-tefois, Kuttruff a montr´e [Kut91a] que dans le cas d’un milieu r´everb´erant, toute relation de phase ´etait d´etruite `a partir d’une certaine distance `a la source qu’il appelle distance de r´everb´eration dr (m) =

0:06

q

V

Tr (o`u V (m3) est le volume de l’espace consid´er´e et Tr(s) le temps de r´everb´eration). Cette con-statation apporte une certaine validit´e aux approches qui n´egligent la phase du signal pour la simulation de la propagation en lieux clos.

2.4 En bref

Dans ce chapitre nous avons pr´esent´e quelques bases importantes d’acoustique perceptive qui sont sous-jacentes `a tout syst`eme de simulation acoustique. Parmi les points importants, on retiendra en par-ticulier :

– que l’oreille est un r´ecepteur extrˆemement performant de la pression acoustique ;

– qu’elle perc¸oit une dynamique d’intensit´es acoustiques de 12 ordres de grandeurs : – qu’elle est ´egalement sensible `a une plage fr´equentielle couvrant 3 ordres de grandeur ;

– que le syst`eme auditif agit comme un banc de filtres, analysant le signal rec¸u en s´eparant ses composantes fr´equentielles en diff´erentes bandes : les bandes critiques. Ces bandes critiques ont une largeur de l’ordre du tiers d’octave ;

– que l’oreille est particuli`erement sensible aux variations de fr´equence et d’intensit´e d’un signal et dans une moindre mesure sensible aux diff´erences de phase ;

– que des ph´enom`enes de masquage sont susceptibles d’apparaˆıtre dans le cas de sons au contenu fr´equentiel proche et atteignant l’oreille `a des temps voisins ;

– que la r´everb´eration influence grandement la perception du son. On peut distinguer, l`a encore, les diff´erentes composantes de la r´everb´eration. L’influence des r´eflexions pr´ecoces est variable en fonction de la position de la source ou de l’auditeur dans le lieu d’´ecoute. Celle de la r´everb´eration tardive est plus caract´eristique du lieu lui-mˆeme.

Dans ces premiers chapitres, nous avons pr´esent´e quelques bases d’acoustique phy-sique et perceptive, pr´erequis n´ecessaires `a une bonne compr´ehension de la suite du document. Nous avons, en particulier, vu que toute l’information n´ecessaire pour repr´esenter la propagation d’une onde sonore entre une source et un r´ecepteur peut ˆetre repr´esent´ee par un signal temporel : la r´eponse impulsionnelle de l’en-vironnement. De plus, le signal rec¸u peut ˆetre obtenu `a partir du signal ´emis par une op´eration de filtrage. Simuler la r´eponse impulsionnelle d’un environnement de synth`ese est donc la clef de toute application d’acoustique virtuelle car c’est elle qui permettra de rendre audible le champ sonore synth´etique. Enfin, il faut noter que ces simulations acoustiques s’adressent principalement `a des auditeurs humains. De nombreux facteurs perceptifs pourront donc intervenir au cours des simulations pour en conserver la qualit´e tout en diminuant leur complexit´e algorithmique. Nous allons nous int´eresser `a pr´esent aux m´ethodes classiques de simulation mises en œuvre en acoustique pour la pr´ediction de r´eponse impulsionnelle et comment elles peuvent ˆetre utilis´ees dans le contexte de r´ealit´e virtuelle auditive.

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