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ÉNERGIE ÉOLIENNE

Dans le document ÉTAT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES EN EUROPE (Page 119-123)

INVESTISSEMENTS PRIVÉS EN R&D

Dépenses privées de R&D (en millions

d’euros)

Part des dépenses privées de R&D

dans le PIB

2014 2015 2014 2015

UE 28

Allemagne 566,7 466,3 0,0205 % 0,0166 % Danemark 195,6 227,8 0,0772 % 0,0879 % Espagne 98,0 86,5 0,0095 % 0,0081 %

France 69,7 52,0 0,0034 % 0,0025 %

Royaume-Uni 55,9 49,3 0,0028 % 0,0024 % Pays-Bas 38,8 35,8 0,0060 % 0,0054 %

Suède 19,1 17,9 0,0049 % 0,0044 %

Pologne 5,7 17,2 0,0014 % 0,0041 %

Italie 35,6 15,8 0,0023 % 0,0010 %

Finlande 5,8 8,4 0,0031 % 0,0045 %

Belgique 18,3 8,1 0,0049 % 0,0021 %

Irlande n.a. 7,3 n.a. 0,0032 %

Autriche 8,3 5,6 0,0027 % 0,0018 %

Roumanie 7,3 3,9 0,0052 % 0,0027 %

Slovaquie 2,3 3,9 0,0031 % 0,0051 % Rép. Tchèque n.a. 1,9 n.a. 0,0011 %

Lettonie 2 1,3 0 0,0059 %

Portugal n.a. 0,2 n.a. 0,0001 %

Estonie 1,5 n.a. 0,0088 % n.a.

Grèce 0,4 n.a. 0,0002 % n.a.

Hongrie 2,3 n.a. 0,0022 % n.a.

Lituanie 0,6 n.a. 0,0017 % n.a.

Luxembourg 1,1 n.a. 0,0026 % n.a.

Slovénie 2,3 n.a. 0,0063 % n.a.

Total UE 28 1 137,6 1 009,0 0,0086 % 0,0074 %

Sources : JRC Setis, Eurostat, base de données WDI

D

ans le secteur de la géother-mie, les dépenses privées de R&D (tout comme les dépenses publiques) sont bien inférieures à celles de l’énergie solaire. Une fois encore, on peut observer que l’Allemagne enregistre les plus gros investissements privés en R&D, soit 24,9 millions d’euros en 2015, avec toutefois une diminu-tion par rapport à 2014. Viennent ensuite l’Autriche, le Royaume-Uni et la Finlande, avec moins de 10 millions d’euros pour chacun, sachant que l’Autriche, plus parti-culièrement, mais aussi la Finlande affichent une tendance à la hausse, tandis que la Suède enregistre une forte baisse entre 2014 et 2015. Si l’on rapporte ces valeurs au PIB, on constate que l’Autriche affiche la plus grosse part (parmi tous les pays de notre étude), cette part ayant même progressé entre 2014 et  2015. Elle est suivie de la Slo-vaquie, la Finlande, l’Allemagne et les Pays-Bas. Cependant, il faut être conscient du fait que les données sont très lacunaires, ce qui peut fausser le classement. n

GÉOTHERMIE

INVESTISSEMENTS PRIVÉS EN R&D

Dépenses privées de R&D (en millions

d’euros)

Part des dépenses privées de R&D

dans le PIB

2014 2015 2014 2015

UE 28

Allemagne 48,9 24,9 0,0018 % 0,0009 %

Autriche 3,1 7,7 0,0010 % 0,0025 %

Royaume-Uni n.a. 5,8 n.a. 0,0003 %

Finlande 0,4 3,8 0,0002 % 0,0020 %

Pays-Bas 9,3 3,8 0,0014 % 0,0006 %

Italie 6,2 3,1 0,0004 % 0,0002 %

Suède 17,6 2,0 0,0045 % 0,0005 %

Slovaquie n.a. 1,6 n.a. 0,0021 %

Danemark 2,2 n.a. 0,0009 % n.a.

Pologne 2,1 n.a. 0,0005 % n.a.

Portugal n.a. n.a. n.a. n.a.

Roumanie n.a. n.a. n.a. n.a.

Slovénie n.a. n.a. n.a. n.a.

Total UE 28 89,6 52,7 0,0007 % 0,0004 %

Sources : JRC Setis, Eurostat, base de données WDI

P

ar rapport au solaire, le sec-teur de l’hydroélectricité est également assez modeste en ce qui concerne les investissements privés dans la R&D, mais ceux-ci sont toutefois plus importants en 2014-2015 que les investissements publics en 2017-2018 (au moins pour les pays de l’Union européenne).

L’Allemagne affiche les valeurs les plus élevées, parmi les pays de notre étude. Ensuite vient la France, qui enregistre également un niveau significatif d’investissements pri-vés dans ce secteur. Ces deux pays sont suivis de la Pologne et de l’Italie, qui ont vu leurs dépenses privées augmenter fortement en 2015. La Finlande, le Royaume-Uni et l’Autriche se classent respecti-vement en cinquième, sixième et septième positions. Dans ces pays, les montants dépassent les 5 mil-lions d’euros, malgré une baisse, entre  2014 et  2015, au Royaume-Uni et en Autriche. Par contre, la part exprimée en fonction du PIB révèle un classement légèrement différent, les pourcentages les plus élevés s’observant en Slové-nie (2014), en Pologne, en Finlande et en Slovaquie (2014). En outre, l’Autriche affiche un pourcentage relativement élevé (bien qu’en baisse), tandis que l’Allemagne, qui se classe en 2015 juste après l’Autriche, a vu une augmentation de son pourcentage. Les pays qui présentaient des chiffres impor-tants en valeur absolue, à savoir la France et l’Allemagne, se classent en milieu de liste. n

HYDROÉLECTRICITÉ

INVESTISSEMENTS PRIVÉS EN R&D

Dépenses privées de R&D (en millions

d’euros)

Part des dépenses privées de R&D

dans le PIB

2014 2015 2014 2015

UE 28

Allemagne 30,1 46,2 0,0011 % 0,0016 %

France 30,5 23,0 0,0015 % 0,0011 %

Pologne 2,3 18,8 0,0006 % 0,0045 %

Italie 0,8 15,4 0,0001 % 0,0010 %

Finlande 1,7 7,5 0,0009 % 0,0040 %

Royaume-Uni 8,9 6,3 0,0004 % 0,0003 %

Autriche 7,4 5,8 0,0024 % 0,0018 %

Suède n.a. 4,9 n.a. 0,0012 %

Belgique n.a. 2,9 n.a. 0,0007 %

Pays-Bas 1,2 2,9 0,0002 % 0,0004 %

Rép. Tchèque 1,8 1,9 0,0011 % 0,0011 %

Irlande n.a. 1,5 n.a. 0,0006 %

Danemark n.a. 1,0 n.a. 0,0004 %

Espagne 8,1 0,5 0,0008 % 0,0000 %

Roumanie 0,4 n.a. 0,0003 % n.a.

Slovénie 2,3 n.a. 0,0064 % n.a.

Slovaquie 2,3 n.a. 0,0032 % n.a.

Total UE 28 97,8 138,4 0,0007 % 0,0010 %

Sources : JRC Setis, Eurostat, base de données WDI

L

’énergie océanique est égale-ment un secteur relativeégale-ment modeste en termes d’investis-sement privé dans la R&D. Ici, le Royaume-Uni affiche les valeurs les plus élevées en 2015, suivi de la Suède, de l’Allemagne et de la France. La Finlande et les Pays-Bas se classent respectivement en cinquième et sixième posi-tions. Cependant, ce secteur pré-sente également des données très lacunaires. En 2015, les investisse-ments dans les énergies marines ont diminué dans la totalité de l’Union européenne, ce qui est principalement attribuable aux baisses observées en Allemagne, en France et en Finlande. Les pays qui affichent les parts de PIB les plus élevées sont la Suède, la Fin-lande et la Roumanie, suivies de la Bulgarie, de l’Irlande, du Royaume-Uni et des Pays-Bas. n

ÉNERGIE OCÉANIQUE

INVESTISSEMENTS PRIVÉS EN R&D

Dépenses privées de R&D (en millions

d’euros)

Part des dépenses privées de R&D

dans le PIB

2014 2015 2014 2015

UE 28

Royaume-Uni 44,7 53,6 0,0022 % 0,0026 %

Suède 19,6 33,6 0,0050 % 0,0082 %

Allemagne 49,7 29,1 0,0018 % 0,0010 %

France 21,7 16,2 0,0010 % 0,0008 %

Finlande 21,6 11,1 0,0116 % 0,0059 %

Pays-Bas 3,3 9,9 0,0005 % 0,0015 %

Irlande 16,4 7,3 0,0088 % 0,0031 %

Roumanie n.a. 5,6 n.a. 0,0038 %

Italie 9,2 5,1 0,0006 % 0,0003 %

Pologne n.a. 4,9 n.a. 0,0012 %

Espagne 14,7 3,2 0,0014 % 0,0003 %

Bulgarie n.a. 1,4 n.a. 0,0034 %

Rép. Tchèque n.a. 0,9 n.a. 0,0005 %

Belgique n.a. 0,6 n.a. 0,0001 %

Autriche 1,3 n.a. 0,0004 % n.a.

Danemark 3,4 n.a. 0,0013 % n.a.

Luxembourg 1,2 n.a. 0,0028 % n.a.

Portugal 2,5 n.a. 0,0015 % n.a.

Total UE 28 209,3 182,3 0,0016 % 0,0013 %

Sources : JRC Setis, Eurostat, base de données WDI

L

e secteur des biocarburants se classe en troisième position en termes d’investissements privés dans la R&D, après l’énergie solaire et éolienne. Le Danemark affiche les montants les plus élevés, avec près de 210  millions d’euros en 2015. L’Allemagne a vu baisser ses investissements entre 2014 et 2015, et occupe désormais la deuxième place après le Danemark, où les investissements ont augmenté en 2015. Tous les autres pays de cette étude affichent des valeurs inférieures à 100 millions d’euros.

La France arrive au troisième rang, avec environ 90 millions d’euros, suivie des Pays-Bas (74  millions d’euros) et du Royaume-Uni (56 mil-lions d’euros). En résumé, on peut constater que les dépenses privées de R&D dans les biocarburants ont légèrement augmenté entre 2014 et  2015, ce qui se traduit par un chiffre en hausse pour l’Union européenne dans son ensemble. En part du PIB, le Danemark arrive en tête en 2015, suivi de la Finlande, de la Lettonie, du Luxembourg, des Pays-Bas et de la Pologne. n

BIOCARBURANTS

INVESTISSEMENTS PRIVÉS EN R&D

Dépenses privées de R&D (en millions

d’euros)

Part des dépenses privées de R&D

dans le PIB

2014 2015 2014 2015

UE 28

Danemark 217,1 210,1 0,0857 % 0,0810 % Allemagne 212,3 164,8 0,0077 % 0,0059 %

France 90,2 90,5 0,0043 % 0,0043 %

Pays-Bas 50,7 74,1 0,0078 % 0,0112 % Royaume-Uni 50,0 56,1 0,0025 % 0,0027 %

Italie 40,8 55,8 0,0026 % 0,0036 %

Espagne 15,9 37,2 0,0015 % 0,0035 % Pologne 14,9 36,2 0,0037 % 0,0086 % Finlande 41,2 34,4 0,0221 % 0,0183 %

Suède 15,9 17,4 0,0040 % 0,0042 %

Autriche 3,9 12,4 0,0013 % 0,0040 % Rép. Tchèque 13,1 9,9 0,0081 % 0,0058 %

Irlande n.a. 8,5 n.a. 0,0037 %

Slovaquie 24,2 6,0 0,0328 % 0,0078 % Luxembourg 11,3 6,0 0,0256 % 0,0129 %

Hongrie 12,5 5,1 0,0119 % 0,0047 %

Lettonie n.a. 3,0 n.a. 0,0141 %

Belgique 4,5 n.a. 0,0012 % n.a.

Total UE 28

Total UE 28 818,6818,6 827,4827,4 0,0062 %0,0062 % 0,0061 %0,0061 %

Sources : JRC Setis, Eurostat, base de données WDI

E

nfin, si l’on examine l’inves-tissement privé en R&D dans l’ensemble des technologies renou-velables, on constate la bonne position de l’Allemagne en  2014 et 2015. Les investissements pri-vés allemands sont restés plutôt stables en 2015 et le pays conserve sa position de leader. D’importants investissements privés sont égale-ment observés au Royaume-Uni, qui arrive en deuxième position sur cet indicateur. Quant aux autres pays pour lesquels nous disposons de données, les Pays-Bas et l’Italie affichent des niveaux d’investisse-ment comparables. En part du PIB, on constate également la bonne position de l’Allemagne, mais la Finlande affiche aussi un pourcen-tage assez élevé. Pourtant, comme pour les investissements publics, ce tableau doit être interprété avec prudence du fait des nombreuses données manquantes. n

TOTAL DES TECHNOLOGIES RENOUVELABLES

INVESTISSEMENTS PRIVÉS EN R&D

Dépenses privées de R&D (en millions

d’euros)

Part des dépenses privées de R&D

dans le PIB

2014 2015 2014 2015

UE 28

Allemagne 1 995,6 1 941,9 0,0723 % 0,0692 %

Royaume-Uni n.a. 309,1 n.a. 0,0151 %

Pays-Bas 185,0 185,7 0,0284 % 0,0280 %

Italie 177,1 153,5 0,0115 % 0,0099 %

Finlande 86,1 104,1 0,0461 % 0,0555 %

Suède n.a. 87,6 n.a. 0,0213 %

Autriche 117,6 n.a. 0,0381 % n.a.

Total EU 4 278,5 4 176,3 0,0322 % 0,0307 %

Note : La somme correspondant à la totalité des technologies n’apparaît que si le pays dispose de données pour chacune de ces technologies (s’il manque des don-nées pour une ou plusieurs technologies, le total ne peut pas être calculé).

Sources : JRC Setis, Eurostat, base de données WDI

EDPR

50 millions d’euros, à l’exception du Japon). Pour ce qui est de l’in-vestissement privé, le Danemark arrive en tête, avec 210 millions d’euros en 2015. L’Allemagne enregistre un recul, mais elle demeure toujours au deuxième rang des investissements privés en R&D. Tous les autres pays de cette étude (UE) affichent des valeurs inférieures à 100 millions d’euros ;

• dans le secteur de l’énergie éolienne, le Japon arrive en tête pour ce qui est des dépenses publiques de R&D, suivi de l’Union européenne et des États-Unis (bien que de nombreux pays ne disposent pas de données pour 2017). Quant aux dépenses privées de R&D, l’Allemagne se positionne en tête, suivie du Danemark, qui arrive second sur cet indicateur.

L’Espagne se classe en troisième position, avec cependant environ la moitié des montants du Dane-mark, suivie de la France et du Royaume-Uni ;

• dans l’énergie océanique, autre secteur relativement modeste en termes de dépenses publiques, l’Union européenne affiche les valeurs les plus élevées, suivie

INVESTISSEMENTS PUBLICS

Dans le document ÉTAT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES EN EUROPE (Page 119-123)