HAL Id: jpa-00238166
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Submitted on 1 Jan 1883
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Projection des phénomènes acoustiques
H. Rigollot, A. Chavanon
To cite this version:
H. Rigollot, A. Chavanon. Projection des phénomènes acoustiques. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2
(1), pp.553-556. �10.1051/jphystap:018830020055301�. �jpa-00238166�
Les résultats
peuvent
êtreexprimés
ainsi :il Le milieu
diélectrique
n’influe pas sur lagrandeur
de laforce électromotrice
d’induction, qui
reste laméme,
le vase étantrempli
d’essence ou non .2° Le milieu
magnétique
influe d’une inanièreappréciable
surl’induction,
ainsi que l’aprédit
Maxwell. La force électromotrice d’induction estproportionnelle
au coefficient pL deperméabilité magnétique (mcxy2etic perme~Lbzl~ty),
où K est le coefficient
magnétique
du milieu donné. Pour la solu tion desesquichlorure
defer,
de densitér , 5 2, j’ai
trouvépour la solution de
protosulfate
defer,
de densitéi~/j~
Ainsi,
comme le coefficient k de la formulequi exprime
la loide Coulomb
f
= l~~‘~
1-:~dépend
de la constantediélectrique
dumilieu,
les coefficients l~’ et h" des formulesélectrodynamiques
et
électromagnétiques dépendent
du coefficient p deperméabilité magnétique
du milieu.PROJECTION DES PHÉNOMÈNES ACOUSTIQUES;
PAR MM. H. RIGOLLOT ET A. CHAVANON.
L’appareil
à flammesmanométriques
siingénieux
de M.Koenig
permet
difficilement de rendre visibles à un nombreux auditoire lesphénomènes acoustiques.
La
disposition suivante, qui présente
un notableperfectionne-
ment sur celle
imaginée
pour lestuyaux
sonores, dans le mêmebut,
par M. I3ourbouze(t),
résoutcomplétement
cette difficultéen ce
qu’elle permet d’employer
unepuissante
source lumineuse(lumière solaire, électrique
ouDrummond ~.
(t) Journal de Physique) Ire série, t. III, p. 15.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020055301
554
La
ec~c~~szcCe~~zZj~2~~t~~zce (f)
se compose d’une boîte ACB dont l’intérieur a la forme d’unparaboloi’de
de révolution. Lefond,
formant le sommet du
paraboloïde,
estpercé
d’une ouverturemunie d’un
ajutage
CD dontl’orifice,
à l’intérieur de laboîte,
oc-cupe la
position
dufoyer;
cetajutage
est destiné à mettre, par untube de caoutchouc T de 3mm de
diamètre,
l’air intérieur de la boîte en communications avec lesappareils explorateurs (dispositif
de M.
Hurion;
tambourexplorateur
de 31.Bourbouze).
La basede la
capsule
est fermée par une membrane mince trèsélastique
EF : le collodion est la substance
qui
convient le mieux. Aucentre de la membrane est fixé un
petit prisme
decaoutchouc 1)
faisant saillie extérieurement de 3mm environ. Ce
prisme
visent bu-ter contre un miroir en verre
argenté M, ayant
la forme et les di- mensions d’un carré de 5mm decôté,
mobile autour d’un fil depla-
tine czc de
1~~
de millimètre dediamètre, qui
est tendu entre deuxmontants
Aa, B h, placés
sur les côtés de lacapsule.
Onpeut
d’ail- leurs modifier la tension de ce fil et le tordreplus
ou moins aumoyen d’un bouton
H, ajusté
à frottement dur dans un des mon- tants latéraux de lacapsule.
Enagissant
sur cebouton,
on fait ap- puyer convenablement le miroir contre leprisme
decaoutchouc,
tout en lui laissant une très
grande
mobilité.Le
dispositif expérimental
est le suivant :On fait converger sur un
diaphragme,
à l’aide d’une lentille à(’ ) TIa,?.~.i; o~. rclzLif aux vibrations.
court
foyer,
les rayons élnanant de la source lumineuseemployée;
à la suite et
près
dudiaphragme,
onplace
lacapsule palln0l)tlqlle
de
façon
que le fil deplatine
soit vertical et que les rayons lumi-neux
qui
ont traversé Fouverture dudiaphragme
tombent sur letniroir
JB1,
sous une faible incidence. Une secondelentille, disposée
sur le
trajet
des rayons réfléchis par lemiroir, projette
sur unécran
l’image
de l’ouverture dudiaphragme.
Oninterpose
entrecette dernière lentille et l’écran de
projection
un miroirsusceptible
de tourner autour d’un axe vertical.
Si la
capsule palmoptique
est mise en relation avec une massed’air
vibrante,
le miroir tournant étant au repos,l’irmage
du dia-phragll1c, projetée
surl’écran,
décrit une droite verticale dont lalongueur dépend
del’amplitude
du mouvementvibratoire;
met-tant alors le miroir tournant en mouvement, cette droite se déve-
loppe
en une courbe lumineuse à denteluresrégulières
si le sonproduit
estsimple ;
s il est au contraireaccompagné
d’harmo-niques,
tous cesharmoniques
viennent segreffer
sur les denteluresde la courbe et sont ainsi visibles pour un nombreux
auditoire,
lahauteur de la
projection
des vibrations sur l’écranpouvant
facile-ment atteindre
I1tJ,
en faisant usage de lumière solaire ou de lu- mièreélectrique.
L’appareil
seprête
à toutes lesexpériences
que l’on peut faireavec les
capsules
à flammesmanométriques
de NI.Kcenig :
réflexionet réfraction du son; noeuds et ventres des
tuyaux
sonores ; inter-férences,
etc. La réflexion du son, parexemple,
sera mise en évi-dence au moyen de deux miroirs
conjugués
ordinaires convena-blement
placés;
l’extrémité libre du tube de caoutchouc de lacapsule
étantdisposée
aufoyer
de l’un desI111hO1I’S,
un son, mêmefaible, pr odui t
aufoyer
del’autre,
viendra immédia tementimpres-
sionner la
membrane,
et le rayon lumineux tracera alors sur l’écranune courbe lumineuse
correspondante.
,Si l’on
promène
l’extrémité ouverte du tube de caoutchouc àquelclues
millimètres au-dessus d’uneplaque
envibration,
lesventres et les noeuds s’inscrivent immédiatement sur
l’écran,
les dilatations et contractions de lacourbe,
dans le sensvertical,
in-diquant
le passage du tube au-dessus des ventres et des n0152uds. La même apparence s’obsern-e avec les cloches.Les vibrations des verges et des cordes sont ana]N sées de la même
façon,
à la conditiond’adapter
à l’extrémité libre du tube de caoutchouc un tambour à membrane decollodion,
muni à soncentre d’un
prisme
enliège qu’on applique
sur les différ entspoints
du corps vibrant. -
Enfin on
conçoit
aisément comment ladisposition
de la cap- sulepalmopuiqtie,
peuts’appliquer
auphonautographe
de Scott.L’emploi
d’une source lumineuse intensepermet
avec cet appa- reild’appliquer
très avantageusement laphotographie
à l’étudedes courbes
qui
caractérisent si bien la nature des ondes sonores et que M.K0153nig
aindiquées
dans ses divers travaux sur l’Acous-tique.
Nous nous proposonsd’appliquer
cette méthode àl’analyse
et à la
synthèse
des sons et des articulations de la voix.GALVANOMÈTRE UNIVERSEL;
PAR M. DUCRETET.
La boussole des
tangentes
dont ils’agit
offrel’avantage
dedonner une mesure presque instantanée de l’intensité des cou-
rants. Cette
propriété
est obtenue par lasuppression
des oscilla- tions del’aiguille, qmi
estcomplètement immergée
dans unliquide
transparent
enfermé dans une boîte àcompensati on,
comme onl’a
déjà
fait pour les boussoles marines. Cettedisposition, qui
peut
êtreadaptée
à touteespèce
degalvanomètre,
amortit les os-cillations bien
plus
vite que ne font les étouffoirs en cuivre ou les aimantspuissants quelquefois employés,
et elle laisse àl’aiguille
toute sa sensibilité.
L’aiguille aimantée,
de trèspetites dimensions,
estpurtée
parune
chape
enagate
sur unepointe
très fine nonoxydable ;
elle se,
prolonge
par unetige
très déliée en aluminiumqui
parcourt les divisions du cadran. Le fond de la boîte est foi mé par un J11iroirplatiné,
l’index det’aiguille S’~7
réfléchit et lasuperposition
del’index à son
image
écarte toute erreur deparallaxe.
La boîte de