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Influence des agents chimiques sur les propriétés superficielles du mercure

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237409

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237409

Submitted on 1 Jan 1878

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superficielles du mercure

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Influence des agents chimiques sur les propriétés superficielles du mercure. J. Phys.

Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.213-217. �10.1051/jphystap:018780070021300�. �jpa-00237409�

(2)

2I3

INFLUENCE DES AGENTS CHIMIQUES SUR LES PROPRIÉTÉS SUPERFICIELLES DU MERCURE;

PAR M. G. LIPPMANN.

On sait que ,

lorsqu’on

fait varier d’une manière continue la force

électromotrice,

ou si l’on veut la différence

électrique

d’une

surface de mercure

mouillée,

soit au moyen d’un courant élec-

trique,

soit en faisant varier

mécaniquement

l’aire de cette

surface,

on

produit

une variation continue des constantes

capillaires,

de telle

sorie que la constante

capillaire

est une fonction continue de la force électromotrice. La forme de cette fonction a été déterminée dans le cas où le

liquide qui

mouille le mercure est de l’eau aci- dulée par de l’acide

sulfurique ( 1 ).

Lorsque,

au lieu de faire varier la force électromotrice par l’un des deux moyens

qui

viennent d’être

indiqués,

on

ajoute

à

la

liqueur

une substance

capable

de faire varier notablement

cette force

électromotrice ,

comment la constante

capillaire

va-

riera-t-elle ? Telle est la

question

que nous nous posons

aujour-

d’hui.

L’expérience

montre que, pour une valeur déterminée de la force

électromotrice,

la constante

capillaire

a une valeur et une

seule, indépendante

de la

composition chimique

des

liquides.

On

peut

se

servir,

pour le

démontrer,

de

l’appareil représenté

par

la fig.

1. Deux tubes

capillaires T, T’, ayant

le même diamètre in-

térieur, communiquent

avec un même réservoir R contenant du

mercure. Ces tubes se terminent par des entonnoirs

E, E’,

destinés

à recevoir les dissolutions

qu’on

veut mettre en contact avec le

mercure.

Lorsqu’on

a mis en E et en E’le mêrne

liquide,

par exem-

ple

de l’acide

sulfurique étendu,

le niveau du mercure est le même

en T et en T’. Si l’on

ajoute

dans l’un des tubes une substance telle que de l’acide

chromique,

le niveau du mercure s’élève dans

ce

tube,

la

dépression capillaire y diminue ;

une trace de sel ma-

rin

produirait

l’effet

opposé.

En même

temps qu’elles changent

la

1 ’ ) Voir Journal de Phy sique, t. III, p. 4I, I874; Annales de Chimie et de Physique,

Je série, t. V, p. 494, I875.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070021300

(3)

électromotrice à la

surface,

de telle sorte que les

potentiels

électri-

ques,

qui auparavant

étaient

égaux

en E et

E’,

deviennent

inégaux.

Vient-on maintenant à mettre en communication

électrique

les

deux masses

liquides

en E et

El,

soit au moyen d’un fil

mouillé,

Fig. i .

soit par l’intermédiaire d’un fil de verre creux, contenant du li-

quide,

soit même par l’intermédiaire du corps de

l’observateur,

on

voit les deux colonnes de mercure en T et T’ se mettre en mouve-

ment, et les deux

ménisques

de mercure venir se

placer

dans un

même

plan

horizontal. Enlève-t-on la communication

électrique

entre E et

E’,

les deux

ménisques

de mercure rebroussent

chemin,

et

présentent

de nouveau les

dépressions capillaires qui

corres-

pondent

à la nature des

liquides respectifs qui

les mouillent. Cette

expérience

montre que,

lorsque

l’on rend

égales

des deux

parts

les valeurs des

potentiels,

et par

conséquent

les valeurs des diffé-

rences

électriques

en T et

T’,

les constantes

capillaires prennent

la même valeur dans les deux

tubes,

bien que la nature rles li-

qiticles y

soit

différente (1).

Au lieu de faire varier la composition du liquide aqueux, on peut introduire dans le mercure un métal qui en change la force électromotrice, du zinc ou mieux

(4)

2I5

La même loi a été vérifiée avec une

très-grande précision

au

moyen de

l’appareil représenté

par la

jig. 2.

Un tube de verre

vertical

A,

ouvert aux deux

bouts,

est effilé en

pointe

fine à son

extrémité

inférieure ;

ce tube contient une colonne de mercure

d’environ

om,40

de

hauteur, laquelle

est soutenue par la pres- sion

capillaire

du

ménisque

de mercure

qui

se forme dans la

Fig. 2.

pointe fine;

cette

pointe

elle-mênme

plonge

dans le vase de verre

V, plein

du

liquide

dont on veut faire varier la

composition.

L’ex-

périence consiste,

cette

fois,

à

maintenir,

par des communication

électriques appropriées,

la différence du

potentiel

constante à la

surface du

ménisque

dans le tube

fin,

en même

tenlps qu’on

fait

encore du sodium. On met en E et E’ une dissolution de soude caustique, puis, au

moyen du courant fourni par trois éléments Leclanché, on décompose cette disso-

lution dans l’un dcs tubes, de manière à y produire un amalgame de sodium. La variation de niveau qui se produit est, dans ce cas, très-eonsidérable; l’égalisation temporaire des niveaux, pendant qu’on établit la communication électrique entre

E et E’, est très-frappante. C’est sous cette forme que l’expérience a été répétée et projetée devant la Société de Physique.

(5)

du vase

V,

un vase

V’,

contenant une

large

surface de mercure en

contact avec un

liquide

aqueux de

composition

invariable. Le

mercure du tube A et le mercure du vase V’ sont mis en commu-

nication par l’intermédiaire des fils de

platine a

et

03B2’;

en même

temps le

liquide

du vase V est amené au contact de celui du vase

V’ au moyen du tube fin

T ;

dès lors la différence

électrique

du

inénisque

reste constante et

égale

à la différence

électrique

de la

surface de mercure en V’. Ce

ménisque prend

une

position d’équi-

libre

stable, position

que l’on note au moyen du

microscope

M à

réticule et à fort

grossissement,

installé à

poste fixe,

à

portée

du

ménisque. L’ahpareil

ainsi

installé,

on substitue au

liquide

du vase

V successivement divers

liquides

que l’on amène au contact du

ménisque

dans la

pointe

fine. On constate que,

malgré

ces

changements

du

liquide,

la

position d’équilibre

du

ménisque

ne

change

pas, tant que la communication

électrique,

dont nous

avons

parlé,

maintient sa différence

électrique

constante.

Donc,

pour une valeur donnée de la différence

électrique,

la

constante

capillaire

a une valeur

toujours

la

même, indépen-

dante de la nature

chimique

dit

liquide

en contact avec le nier-

Cure.

L’appareil permet

une

contre-épreuve.

Au fond du vase V on a

mis une couche de mercure; à l’aide du fil de

platin 03B2

on

peut

mettre cette couche de mercure en communication avec la colonne

A,

la communication entre a

et fi’

étant

supprimée.

Le

ménisques prend

alors la

position qui correspond

à la différence

électrique développée

à la surface du mercure en V par le

liquide qu’on

y a

introduit;

suivant que ce

liquide

est de l’acide

chlorhydrique

ou

de l’acide

chromique,

le mercure est refoulé de bas en haut hors du

champ,

ou bien il

jaillit

hors du tube. En mettant de nouveau

les fils 03B1 eu

03B2’ en

contact, on voit le luercure revenir immédiatement

au réticule. En

promenant

ainsi le fil a du

fil 03B2

au fil

03B2’

et réci-

proquenment"

on

peut

vérifier

plusieurs fois,

en une

minute,

l’exac-

titude du fait énoncé

plus

haut. Dans la

plupart

des cas la loi a

été trouvée exacte à mains de

j près.

Quelles

sont les substances

qu’il

convien t

d’employer

pour faire varier la force électromotrice d’une surface de mercure?

L’acide

chromiq-uie,

ou bien le bichromate et le

permanganate

de

(6)

2I7

potasse

en

présence

d’un

acide,

diminue

énergiquement,

même

à très-faible dose

(au-dessous

d’un

n1.illième),

la différence élec-

trique

entre le mercure et le

liquide

aqueux; à dose

plus

forte le

mercure est sensiblement

oxydé.

Les

hydracides,

ou bien les sels

halogènes,

en

présence

de l’acide

sulfurique, agissent

encore

plus énergiquement, ornais

en sens inverse. Il en est de même de

l’hy- posulfite

de soude.

SUPPORTS ISOLANTS;

PAR M. MASCART.

Sir W. Thomson a insis té souven t sur la nécessité d’isoler avec

des soins

particuliers

les

appareils

destinés à l’étude de l’électricité

statique ;

il a fait remarquer que l’air et les gaz, même

humides,

n’interviennen t que pour une très-faible

part

dans la

déperdition,

et que l’électricité

s’échappe principalement

par la couche d’humi- dité

qui

recouvre les

supports

et rend leur surface conductrice.

Tous les électromètres construits

d’après

les indications de sir W. Thomson sont ainsi desséchés par de l’acide

sulfurique liquide

ou par de la

pierre

ponce imbibée du même acide.

Cette méthode s’est

généralisée.

Les corps que l’on veut main- tenir

isolés,

tels que les

appareils

destinés à l’observation de l’électricité

atmosphérique, peuvent

être

portés

par des

tiges

de

verre

qui

sont entourées d’un

cylindre

de ponce

sulfurique,

ou

qui

sont

plongées

dans un flacon en

partie rempli

d’acide

sulfurique.

Dans ce dernier cas, les

tiges

sont maintenues par des rondelles de

plomb,

ou bien

peuvent

être scellées dans un mastic peu atta-

quable,

comme une couche de soufre ou de

paraffine.

Les

appareils

à

plomb

sont lourds et

incommodes ;

la fusion du soufre fait casser

beaucoup

de

flacons,

et la

paraffine,

sans être

inattaquable,

n’est

pas assez solide. Ces

supports

sont

excellents,

au moins pour un usage

temporaire ; mais,

si l’on veut s’en servir d’une manière permanente, la

disposition

suivante

paraît présenter beaucoup plus d’avantages.

Le

support

est un flacon dont le fond est

remonté jusqu’au-dessus

du

col,

de manière à constituer une

tige centrale,

et

qui

est muni

d’une tubulure

latérale,

pour introduire et enlever l’acide. La dis-

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