• Aucun résultat trouvé

Projection des phénomènes acoustiques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Projection des phénomènes acoustiques"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238166

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238166

Submitted on 1 Jan 1883

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Projection des phénomènes acoustiques

H. Rigollot, A. Chavanon

To cite this version:

H. Rigollot, A. Chavanon. Projection des phénomènes acoustiques. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2

(1), pp.553-556. �10.1051/jphystap:018830020055301�. �jpa-00238166�

(2)

Les résultats

peuvent

être

exprimés

ainsi :

il Le milieu

diélectrique

n’influe pas sur la

grandeur

de la

force électromotrice

d’induction, qui

reste la

méme,

le vase étant

rempli

d’essence ou non .

Le milieu

magnétique

influe d’une inanière

appréciable

sur

l’induction,

ainsi que l’a

prédit

Maxwell. La force électromotrice d’induction est

proportionnelle

au coefficient pL de

perméabilité magnétique (mcxy2etic perme~Lbzl~ty),

où K est le coefficient

magnétique

du milieu donné. Pour la solu tion de

sesquichlorure

de

fer,

de densité

r , 5 2, j’ai

trouvé

pour la solution de

protosulfate

de

fer,

de densité

i~/j~

Ainsi,

comme le coefficient k de la formule

qui exprime

la loi

de Coulomb

f

= l~

~‘~

1-:~

dépend

de la constante

diélectrique

du

milieu,

les coefficients l~’ et h" des formules

électrodynamiques

et

électromagnétiques dépendent

du coefficient p de

perméabilité magnétique

du milieu.

PROJECTION DES PHÉNOMÈNES ACOUSTIQUES;

PAR MM. H. RIGOLLOT ET A. CHAVANON.

L’appareil

à flammes

manométriques

si

ingénieux

de M.

Koenig

permet

difficilement de rendre visibles à un nombreux auditoire les

phénomènes acoustiques.

La

disposition suivante, qui présente

un notable

perfectionne-

ment sur celle

imaginée

pour les

tuyaux

sonores, dans le même

but,

par M. I3ourbouze

(t),

résout

complétement

cette difficulté

en ce

qu’elle permet d’employer

une

puissante

source lumineuse

(lumière solaire, électrique

ou

Drummond ~.

(t) Journal de Physique) Ire série, t. III, p. 15.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020055301

(3)

554

La

ec~c~~szcCe~~zZj~2~~t~~zce (f)

se compose d’une boîte ACB dont l’intérieur a la forme d’un

paraboloi’de

de révolution. Le

fond,

formant le sommet du

paraboloïde,

est

percé

d’une ouverture

munie d’un

ajutage

CD dont

l’orifice,

à l’intérieur de la

boîte,

oc-

cupe la

position

du

foyer;

cet

ajutage

est destiné à mettre, par un

tube de caoutchouc T de 3mm de

diamètre,

l’air intérieur de la boîte en communications avec les

appareils explorateurs (dispositif

de M.

Hurion;

tambour

explorateur

de 31.

Bourbouze).

La base

de la

capsule

est fermée par une membrane mince très

élastique

EF : le collodion est la substance

qui

convient le mieux. Au

centre de la membrane est fixé un

petit prisme

de

caoutchouc 1)

faisant saillie extérieurement de 3mm environ. Ce

prisme

visent bu-

ter contre un miroir en verre

argenté M, ayant

la forme et les di- mensions d’un carré de 5mm de

côté,

mobile autour d’un fil de

pla-

tine czc de

1~~

de millimètre de

diamètre, qui

est tendu entre deux

montants

Aa, B h, placés

sur les côtés de la

capsule.

On

peut

d’ail- leurs modifier la tension de ce fil et le tordre

plus

ou moins au

moyen d’un bouton

H, ajusté

à frottement dur dans un des mon- tants latéraux de la

capsule.

En

agissant

sur ce

bouton,

on fait ap- puyer convenablement le miroir contre le

prisme

de

caoutchouc,

tout en lui laissant une très

grande

mobilité.

Le

dispositif expérimental

est le suivant :

On fait converger sur un

diaphragme,

à l’aide d’une lentille à

(’ ) TIa,?.~.i; o~. rclzLif aux vibrations.

(4)

court

foyer,

les rayons élnanant de la source lumineuse

employée;

à la suite et

près

du

diaphragme,

on

place

la

capsule palln0l)tlqlle

de

façon

que le fil de

platine

soit vertical et que les rayons lumi-

neux

qui

ont traversé Fouverture du

diaphragme

tombent sur le

tniroir

JB1,

sous une faible incidence. Une seconde

lentille, disposée

sur le

trajet

des rayons réfléchis par le

miroir, projette

sur un

écran

l’image

de l’ouverture du

diaphragme.

On

interpose

entre

cette dernière lentille et l’écran de

projection

un miroir

susceptible

de tourner autour d’un axe vertical.

Si la

capsule palmoptique

est mise en relation avec une masse

d’air

vibrante,

le miroir tournant étant au repos,

l’irmage

du dia-

phragll1c, projetée

sur

l’écran,

décrit une droite verticale dont la

longueur dépend

de

l’amplitude

du mouvement

vibratoire;

met-

tant alors le miroir tournant en mouvement, cette droite se déve-

loppe

en une courbe lumineuse à dentelures

régulières

si le son

produit

est

simple ;

s il est au contraire

accompagné

d’harmo-

niques,

tous ces

harmoniques

viennent se

greffer

sur les dentelures

de la courbe et sont ainsi visibles pour un nombreux

auditoire,

la

hauteur de la

projection

des vibrations sur l’écran

pouvant

facile-

ment atteindre

I1tJ,

en faisant usage de lumière solaire ou de lu- mière

électrique.

L’appareil

se

prête

à toutes les

expériences

que l’on peut faire

avec les

capsules

à flammes

manométriques

de NI.

Kcenig :

réflexion

et réfraction du son; noeuds et ventres des

tuyaux

sonores ; inter-

férences,

etc. La réflexion du son, par

exemple,

sera mise en évi-

dence au moyen de deux miroirs

conjugués

ordinaires convena-

blement

placés;

l’extrémité libre du tube de caoutchouc de la

capsule

étant

disposée

au

foyer

de l’un des

I111hO1I’S,

un son, même

faible, pr odui t

au

foyer

de

l’autre,

viendra immédia tement

impres-

sionner la

membrane,

et le rayon lumineux tracera alors sur l’écran

une courbe lumineuse

correspondante.

,

Si l’on

promène

l’extrémité ouverte du tube de caoutchouc à

quelclues

millimètres au-dessus d’une

plaque

en

vibration,

les

ventres et les noeuds s’inscrivent immédiatement sur

l’écran,

les dilatations et contractions de la

courbe,

dans le sens

vertical,

in-

diquant

le passage du tube au-dessus des ventres et des n0152uds. La même apparence s’obsern-e avec les cloches.

Les vibrations des verges et des cordes sont ana]N sées de la même

(5)

façon,

à la condition

d’adapter

à l’extrémité libre du tube de caoutchouc un tambour à membrane de

collodion,

muni à son

centre d’un

prisme

en

liège qu’on applique

sur les différ ents

points

du corps vibrant. -

Enfin on

conçoit

aisément comment la

disposition

de la cap- sule

palmopuiqtie,

peut

s’appliquer

au

phonautographe

de Scott.

L’emploi

d’une source lumineuse intense

permet

avec cet appa- reil

d’appliquer

très avantageusement la

photographie

à l’étude

des courbes

qui

caractérisent si bien la nature des ondes sonores et que M.

K0153nig

a

indiquées

dans ses divers travaux sur l’Acous-

tique.

Nous nous proposons

d’appliquer

cette méthode à

l’analyse

et à la

synthèse

des sons et des articulations de la voix.

GALVANOMÈTRE UNIVERSEL;

PAR M. DUCRETET.

La boussole des

tangentes

dont il

s’agit

offre

l’avantage

de

donner une mesure presque instantanée de l’intensité des cou-

rants. Cette

propriété

est obtenue par la

suppression

des oscilla- tions de

l’aiguille, qmi

est

complètement immergée

dans un

liquide

transparent

enfermé dans une boîte à

compensati on,

comme on

l’a

déjà

fait pour les boussoles marines. Cette

disposition, qui

peut

être

adaptée

à toute

espèce

de

galvanomètre,

amortit les os-

cillations bien

plus

vite que ne font les étouffoirs en cuivre ou les aimants

puissants quelquefois employés,

et elle laisse à

l’aiguille

toute sa sensibilité.

L’aiguille aimantée,

de très

petites dimensions,

est

purtée

par

une

chape

en

agate

sur une

pointe

très fine non

oxydable ;

elle se

,

prolonge

par une

tige

très déliée en aluminium

qui

parcourt les divisions du cadran. Le fond de la boîte est foi mé par un J11iroir

platiné,

l’index de

t’aiguille S’~7

réfléchit et la

superposition

de

l’index à son

image

écarte toute erreur de

parallaxe.

La boîte de

l’aiguille

est montée à centre à l’extrémité d’une

règle graduée,

mobile elle-même sur un axe vertical servant à l’o- rientation de tout le

système.

Un aimant

puissant,

faisant fonction d’aimant

directeur peut

êtr e fixé au-dessous de

l’aiguille

de la bous-

Références

Documents relatifs

1.b) Tracer l'allure du faisceau gaussien d'un tel laser. On fera apparaître sur le schéma le "waist", la longueur de Rayleigh et l'angle de divergence à grande distance.. 2)

Il est à noter de plus que nous calculons uniquement l’énergie totale reçue par le récepteur sans nous préoccuper de sa distribution spatiale. Dans le cas

Un premier fait se constate immé- diatement; quelque complexe que soit, en général, la forme de la vibration entre le diapason et le polariseur, la corde guidée

2014 Des courbes de Lissajous sont obtenues en composant la vitesse acoustique de poussières électrisées vibrant au ventre d’un tuyau sonore avec une vitesse

Nous avons corrélé l'émission neutronique à la réflexion du plasma selon les fréquences a,, 2 w,, 3 ao/2, à l'énergie acquise par les ions selon la position de la cible

Partant de la position de référence pour laquelle les deux spectres sont superposés dans l’espace et le temps, nous avons déplacé latéralement la table supportant les deux

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des