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Etude qualitative des solutions d'équations différentielles sur les échelles de temps

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Academic year: 2021

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(1)N◦ d’ordre :. R´epublique Alg´erienne D´emocratique et Populaire Minist`ere de l’Enseignement Sup´erieur et de la Recherche Scientifique ——————————————————–. Universit´e Djillali Liabes-Sidi Bel Abb`es. Facult´e des Sciences Exactes D´epartement de Math´ematiques. Th`ese de doctorat Sp´ecialit´e : Syst`eme Dynamique et Application Pr´esent´ee par LADRANI Fatima Zohra. ´ Etude qualitative des solutions d’´ equations diff´ erentielles sur les ´ echelles de temps Soutenue le 16/02/2016 devant le jury compos´e de : Pr. BENCHOHRA Mouffak. UDL Sidi Bel Abbes. Pr´esident. Pr. BELMEKI Mohamed. Universit´e de Saida. Examinateur. Pr. OUAHAB Abdelghani. UDL Sidi Bel Abbes. Examinateur. Dr. Oumansour Abderrahmane. UDL Sidi Bel Abbes. Examinateur. Pr. HAMMOUDI Ahmed. Centre Universitaire Ain T´emouchent. Encadreur. Ann´ee Universitaire : 2015 − 2016.

(2) Remerciements Je tiens a` exprimer toute ma profonde reconnaissance a` mon encadreur, le Professeur A. hammoudi, pour le sujet qu’il m’a propos´e et pour ses conseils pr´ecieux durant toutes ces ann´ees. Je le remercie surtout pour ses qualit´es humaines et scientifiques qui m’ont permis de r´ealiser ce travail. Merci pour tout. Je remercie le Professeur M. Benchohra qui a honor´e ce travail en acceptant de pr´esider le jury. Je remercie les Professeurs A. Ouahab, M. Belmeki et A. Oumansour pour m’avoir fait l’honneur d’ˆetre les rapporteurs de cette th`ese. Je tiens `a remercier toute ma famille, parents, fr`eres et soeurs, en particulier ma maman pour m’avoir donn´e tout son amour, son affection et son instruction. C’est pour tout cela je lui d´edie ce manuscrit. Je remercie mon mari Amine pour son amour, sa confiance, ses conseils et surtout sa patience. Enfin, j’adresse aussi des remerciements `a mes amis (ies) universitaires et extra-universitaires..

(3) Table des mati` eres. Introduction g´ en´ erale. 3. 1 Pr´ eliminaires. 6. 1.1. Calculs sur les ´echelles de temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 6. 1.2. Diff´erentiabilit´e et d´eriv´ees partielles . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 8. 1.2.1. Diff´erentiabilit´e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 8. 1.2.2. D´eriv´ees partielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10. 1.3. Int´egration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11. 1.4. Fonctions exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15. 1.5. Polynˆomes g´en´eralis´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17. 1.6. D´efinition de l’oscillation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17. 2 Comportement asymptotique de la solution d’une ´ equation diff´ erentielle non lin´ eaire du troisi` eme ordre sur les ´ echelles de temps. 20. 2.1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20. 2.2. Cas o` u l’´equation (1) admet une solution non oscillante . . . . . . . . 21. 2.3. Comportement asymptotique pour l’´equation (1) . . . . . . . . . . . . 24. 3 Oscillation pour une ´ equation diff´ erentielle non lin´ eaire du quatri` eme ordre sur les ´ echelles de temps 3.1. 32. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 2.

(4) 3.2. Cas o` u l’´equation (2) admet une solution non oscillante . . . . . . . . 34. 3.3. Th´eor`emes d’existence de l’oscillation pour l’´equation (2) . . . . . . . 37. 3.4. 3.3.1. Th´eor`eme d’oscillation pour l’´equation (2) pour α > 0 . . . . . 38. 3.3.2. Th´eor`eme d’oscillation pour l’´equation (2) pour α ≥ 1 . . . . . 43. Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46. 4 Oscillation pour une ´ equation diff´ erentielle non lin´ eaire d’ordre n sur les ´ echelles de temps. 47. 4.1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47. 4.2. Cas o` u l’´equation (3) admet une solution non oscillante . . . . . . . . 48. 4.3. Th´eor`emes d’existence de l’oscillation pour l’´equation (3) . . . . . . . 53. 4.4. 4.3.1. Th´eor`eme d’oscillation pour l’´equation (3) pour α > γ. . . . . 54. 4.3.2. Th´eor`eme d’oscillation pour l’´equation (3) pour α = γ. . . . . 55. 4.3.3. Th´eor`eme d’oscillation pour l’´equation (3) pour α < γ. . . . . 57. Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58. Bibliographie. 61. R´ esum´ e. 67. Summary. 68. 3.

(5) Introduction g´ en´ erale La th´eorie des ´echelles de temps est un nouveau secteur des math´ematiques qui unifient et prolongent l’analyse discr`ete et continue, elle a ´et´e pr´esent´e par Stefan Hilger en 1988 dans Ph.D [25]. Beaucoup de r´esultats que l’on rencontre dans l’´etude des ´equations diff´erentielles et de diff´erence restent valable dans le cas des ´echelles de temps. En outre, le calcul dans les ´echelles de temps est une source riche d’´etude des probl`emes int´eressants qui n’ont aucun ´equivalent normal dans le cas continu ou discret. Actuellement, l’´etude des ´equations dynamiques est un champ large dans les math´ematiques pures et appliqu´ees sur l’existence et l’unicit´e des solutions. Les math´ematiques appliqu´ees soulignent l’importance de la justification rigoureuse du comportement qualitatif des solutions (oscillation, p´eriodicit´e, stabilit´e, etc.). La th´eorie de l’oscillation comme partie de la th´eorie qualitative d’´equations dynamiques a ´et´e d´evelopp´ee rapidement ces dix derni`eres ann´ees sur l’´echelle de temps. Notre th`ese se compose de quatre chapitres. Chapitre I : Il consiste en un rappel des principales d´efinitions et propri´et´es sur la th´eorie de l’´echelle de temps utilis´ees dans la suite du travail. Chapitre II : Il s’agit dans ce chapitre d’´etudier le comportement asymptotique d’une ´equation 4.

(6) diff´erentielle non lin´eaire du troisi`eme ordre sur l’´echelle de temps      β ∆ ∆ γ ∆ q p x (t) + f (t, x(t)) = 0,. t ∈ [t0 , +∞)T .. (1). Ce probl`eme a ´et´e initi´e par L. Erab, A. Peterson et S.H. Saker [12] dans son papier de 2005 dans le cas que o` u f est lin´eaire et γ = β = 1. Ensuite, beaucoup d’auteurs ont ´etudi´e des probl`emes similaires, voir par exemple R. P. Agarwal, M. Bohner, S. Tang, T. Li et C. Zhang [18] ont ´etudi´e le comportement asymptotique de l’´equation semi lin´eaire d’ordre trois    γ 0 0 0 a rx (t) + p (t) xγ (t) = 0,. t ∈ [t0 , +∞) .. T. Li, C. Zhang, B. Baculikova et J. Dzurina [38] ont ´etudi´e le comportement asymptotique de l’´equation dynamique semi lin´eaire d’ordre trois   00 α 0 a x + q (t) xα (t) = 0,. t ∈ [t0 , +∞) .. T. Li, Z. Han, S. Sun et Y. Zhao [41] ont ´etudi´e le comportement asymptotique pour l’´equation dynamique a` retard du troisi`eme ordre sur l’´echelle de temps    γ ∆ ∆ ∆ a rx (t) + f (t, x (τ (t))) = 0,. t ∈ [t0 , +∞)T .. L’´equation dynamique (1) elle g´en´eralise toute les ´equations ci-dessus. Chapitre III : Dans ce chapitre, on s’int´eresse a` l’oscillation pour une ´equation diff´erentielle non lin´eaire du quatri`eme degr´e sur les ´echelles de temps de type : p x∆. α ∆3. (t) + q (t) p x∆. α ∆2. (t) + f (t, x (τ (t))) = 0,. t ∈ [t0 , +∞)T . (2). Ce probl`eme g´en´eralise tous les probl`emes consid´er´es par S.R. Grace, M.Bohner et S.Sun [30]. T. Li, E. Thandapani et S. Tang [42]. Ce travail a fait l’objet d’une publication [10].. 5.

(7) Chapitre IV : Dans ce chapitre, on ´etudiera l’oscillation pour une ´equation diff´erentielle non lin´eaire d’ordre n ∈ N sur l’´echelle de temps de type :   n−2 γ ∆2 a x∆ (t) + f (t, xα (t)) = 0,. t ∈ [t0 , +∞)T ,. (3). avec n ≥ 3. Notre but ici est d’´etablir quelques nouveaux crit`eres de l’oscillation pour l’´equation (3) qui g´en´eralise [36, 37]. Ce travail est soumis pour publication. Mots cl´ es : Les ´echelles de temps, Equation diff´erentielle ordinaire, Th´eorie de l’oscillation.. 6.

(8) Chapitre 1 Pr´ eliminaires Dans ce chapitre nous pr´esentons quelques d´efinitions de base concernant les calculs sur les ´echelles de temps. La plupart de ces r´esultats seront ´enonc´es sans preuve. Les preuves peuvent ˆetre consult´ees dans [15] et [16].. 1.1. Calculs sur les ´ echelles de temps. Une ´echelle de temps T est un sous-ensemble ferm´e non vide de l’ensemble des nombres r´eels R. Ainsi Z, N, i.e. les nombres entiers relative, les entiers naturels sont des exemples des ´echelles de temps. D´ efinition 1.1.1. Soit T Une ´echelle de temps. Pour t ∈ T, on d´efinit l’op´erateur de saut avant σ : T → T par : σ(t) := inf{s ∈ T : s > t}, et l’op´erateur de saut arri`ere ρ : T → T par : ρ(t) := sup{s ∈ T : s < t}. Par convention, on suppose : inf ∅ = sup T (i.e σ(t) = t si T admet un maximum t) sup ∅ = inf T (i.e ρ(t) = t si T admet un minimum t). 7.

(9) Soit f : T −→ R une fonction, nous d´efinisons la fonction f σ : T −→ R par : f σ (t) = f (σ (t)) ,. pour tout t ∈ T.. Les d´efinitions ci-dessus pour l’op´erateur de saut avant et l’op´erateur de saut arri`ere prˆetent `a la classification des points dans une ´echelle de temps. D´ efinition 1.1.2. Soit t ∈ T. Si σ (t) = t et t 6= sup T, alors t est dense `a droite. Si σ (t) > t, alors t est dispers´e `a droite. De mˆeme, si ρ (t) = t et t 6= inf T, alors t est dense `a gauche, et si ρ (t) < t, alors t est dispers´e `a gauche. Si un point t dispers´e `a droite et dispers´e `a gauche, nous dirons que t est un point isol´e. D´ efinition 1.1.3. La fonction de granulation µ : T → [0, ∞) est d´efinie par : µ(t) = σ(t) − t. La fonction de granulation en arri`ere υ : T → [0, ∞) est d´efinie par : v(t) = t − ρ(t). D´ efinition 1.1.4. Si sup T =m tel que m est dispers´e `a gauche, alors on d´efinit Tk := T\ {m} ; si nom Tk := T. Exemple 1.1.1. Pour T = R, nous avons σ (t) = t = ρ (t) et µ (t) = 0. Pour T = Z, nous avons σ (t) = t + 1, ρ (t) = t − 1 et µ (t) = 1. Exemple 1.1.2. Soit h un nombre r´eel positif fix´e. On d´efinit l’´echelle de temps hZ par : hZ := {hz : z ∈ Z} = {· · · , −3h, −2h, −h, 0, h, 2h, 3h, · · · } . Ici, σ (t) = t + h,. ρ (t) = t − h,. et. µ (t) = h.. Exemple 1.1.3. Soit q un nombre r´eel fix´e tel que q > 1. On d´efinit l’´echelle de temps q Z par : . q Z = {q z : z ∈ Z} ∪ {0} = · · · , q −3 , q −2 , q −1 , 1, q, q 2 , q 3 , · · · ∪ {0} . 8.

(10) Ici, σ (t) = qt,. 1.2. t ρ (t) = , q. et. µ (t) = (q − 1) t.. Diff´ erentiabilit´ e et d´ eriv´ ees partielles. 1.2.1. Diff´ erentiabilit´ e. Maintenant nous consid´erons une fonction f : T → R et on d´efinit la delta d´eriv´ee de la fa¸con suivante. D´ efinition 1.2.1. Soient f : T → R une fonction et t ∈ Tk . On dira que f est ∆-diff´erentiable en t s’il existe un nombre f ∆ (t) ∈ R tel que pour tout ε > 0, il existe un voisinage U de t o` u

(11) σ

(12)

(13) f (t) − f (s) − f ∆ (t) (σ (t) − s)

(14) ≤ ε |σ (t) − s| ,. pour tout s ∈ U.. On appelle f ∆ (t) la ∆-diff´erentiable de f en t. Si f est ∆-diff´erentiable en t pour tout t ∈ Tk alors f ∆ : Tk → R est appel´ee la ∆-diff´erentiable de f sur Tk . Rappelons quelques propri´et´es de la delta d´eriv´ees qui sont utilis´ees dans ce travail. Th´ eor` eme 1.2.1. Soit f : T → R une fonction et soit t ∈ Tk . Alors nous avons les propri´et´es suivantes : 1. Si f est ∆-diff´erentiable en t, alors f est continue en t. 2. Si f est continue en t et si t est dispers´e `a droite, alors f est ∆-diff´erentiable en t et f ∆ (t) =. f (σ(t)) − f (t) . µ (t). 3. Si t est dense `a droite, alors f est ∆-diff´erentiable en t si et seulement si, lim s→t. f (t) − f (s) , t−s 9.

(15) existe et est finie. Dans ce cas, f (t) − f (s) . s→t t−s. f ∆ (t) = lim 4. Si f est ∆-diff´erentiable en t, alors. f σ (t) = f (t) + µ(t)f ∆ (t). Th´ eor` eme 1.2.2. Soient f, g : T → R des fonctions ∆-diff´erentiables et soit t ∈ Tk . Alors nous avons les propri´et´es suivantes : (i) La somme f + g : T → R est ∆-diff´erentiable en t et (f + g)∆ (t) = f ∆ (t) + g ∆ (t). (ii) Pour α constante, αf : T → R est ∆-diff´erentiable en t et (αf )∆ (t) = αf ∆ (t). (iii) Le produit f g : T → R est ∆-diff´erentiable en t et (f g)∆ (t) = f ∆ (t)g(t) + f σ (t)g ∆ (t). (1.1). = f (t)g ∆ (t) + f ∆ (t)g σ (t). (iv) Si g(t)g σ (t) 6= 0, alors. f est ∆-diff´erentiable en t et g  ∆ f f ∆ (t)g(t) − f (t)g ∆ (t) (t) = . g g σ (t)g(t). Exemple 1.2.1.. 1. Si T = R, alors pour t ∈ Tk = R est un point dense `a droite, f (t) − f (s) 0 = f (t) . s→t t−s. f ∆ (t) = lim. 10. (1.2).

(16) 2. Si T = Z, alors pour tout t ∈ Tk = Z est un point isol´e, f ∆ (t) =. f (σ(t)) − f (t) = f (t + 1) − f (t) = ∆f (t) . µ (t). 3. Si T =hZ, alors pour tout t ∈ Tk = hZ est un point isol´e, f ∆ (t) =. f (σ(t)) − f (t) f (t + h) − f (t) = = ∆h f (t) . µ (t) h. Enfin, nous pr´esentons la propri´et´e de la compos´ee (f ◦ g)∆ , pour f : R → R et g : T → R. Elle a ´et´e d´emontr´ee par Christian P¨otzsche en 1988. Th´ eor` eme 1.2.3. Soient f : R → R une fonction continˆ ument diff´erentiable et g : T → R une fonction ∆−diff´erentiable. Alors f ◦ g est ∆−diff´erentiable et on a la formule suivante : (f ◦ g)∆ (t) =.  1 Z . 1.2.2.  0 f g (t) + hµ (t) g ∆ (t) dh.  . g ∆ (t) .. (1.3). . 0. D´ eriv´ ees partielles. On introduit la ∆-d´eriv´ee partielle pour les fonctions de plusieurs variables sur les ´echelles de temps. Soit n ∈ N fix´e. Soit f : T −→ R une fonction et soient (Ti )i∈[1,n]∩Z des ´echelles de temps, on note 1. T = T1 ×T2 ×· · ·×Tn = {t = (t1 , t2 , . . . , tn ) : ti ∈ Ti , pour tout i ∈ [1, n] ∩ Z} , 2. Tk = Tk1 × Tk2 × · · · × Tkn , 3. σi (ti ) = inf {s ∈ Ti : s > ti } , pour tout i ∈ [1, n] ∩ Z, 4. ρi (ti ) = sup {s ∈ Ti : s < ti } , pour tout i ∈ [1, n] ∩ Z, 5. f σi (t) = f (t1 , t2 , · · · , ti−1 , σi (ti ) , · · · , tn ) , pour tout i ∈ [1, n] ∩ Z, 6. f si (t) = f (t1 , t2 , · · · , ti−1 , si , · · · , tn ) , pour tout i ∈ [1, n] ∩ Z. 11.

(17) D´ efinition 1.2.2. Soit f : T −→ R une fonction. La ∆−d´eriv´ee partielle de f par rapport `a ti ∈ Tki est d´efinie par : f σi (t) − f si (t) ∂f (t1 , . . . , tn ) = lim , si −→ti ∆i ti σi (ti ) − si σi (ti )6=si. si elle existe et est finie. ∂f (t1 , . . . , tn ) On notera par l’un des symboles suivants : ∆i ti ∂f (t) ∂f , (t) , ft∆i i (t) , f ∆i (t) . ∆i ti ∆i ti ∂f (t) ∆i ti existent pour tout i ∈ [1, n] ∩ Z, on peut aussi consid´erer la delta d´eriv´ee partielle D´ efinition 1.2.3. Soit f : T −→ R une fonction. Si les d´eriv´ees partielles. du second ordre ∆j ∂ 2 f (t) ∆∆ = fti tij j (t) = ft∆i i tj (t) ∆i ti ∆j tj. pour tout i, j ∈ [1, n] ∩ Z.. Les delta d´eriv´es partielles d’ordre sup´erieur sont d´efinies de mani`ere similaire. Exemple 1.2.2. Soit f la fonction d´efini´e sur T = R × hZ, avec h > 0 par : f (t, s) = t4 s2 ,. pour tout (t, s) ∈ T.. Alors ∂f (t, s) = 4t3 s2 , ∆1 t et f (t, s + h) − f (t, s) ∂f (t, s) = ∆2 s h 2 2 4 (s + h) − s = t h 4 = t (2s + h) .. 1.3. Int´ egration. Naturallement, les calculs sur les ´echelles de temps ne sera pas complet sans l’introduction de la ∆-int´egrabilit´e. Nous d´efinissons alors les fonctions qui sont int´egrables et pour cela nous pr´esentons les concepts suivants : 12.

(18) D´ efinition 1.3.1. Nous dirons qu’une fonction f : T → R est r´eguli`ere si sa limite `a droite existe en tout point dense `a droite de T et sa limite `a gauche existe en tout point dense `a gauche de T. D´ efinition 1.3.2. Une fonction f : T → R est dite rd-continue si elle est continue en tout point dense `a droite de T et si sa limite `a gauche existe et est finie en tout point dense `a gauche de T. On note l’ensemble des fonctions f : T → R qui sont rd-continues sur T par : Crd = Crd (T) = Crd (T, R) . L’ensemble des fonctions f : T → R qui sont ∆−diff´erentiables et ses ∆−d´eriv´ees sont rd-continues sur T sera not´e par : 1 1 1 Crd = Crd (T) = Crd (T, R) .. Th´ eor` eme 1.3.1. Soit f : T → R. 1. Si f est continue, alors f est rd-continue. 2. Si f est rd-continue, alors f est r´eguli`ere. 3. L’op´erateur de saut avant σ est rd-continue. 4. Si f est rd-continue ou r´eguli`ere, alors f σ c’est ainsi. 5. Soit f continue. Si g : T → R est rd-continue ou r´eguli´ere, alors f ◦ g est ´egalement rd-continue ou r´eguli`ere respectivement. D´ efinition 1.3.3. Une fonction continue f : T → R est pr´e-diff´erentiable avec domaine diff´erentiabilit´e D, tel que D ⊂ Tk , Tk \D est compatible et ne contient les point dispers´e `a droite dans T et f est ∆−diff´erentiable pour tout t ∈ D. Le Th´eor`eme suivant garantit l’existence de pr´e-antid´eriv´ee. Th´ eor` eme 1.3.2. Soit une fonction f : T → R r´eguli`ere. Alors il existe une fonction F pr´e-diff´erentiable avec de domaine D telle que F ∆ (t) = f (t) ,. pour tout t ∈ D. 13.

(19) D´ efinition 1.3.4. Soit une fonction f : T → R r´eguli`ere. Toute fonction F donn´ee dans le Th´eor`eme 1.3.2 s’appelle pr´e-antid´eriv´ee de f . D´ efinition 1.3.5. Une fonction F : T → R est appel´ee antid´eriv´ee de f : T → R si F ∆ (t) = f (t) ,. pour tout t ∈ Tk .. D´ efinition 1.3.6. Soit une fonction f : T → R r´eguli`ere. Nous d´efinissons l’int´egrale de Cauchy par : Zb f (t) ∆t = F (b) − F (a) ,. pour tout a, b ∈ T.. a. D´ efinition 1.3.7. Supposons que sup T = ∞. L’int´egrale impropre est d´efinie par : Z∞. Zb f (t) ∆t = lim. f (t) ∆t.. b−→∞. a. a. Le th´eor`eme suivant fournit les propri´et´es pour les fonctions delta int´egrales. Th´ eor` eme 1.3.3. Si a, b, c ∈ T, α ∈ R et f, g ∈ Crd (T, R), alors Zb Zb Zb 1. [f (t) + g(t)] ∆t = f (t)∆t + g(t)∆t; a. a. Zb 2.. (αf (t)) ∆t = α a. Za f (t)∆t = −. a. Zc f (t)∆t =. a. f (t)∆t; b. Zb 4.. f (t)∆t; a. Zb 3.. a. Zb. Zb f (t)∆t +. a. f (t)∆t; c. Za 5.. f (t)∆t = 0. a. 6. Si |f (t)| ≤ g (t) sur [a, b) ∩ T, alors

(20) b

(21)

(22) Z

(23) Zb

(24)

(25)

(26) f (t)∆t

(27) ≤ g(t)∆t;

(28)

(29)

(30)

(31) a. a. 14.

(32) Zb 7. Si f (t) ≥ 0 pour tout t ∈ [a, b] ∩ T, alors. f (t)∆t ≥ 0. a. 1 Th´ eor` eme 1.3.4. Si a, b ∈ T et f, g ∈ Crd (T, R), alors. Zb. f σ (t)g ∆ (t)∆t = (f g) (b) − (f g) (a) −. a. Zb. f ∆ (t)g(t)∆t.. a. Th´ eor` eme 1.3.5. Soient a, b ∈ T et f ∈ Crd (T, R) 1. Si T = R, alors Zb. Zb f (t)∆t =. a. f (t)dt, a. o` u l’int´egrale `a droite est l’int´egrale usuelle de Riemann. 2. Si [a, b] ∩ T ne contient que des points isol´es, alors Zb. X. f (t)∆t =. µ (t) f (t) .. t∈[a,b). a. 3. Soient a, b ∈ hZ tels que b > a, et f ∈ Crd (T, R), alors k= hb −1. Zb f (t)∆t =. X. hf (kh) .. a k= h. a. Exemple 1.3.1. Si T = Z et si t ∈ Z tel que t > 1 et a 6= 1, alors Zt. s. a ∆s =. k=t−1 X k=0. 0. at − 1 . a = a−1 k. Exemple 1.3.2. Si T = q Z , avec q > 1, alors Z∞. 1 ∆t = t2. Zb lim. b−→∞. 1. 1 ∆t t2. 1. =. lim. b−→∞. X µ (t) t2. t∈[1;b). = (q − 1) lim. n−→∞. 15. k=n−1 X k=0. q −k = q..

(33) 1.4. Fonctions exponentielle. Dans cette section, nous d´efinissons une fonction importante sur une ´echelle de temps qui g´en´eralise la fonction exponentielle sur R, ep (., t0 ). D´ efinition 1.4.1. Soit h > 0, on d´efinit les nombres complexes de Hilger par :   1 Ch := z ∈ C : z 6= . h et l’axe imaginaire de Hilger n πo π . Zh := z ∈ C : − < Imz ≤ h h Pour h = 0, on pose par d´efinition C0 = C, Z0 = C. D´ efinition 1.4.2. On dit que la fonction p : T −→ R est r´egressive si 1 + µ (t) p (t) 6= 0,. pour tout t ∈ Tk .. On note l’espace des fonctions rd-continues r´egressives par : R = R (T) = R (T, R) . On munit cet ensemble de l’addition d´efinie pour tous p, q ∈ R par : (p ⊕ q) (t) := p (t) + q (t) + µ (t) p (t) q (t) ,. pour tout t ∈ Tk .. Le groupe (R, ⊕) est dit groupe r´egressif. Le conjugu´e de chaque ´el´ement p du groupe R not´e par p est donn´ee par : ( p) (t) =. −p (t) , 1 + µ (t) p (t). pour tout t ∈ Tk .. D´ efinition 1.4.3. Pour h ≥ 0, la transformation cylindrique ξh : Ch −→ Zh est d´efinie par :   1 ln(1 + hz) si h 6= 0, h ξh (z) :=  z si h = 0. L’inverse de transformation cylindrique ξh−1 : Zh −→ Ch est d´efinie par :   exp (hz) − 1 si h 6= 0, −1 h ξh (z) :=  z si h = 0. 16.

(34) D´ efinition 1.4.4. Soit p ∈ R, la fonction exponentielle g´en´eralis´ee ep : T × T −→ R est donn´ee par la formule : . . Zt. ep (t, s) = exp . ξµ(τ ) (p (τ )) ∆τ  ,. pour tout t, s ∈ T.. s. Th´ eor` eme 1.4.1. Soient p ∈ R(T) et t0 ∈ T. Alors la solution unique du probl`eme `a valeur initiale.   y ∆ (t) = p (t) y (t) ;  y (t ) = y . 0. 0. est donn´e par : y (t) = y0 ep(t) (t, t0 ) . Proposition 1.4.1. Soient p, q ∈ R(T), t, s, τ ∈ Tk , la fonction exponentielle g´en´eralis´ee de l’´echelle de temps v´erifit les propri´et´es suivantes : 1. Propri´et´e de semi-groupe ep (t, s) = ep (t, τ ) ep (τ, s) . 2. ep (σ (t) , s) = (1 + µ (t) p (t)) ep (t, s) . 1 3. ep (s, t) = = e p (t, s) . ep (t, s) 4. ep (t, s) eq (t, s) = ep⊕q (t, s) . ep (t, s) 5. = ep q (t, s) . eq (t, s) 6. La fonction ep (., s) est ∆-diff´erentiable en t et (ep (., s))∆ (t) = p(t)ep (t, s) . Exemple 1.4.1. Soit T =hZ pour h > 0. Soit α ∈ R une constante, i.e.   1 α∈C− − . h Tous les point dans l’´echelle de temps hZ sont dispers´es `a droite et nous avons   Zt 1 eα (t, 0) = exp  ln (1 + αh) ∆τ  h 0. 1 ln (1 + αh) t h t = (1 + αh) h . = exp. 17.

(35) 1.5. Polynˆ omes g´ en´ eralis´ es. Nous commen¸cons par donner la d´efinition des polynˆomes g´en´eralis´es sur les ´echelles de temps. D´ efinition 1.5.1. [15] Soit k ∈ N, on d´efinit les fonctions hk : T × T → R par :    1, si k = 0   t Z hk (t, s) := , pour tout t, s ∈ T.  h (τ, s) ∆τ, si k ≥ 1  k−1   s. Exemple 1.5.1. Si en prend T =R, on a (t − s)k hk (t, s) = , k!. pour tout t, s ∈ R. et. pour k ∈ N.. Proposition 1.5.1. [15] Pour tout t, s ∈ T et k ∈ N, les fonctions hk satisfont   0, si k = 0 ∆t , pour tout t, s ∈ Tk . hk (t, s) :=  h k−1 (t, s) , si k ≥ 1 Lemme 1.5.1. [36] Si n ∈ N, t1 , t ∈ T et f ∈ Crd (T, R) ,alors Z t sZn+1 Zs2 Zt · · · f (s1 ) ∆s1 ∆s2 · · · ∆sn+1 = hn (t, σ (s)) f (s) ∆s. t1. 1.6. t1. t1. t1. D´ efinition de l’oscillation. Soit une ´echelle de temps T et soit a, b ∈ T, tel que a < b. On note [a, +∞)T := [a, +∞) ∩ T, [a, b)T := [a, b) ∩ T, [a, b]T := [a, b] ∩ T. Nous d´efinissons l’oscillation des solutions et nous donnons un exemple simple. D´ efinition 1.6.1. On dit qu’une fonction f : [a, +∞)T → R est ´eventuellement positive, si il existe t0 ∈ [a, +∞)T tel que f (t) > 0,. pour tout t ∈ [t0 , +∞)T . 18.

(36) D´ efinition 1.6.2. On dit qu’une fonction f : [a, +∞)T → R est ´eventuellement n´egative, si il existe t0 ∈ [a, +∞)T tel que pour tout t ∈ [t0 , +∞)T .. f (t) < 0,. D´ efinition 1.6.3. On dit qu’une fonction f : [a, +∞)T → R est oscillante sur [a, +∞)T si elle est ni ´eventuellement positive ni ´eventuellement n´egative. Elle est dite non oscillante dans le cas contraire. Exemple 1.6.1. Consid´erons l’´equation diff´erentielle suivante x(2) (t) + x (t) = 0,. pour t ∈ [0, +∞)R .. Elle a une solution x (t) = sin (t) oscillante. Nous consid´erons quelques lemmes qui seront utilis´es dans cette th`ese. Lemme 1.6.1. [26] Soient A, λ et B des constantes strictement positives. Nous avons alors l’in´egalit´e suivante λλ B λ+1. 1. Bx − Ax1+ λ ≤. (λ + 1)λ+1 Aλ. ,. pour x ≥ 0.. (1.4). n Lemme 1.6.2. [36] Si n ∈ N, sup T = ∞ et f ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R) alors les propri´et´es. suivants sont vraies. n. k. 1. lim inf f ∆ (t) > 0 =⇒ lim f ∆ (t) = ∞ pour tout k ∈ [0, n)Z . t→∞. t→∞. 2. lim supf t→∞. ∆n. k. (t) < 0 =⇒ lim f ∆ (t) = −∞ pour tout k ∈ [0, n)Z . t→∞. Nous donnons le lemme de Kiguradze’s. n Lemme 1.6.3. [36] Soit n ∈ N et f ∈ Crd (T, R) et sup T = +∞. Supposons que n. f est positive ou n´egative et f ∆ n’est pas identiquement nulle et est n´egative ou positive sur [t0 , ∞)T , pour t0 ∈ T. Alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T et m ∈ [0, n)Z tels que (−1)n−m f (t) f ∆ (t) ≥ 0 est v´erifi´e pour tout t ∈ [t1 , ∞)T , avec n. j. (i) f (t) f ∆ (t) ≥ 0 pour tout t ∈ [t1 , ∞)T et pour j ∈ [0, m)Z , 19.

(37) (ii) (−1)m+j f (t) f ∆ (t) ≥ 0 pour tout t ∈ [t1 , ∞)T et pour j ∈ [m, n)Z . j. 1 Lemme 1.6.4. [36] Soient f ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R+ ) et λ > 0. Alors σ −λ. f ∆ (f ). ∆ f 1−λ ≤ ≤ f ∆ f −λ , 1−λ. 20. sur [t0 , ∞)T .. (1.5).

(38) Chapitre 2 Comportement asymptotique de la solution d’une ´ equation diff´ erentielle non lin´ eaire du troisi` eme ordre sur les ´ echelles de temps 2.1. Introduction. Dans ce chapitre, nous pr´esentons le comportement asymptotique de toute solution de l’´equation diff´erentielle non-lin´eaires d’ordre trois. On supposera que le probl´eme (2.1) admet au moins une solution dans l’espace 3 Crd ([t0 , ∞)T , R)..      β ∆ ∆ γ ∆ q p x (t) + f (t, x(t)) = 0,. dans l’´echelle de temps T, avec β, γ sont de la forme β = γ2 impairs positifs, βγ ≥ 1. 21. t ∈ [t0 , +∞)T ,. (2.1). γ1 β1 ,γ= o` u β1 , β2 , γ1 , β2 γ2.

(39) p, q : T −→ R+ sont des fonctions rd-continue et o` u f satisfait les conditions suivantes : (H1 ) f : T × R −→ R est continue, (H2 ) f (t, −x) = −f (t, x) pour tout t ∈ [t0 , ∞)T , x ∈ R, (H3 ) Il existe une fonction r : T −→ R positive et rd-continue telle que f (t, x) ≥ r(t), xγβ. 2.2. pour tout t ∈ [t0 , ∞)T , x ∈ R − {0} .. (2.2). Cas o` u l’´ equation (1) admet une solution non oscillante. Dans cette section, nous supposons que l’´equation (2.1) admet une solution ´eventuellement positive (le raisonnement reste valable si elle est ´eventuellement n´egative). Lemme 2.2.1. Soit x une solution de l’´equation (2.1) et Z∞ . 1 q (s). Z∞ . 1. β. ∆s =. 1 p (s). 1 γ. ∆s = +∞.. (2.3). t0. t0. Alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que   γ ∆ p x∆ (t) > 0,. t ∈ [t1 , ∞)T .. (2.4). D´emonstration. Soit x une solution ´eventuellement positive de l’´equation (2.1). Alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que x (t) > 0 pour tout t ∈ [t1 , ∞)T . D’apr`es (2.2) on a  h    iβ ∆ ∆ γ ∆ q p x (t) = −f (t, x (t)) ≤ −r (t) xβγ (t) ≤ 0, 22. t ∈ [t1 , +∞)T ..

(40)  γ ∆ Montrons que p x∆ (t) > 0, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T . Supposons le contraire c’est-`a-dire, il existe t2 ∈ [t1 , +∞)T tel que  Puisque la fonction q. h. p x∆. p x∆. γ ∆ iβ. γ ∆. (t2 ) < 0.. est d´ecroissante sur [t1 , +∞)T , alors il existe. une constante M > 0 telle que h. p x∆. γ ∆ iβ. (t) ≤. −M , q (t). pour tout t ∈ [t2 , +∞)T .. (2.5). Par int´egration de (2.5) entre t2 a` t, on trouve ∆ γ. Zt . ∆ γ. p(t)(x ) (t) ≤ p(t2 )(x ) (t2 ) −. M q(s). 1. β. ∆s.. t2. D’apr`es (2.3), on d´eduit que p(t)(x∆ )γ (t) tend vers −∞ lorsque t tend vers+∞. Donc il existe t3 ∈ [t2 , +∞)T tel que p(t)(x∆ )γ (t) ≤ −1,. pour tout t ∈ [t3 , +∞)T .. Par int´egration de cette formule entre t3 a` t, on trouve Zt  x(t) ≤ x(t3 ) −. 1 p (s). 1 γ. pour tout t ∈ [t3 , +∞)T .. ∆s,. t3. D’apr`es (2.3) x(t) tend vers −∞ lorsque t tend vers +∞. D’ou la contradiction.  γ ∆ Alors p x∆ (t) > 0, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T . Remarque 2.2.1. Soit x une solution de l’´equation (2.1) et (2.3) v´erifi´ee, alors il y a seulement deux cas possibles c’est-`a-dire, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T , avec t1 ∈ [t0 , ∞)T suffisamment grand :  γ ∆ 1. x (t) > 0, x∆ (t) > 0 et p x∆ (t) > 0,  γ ∆ 2. x (t) > 0, x∆ (t) < 0 et p x∆ (t) > 0. 23.

(41) Lemme 2.2.2. Soit x une solution de l’´equation (2.1) et qui satisfait le cas (1) de la remarque 2.2.1, alors h   iβ βγ β ∆ γ ∆ x (t) ≥ (φ (t, t1 )) q (t) p x (t) , ∆. pour tout t ∈ [t1 , ∞)T ,. (2.6). ∆s.. (2.7). avec 1 φ (t, t1 ) := p (t). Zt . 1 q(s). 1. β. t1. D´emonstration. Si x∆ (t) > 0, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T , de l’´equation (2.1) on d´eduit que la fonction h   iβ ∆ γ ∆ q p x est strictement d´ecroissante sur [t1 , ∞)T . Par cons´equent, nous avons. p (t) x.  ∆ γ. (t) = p (t) x.  ∆ γ. Zt (t1 ) +. γ (p x∆ )∆ (s)∆s. t1. Zt ≥. . . . 1 q(s). 1  β. q (s). h. p x.   iβ ∆ γ ∆.  1 β (s)  ∆s. t1.  ≥. q (t). h. p x.   iβ ∆ γ ∆. 1 β (t) φ (t, t1 ) p (t) . (t). Ce qui prouve le lemme. Lemme 2.2.3. Soit x une solution de l’´equation (2.1) et qui satisfait le cas (2) de la remarque 2.2.1, telle que Z∞ r(t)∆t = ∞.. (2.8). t1. Alors lim x(t) = 0.. t−→∞. D´emonstration. Satisfaisant le cas (2) de la remarque 2.2.1. 24. (2.9).

(42) Alors lim x(t) = b ≥ 0, supposons que b > 0, de (2.1) et (2.2) nous d´eduisons : t−→∞.   h   iβ ∆ ∆ γ ∆ q p x (t) = −f (t, x(t)) ≤ −r(t)xγβ (t) ≤ −r(t)bγβ . Par int´egration de l’in´egalit´e ci-dessus de t1 a` t, nous obtenons q (t). h. p x.   iβ ∆ γ ∆. (t) ≤ q (t1 ). h. p x.   iβ ∆ γ ∆. (t1 ) − b. γβ. Zt r(s)∆s, t1. ce qui implique que lim q (t). t→+∞. h. p x∆. γ ∆ iβ. (t) = −∞.. D’ou la contradiction.. 2.3. Comportement asymptotique pour l’´ equation (1). Maintenant, nous ´etablissons quelques conditions suffisantes pour que toute solution x de (2.1) soit oscillante sur [t0 , ∞)T ou convergente. Pour la simplification, on note d+ (t) := max {0, d (t)} , et αα , (α + 1)α+1. ξα :=. pour tout α > 0.. Th´ eor` eme 2.3.1. Supposons que (2.3) est v´erifi´ee. S’il existe une fonction δ : T → 1 R+ telle que δ ∈ Crd (T, R) et pour tout t1 ∈ [t0 , ∞)T grand, t2 ∈ [t1 , ∞)T et si. 1 lim m t→+∞ t. Zt t2. βγ+1 ∆ δ+ (s). ( (t − s)m. r(s)δ(s) − ξβγ. (δ(s))βγ (φ (s, t1 ))β 25. ) ∆s = ∞,. (2.10).

(43) avec m ≥ 0 et φ (., t1 ) est d´efinit dans le lemme 2.2.2. Alors toute solution de (2.1) est oscillante sur [t1 , ∞)T ou converge.. D´emonstration. Supposons le contraire, que x est une solution non oscillante de (2.1). Supposons que x est une solution ´eventuellement positive de l’´equation (2.1), la substitution y = −x transforme l’´equation (2.1) en une ´equation de la mˆeme forme. On a alors deux cas, si x∆ ´eventuellement positive, alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que x∆ (t) > 0, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T . Nous d´efinissons la fonction w par :. q (t). h. w (t) := δ(t). p x.   iβ ∆ γ ∆. (t) ,. xγβ (t). t ∈ [t1 , ∞)T .. (2.11). Alors w (t) > 0 et de (1.1) et (1.2) nous obtenons. δ (t) w (t) = γβ x (t) ∆.  h ∆   h   iβ ∆ γ ∆ iβ δ (t) ∆ γ ∆ q p x q σ (t) p x∆ (t) + γβ (σ (t)) x (t). −δ (t) = γβ f (t, x(t)) + x (t). (. ∆ ) h   iβ δ ∆ (t) xγβ (t) − δ (t) xγβ (t) σ ∆ γ ∆ q (t) p x (σ (t)) xβγ (t) xβγ (σ(t)). ∆ h iβ βγ   δ(t) x (t) δ ∆ (t) σ ∆ γ ≤ −r(t)δ (t) + σ w (t) − q σ (t) p x∆ (σ (t)) βγ . δ (t) x (t)xβγ (σ(t)) Par le th´eor`eme 1.2.3, on obtient l’in´egalit´e suivante. βγ. x (t). ∆. Z. 1. [hxσ (t) + (1 − h)x (t)]βγ−1 x∆ (t) dh. = βγ 0. Z ≥ βγ. 1. [hxσ (t)]βγ−1 x∆ (t) dh = xβγ−1 (σ(t)) x∆ (t).. 0. 26. (2.13). (2.12).

(44) D’apr`es (2.12) et (2.13) nous avons w∆ (t) ≤ −r(t)δ (t) +. h   iβ δ ∆ (t) σ δ (t) x∆ (t) σ ∆ γ ∆ w (t) − q (t) p x (σ (t)) δ σ (t) xβγ (t) x (σ(t)). δ ∆ (t) σ ≤ −r(t)δ (t) + σ w (t) − δ (t) 1  1 iβ  βγ h γ   δ (t) (φ (t, t )) ∆ γ 1 . q σ (t) p x (σ (t)) βγ q (t) p x∆ (t) x (t) x (σ(t)) h γ ∆ iβ Comme la fonction q p x∆ est strictement d´ecroissante sur [t1 , ∞)T , alors.   iβ ∆ γ ∆. h.    h  h   iβ   iβ σ ∆ γ ∆ ∆ γ ∆ (t) , (t) ≤ q p x q p x. pour tout t ∈ [t1 , ∞)T .. Donc, 1 δ ∆ (t) w∆ (t) ≤ −r(t)δ (t) + +σ wσ (t) − δ (t) {φ (t, t1 )} γ δ (t). . wσ (t) δ σ (t)). 1+. 1 βγ. .. (2.14). D’apr`es le lemme 1.6.1, nous avons βγ+1 ∆ (t) δ+. ∆. w (t) ≤ −r(t)δ (t) + ξβγ. .. (2.15). (t − s)m .. (2.16). δ βγ (t) (φ (t, t1 ))β. Nous d´eduisons que βγ+1 ∆ (t) δ+. ( (t − s)m w∆ (t) ≤ − r(t)δ (t) − ξβγ. δ βγ. ) β. (t) (φ (t, t1 )). D’autre part, pour t ∈ [t1 , ∞)T fix´e, on d´efinit la fonction ϕt par : ϕt (s) = (t − s)m ,. pour tout s ∈ [t1 , t)T .. Alors ϕt est ∆-diff´erentiable et ϕ∆ ee par : t est donn´    −m (t − s)m−1 , si σ (s) = s, ∆ ϕt (s) = 1  ((t − σ (s))m − (t − s)m ) , si σ (s) 6= s.  µ (s) Avec m > 0. On d´eduit que ϕ∆ t (s) ≤ 0,. pour s ∈ [t1 , t)T . 27.

(45) Par int´egration de (2.16) entre t2 a` t, nous avons ( βγ+1 ) Zt Zt ∆ δ (s) + (t − s)m r(s)δ (s) − ξβγ ∆s ≤ − (t − s)m w∆ (s) ∆s β βγ δ (s) (φ (s, t1 )) t2. t2. ≤ − [(t − s). m. t w (s)]t2. Zt +. σ ϕ∆ t (s) w (s) ∆s. t2. ≤ (t − t2 )m w (t2 ) . Par cons´equent 1 tm. Zt. βγ+1 ∆ (s) δ+. ( m. (t − s). r(s)δ(s) − ξβγ. t2. (δ(s))βγ (φ (s, t1 ))β. ).  ∆s ≤. t − t2 t. m w (t2 ) .. d’o` u la contradiction de (2.10) pour t grand. Si x∆ est ´eventuellement n´egative, alors x est converge vers une limite finie car la fonction x est d´ecroissante et minor´ee par 0. Exemple 2.3.1. On consid`ere l’´equation dynamique suivante sur l’´echelle de temps 2Z . ( h. ∆ i 13 t(x∆ )5. )∆ (t) + t−2 x(t) = 0,. pour tout t ∈ [1, +∞)2Z .. (2.17). Ici, q (t) = 1,. p (t) = t,. γ = 5,. 1 β= , 3. f (t, x) = t−2 x et. r (t) = t−2 .. Il est clair que (2.3) est v´erifi´ee. φ (t, t1 ) =. t − t1 , t. pour tout t ∈ [t1 , +∞) . 2Z. Soit δ(t) = t, de (2.10) nous avons ) ( ) Z∞ ( 1 n=∞ X 1 s3 η −η 5 ∆s = 1− n = +∞. 1 1 s 3 (s − t ) 3 3 (2n − 2n1 ) 3 s 2 1 n=n2 t 2. Avec η ∈ (0, 1) . Alors toute solution de (2.17) est oscillante sur 2Z ou converge . 28.

(46) Corollaire 2.3.1. Supposons que (2.3) est v´erifi´ee pour tout t2 ∈ [t0 , ∞)T grand et si 1 lim m t−→∞ t. Zt. (t − s)m r(s)∆s = ∞,. (2.18). t2. avec m ≥ 0. Alors toute solution de (2.1) est oscillante sur [t1 , ∞)T ou converge. Exemple 2.3.2. On consid`ere l’´equation dynamique suivante sur l’´echelle de temps continue T = [1, ∞) 00. ((x0 (t))3 ) + tx3 (t) = 0,. pour tout t ∈ [1, ∞) .. Ici p(t) = q(t) = 1,. γ = 3,. f (t, x) = tx3. β = 1,. et r (t) = t.. Il est clair que (2.3) est v´erifi´ee. Alors, le corollaire 2.3.1 donne Z∞. Z∞ t∆t = ∞.. r (t) ∆t = 1. 1. Ce qui signifie que toute solution de (2.19) est oscillante sur T ou converge. Soit D un sous-ensemble de T × T d´efinit par : D := {(t, s) ∈ T2 : t > s ≥ t1 }. Soit H : D → R une fonction satisfaisant les conditions suivantes a) H est continue sur D, b) ∃t1 ∈ T, H (t, t) = 0, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T , c) H (t, s) > 0, pour tout (t, s) ∈ D, d) H est ∆−d´erivable par rapport a` s. Remarque 2.3.1. Nous pouvons prendre par exemple, H (t, s) = (t − s)m ,. pour tout (t, s) ∈ D,. avec m > 0. 29. (2.19).

(47) Th´ eor` eme 2.3.2. Supposons que (2.3) est v´erifi´ee. S’il existe une fonction δ : T → 1 (T, R) et H : D → R, pour tout t1 ∈ [t0 , ∞)T grand, t2 ∈ R+ telle que δ ∈ Crd. [t1 , ∞)T , si 1 lim t−→∞ H(t, t2 ). Zt ( r(s)δ(s)H(t, s) − ξβγ t2. ). (v+ (s, t)δ σ (s))βγ+1. ∆s = ∞,. (φ (s, t1 ))β (δ(s)H(t, s))βγ. (2.20) et v(s, t) =. ∆ δ+ (s) H (t, s) + H ∆s (t, s) , σ δ (s). pour tout (t, s) ∈ D,. o` u φ (., t1 ) est d´efinit dans le lemme 2.2.2. Alors toute solution de (2.1) est oscillante sur [t1 , ∞)T ou converge. D´emonstration. Supposons le contraire, que x une solution non oscillante de (2.1). Nous pouvons supposer que x est une solution ´eventuellement positive de l’´equation (2.1) ; la substitution y = −x transforme l’´equation (2.1) en une ´equation de la mˆeme forme. On a deux cas : Si x∆ est ´eventuellement positive, alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que x∆ (t) > 0, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T . Par l’in´egalit´e (2.14), on obtient ∆ 1 δ+ (s) r(s)δ (s) H(t, s) ≤ −w (s) H(t, s)+ σ wσ (s) H(t, s)−δ (s) {φ (s, t1 )} γ δ (s) ∆. . 1+ 1 βγ wσ (s) H(t, s). δ σ (s) (2.21). Par int´egration de la formule (2.21) entre t2 a` t, on trouve Zt r(s)δ (s) H(t, s)∆s ≤ w(t2 )H(t, t2 ) t2. +.  Zt  t2. v(s, t)wσ (s) − δ (s) {φ (s, t1. . 1 )} γ. . σ. w (s) δ σ (s). 1+. 1 βγ. H(t, s).  . ∆s..  (2.22). 30.

(48) Par l’in´egalit´e (1.4), on a 1 H(t, t2 ). Zt ( r(s)δ (s) H(t, s) − ξβγ t2. (v+ (s, t)δ σ (s))βγ+1 (φ (s, t1 ))β (δ(s)H(t, s))βγ. ) ∆s ≤ w(t2 ),. lorsque t est assez grand , on a la contradiction par (2.20). Th´ eor` eme 2.3.3. Supposons que (2.3) est v´erifi´ee. Soit δ d´efinie dans le th´eor`eme 2.3.1 telle que (2.10) soit v´erifi´ee. si Z∞ . ϕ(s) p(s). Z∞. 1 γ. ∆s = ∞,. r(s)∆s < ∞,. ψ(τ ) :=. t1. (2.23). τ. et. Z∞  ϕ (s) :=. ψ(τ ) q(τ ). 1. β. ∆τ < ∞.. (2.24). s. Alors toute solution de (2.1) est oscillante sur [t1 , ∞)T ou converge vers z´ero. D´emonstration. De la preuve du th´eor`eme 2.3.1, chaque solution de l’´equation (2.1) est oscillante sur [t1 , ∞) ou lim x (t) existe. D’autre part, supposons que x∆ (t) < 0, pour t ∈ [t1 , ∞)T . t−→∞. Alors x(t) est d´ecroissante et lim x(t) = b ≥ 0 existe. t−→∞. Supposons que b > 0. Par int´egration de la formule (2.2) entre t a` ∞, on obtient Z∞. βγ. Z∞. r(s)x (s)∆s ≤ t. f (s, x(s)) ∆s t.  h   h    iβ   iβ ∆ γ ∆ ∆ γ ∆ = − lim q p x (s) + q p x (t) s−→∞.  h    iβ ∆ γ ∆ ≤ q p x (t) .. (2.25). Par (2.25) et comme x(t) > b, on a bγ. . ψ(t) q(t). 1. β.  γ ∆ ≤ p x∆ (t). 31. (2.26).

(49) Par int´egration de la derni`ere in´egalit´e entre s a` t, avec t tend vers +∞, on trouve  b. 1. ϕ (t) p(t). γ. ≤ −x∆ (t),. pour t ∈ [t1 , ∞)T .. (2.27). Par int´egration l’in´egalit´e (2.27) entre t1 a` t, nous avons Zt  b. ϕ (s) p(s). 1 γ. ∆s ≤ x(t1 ),. pour t assez grand.. t1. Cet r´esultat donne la contradiction de (2.23). Remarque 2.3.2. Si on prend T =2Z , soit α ∈ R. Si α > 1, on a Z∞ s. −α. τ −α+1 ∆s = , 1 − 2−α+1. pour tout τ ∈ 2Z .. (2.28). τ. Si α ≤ 1, on a. Z∞. s−α ∆s = +∞,. pour tout τ ∈ 2Z .. (2.29). τ. Exemple 2.3.3. On consid`ere l’´equation dynamique (2.17). Par (2.28) et (2.29), nous avons Z∞ ψ(τ ) =. s−2 ∆s =. 2 , τ. τ −3 ∆τ =. 32 , 3s2. pour tout τ ∈ 2Z ,. τ. et. Z∞ ϕ (s) = 8. pour tout s ∈ 2Z ,. s. o` u ϕ, ψ sont d´efinis dans le th´er`eme 2.3.3. Alors. Z∞ . ϕ(s) p(s). 1. . γ. ∆s =. 32 3.  15 Z∞. t1. 3. s− 5 ∆s = +∞.. t1. Du Th´eor`eme 2.3.3, on d´eduit que toute solution de (2.17) est oscillante ou converge vers z´ero. 32.

(50) Chapitre 3 Oscillation pour une ´ equation diff´ erentielle non lin´ eaire du quatri` eme ordre sur les ´ echelles de temps Dans ce chapitre nous nous int´eressons `a l’´etude de l’oscillation pour une ´equation diff´erentielle d’ordre quatre.. 3.1. Introduction. Il y a beaucoup d’articles ´etudiant l’oscillation de l’´equation ordinaire d’ordre quatre o` u titre d’exemple : S. R. Grace, M. Bohner et S. Sun [30] ont ´etudi´e l’oscillation de l’´equation suivante 4. x∆ (t) + q (t) xλ (t) = 0. T. Li et E.Thandapani et S. Tang [42] ont ´etudi´e l’oscillation pour l’´equation dynamique `a retard du quatri`eme ordre sur l’´echelle de temps   3 ∆ r x∆ (t) + p (t) x (τ (t)) = 0. 33.

(51) Y. Qi et J. Yu [45] ont ´etudi´e l’oscillation de l’´equation semi-lin´eaire 4. x∆ (t) + p (t) xγ (τ (t)) = 0. R. P. Agarwal, M. Bohner, T. Li et C.Zhang [20] ont ´etudi´e l’oscillation de l’´equation dynamique semi lin´eaire d’ordre quatre sur l’´echelle de temps  3 γ   3 γ ∆ (t) + p (t) x∆ (t) + q (t) xγ (τ (t)) = 0. r x∆ Dans ce chapitre on donne quelques crit`eres d’oscillation pour l’´equation dynamique non-lin´eaire d’ordre quatre qui g´en´eralise toute les ´equations ci-dessus : p(x∆ )α. ∆3. (t) + q (t) p(x∆ )α.  ∆2. (t) + f (t, x (τ (t))) = 0.. sur une ´echelle de temps T, avec α de la forme α =. (3.1). α1 o` u α1 , α2 impairs positifs. α2. On impose les conditions suivantes : (H1 ) f : T × R −→ R une fonction continue et v´erifiant xf (t, x) > 0,. pour tout t ∈ [t0 , ∞)T , x ∈ R\ {0} .. (H2 ) Il existe une fonction r : T −→ R+ rd-continue, telle que f (t, x) ≥ r(t), xα. pour tout t ∈ [t0 , ∞)T , x ∈ R\ {0} .. (H3 ) Les fonctions p et q sont a` valeurs r´eelles et sont rd-continues positives d´efinies sur T, telles que 1 − q (t) µ (t) 6= 0,. pour tout t ∈ [t0 , ∞)T .. (H4 ) La fonction τ : T −→ T est rd-continue, telle que τ (t) ≤ t,. pour t ∈ [t0 , ∞)T. et. lim τ (t) = ∞.. t→∞. On supposera que le probl`eme (3.1) admet au moins une solution dans l’espace 4 Crd ([t0 , ∞)T , R).. 34.

(52) 3.2. Cas o` u l’´ equation (2) admet une solution non oscillante. Nous pr´esentons le lemme suivant qui donne les propri´et´es de la solution ´eventuellement positive x de l’´equation (3.1) . Lemme 3.2.1. Supposons que x est une solution ´eventuellement positive de (3.1) et. Z∞. Z∞  e−q(t) (t, t0 ) ∆t =. 1 p (t). 1. α. ∆t = ∞,. (3.2). t0. t0. alors, il y a seulement deux cas possibles, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T avec t1 ∈ [t0 , ∞)T suffisamment grand : α 2 1. x∆ (t) > 0, (p x∆ )∆ (t) > 0, (p(x∆ )α )∆ (t) > 0, α 2 2. x∆ (t) > 0, (p x∆ )∆ (t) < 0, (p(x∆ )α )∆ (t) > 0. D´emonstration. Soit x une solution ´eventuellement positive de (3.1). Alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que x (t) > 0 et x (τ (t)) > 0 pour tout t ∈ [t1 , ∞)T . Par (3.1), nous avons p x∆. α ∆3. (t) + q (t) p(x∆ )α.  ∆2. (t) = −f (t, x (τ (t))) < 0,. pour t ∈ [t1 , ∞)T . (3.3). De (3.3), on obtient (p(x∆ )α )∆ e−q (., t0 ). 2. !∆. 3. 2. (p(x∆ )α )∆ (t) + q (t) (p(x∆ )α )∆ (t) (t) = < 0. eσ−q (t, t0 ).  α ∆2 p x∆ Donc est d´ecroissante sur [t1 , ∞)T . e−q (., t ) 0 α 2 α Alors (p x∆ )∆ , (p x∆ )∆ et x∆ sont de signe constant pour t assez grand. α 2 Montrons que (p x∆ )∆ (t) > 0 pour t ∈ [t1 , ∞)T . . Supposons le contraire, alors il existe une constante c > 0 et t2 ∈ [t1 , ∞)T tels que α 2 (p x∆ )∆ (t) ≤ −ce−q (t, t0 ) , 35. t ∈ [t2 , ∞)T ..

(53) Par int´egration de la derni`ere in´egalit´e entre t2 a` t, nous obtenons (p x.  ∆ α. )∆ (t) ≤ (p x.  ∆ α. )∆ (t2 ) − c. Zt e−q (s, t0 ) ∆s, t2. ce qui implique que α lim (p x∆ )∆ (t) = −∞.. t−→∞. Alors, lim p (t) x∆. α. t−→∞. (t) = −∞.. Ce qui signifie qu’il existe une constante m > 0 et t3 ∈ [t2 , ∞)T tels que ∆. . x (t) ≤ −. m p (t). 1. α. t ∈ [t3 , ∞)T .. ,. Int´egrons la derni`ere in´egalit´e entre t3 a` t, nous obtenons Zt  x (t) ≤ x (t3 ) −. m p (s). 1. α. ∆s.. t3. Ceci donne que lim x (t) = −∞, d’ou la contradiction. αt−→∞ α 2 Si (p (t) x∆ (t) )∆ > 0, alors x∆ (t) > 0 car (p (t) x∆ (t) )∆ > 0. α Si (p (t) x∆ (t) )∆ < 0, alors x∆ (t) > 0 car x (t) > 0. Lemme 3.2.2. Supposons que x est une solution ´eventuellement positive de (3.1) satisfaisant le cas (1) du Lemme 3.2.1. Alors α α 2 (p x∆ )∆ (t) ≥ (t − t1 ) (p x∆ )∆ (t),. t ∈ [t1 , ∞)T .. (3.4). 1 S’il existe une fonction φ ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R+ ) et t2 ∈ [t1 , ∞)T tels que. φ (t) − φ∆ (t) (t − t1 ) ≤ 0,. t ∈ [t2 , ∞)T ,. (3.5). α (p x∆ )∆ (t) alors est une fonction d´ecroissante sur [t2 , ∞)T , et φ (t) φ (t) p (t) x.  ∆ α. (t) ≥ (p x.  ∆ α. )∆ (t). Zt φ (s) ∆s, t2. 36. t ∈ [t2 , ∞)T .. (3.6).

(54) 1 Et s’il existe une fonction ψ ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R+ ) et t3 ∈ [t2 , ∞)T tels que. Zt. ∆. φ (s) ∆s ≤ 0,. φ (t) ψ (t) − ψ (t). t ∈ [t3 , ∞)T ,. (3.7). t2. α p x∆ (t) alors est une fonction d´ecroissante sur [t3 , ∞)T , et ψ (t). ∆. . x (t) ≥ x (t). p (t) ψ (t).  1 Zt  α. ψ (s) p (s). 1. α. ∆s := R (t, t3 ) x∆ (t) ,. t ∈ [t3 , ∞)T . (3.8). t3. D´emonstration. Soit x une solution ´eventuellement positive de (3.1) . α 2 α Comme (p x∆ )∆ (t) > 0, (p x∆ )∆ (t) > 0, nous avons. (p x. Zt.  ∆ α ∆. ) (t) ≥. α 2 (p x∆ )∆ (s)∆s. t1. α 2 ≥ (p x∆ )∆ (t) (t − t1 ) . De (3.4) et (3.5) on obtient α !∆ α 2 α (p x∆ )∆ (p x∆ )∆ (t)φ (t) − (p x∆ )∆ (t) φ∆ (t) (t) = φ φ (t) φσ (t) α   (p x∆ )∆ (t) φ (t) ∆ ≤ − φ (t) ≤ 0. φ (t) φσ (t) t − t1 α (p x∆ )∆ (t) Par cons´equent, est une fonction d´ecroissante sur [t2 , ∞)T . φ (t) Alors p (t) x.  ∆ α. (t) = p (t2 ) x.  ∆ α. Zt (t2 ) +. α (p x∆ )∆ (s) φ (s) ∆s φ (s). t2.  ∆ α. ≥. (p x )∆ (t) φ (t). Zt φ (s) ∆s. t2. 37.

(55) D’autre part p x∆ ψ. α !∆. α α (p x∆ )∆ (t)ψ (t) − p x∆ (t) ψ ∆ (t) (t) = ψ (t) ψ σ (t)            ∆ α p (t) x (t) φ (t) ψ (t) ∆ − ψ (t) ≤ 0. ≤ Z t  ψ (t) ψ σ (t)      φ (s) ∆s   t2. α p (t) x∆ (t) Donc est une fonction d´ecroissante sur [t3 , ∞)T et ψ (t) Zt ( x (t) ≥. )1  α 1 p (s) x∆ (s) α ψ (s) α ∆s ψ (s) p (s). t3.     p (t)  α1 Z t  ψ (s)  α1 ∆s x∆ (t) . ≥   ψ (t) p (s) t3. Remarque 3.2.1. Dans le lemme 3.2.2, nous pouvons prendre par exemple Z t φ (t) := (t − t1 ) et ψ (t) := (s − t1 ) ∆s.. (3.9). t2. Les fonctions φ et ψ v´erifient les conditions (3.5) et (3.7).. 3.3. Th´ eor` emes d’existence de l’oscillation pour l’´ equation (2). Dans cette section, nous ´etablissons quelques conditions suffisantes qui garantissent que chaque solution x de (3.1) oscille sur [t0 , ∞)T . Pour la simplification, on note T d (t) :=. dσ (t) , d (t) 38.

(56) et.   1, si α ≥ 1, Qdα (t) :=  T dα−1 (t) , si α < 1.. 3.3.1. Th´ eor` eme d’oscillation pour l’´ equation (2) pour α > 0. Th´ eor` eme 3.3.1. Supposons (3.2) est v´erifi´ee et qu’il existe une fonction positive 1 δ ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R) telle que pour tout t1 ∈ [t0 , ∞)T assez grand, t2 ∈ [t1 , ∞)T ,. t3 ∈ [t2 , ∞)T et t4 ∈ [t3 , ∞)T , on a Zt lim. t−→∞. . 1 δ (s) r (s) k (s, t3 ) − 4 σ. δ ∆ (s) T δ (s) − q (s) δ (s) T φ (s). 2. δ (s) T φ (s) ∆s = ∞, T δ (s). t4. (3.10) o` u φ et ψ sont d´efinies dans le lemme 3.2.2, et  τ (t) α τ (t) 1 Z    Z α 1 ψ (s) k (t, t3 ) := ∆s φ (s) ∆s.  ψ (τ (t)) φσ (t)  p (s) t3. t3. 1 S’il existe des fonctions positives θ, λ ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R) telles que. λ (t) − λ∆ (t) ≤ 0, ξ (t, t1 ) avec 1 (p (t)) α. ξ (t, t1 ) :=. t ∈ [t2 , ∞)T ,. Zt . 1 p (s). (3.11). 1. α. ∆s,. t1. et. Zt.  σ. θ (s) c (s) −. lim. t−→∞ t3. (α + 1). avec c (t) :=. θ∆. + α+1. (t) t. . 2. (s) T λα (s) p (s). (Qλα )α (s) T θα (s) θα (s).  Z∞ Z∞. 1 T λα. α+1. α. r (u). v. ∆s = ∞,.  . λ (τ (u)) ∆u ∆v.  λα (u). Alors la solution de (3.1) est oscillante. D´emonstration. Supposons que (3.1) admet une solution x non oscillante sur [t0 , ∞)T . 39. (3.12).

(57) Alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que x (t) > 0 et x (τ (t)) > 0 pour t ∈ [t1 , ∞)T . Supposons d’abord que x satisfait (1) dans le lemme 3.2.1. Nous d´efinissons la fonction ω1 par : α 2 (p x∆ )∆ (t) ω1 (t) := δ (t) , (p (x∆ )α )∆ (t). t ∈ [t1 , ∞)T .. (3.13). Alors ω1 (t) > 0 pour t ∈ [t1 , ∞)T et ( )∆   ∆ α ∆2 ∆ α ∆2 (t) ) ) (p x (p x ω1∆ (t) = δ ∆ (t) + δ σ (t) (t) , (p (x∆ )α )∆ (t) (p (x∆ )α )∆ ce qui implique que  ∆ α.  ∆ α. σ. .  ∆ α ∆2. 2. δ (t) (p x ) (t) (p x ) (t) (p x ) (t) σ +δ (t) − . α α α (p (x∆ ) )∆ (t) (p (x∆ ) )∆σ (t) (p (x∆ ) )∆ (t) (p (x∆ )α )∆σ (t) (3.14)  ∆ α ∆ ) (t) (p x est une fonction d´ecroisante, nous avons Comme φ (t) ∆2. ∆3. ω1∆ (t) = δ ∆ (t). α (p x∆ )∆ (t) φ (t) ≥ . α (p (x∆ ) )∆σ (t) φσ (t). (3.15). De (3.13), (3.1) et de la derni`ere in´egalit´e, nous obtenons  ∆ α ∆2 ∆ q (t) (p x ) (t) δ σ (t) r (t) xα (τ (t)) δ (t) T δ (t) ω1 (t) − δ σ (t) − − ω 2 (t) ω1∆ (t) ≤ α α ∆σ ∆ ∆σ ∆ δ (t) (p (x ) ) (t) (p (x ) ) (t) δ (t) T φ (t) 1 α (p x∆ )∆ (t) δ ∆ (t) δ σ (t) r (t) xα (τ (t)) T δ (t) ≤ ω1 (t) − q (t) T δ (t) ω (t) − − ω 2 (t) . 1 α ∆σ α ∆σ ∆ ∆ δ (t) (p (x ) ) (t) (p (x ) ) (t) δ (t) T φ (t) 1 (3.16) Substituons (3.15) dans (3.16), on trouve ω1∆ (t) ≤. δ ∆ (t) T δ (t) δ σ (t) r (t) xα (τ (t)) T δ (t) ω1 (t) − q (t) ω1 (t) − − ω 2 (t) . α ∆σ ∆ δ (t) T φ (t) (p (x ) ) (t) δ (t) T φ (t) 1 (3.17) 40.

(58) α (p x∆ )∆ (t) De (3.6), (3.8) et comme est une fonction d´ecroisante, nous obtenons φ (t) α (p x∆ )∆ (τ (t)) xα (τ (t)) xα (τ (t)) = (p (x∆ )α )∆σ (t) (p (x∆ )α )∆ (τ (t)) (p (x∆ )α )∆σ (t). ≥.  τ (t)  Z  ψ (s)  α1. 1 ψ (τ (t)) φσ (t) . p (s) t3. α τ (t)  Z ∆s φ (s) ∆s  t3. = k (t, t3 ) .. (3.18). Substituons (3.18) dans (3.17), on obtient ω1∆. . σ. (t) ≤ −δ (t) r (t) k (t, t3 ) +. δ ∆ (t) T δ (t) − q (t) δ (t) T φ (t).  ω1 (t) −. T δ (t) ω 2 (t) . δ (t) T φ (t) 1. Soit  B (t) :=. T δ (t) δ ∆ (t) − q (t) δ (t) T φ (t).  et A (t) :=. T δ (t) . δ (t) T φ (t). De l’in´egalit´e suivante By − Ay 2 ≤. B2 , 4A. A > 0, B ∈ R,. (3.19). nous obtenons ω1∆. 1 (t) ≤ −δ (t) r (t) k (t, t3 ) + 4 σ. . δ ∆ (t) T δ (t) − q (t) δ (t) T φ (t). 2. δ (t) T φ (t) . T δ (t). Int´egrant la derni`ere l’in´egalit´e entre t4 a` t, nous obtenons Zt. 1 δ (s) r (s) k (s, t3 )− 4 σ. . δ ∆ (s) T δ (s) − q (s) δ (s) T φ (s). 2. δ (s) T φ (s) ∆s ≤ ω1 (t4 )−ω1 (t) ≤ ω1 (t4 ) . T δ (s). t4. Ce qui donne la contradiction avec (3.10). Supposons que x satisfait le cas (2) dans le lemme 3.2.1. Soit. α p (t) x∆ (t) , ω2 (t) := θ (t) xα (t) 41. t ∈ [t1 , ∞)T .. (3.20).

(59) Alors ω2 (t) > 0 pour t ∈ [t1 , ∞)T et α ∆ α α (t) p x∆ p (t) x∆ (t) (xα )∆ (t) p (t) x∆ (t) σ σ ∆ ∆ +θ (t) −θ (t) . ω2 (t) = θ (t) xα (t) xα (σ (t)) xα (σ (t)) xα (t) (3.21)  α Comme x∆ (t) > 0 et (p x∆ )∆ (t) < 0, on obtient Zt. α  1 α p (s) x∆ (s). x (t) ≥. . 1 p (s). 1. α. ∆s. t1. ≥ x. ∆. Zt . 1 (t) (p (t)) α. 1 p (s). 1. α. ∆s. t1. = ξ (t, t1 ) x∆ (t) .. (3.22). Donc,  x ∆ λ. (t) =. x∆ (t) λ (t) − x (t) λ∆ (t) λ (t) λσ (t). x (t) ≤ λ (t) λσ (t) Par cons´equent. . λ (t) − λ∆ (t) ξ (t, t1 ).  ≤ 0.. (3.23). x est une fonction d´ecroisante sur [t2 , ∞)T et λ. λ (t) x (τ (t)) λ (τ (t)) x (t) ≥ σ , ≥ . σ x (t) λ (t) x (t) λ (t) Du th´eor`eme 1.2.3, on obtient l’in´egalit´e suivante Z1 (xα )∆ (t) = αx∆ (t) [hx (t) + (1 − h) xσ (t)]α−1 dh. (3.24). 0. ≥ αQλα (t) x∆ (t) xα−1 (t) .. (3.25). Substituons (3.25) dans (3.21), nous avons    ∆ α ∆ α ∆ p (t) x (t) p x (t) ω2∆ (t) ≤ θ∆ (t) + θσ (t) α α x (t) x (σ (t)) −αQλα. α+1 p (t) x∆ (t) (t) θ (t) α . x (σ (t)) x (t) σ. 42. (3.26).

(60) D’autre part, par (3.1), on a (p x.  ∆ α ∆2 ). (s) − (p x.  ∆ α ∆2 ). Zs (t) +. r (u) (x (τ (u)))α ∆u ≤ 0.. t. Comme x∆ > 0 et de (3.24), on obtient (p x.  ∆ α ∆2 ). (s) − (p x.  ∆ α ∆2 ). Zs. α. (t) + x (t). r (u). λα (τ (u)) ∆u ≤ 0. λα (u). t. Lorsque s tend vers ∞ dans la derni`ere l’in´egalit´e, nous d´eduisons que (p x.  ∆ α ∆2 ). Z∞. α. (t) ≥ x (t). r (u). λα (τ (u)) ∆u. λα (u). t. Par cons´equent, α α −(p x∆ )∆ (s) + (p x∆ )∆ (t) + xα (t).  Zs Z∞ . t. Alors (p x.  ∆ α. )∆ (t) + xα (t).  Z∞ Z∞ t. . v. v.  λ (τ (u))  ∆u ∆v ≤ 0. r (u)  λα (u) α.  λ (τ (u))  r (u) ∆u ∆v ≤ 0.  λα (u) α. Par (3.24), on trouve  ∆ α ∆. α. (p x ) (t) x (t) ≤ − xα (σ (t)) xα (σ (t)).  Z∞ Z∞ . t.  ≤ −. λ (t) λσ (t). r (u). v.  α Z∞ Z∞ t. . v.  . α. λ (τ (u)) ∆u ∆v  λα (u).  λ (τ (u))  ∆u ∆v r (u)  λα (u) α. = −c (t) .. (3.27). Substituons (3.20), (3.24) et (3.27) dans (3.26), nous avons ω2∆. α α+1 p (t) x∆ (t) p (t) x∆ (t) λ σ − αQα (t) θ (t) α . (t) ≤ −θ (t) c (t) + θ (t) α x (t) x (σ (t)) x (t) σ. ∆. 43.

(61) Donc θ∆. ω2∆ (t) ≤ −θσ (t) c (t) +.  +. (t). θ (t). ω2 (t) −. αQλα (t) T θ (t) 1. 1. θ α (t) p α (t) T λα (t). 1+. ω2. 1 α. (t) .. D’apr`es le lemme 1.6.1, nous avons ω2∆ (t) ≤ −θσ (t) c (t) +.  ∆ α+1 2 θ + (t) T λα (t) p (t) (α + 1)α+1 (Qλα )α (t) T θα (t) θα (t). .. En int´egrant la derni`ere l’in´egalit´e entre t3 a` t, nous obtenons Zt.  σ. θ (s) c (s) − t3. θ∆. (α + 1). α+1. + α+1. 2. (s) T λα (s) p (s). (Qλα )α (s) T θα (s) θα (s). ∆s ≤ ω2 (t3 ) − ω2 (t) ≤ ω2 (t3 ) .. Ce qui donne la contradiction par (3.12). Remarque 3.3.1. Dans le th´eor`eme 3.3.1, nous pouvons prendre par exemple Zt  λ (t) =. 1 p (s). 1. α. pour tout t ∈ [t1 , ∞)T .. ∆s,. (3.28). t1. La fonction λ est satisfait la condition (3.11).. 3.3.2. Th´ eor` eme d’oscillation pour l’´ equation (2) pour α ≥ 1. Th´ eor` eme 3.3.2. Supposons que (3.2) est v´erifi´ee et α ≥ 1. S’il existe des fonctions 1 positives η, m ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R) telles que pour tout t1 ∈ [t0 , ∞)T suffisamment. grand , t2 ∈ [t1 , ∞)T , t3 ∈ [t2 , ∞)T et t4 ∈ [t3 , ∞)T tels que Zt lim. t−→∞. η σ (s) r (s). mα (τ (s)) 1 2 − E (s) F (s, t3 ) ∆s = ∞, α m (σ (s)) 4α. (3.29). t4. et m (t) − m∆ (t) ≤ 0, R (t, t3 ). t ∈ [t4 , ∞)T ,. o` u φ et ψ sont d´efinies dans le lemme 3.2.2, et  t −1 Z   p (t) φ (t) η (t) T m (t) F (t, t3 ) := φ (s) ∆s ,  (t − t3 ) η σ (t) Rα−1 (t, t3 )  2. α. t3. 44. (3.30).

(62) E (t) :=. T η (t) η ∆ (t) − q (t) . η (t) T mα (t). 1 S’il existe des fonctions positives θ, λ ∈ Crd ([t0 , ∞)T , R) telles que (3.12) soit v´erifi´ee. Alors (3.1) est oscillante. D´emonstration. Supposons que (3.1) admet une solution x non oscillante sur [t0 , ∞)T . Alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que x (t) > 0 et x (τ (t)) > 0 pour t ∈ [t1 , ∞)T . Supposons d’abord que x satisfait (1) dans le lemme 3.2.1. Nous d´efinissons la fonction ω3 par : α 2 (p x∆ )∆ (t) ω3 (t) := η (t) , xα (t). t ∈ [t1 , ∞)T .. (3.31). Alors ω3 (t) > 0 pour t ∈ [t1 , ∞)T , et    ∆ α ∆2 ∆ α ∆3 ∆ α ∆2 (p x ) (t) (p x ) (t) (p x ) (t) (xα )∆ (t) ∆ ∆ σ σ ω3 (t) = η (t) +η (t) −η (t) . xα (t) xα (σ (t)) xα (σ (t)) xα (t) (3.32) Substituons (3.1) dans (3.32), nous avons   ∆ α ∆2 ∆ α ∆2 ) (t) ) (t) q (t) (p x (p x − η σ (t) ω3∆ (t) ≤ η ∆ (t) α α x (t) x (σ (t)) α 2 (p x∆ )∆ (t) (xα )∆ (t) xα (τ (t)) σ −η (t) r (t) α − η (t) . x (σ (t)) xα (σ (t)) xα (t) σ. (3.33). De (3.8) et (3.30), on obtient  x ∆ m Alors. x (t) (t) ≤ σ m (t) m (t). .  m (t) ∆ − m (t) ≤ 0. R (t, t3 ). x est une fonction d´ecroisante sur t ∈ [t4 , ∞)T , et m x (t) m (t) ≥ , xσ (t) mσ (t). x (τ (t)) m (τ (t)) ≥ . xσ (t) mσ (t). (3.34). Par (3.25), on a (xα )∆ (t) ≥ αx∆ (t) xα−1 (t) . 45. (3.35).

(63) Par les in´egalit´es (3.4), (3.6) , (3.8) et (3.35), nous obtenons (xα )∆ (t) ≥ αRα−1 (t, t3 ) x∆ (t). α. α Rα−1 (t, t3 ) (p x∆ )∆ (t) ≥ α φ (t) p (t). Zt φ (s) ∆s t3. α 2 Rα−1 (t, t3 ) ≥ α (t − t3 ) (p x∆ )∆ (t) φ (t) p (t). Zt φ (s) ∆s t3. ≥. α 2 αη 2 (t) T mα (t) (p x∆ )∆ (t) . σ η (t) F (t, t3 ). (3.36). Substituons (3.36) et (3.31) dans (3.33), nous obtenons ω3∆ (t) ≤. xα (τ (t)) αT mα (t) xα (t) ω32 (t) η ∆ (t) q (t) xα (t) ω3 (t)−T η (t) α ω3 (t)−η σ (t) r (t) α − . η (t) x (σ (t)) x (σ (t)) F (t, t3 ) xα (σ (t)) (3.37). Par (3.34), nous avons ω3∆ (t) ≤. η ∆ (t) T η (t) mα (τ (t)) α σ ω3 (t) − q (t) ω (t) − η (t) r (t) − ω 2 (t) 3 α α η (t) T m (t) m (σ (t)) F (t, t3 ) 3. ≤ −η σ (t) r (t). α mα (τ (t)) + E (t) ω3 (t) − ω 2 (t) . α m (σ (t)) F (t, t3 ) 3. Par l’in´egalit´e (3.19), on obtient ω3∆ (t) ≤ −η σ (t) r (t). mα (τ (t)) 1 2 + E (t) F (t, t3 ) . α m (σ (t)) 4α. Int´egrons la derni`ere in´egalit´e entre t4 a` t, on trouve Zt. η σ (s) r (s). ma (τ (s)) 1 2 − E (s) F (s, t3 ) ∆s ≤ ω3 (t4 ) − ω3 (t) ≤ ω3 (t4 ) . mα (σ (s)) 4α. t4. Contradiction avec (3.29). La preuve de cas (2) est identique le cas (2) dans le th´eor`eme 3.3.1. Remarque 3.3.2. Si l’´echelle de temps est T = R, dans ce cas on a T d = Qdα = 1. 46.

(64) 3.4. Exemple. Dans cette partie consid´erons l’exemple d’application de th´eor`emes. Exemple 3.4.1. Consid´erons l’´equation diff´erentielle semi-lin´eaire suivante (2) √ (3) 7p 1 √ 3 3 x0 x0 (t) + (t) + t− 3 3 x (t) = 0, t. t ∈ [1, ∞)R .. (3.38). Ici, 1 α= , 3. p (t) = 1,. 7. r (t) = t− 3 ,. q (t) =. 1 t. et. τ (t) = t.. Soit Zt (s − t1 ) ds, λ (t) = t − t1 et δ (t) = θ (t) = 1.. φ (t) = t − t1 , ψ (t) = t2. Alors (3.2), (3.5) et (3.7) sont v´erifi´ees et 4. k (t, t3 ) ≥ ηt 3 ,. pour t assez grand,. 1 η 1 r (t) k (t, t3 ) − q 2 (t) ≥ − 2 , 4 t 4t. pour t assez grand,. avec η ∈ (0, 1). Donc (3.10) est v´erifi´ee. D’autre part, nous avons λ (t, t1 ) = t − t1 , alors (3.11) v´erifi´ee 1. c (t) = 49 t− 3 . Donc, (3.12) v´erifi´ee. Le Th´eor`eme 3.3.1 implique que la solution de l’´equation (3.38) est oscillante.. 47.

(65) Chapitre 4 Oscillation pour une ´ equation diff´ erentielle non lin´ eaire d’ordre n sur les ´ echelles de temps 4.1. Introduction. Dans ce chapitre, nous ´etudions l’oscillation de toute solution de l’´equation dynamique non-lin´eaire d’ordre n.   n−2 γ ∆2 a x∆ (t) + f (t, xα (t)) = 0,. t ∈ [t0 , +∞)T ,. (4.1). sur une ´echelle de templs T avec sup T = ∞, n ∈ [3, +∞)Z et n pair. Avec α, γ α1 γ1 sont de la forme α = ,γ= o` u α1 , α2 , γ1 , γ2 impairs positifs, tels que f et a α2 γ2 satisfont les conditions suivantes : (H1 ) f : T × R −→ R est une fonction continue, (H2 ) f (t, −x) = −f (t, x) pour tout t ∈ [t0 , ∞)T , x ∈ R, (H3 ) Il exist une fonction r : T −→ R+ rd-continu, tel que f (t, x) ≥ r(t), x. pour tout t ∈ [t0 , ∞)T , x ∈ R − {0} . 48. (4.2).

(66) (H4 ) a : T −→ R+ est une fonction ∆-diff´erentiable telle que a∆ (t) ≥ 0,. pour tout t ∈ [t0 , ∞)T .. On supposera que le probl´eme (4.1) admet au moins une solution dans l’espace n ([t0 , ∞)T , R). Crd. 4.2. Cas o` u l’´ equation (3) admet une solution non oscillante. Lemme 4.2.1. Supposons que x est une solution ´eventuellement positive de (4.1) et 1 = λ ∈ R∗+ . t→+∞ a (t) lim. (4.3). Alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que   n−2 γ ∆ a x∆ (t) > 0,. pour tout t ∈ [t1 , ∞)T .. (4.4). D´emonstration. Supposons que x est une solution ´eventuellement positive de (4.1) , alors il existe t1 ∈ [t0 , ∞)T tel que x (t) > 0, pour tout t ∈ [t1 , ∞)T . γ ∆   n−2 est d´ecroissante sur [t1 , ∞)T . Par (4.1) , en d´eduit que la fonction a x∆ Montrons que   n−2 γ ∆ (t) > 0, a x∆. pour tout t ∈ [t1 , ∞)T .. Supposons le contraire, alors il existe une constante M > 0 et t2 ∈ [t1 , ∞)T tels que   n−2 γ ∆ a x∆ (t) ≤ −M,. pour tout t ∈ [t2 , ∞)T .. Par int´egration de (4.5) entre t2 a` t, on obtient . x∆. n−2. γ. (t) ≤. −M t + ξ , a (t). pour tout t ∈ [t2 , ∞)T . 49. (4.5).

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