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Texte intégral

(1)

CONTRIBUTION

A

L'ETUDE

DES DERIVES OXYGENES DE

L'ANTIMOINE

1 I I ET V ET D'UN

METAL

M

DIVALENT

D'ALGER Présentée

SCIENCES

DE

L'UNIVERSITE

(M

=

Pb, Zn )

531

par

THESE

Hacène KERDJOUDJ

DES

Pour obtenir le grade

de

DOCTEUR DE TROISIEME CYCLE MENTION CHIMIE MINERALE

MM.

D. AlLAB Président

A. BENHASSAINE

M BOUCHAMA I GRAN NEC

\

Examinateurs J.

A. TAZAIRT

..-ý

Soutenue le 15

Juin

197.6 devsnt la commission d'exsmen

FACULTE

A LA

(2)

CONTRIBUTION

A

L'ETUDE

DES DERIVES OXYGENES DB

L'ANTIMOINE

III ET V ET D'UN

METAL

M

DIVALENT

D'ALGER Presentee

SCIENCES

DE

L'UNIVERSITE

THESE

(M

=

Pb, Zn )

par

Hacène KERDJOUDJ

DES

Pour obtenir

Je

grade de

DOCTBUR DE TROISI8MB CYCLE MENTION CHIMIE MINERALE

MM D. ALLAB Président

A. BENHASSAINE

M BOUCHAMA }

GRANNEC ( Examinateurs

J.

A TAZAIRT

Soutenuý lý 15

Juin

1976 devsnt la commission d'ýxam

FACULTE

A LA

(3)

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en

ý4mo'gnage d.

mon

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(5)

c. týavail

a 4t4

ý4alis4

au

laboýatoiýe

de

Chimie Nin'ýale Appliqu4e

de la

Facult4

des

Sciences .

de

l'Univeý- sit' d'ALGER.

Je

ýemeýcie vivement Monsieup

Le

ppofesseup

A.

TAZAIRTý Responsable

de ce

laboýatoiýeý pouý

m'y

avoiý accueilli

et

accept4

de

diýigeý cette thýse.

Monsieuý

Le

Pýofesseur

D.

ALLABý Doyen

de la

Facul-

t4 des

Sciences d'ALGERý

me

fait l'honneuý d'accepter

la

pr4sidence

du

jury.

Je le

prie

de

croire

en ma

pýofonde gýatitude.

J'ai trouv4

en la

personne

de

Monsieur

A.

BENHASSAINE

un

guide avec

qui un

dialogue permanent

et

amical

a

contri-

bul

efficacement

d la

progression

de ce

travail.

Je

suis heureu:

de lui

exprimer toute

ma

gratitude.

J'adresse

mes

vifs remerciements

d

Monsieuý

J. GRANNEC

pour l'aide

et les

discussions fructueuses qu'il

a

bien vou-

lu

m'accorder.

Mes

ýemerciements vont aussi

à

Monsieur

M. BOUCHAMA qui a

bien voulu examiner

ce

travail.

Je ne

saurai oublier toute l'4quipe

du

laboratoire,

en

particulier Monsieur

M.

MANIER, pour leuý amicale colla-

boration.

(6)

.... '

ýUB mon fý.ýB SMAIL týOUVB ici l'BzpýBssion de ma

plus

pýofondB gýatitudB pouý les sacýifices qu'il a tou- louýs consenti.

Je ýemeýcie enfin le peý8onnel technique du labo- ratoiýeý MM. M. HAMANI et N. DJOUADI et du D4paýtement

de Chimieý MM. A. DRAIFIý A. KABLA et M. MAZARI pour leur entieý d4vouement "

(7)

"

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CONTRIBUTION

A

L'ETUDE

DES

DERIVES

OXYGENES DE

l'ANTIMOINE III

ET

V ET D'UN

METAL M

DIVALENT

...i ý

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(8)

ANNEXE

:

Tableaux

1 à 6

CONCLUSION GENERALE

. . 60

CHAPITRE

3,: LES

OXYDES MIXTES D'ANTIHOINE

ET DE

ZINC

45

1

Page

1 .1 " Les

méthodes

de

préparation

7

1.2.

Méthodes d'étude

et

appareillages

9

1 .3.

Analyse chimique

13

1.4.

Les

produits

de

départ

18

2.1.

L'oxyde mixte d'antimoine

III et de

plomb

26 2.2.

L'oxyde mixte d'antimoine

V et de

plomb

37

2.3.

Conclusion

41

ýSOMMA I RE

3.1.

L'oxyde mixte d'antimoine

III et de

zinc

46 '3.2.

L'oxyde mixte d'antimoine

V et de

zinc

49

3.3.

Conclusion

58

INTRODUCTION

CHAPITRE

1 :

METHODES

ET

TECHNIQUES EXPERIMENTALES

6

CHAPITRE

2 I LES

OXYDES NIXTES D'ANTIMOINE

ET DE

PLOMB

25

(9)

INTRODUCTION

L'antimoine est un métal connu depuis la plus hau- te antiquité. Il était utilisé dans l'Egypte ancienne comme médicament et pour teindre les cils. De nos jours, ses mul- tiples utilisations en font un métal très recherché.

Son application principale reste la fabrication de

certains alliages. Additionné au plomb, il assure à l'allia-

ge ainsi formé un grand durcissement (alliages anti-friction)

et une grande résistance aux acides.

L'antimoine tient une place importante dans beau- coup de secteurs industriels:

- dans les industries métallurgiques, les alliages qu'il fournit servent à la fabrication des ustensiles de

cuisine et de certains armements ainsi qu'à l'élaboration des caractères d'imprimerie)

dans les industries électrochimiques, on le re- trouve dans la fabrication des accumulateurs ( séparateurs dans les batteries),

- dans les industries céramiques, il intervient comme agent opacifiant des émaux et surtout comme pigment colorant lorsqu'il est associé aux oxydes de plýmb et de

titane)

- dans les industries chimiques et biochimiques,

il ýert h ln fabrication de catalyseurs.

Les principaux gisements connus à travers le monde se situent ýn Chine, en Bolivie, en Yougoslavie (minerais aurifýres de Slovýquie), en Afrique du Sud et ýn Francý.

(10)

INTRODUCTION

L'antimoine est un métal connu depuis la plus hau- te antiquité. Il était utilisé dans l'Egypte ancienne comme médicament et pour teindre les cils. De nos jours, ses mul- tiples utilisations en font un métal très recherché.

Son application principale reste la fabrication de

certains alliages. Additionný au plomb, il assure k l'allia-

ge ainsi formý un grand durcissement (alliages anti-friction)

et une grande rýsistance aux acides.

L'antimoine tient une place importante dans beau- coup de secteurs industriels:

- dans les industries métallurgiques, les alliages qu'il fournit servent à la fabrication des ustensiles de cuisine et de certains armements ainsi qu'ý l'ýlaboration des caractères d'imprimerie)

dans les industries électrochimiques, on le re- trouve dans la fabrication des accumulateurs ( séparateurs dans les batteries),

- dans les industries céramiques, il intervient comme agent opacifiant des émaux et surtout comme pigment colorant lorsqu'il est associé aux oxydes de plomb et de titane,

- dans les industries chimiques et biochimiques,

il sert h ln fabrication de catalyseurs.

Les principaux gisements connus ý travers le monde

se situent en Chine, en Bolivie, en Yougoslavie (minerais aUTifýreý de ýlovýquie), en Af=ique du Sud et en FraDý0.

(11)

- ý

-

A l'état naturel, on le rencontre sous diverses formes:

- à l'état natif, sous forme de cristaux hexago- naux ou rhomboèdriques. Il est accompagné souvent d'impure- tés telles que le fer, l'argent et l'arsenic.

- à l'état de sulfures: la stibine

Sb2S3

accompa-

gnée d'une gangue quartzeuse et contenant des inclusions de cuivre, d'arsenic et d'or.

- à l'état d'oxydes: la sénarmontite et la valen- tinite qui sont les deux variétés allotropiques du trioxyde.

Ces oxydes sont souvent altérés et associés au plomb, au zinc, au cadmium, au fer etc .".

L'Algérie dispose de gisements plus ou moins im- portants disséminés à travers le territoire: la stibine à Ain-Kerma (Constantine) le gisement est en voie d'ýpui-

sement, les oxydes à Hammimet (Constantine), à Ain-Sefra et

Hammam N'Bails (Guelma).

Les résultats concernant les réserves et les te- neurs dont nous disposons ne concernent que le gisement de

Hammam N'Bails

*

Gisement Réserves %Sb %Pb %Zn

Hammam N'Bails

1549.103T 3,80 6,24 1,70

La composition des minerais du gisement de Hammam N'Bails est trýs original". Les principaux minýraux qui y

sunt aSý0ciýs en font UII minéral uniquý en son genre. Sa composition est donnée dans le tableau suivant:

* Source SONAREM

(12)

- 3 -

Nadorite PbSb02Cl

Stibiconite Sb204,H2O

Minéraux

Ocres

Cervantite

Sb204

d'antimoine

Sénarmontite

Sb2O)

principaux

Bindheimite Pb2Sb207

Smithsonite

ZnCO)

Cérusite

PbCO)

Ninéraux

Galène PbS

accessoires

Anglésite

PbS04

On

constate)

en voyant ces

tableaux,

que la récu-

pération

de

l'antimoine

doit

s'accompagner

de celle des

éléments

avec

lesquels

il est

associé.

Avant tout essai

d'enrichissement,

il s'avère né-

cessaire

de

connaitre

de façon

approfondie

les

combinaisons

dans

lesquelles l'antimoine

est associé à

d'autres

métaux.

C'est dans ce but qu'a été

entreprise

cette étude.

Les travaux

relatifs

aux

composés oxygénés

de l'an- timoine et d'un au tre ruét.a I s onL très n ombr eux et L.(JUS ne

citerons

ql1a CeUX qui

prJsantent

un intýýit

particulier

pour cette étude.

Par ana)ogie avec les dýrivJs du mýme type du rhos- ph (Il' e e t del' a r s f! nie, 1>l \1 sie urs a u t e'l! r SOil t. u t ý 1i s é l \! ;;

t.e rno s "a.n

tiruo n i t.e s " et "a nt Lu.o n i a t.e s "

po ur d é s i gnv r Lo s

(13)

- 4 -

combinaisons oxygénées respectivement de l'antimoine III et V. La nomencla t'ure qui en découle (utilisation des pré- fixes méta, pyro et ortho) fait correspondre à ces composés des acides "antimonieux" et "antimoniques" hypothétiques.

En effet, il n'existe aucun hydrate défini, ni du trioxyde,

ni du pentoxyde. Cette nomenclature ne repose donc sur au- cun fondement. D'autre part, aucune preuve expérimentale

de l'existence des ions SbO; et SbO;, à l'état solide ou

en solution, n'a été apportée.

Wells (1) propose une classifiýation en Jeux types principaux:

- les antimonites et les antimoniates hydratés ou

hydroxyantimonitcs et hydroxyantimoniates

- les oxydes mixtes ou pseudo-antimonites et pseu- do-antimoniates.

Afin d'éviter toute confusion d'une part et le pro- blème structural des anions d'autre part, nous utiliserons une écriture dualistique qui n'aura d'autre prétention que d'exprimer la composition chimique. Ainsi nous parlerons

d'oxydes mixtes d'antimoine III (Sb20J-HO) et d'oxydes mixtes d'antimoine V (Sb205-MO) ob M désignera le métal.

Dans cette étude, au vu des données concernant le

gisýment de Hammam N'Bails, nous nous sommes volontairement limité aux oxydes mixtes d'antimoine et de plomb et aux oxy- des mixtes d'antimoine et de ZihC.

présent mémoire est divisé en trois chapitres:

Le chapitre 1 sera consacrJ aux mýthodes ýt tech- nlques uýiliRýes.

(14)

- 5 -

Nous exposerons dans

les

chapitres

2 et )

respec-

tivement l'étude

des

oxydes mixtes Sb20)-PbO, Sb205-PbO

et

Sb20)-ZnO, Sb205ýZnO.

(15)

",

-,ý'.

· '.

.CHAPITRE 1

.METHODES ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES

, .

".; 1. ", .c

(16)

- 7 -

1.1.

PREPARATION DES COMPOSES.

La préparation des oxydes mixtes d'antimoine et d'un autre métal est très complexe car elle doit tenir com- pte d'un certain nombre de facteurs:

le choix des composés de départ

le mode de préparation (voie humide, voie sèche, à l'état solide ou en solution)

- le conditionnement du mélange (broyage, pastil- lage, etc "." )

- la nature du récipient qui doit contenir le mé- lange (verre, porcelaine, platine, """ )

la température et la durée du chauffage

l'atmosphère de la réaction et éventuellement

sa pressl0n.

Avant de fixer notre choix sur une méthode de pré- paration, nous avons expérimenté un certain nombre de tech- niques.

1.1.1. Synthèse en tube scellé sous pression de vapeur d'eau.

Un mélange d'oxydes, en proportions ýonvenables, est intimement broyé dans un mortier d'agate. Après intro- duction dans un tube scellé en verre pyrex de forte épais- seur, en présence d'une quantité suffisante d'eau, il est porté à 2502C pendant une semaine environ. Afin d'ývitcr

un e ex l'los ion due à lat ens l 0 n cle va P t: urd' eau à. Cl: t-te te iii -

pérature, le tu'!:)e est intrvduit dans une "bombe" en laiton.

Après réaction, le produit recueilli est séché à l'étuve, à 602C, pendant 12 heures environ.

Lac 0 m P l ý x i t.' d e s d ia g r s ;!!:n e s <1 e PClu cl r o 0 b tell '1 S

dans certains cas révèle une mauvaise cristallisation.

(17)

- 8 -

1.1.3.

Synthýse à partir d'un mélange d'oxydes pressé.

1.1.2.

Synthèse à partir de l'oxyde d'antimoine et d'un sel du métal.

soit dans un soit dans un tube scellJ sous vide,

Cette méthode steýt rýv61ýý efficace puisqu'ori peut suivre l'ývalution de ln ma5ýe de 116chantillon au c ours d u c!1:1.U f. f R. ý P. "

creuset en p o r c e1a I n e s 01..l S vide ou s ou s (I. Lrno sphè re. ine1' to ou à l'air. nes recuits SOllt souvent n6cessýires pour l'ob- tention d'une phase pure.

t .,

erm1ne,

Une pastille est réalisée à partir d'un mélange intime d'oxydes en proportions convenables (sans liant) et portée à une température adéquate et pendant un temps dé-

Cette technique n'a pas une large application du fait du comportement de l'oxyde d'antimoine à la tempéra- ture (souvent élevýe) de décomposition du sel.

Une analyse thermogravimýtrique permet ensuite dýterminer la teneur en eau du composé obtenu.

Un mýlange d'oxyde d'antimoine et de sel du mýtal (en général le carbonate) est intimement broyé dans un mor- tier d'agate. Il est ensuite portý dans un creuset en por- celaine à une tempýrature adýquate (supýrieure toutefois à la tempýrature de dýcomposition du sel), soit sous vide, soit sous courant gazeux, soit à l'air. Lorsque cela est nécessaire, des recuits pendant des temps plus ou moins prolongés sont opýrýs aprýs homogénýisation.

Celle-ci est due certainement k l'impos8ibilitý, par cette technique d'agiter continuellement le mýlange.

(18)

1.1.5. Conclusion.

1 .2. METIlüDES U'ETVllli gr

APPAREILLýGES.

+ 2KSb(OH)6 +

Les méthodes de synthýse font intervenir princi- palement des traitements thermiques.

PluJiaurs to:hniques oýt 6tý uci'.isées pour la ýý- ractýrisation des ýroduits form6s. Ces techniques sont:

- 9 -

La comparaison des résultats obtenus par ces dif- férentes méthodes a permis de préciser la composition des phases observées.

La réaction de double échange se produit en solu- tion aqueuse, entre le pyroantimoniate de potassium et un sel soluble du métal, selon l'équation:

L'oxyde mixte d'antimoine et du métal précipite instantanément. La solution contenant le précipité est sou- mise à une agitation sous un chauffage doux ou à basse tem- pérature, pendant trois jours environ, afin de favoriser la réaction dans le sens de la précipitation de l'oxyde mixte.

Ce mode de préparation ne peut être appliqué qu'aux oxydes mixtes de l'antimoine pentavalent.

Le composé obtenu aprýs filtration et séchage ý 602C est hydraté et amorphe. Il est possible de le faire cristalliser à température élevée.

1.1.4. Synthèse à pýrtir d'une réaction de double échange.

(19)

- 10 -

lý diffýaction des rayons X

l'analyse thermique

différentielle

et l'analyse

thermogravimétrique

- la

spectrophotométrie d'absorption infra-rouge.

1.2.1.

Les traitements thermigues.

Le chauffage des tubes scellés a été réalisé, soit dans un four à moufle Heraeus, soit dans un four tubulaire Adamel. La mesure de la temp6rature est réalis6e ý l'aide d'un

potentiomètre

dont les indications sont contrôlées à l'aide d'un

thermocouple

Pt/Pt-Rh 10%, introduit dans la par- tie centrale de

l'appareillage

(fig.l). Cette mesure peut cependant être entâchée d'erreurs à cause de l'existence ý

d'un gradient de tempýrature entre les bords et le centre du moufle ou du tube.

Le chauffage sous vide ou sous courant gazeux a

été effectué à l'aide d'un four à cycle thermique imposé

Chevenard-Joumier,

monté sur une

thermobalance

Adamel mo- dèle Th 59. La température est mesurée à l'aide d'un ther- mocouple placé sous le creuset contenant

l'échantillon

(fig.2). Les indications du

thermocouple

sont transmises ý

un indicateur

électronique

MEC! permettant la lecture direc- te et

l'enregistrement

de la

température.

La masse de

l'échantillon

à traiter peut varier entre 50 ýd. 20CO mg.

1.2.2.

La dif'fr3.ctinn des rayons X.

La diffràction des rayons X par les poudres cris- tallines a ýt.i

systýmatiýuemýnt

utilisýý pour

ýýractýriý8r

les d.if:t'ýrf!ntes e s c es r e n co nt.r ée s , Trois types d t appo.r ei I.s

(20)

....- - -'

thermocouple

Fig.l. Dispositif de cha.uffage des tubes soellés

gaine de quartz.

.

creuset

circuit de

contýnlý

du

d é b i, t, de gaz

}' i g " 2. 1J.i. S P0 c,i t.i I' rOll rs t ra. i te", ç nt s t.her eni :ll':'ý n sou;, vide ou SallS courant gazp.ux

(21)

d i p

grille de plaýine, est suspendu ý l'intýrieur du four. Sa

tpmpératurý est mesurée ý l'aide d'lIn thermocouple en Pt/Pt-

Rh 10%, relié à. un enregistreur Kirp et Zc.nen nD 6.

car elle pe rme t, de s u i v r e l' évolution c ris t.a Ll i n e de l' lýchan- b) Un diffractomètre de poudre Siemens avec un en- registrement sur papier, pour des mesures plus précises aux faibles angles de diffraction.

La poudre cristalline, très finement broyée, est disposée entre deux feuilles de papier collant.

c) Afin de vérifier l'existence de certaines phases à température élevée, une autre installation a été employée.

Il s'agit d'une chambre de Guinier-Lenné, couplée avec un four à résistance en alliage de platine, permettant d'attein- dre la température de 1200QC (fig.). Un dispositif de pro- grammation permet de fixer les vitesses de chauffage et de ý

déplacemer.t du film, ainsi que les t.emp é r at.u r e s du d ébu t. e"_, Le dépouillement des clichés obtenus est réalisé à l'aide d'une visionneuse Enrâf-Nonius, permettant la mesure

de la distance entre l'impact du faisceau direct et les dif- férentes raies de diffraction avec une précisj.on de 1/50 mm.

Les tables numériques (2) permettent ensuite le calcul des distances interréticulaires.

a) La caméra de Guinier de Wolf, montée sur un gé- nérateur Enraf-Nonius modèle 601, avec une anticathode en cuivre (radiation Ký). Ce montage permet des comparaisons aisées entre quatre échantillons disposés sur un même porte-

échantillon, mais présente l'inconvénient de donner une mau- vaise précision aux faibles angles de diffraction.

(22)

porte-échaýýillon

A: tâche focale D:

monochromateur

C:

échantillon

D: film d é p La ç ab Le

E:

obturateur

h

diaphragme

F: .c hem i s e de

refroidissement

G: four

H:

r6cepteur

de rayoný

primaires

I:

obturateur

de

marquage

alimentation

du four

H

. tg. J . Ch amb r e de d t f tr a ct io n d e Tr,yong X hautes

; ý i ý :. ",' ýI-;:....

-RX

(23)

- 12 -

tillon au cours de l'échauffement ou du refroidissement.

L'indexation des diagrammes de poudre a été réali- sée à l'aide des abaques de Bunn, pour les systèmes cristal- lins simples.

La comparaison des diagrammes de poudre établis et ceux déjà publiés a permis d'apporter une vérification ou de constater que certains d'entre eux ont été attribués à des espèces mal définies.

1.2.3.

L'analyse thermique différentielle et l'analyse ther- mogravimétrigue.

L'analyse thermique de chaque composé a été entre- pr1se. Elle nous a permis de repJrer les phénomýnes corres- pondant à la déshydratation, h l'oxydation, à la fusion, h la cristallisation ou encore à la sublimation. Deux types d'ap- pareils ont été utilisés:

a) Le dérivatograph, de conception et de réalisa- tion hongroises. Cet appareil présente l'avantage de fournir simultanément:

la courbe température en fonction du temps, notée T

la courbe d'analyse thermique différentielle, notée DTA

la courbe d'analyse thermogravimétrique, notée TG

la courbe dérivée cl I a n aLy se thermogravimétrique, notée lJTG.

Il est possible en ada.p t.arrt un dispositif app r o pri é ,

d'effectuer des mesures de dilatýmýtrie.

L ý.:; e IIre g .L. S t.:::- F?II,e n L' ýý S () n.l' '_·ý:t_'l',.ýýýsr; - . ý - - t"" ""'- 'ý_1.1·rl(ýý - (l'Ul,n_.

série de galv-anomètres d.ont les miroirs impressionnent une

(24)

feuille de papier photo-sensible.

- 13 -

1.3.

ANALYSE CHIMIQUE.

Les spectres d'absorption infra-rouge ont été enre- à l'aide d'un spectrophotomètre Perkin-Elmer, permet-

-1 -1

couvrir le domaine 4000 cm - 200 cm "

gistrés tant de

Afin de vérifier la validité de nos préparations et

la composition des ýhases, 'l'analyse chimique a été entrepri-

se pour chacun dos ýf)11lrI)S(ýS ob t enu s .

Cet appa.reil permet de suivre l'évolution de la masse de l'échantillun, sous vide ou sous courant gazeux, au

cours de l'échauffement et du refroidissement.

L'échantillon mélangé à du bromure de potassium est pressé sous forme de pastille.

Le choi s d t un at.ho d e de d o sa.g e s'est trouvé d'abord limité par la difficulté de la mise en solution des 6chý11til- Ions, puis par une sýparation quantitative des éléments.

Après p Lu s i eu r s e ssai s d'at.t.a.q\ýe (pa.r les a c i d e s ,

1.2.4. La spectrophotométrie d'absorption infra-rouge.

b) Une thermobalance Adamel, modèle Th 59, munie d'un four à programmation de température, permettant des vi- tesses de chauffage variéesJet reliée à un enregistreur

électronique

NECI.

L'appareil présente cependant l'inconvénient de ne permettre aucune manipulation sous vide ou sous courant ga- zeux.

(25)

- 14 -

par les bases, par fusion alcaline, par frittage avec le pé- roxyde de sodium etc """ ) dont certains se sont révélés in- fructueux, et l'échec de dosage direct, ýous avons adopté un protocole de dosage impliquant nécessairement la séparation des éléments.

1.3.1.

Mise en solution.

La mise en solution des oxydes mixtes de l'antimoi-

ne trivalent se fait en milieu chlorhydrique 6N, après chauf- fage à ébullition. L'utilisation de solution relativement

concentrée empêche en effet la précipitation des sels de plomb.

Le chauffage de la solution risque d'entrainer des pertes d'antimoine par évaporation du chlorure. Pour éliminer ce risque, nous avons adapté sur le ballon un réfrigérant à re- flux.

Les oxydes mixtes de l'antimoine pentavalent sont solubilisés par fllSioll alcaline avec un mélange de carbonates

de soùium et de potassium, à 1000QC, dans un creuset de pla- tine. Le mélange fondu est ensuite repris par l'acide chlor- hydrique concentré. La solution est alors chauffée à ébulli- tion, de la même manière que précédemment afin d'éliminer l'excès de carbonate.

1.3.2.

Séparation des éléments.

L'antimoine, le plomb et le zinc sont précipités à l'ýtat de sulfures par barhotage nvac Uil courant d'hydrogýný sulfuré. Le dispositif rlH précipitation est donné dýns la fig.4.

Afin d'ýmýliorer le rendemunt de la précipitation,

on o - r e à nI!... ,= 4., r.O:T1Dý.e +e nu d o s d i a g rauuue s de sollt'cJlli.t6

en fonctlon du pH.

(26)

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li)

._

-

u

.-

""0

ý

u,

L

-

o,

u:x:

. ....:t .

.-

0)

u,

(27)

- 16 -

L'élimination

de

l'excès d'hydrogène sulfuré

est

réalisée après chauffage

du

précipité

à

ébullition.

Elle est

contr8lée

à

l'aide

du

papier

à

acétate

de

plomb

qui

noircit

en

présence d'hydrogène sulfuré.

L'antimoine

est

précipité

à

l'état

de

Sb2S3,

le

plomb

à

l'état

de PbS et le zina à

l'état

de ZnS.

Ces

différents sulfures

sont

alors séparés

des mé-

langes respectifs

en

utilisant

le

processus sch6matisé

par

la

fig.5.

1.3.3. Dosage

de

l'antimoine.

Le

précipité obtenu

est

traité

par la

soude.

Le

sulfure d'antimoine

est

dissous

et les ions Sb3+

sont'dosés

dans le

filtrat,

en

milieu

H+, par

oxydation

par les ions

bromates

en

solution

O,lN, en

présence

de

méthyl-orange

qui vire du

rouge

à

l'incolore

au

point équivalent.

Les

réactions mises

en jeu au

cours

du

dosage

sont les

suivantes:

BrO; + 6H+ + 6e- Br- + 3H2O

3Sb3+

)

3Sb5+

+ 6e-

BrO; + 3Sh3+ + 6H+ ý. Br- +

3Sb5+

+ 3Il2O

1.3.4. Dosage

du plom'b.

Le

préci

pi té

débarrassé

de

l'antimoine

est di. SSOIIS par l' acid e nit r i q u8. Le Tl10mb P.S P Il saited 0 s é

_ par gr!Lvimý-!'..rie à l'ét.at de sulfa.te (J)

(28)

Flý.5. Cund.u.ite d e L' a na Ly.se av e c s é pu r a t i cn des ýlé.'Jý.".",

SbJ+

ou

Sb5+

et

Pb2+

ou

Zn2+

H2S ,a pH

=

4

Sb2SJ

et PbS au ZnS

NaOH

SbJ+

et PbS au ZnS

filtration

.1

SbJ+

PbS ou ZnS

!

HNO)

Dosage

par BrO;

I I

.

Pb2+

ZnS

ý

i

Dosage

par éle ct ro lyse

gravimétrie -complexométrie

c a Lc Ln.i ti on

1000QC

( ZnO )

(29)

1.4.

LES PRODUITS

DE

DEPART

"

- 18 -

.

1.4.1.

Le

trioxyde d'antimoine.

c = 5,421 A

b = 12,468 1

La

validité

de la

méthode

de

dosage

a été

vérifiée

sur des

mélanges

en

proportions connues

de

produits

de

départ.

- par

électrolyse

(3)

par

comylexométrie

à

l'EDTA

en

présence d'orangé

de

xylénol

(3).

1.3.5. Dosage

du zinc.

Le

sulfure

de zinc, après

élimination

de

l'antimoi-

ne, est

calciné

à

1000QC

(3). Le zinc est alors

recueilli

à

l'état d'oxyde

et sa

teneur

est

déterminée

par

gravimétrie.

1.3.6. L'oxygène.

La

teneur

en

oxygène

est

déterminée

par

différence.

a = 4,914 X et de

densité

5,67.

L'u.l'lal'ysý rr.s.rl.ior-ristal]ogr:-tphiqllt" ÙU c ompo s â p u r ,

fou ..nip a,r Ne r : c, m011 t r ý q I) t j l s' a g i t d' un Iiiél a Tl ge des ri..' J. ý_

Le

trioxyde d'antimoine

à

l'état naturel existe

sous deux

formes allotropiques:

- le

trioxyde d'antimoine cubique

ou

sénarmontite, décrit

par

Swanson

et Fuyat (4) de

paramètre

a

= 11,52

Ao et de de-rs i té 5,2

- le

trioxyde d'antimoine orthorhombique

ou

valen- tinite, dýcrit

par 10

Naiurnl

Bureau of Standards (5), dý pa-

ramètres:

(30)

- 19 -

variétés, dans des proportions non déterminées.

Roberts et Fenwick (6) signalent un point de tran- sition entre les deux formes allotropiques à 5702C. La forme cubique se transforme en forme orthorhombique.

Terreil (7) affirme qu'il y a peu de différences entre les deux formes aux températures elles sont capa- bles de réagir.

Le comportement thermique de ce produit a été étu- dié dans différentes conditions.

A l'air ou sous courant d'oxygène, l'analyse ther- mique dans l'intervalle de température 20QC-800QC révèle un important phénomène qui se traduit sur la courbe DTA par un important pic exothermique à 550QC (fig.6) et sur la courbe TG associée, par une augmentation de masse correspondant à son oxydation en Sb204" Ceci a été comfirmé par un examen radiocristallographique du composé obtenu. Le diagramme de poudre montre qu'il s'agit bien de Sb204, cervantite, cris- tallisant dans le système orthorhombique et déjà décrite par le Natural Bureau of Standards (8) avec les paramètres

a

=

5,436

î

b = 4,810 i c = 11,76 1

Sous vide dynamique ou sous courant d'azote sec, le produit se sublime dès 540QC (fig.7).

En tuhe scellý, sous preSS10n de vapeur d'eaý, il

ne donne aucun prod ui t n cuve a u et ne subi L a uc un e hydra t o, -ýj_o n .

Le trioxyde d'Kntimoine peut donc 3tre utilisé en

toute s é c u r ià ,-les t,crnpéra-!:'ures rnf é r i e u r es it la t('rll"r:Jfýra- ture d' o xyd o.t i o n o u (le s ub I i.!llat.io").

(31)

Endo

·Exo ..

, ..

.

DTA

...

20

15

la

5

Or---ý---ý

800

600

300 900

700

(32)

..

Q.

<l

.\

ý 0

('II

.0

CI)

CI)

'd

CI)

ý 0 N

-

as

'd ý=

a!

k :J 'U0

IQ

='

0 I)

CD

='ct

.k ý

'GJ ,

-riS

>- as

kee

0

S

k

CI)

..c:

ý

CI)

ý

>,

....c ý g

-<

"

t--"

tIO SIr.

(33)

- 22 -

1.4.2. Le pentoxyde d'antimoine.

La préparation de cet oxyde est très complexe et fournit en général un composé hydraté avec un nombre de mo- lécules d'eau variable selon le mode de préparation. Il est en général préparé par déshydratation de l'acide antimonique,

Sb205,xH20.

Simon et Thaler (9) hydrolysent SbClS à basse tem- pérature et obtiennent un composé cristallisé dont la déshy- dratation conduit à Sb205 anhydre et cristallisé qui se ré- hydrate dès 200QC.

Colin (10) prépare un acide antimonique amorphe en déplaçant les ions H+ d'une rýsine échangeuse de cations par une solution diluée de pyroantimoniate de potassium. L'éluat est congelé rapidement et plongé dans l'alcool à -4QC. Il a en outre montré par une étude de cinétique iodométrique, que cet acide est plus réactif que l'acide antimonique cristal"":'_

lisé. D'autre part, sa déshydratation, irreversible, conduit à 400QC à un oxyde amorphe.

Le pentoxyde utilisé est celui fourni par Prolabo.

Il présente un diagramme de poudre correspondant à celui éta- bli par le Natural Bureau of Standards (11). Son analyse

thermique (fig.8) entre 20QC et 800QC, révèle un léger départ d'eau qui serait d'imbibition, suivi d'une perte apparaissant nettement sur le thermogramme et qui peut être attribuée soit au départ de d er n i è ie s mr.léculcs d'eau, soit à un léýý(;;- 1ý-

... 1 . .

t ... h i

Une D.'::,I.. Y'>era, 1.0c r t s a..J.. ý 0;;:: CtP .l gli e

sé obtenu aprýs traitement thermiqur k

Booye

montre que lý coSposé n'a subit aucune transformation cristalline.

1.4.3. Lf's au t.r e s l·')n:'p'o.s;ý".

----_._---_._--- ---

Il s'agi t dss oxy d e s de plomb et de z i n c , du CclrL>O-

(34)

Fiý.8. Analysý thýrmique ý l1air de Sb205

\

LOO

300

50

np (mg)

,..

"

OTA

"

...

.

'.

. .

lEXO

..

Endo·

(35)

- 24 -

nate

de

plomb,

de

l'acétate

de

zinc

et du

pyroantimoniate

de

potassium, tous tournis

par

Merck.

Ils

n'ont

été

l'objet

d'aucune étude particulière, leur réactivité

et

leur compor-

tement étant connus.

(36)

CHAPITRE 2

LES OXYDES MIXTES D'ANTIMOINE ET DE PLOMB

..

(37)

- 26 -

2.1.1. Travaux ant'iieurs.

2.1. L'OXYDE MIXTE D'ANTIMOINE III ET DE PLOMB.

o

C = 6,04 A

E:L

=

8,41

1

cosidérýes comme significativ8s.

Le compns6 obtýnu posýèdý une structure tdtrnGonale avec les TInramètres

Plus récemment encore, J. Guerlach et al. (15) ont préparé l'oxyde mixte Sb20)-PbO en réalisant des pastilles à partir d'un mélange de trioxyde d'antimoine et d'oxyde de

plomb. Ces pastilles sont chauffées à 800QC sous 'courant d'azo- te, puis refroidies lentement. Les pertes de masse enregis- trSs au cours du chauffage s'élevaient à

1,1%

et n'étaient pas

H. Hennig et E.J. Kohlmeyer (13) et (14), ont étu- dié le système Sb20)-PbO et ont signalé l'existence d'un

seul composé dont le point de fusion serait 6502C (Sb20)-PbO).

D'autre part, les mélanges fondus subissent une oxydation à l'air -et conduisent aux oxydes mixtes de l'antimoine V.

G.G. Urazov et E.I. Speranskaya (12) ont étudié les combinaisons entre Sb20) et PbO. Le trioxyde d'antimoine de

départ a 't'obtenu par hydrolyse du trichlorure. Des mélan- ges en proportions différentes ont été soumis à des traite- ments thermiques, à l'air, à 450QC, 600QC et 7002C. Les va- riations de masse enregistrées au cours du chauffage dépen- daient des proportions de dcipnrt et de la temp6rature. Pour la composition Sb20)-PbO, l'augmentation mýsse correspond

au gain d'un atome d'oxygène. Les auteurs conclurent alors à une oxydation du trioxyde d'antimoine avant la formation d'un compos6 défini de l'antimoine III.

..

(38)

- 27 -

2.1.2. Préparation.

A des températures inférieures à la température de sublimation du trioxyde d'antimoine, l'obtention d'une pllase cristalline pure à partir du trioxyde d'antimoine et du car- bonate de plomb nécessite des traitements thermiques prolon- gés et plusieurs recuits successifs. Ces opérations sont ef- fectuées sous vide dynamique ou sous courant d'azote.

limi.te ln. s ub Li me.t.i on des eompo s é s et pr é s errt.e [lus de

quP.,

En revanche, l'action directe entre les oxydes pressés sous forme de pastille, d'environ 6g, et soumise à

un traitement thermique à 5009C ppndant 24 heures environ, s'est révélée très efficace pour l'obtention d'une phase pure. En effet:

_p a sLi Ll az e pr é seut.e l'a.'/dnk\.ge rl'augn·p.llý.er la su rf a c e de contact en tra les parb i cu le s 'et de fav o r i s er

ainsi la diffusion des solidds

le vide statique, contrairement au vide dynarui- L'action directe entre les oxydes en tube scellé sous pression de vapeur d'eau n'a pas permis d'aboutir à une phase cristalline pure. Ceci serait dQ à la quasi-impos- sibilté par cette technique d'agiter continuellement le mé- lange. Une meilleure cristallisation peut ensuite être réa- lisée en faisant subir au composé obtenu un recuit sous cou- rant d'azote sec à 500QC. Bouaziz (16) a mis au point un dispositif dont la rýalisation ultýrieure pourrait nous per- mettre d'améliorer cette technique. Il s'agit d'une bombe

en alliage Imphy dont L' é t.an ci t.é est assurée par un joint de cuivre et qui peut être agitée dans un thermostat à air

chaud. Ce dispositif permet en outre d'atteindre la tempé- rature de 400QC.

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