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étendue de quatorze centimètres. Epistaxis : râles sibilants dans

la poitrine. Rien au cœur.

21 mars. Séro-diagnostic positif. La température oscille pendant le deuxième et le

troisième septénaire entre 39 et 40°;

puis la défervescence se fait du

vingt

et

unième

au

vingt-huitièmejour.

La diazoréaction, recherchéepour la première fois le neuvième jour, est très marquée

(R2).

Elle se

maintient aussi intense

pen¬

dant quatre jours, puis diminue, pour

augmenter bientôt de

nouveau en même temps que la température atteint 40° 2. Mais,

deuxjours après, la défervescence commence et

la diazoréaction

disparaît.

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Observation 4 (Rivier).

Fièvre typhoïdegrave.

Jean-Baptiste C..dix ans, entre le 20 avril 1898, salle Bazin,

6, hôpital des Enfants-Malades.

Fièvrethyphoïdegrave,séro-diagnosticpositif. La température

se maintient autour de 40°jusqu'àla fin du troisième septénaire, puis tombepeu à peu au cours du quatrième.

La diazoréaetion se maintient très marquée (R2) pendant le deuxième ettroisième septénaire, puis s'atténue et disparaît en même temps quela défervescencese fait.

Observation 5(Rivier).

Fièvretyphoïde.

André M .., dix ans, entre le 15 avril 1898,salle Bazin. 22, hôpital des Enfants-Malades.

Fièvretyphoïde classique au début du deuxième septénaire.

Le séro-diagnostic dans cette observation encore est retardé. Il

est négatif le huitième jour, alors que le malade a déjà des

taches rosées. Une nouvelle prise de sang eut lieu le onzième jouret le séro-diagnostic fut alors positif.

La diazoréaetion, recherchée pour la première foisle onzième jour, est très marquée. Elle persistejusqu'à la fin de la défer¬

vescence mais en s'atténuant progressivement.

Observation 6 (Rivier).

Fièvre typhoïde.

Emile G..., sept ans, salle Bazin, 8, à l'hôpital des

Enfants-Malades.

Fièvretyphoïde normale de moyenne intensité, défervescence

au coursdu troisièmesepténaire.

Séro-diagnostic positif : la diazoréaetion recherchée pour la première fois le neuvième jour estpositive ettrès marquée, se maintient ainsi pendantdix jours,puis diminue progressivement

pourdisparaître avec lafièvre.

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Observation 7 (Rivier).

Fièvre typhoïde.

Joséphine S..treize ans,entre le 15 octobre1898, salle Henri Roger, 1, hôpital des Enfants-Malades.

* Fièvre typhoïde légère au huitième jour.

Séro-diagnosticpositif: diazoréaction positive qui disparaît en même temps que s'établit la défervescence aucommencementdu

troisième septénaire.

Observation 8 (Rivier).

Fièvretyphoïde.

Lucien G..., soigné à la salleBazin, n° 17, hôpital des

Enfants-Malades.

Fièvre typhoïde légère. Diazoréaction positive dès l'entrée à l'hôpital, disparaît lorsque la fièvretombe.

Observation 9 (Rivier).

Fièvretyphoïde.

Ernest V..entreàla salle Bazin, 22, hôpital des

Enfants-Malades.

Fièvretyphoïde légère.

Séro-diagnostic positif: la diazoréaction n'est caractéristique

que le jour de son entrée h l'hôpital qui correspond environ au

huitième jour de la maladie. Cette disparition si rapide de la

diazoréaction doit peut-être être rapprochée de la rechute que

ce malade fit au coursde saconvalescence.

thèse barde 4

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Observation 10 (Rivier).

Fièvretyphoïde très légère.

Gaston B..., onze ans, entre le 11 mai 1898, salle Bouchut,

7, hôpital des Enfants-Malades.

Fièvre typhoïde très légère au huitième jour environ ; taches rosées lenticulaires, diarrhée, mais état général très bon. La défervescence se fait déjà au cours de la deuxième semaine ; la diazoréaction est marquée etpersiste pendant quatrejours.

Séro-diagnosticpositif.

Observation 11 (Rivier).

Fièvretyphoïde.

Jules L ..., vingt-cinq ans, cuisinier, entrele 12 février 1898, à la salle A des hommes, 2, hôpitalBoucicaut.

Rechute de fièvre thyphoïde. Nous observons le maladeun mois après son entrée àl'hôpital. Guéri de sapremière atteinte de fièvre typhoïde, il vient de faire une rechute à lasuited'une

imprudence.

La diazoréaction est très marquée, coïncide avec l'élévation thermique et disparaît avec elle. Le séro-diagnostic estpositif.

Observation 12 (Rivier).

Fièvretyphoïde.

Marguerite D..seize ans, domestique, entre le 31 mars1898, salle Yulpian, n°3, hôpital Baujon.

Fièvre typhoïde légère aucinquième jour. Début de la défer¬

vescence le neuvième jour, mais celle-ci est interrompue le

douzièmejour par unerecrudescence qui durequatrejours.

Séro-diagnostic positif: en examinant les urines onconstate que la diazoréaction qui était absente au cours de la déferves¬

cence a reparu, quoiquetrès faible (R1),pour disparaîtreensuite.

Observation 13 (Personnelle).

(Service de M. le docteur Durand).

Fièvretyphoïde.

Edouard L..., dix-neuf ans, chauffeur, entre à l'hôpital le

8mai 1899, salle 12, lit 6.

Antécédents héréditaires. -—Père, cinquante-cinqans vivant,se porte bien; mère, quarante-huit ans, bien portante; un frère de dix-septans en bonnesanté.

Antécédentspersonnels. Quelque temps après sa naissance,

aurait fait une maladie très grave. Plus tard, quelquesgang-lions cervicaux, maissans suppuration. Pas de maladies infectieuses.

Un peu d'alcoolisme; pasd'antécédents vénériens.

Histoire de la maladie. L'affection qui l'amène à l'hôpital a débuté brusquement ily adouze jours : « Il a eu, dit-il, une fai¬

blesse. Perte absolue de la connaissance pendant un quart d'heure; puis, pendant demi-heure, état d'obnubilation dans lequel le malade entendait ce qu'on disait, sans pouvoir parler.

Le malàde affirme qu'il était enparfaite santé, non seulement pendant les jours, mais même pendant les instants qui ont précédé cet accident; le matin, ilavait comme d'habitudevaqué

à ses occupations.

Le malade garde le lit trois jours, il peut ensuite se lever,

manger etmêmese promenerà la campagne, où il se couche sur l'herbe; à la suite de cette imprudence, il commence à tousser,

la fièvre apparaît, et il se décide àentrerà l'hôpital.

8 mai. Malade amaigri, pâle, stupeurdu visage;répond mal

aux questions qu'on luiadresse. Température,39°7.

Appareil digestif:Anorexie absolue. Languehumide, saburrale,

mais non rôtie. Pas de trémulation des lèvres et de la langue.

Digère bien; n'ajamais euni nauséesni vomissements. Leventre

n'est ni ballonné ni rétracté. Pas de douleur spontanée ni provo¬

quée dans la fosse iliaque droite. Jamais

de

sang dans les selles.

Ni constipation, ni diarrhée. Foie ne déborde pas les fausses

côtes. Rate volumineuse.

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-Appareil respiratoire : Tousseet crache unpeu; mais l'examen

du poumon ne donne rien de particulier, si ce n'est quelques légers signes de bronchite.

Appareil circulatoire: Rienau cœur; les deux bruits sont bien

frappésà la pointe. Pouls plein, rapide, non dicrote.

Système nerveux : Asthénie et stupeur.

Signe palmo-plantaire : très net; colorationjaune de lapaume et de laplante des pieds.

Sueursabondantes; sudaminasurle tronc;pasde taches rosées

lenticulaires.

10 mai. Séro-diagnostic de Widal très faiblement positif.

Diazoréaction de Erhlich extrêmement nette (R2). Tempé¬

rature, 38°6 le matin, et 39°8 le soir. Douzième jour environ de l'infection.

13 mai. Quelques crachats rougeâtres. Le malade n'est pas allé à la selle depuis trois jours; il souffre de légères coliques

dans toute l'étendue du ventre, coliques qu'il attribue à la constipation; pas de localisation spéciale dans la fosse iliaque

droite.

La diazoréaction est toujours très marquée (R2). Tempé¬

rature, 39°8 le matin, et 40°2 le soir.

14-15-16 17 mai. Etat stationnaire. Diazoréaction toujours positive. Température oscillant entre 39°8 et 42°2.

18 mai. - Epistaxis assez abondant. Le malade en proie au délire veut se lever. Il a déliré toute la nuit; il a été nécessaire

de le veiller.

Pouls 108. Température 39° 8 le matin et 40° 6 le soir. Diazo¬

réaction très marquée.

21 mai. État de stupeur très marqué. Plus d'agitation ni de délire. Langue fissurée recouverte d'un enduit noirâtre (langue grillée). Sécheresse absolue de la bouche. Constipation persis¬

tante. Pas de douleurs dans leventre. Pas de douleurs à la pres¬

sion dans la fosseiliaque droite. Pas de gargouillement. Pas de taches rosées lenticulaires. Diazoréaction toujours persistante.

Température 38° 8 le matin et39° le soir.

23 mai. Étatgénéral semble s'être encore aggravé. Stupeur plus grande. Respiration sifflante et rapide. Surdité presque

complète. Langue toujours sèche; fendillée, recouverte de son enduit noir.

I

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Pouls 112. Tendance manifeste à l'embryocardie. Persistance

de laconstipation malgré unlavementdonné la veille.

Diazoréaction positive: Température 38° 6 le matin et 39°

2 le

soir.

24 mai. Pouls 90. Température 37° 6 le matin et37° 9 le soir.

26mai. Moins destupeur. Urinesplus abondantes. Ladiazo¬

réaction n'est plus que faiblementpositive. Température

37° 4.

29 mai. Amélioration continue. Constipation a disparu; pas de diarrhéescependant.

Urines colorées: 1500cc. Ni sucre ni albumine.

Diazoréaction négative: Température 37° le matin et 37°

4

le

soir.

Apartir de ce jour la convalescence

s'établit d'une manière

normale et la diazoréaction reste nég'ative.

Observation 14. (Personnelle).

(Service de M. le docteurDurand).

Fièvre typhoïde.

Joseph S... ving-t-quatre ans, plâtrier, entré à l'hôpital

le

12 octobre 1898, salle 12, lit38.

Antécédentshéréditaires. Parents en bonne santé.

Antécédentspersonnels, Nuls. Pas de maladies

antérieures.

Pasd'ethylisme évident. Pasd'affectionsvénériennes. Est

entré à

l'hôpital, salle 17, lit27, pour une écorchure au

pied consé¬

cutive à le marche. Est tombé malade dans la salle même huit jours environ après son entrée, c'est-à-dire vers le 6

octobre.

Début par céphalées, perte de l'appétit, pas d'envies

de vomir,

pasde diarrhée, conservation des forces et du

sommeil.

Etatactuel. 14 octobre: Langue saburrale. Notable hyper¬

trophie du foie. Très légère hypertrophie

de la

rate.

Ventre

souple, légèrement météorisé, pas de douleurs

dans la fosse

iliaque droite; très léger gargouillement.

Conservation du

réflexe abdominal. Légère coloration de la paume des mains et

de la plante des pieds.

Quelques taches rosées

lenticulaires.

Cœur. Très léger assourdissement du premier bruit à la pointe. Pouls régulier; soixante-douzepulsations à la minute.

Ni rêves, ni cauchemars.

Le 15 octobre le séro-diagnostifestpositif.

Lediazoréaction recherchée pourla première fois le 14octobre,

neuvièmejour de l'infection (température 38°4 le matin et 39°6 le soir), s'est montrée positivejusqu'àla défervescence.

Observation 15. (Personnelle).

(Service de M. ledocteurDurand).

Fièvre typhoïde.

André 0..., vingt-neuf ans, téléphoniste, entre à l'hôpital le 25 septembre 1898, salle 12, lit 38.

Antécédents, héréditaires. Parents morts d'affections inconnues.

Antécédentspersonnels. - Pas de maladies antérieures. Pas de

syphilis.

Histoire de la maladie. Il y a treizejours, début parcourba¬

ture, violente céphalée, perte de l'appétit, sommeil très agité,

nausées. Pas de diarrhée ni d'épistaxis.

Étatactuel. Langue saburrale, jaunâtre au centre. Pas de ballonnement du ventre. Gargouillement dans la fosse iliaque

droite. Augmentation considérable de volume du foie et de la rate.

Colorationjaune de la paume des mains et de la plante des pieds.

Rien au cœur ni au poumon. Pas de sommeil.

Le 27 septembre, c'est-à-dire vers le huitième jour environ,

le séro-diagnostic se montre franchementnégatif.

La diazoréaction recherchée le même jour s'est montrée nette¬

ment positive. Température 37°6 le matin et38°8 le soir.

30 septembre. Diazoréaction faiblement positive. Tempéra¬

ture 37°4 le matin et37°8 le soir.

4 octobre. Leséro-diagnostic se montre faiblement positif.

La diazoréactionest négative. Température normale.

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Observation 16. (Personnelle).

(Service deM. le docteurDurand).

Fièvre typhoïde.

Catherine L..., cinquante-un ans, entre

le 3 octobre 1898 à

l'hôpital, salle 3,

lit

23.

Antécédentshéréditaires etpersonnels. Inconnus.

Etatactuel. Entrée à l'hôpital dans un étatdestupeurpro¬

fonde. Délire tranquille jour etnuit. Diminution

considérable de

l'acuitéauditive. Début de l'affection par

des

maux

de tête ayant

résisté à tout traitement. Insomnie.

Inappétence. Nausées.

Vomissements. Douleurs abdominales et

constipation. Langue

ronge et humide.

Météorisme abdominal. Hypertrophie du foie

et de la rate. Douleurà lapression detout

l'abdomen et

en

parti¬

culierde la fosse iliaque droite.

Coloration légèrement jaune de la paume

des mains, moins

nette à la plante despieds.

Cœur. Légeramoindrissement

des deux bruits; diminution

du grand silence.

Le séro-diagnostic est positif.

Douzième jour de l'infection.

Recherchée ce même jour, la diazoréaction est

nettement

positive: Température

38°2 le matin et 39°8 le soir.

Observation 17 (Personnelle).

(Servicede M. ledocteurDurand)

Fièvretyphoïde

Maria T...,vingt-quatre ans,entre

à l'Hôpital le 3 octobre 1898,

salle3, lit 24.

Antécédentshéréditaires. Pèremorthémiplégique.Mèrebien

portante.

Antécédentspersonnels. N'a fait aucune

maladie

grave.

Ré¬

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