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Sur la détermination absolue de la dose locale d'un rayonnement X issu d'une source étendue

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Sur la détermination absolue de la dose locale d’un

rayonnement X issu d’une source étendue

A. Rogozinski

To cite this version:

(2)

SUR

LA

DÉTERMINATION

ABSOLUE DE

LA DOSE LOCALE D’UN

RAYONNEMENT

X ISSU D’UNE SOURCE

ÉTENDUE

Par A. ROGOZINSKI.

Laboratoire de

Physique

Médicale de la Faculté de Médecine de

Paris,

Prof. A. Strohl.

Sommaire. 2014 I. On rappelle brièvement le principe sur lequel est basée la détermination absolue de la

dose, ainsi que la définition analitique : 1° de la « dose locale » Q =

dq/dv,

se traduisant par la dérivée, par

rapport au volume v, de la charge q recueillie dans la chambre d’ionisation, et 2° de la « dose locale par sec » I

= di/dv,

où i est l’intensité du courant d’ionisation. Lorsque q et i sont exprimés en

U. E. S. C, G. S., Q et I s’expriment respectivement en unités « r » intern. et « r » par sec.

II. On établit les formules qui donnent I dans le cas d’une source ponctuelle. Elles sont valables pour des rayonnements de longueur d’onde relativement grande et pour des faisceaux de grande ouverture. On

détermine, en particulier, l’erreur relative commise en négligeant l’effet de grande ouverture.

III. On discute la manière de définir, en un

point

donné de l’espace, l’intensité d’une radiation issue d’une source étendue. On analyse les deux cas, où l’intensité est définie par la puissance du rayon-nement

1° traversant une unité de surface en ce point

(dP/d03C3),

ce qui correspond à la notion d’éclairement, et 2° absorbée par unité de volume en ce

point (-dP/dv),

quantité identique, au facteur Va (potentiel d’ionisation de l’air) près, à la dose locale par sec.

IV. On examine enfin les difficultés que l’on rencontre dans le dosage absolu d’un tel rayonnement et on indique les conditions précises dans lesquelles il faut se placer pour effectuer correctement ce dosage.

Les résultats obtenus

s’appliquent,

en particulier, à des rayonnements relativement absorbables.

I.

Introduction.

Le

dosage

absolu d’un

rayonnement

X

provenant

d’une source étendue constitue un

problème

dont la

solution

rigoureuse comporte

encore de nombreuses

difficultés. On

sait,

en

effet,

que la détermination absolue de la dose revient essentiellement à la mesure

des deux

grandeurs qui

sont : 1° le courant d’ionisation et

2° le volume

d’air,

où il a

pris

naissance

(1 ).

Or,

s’il est relativement aisé de mesurer avec

préci-sion le courant

d’ionisation,

il n’en est pas de même du volume que l’on déduit de la

configuration géométrique

du

système

formé par la source, le D.E.

(diaphragme

d’entrée de la chambre

d’ionisation)

et l’E.M.

(électrode

de

mesure).

La

plus grande

erreur résulte ainsi de l’in-certitude sur le volume en

question,

et cette incertitude

augmente

avec les dimensions de la source,

généra-lement mal définie. D’autre

part,

les conditions (1) Adoptée par le Congrès International de Radiologie de Stockolm en 1928, l’unité de dose « r » fut définie de la manière suivante :

« L’unité internationale du rayonnement X est représentée par la quantité de ce rayonnement qui, tous les électrons secondaires étant utilisés et l’effet de paroi éliminé dans la chambre d’ionisation, produit, dans un volume de 1 em3 d’air

atmosphérique à O9C et sous une pression de ’76 cm de Hg, une

ionisation telle qu’une charge d’une unité électrostatique est

mesurée lorsque le courant d’ionisation est saturé ».

deviennent encore

plus

défavorables,

lorsqu’il s’agit

de rayons mous, car la chambre d’ionisation doit alors être

placée

à faible distance de la source. A cette diffi-culté s’en

ajoute

une autre : la distribution

hétéro-gène,

avec des zones de

discontinuité,

du

rayonnement

qui

traverse le volume à mesurer. C’est l’effet de

pénombre.

On sait que dans la

pratique

on tourne la difficulté

que

présente

la détermination du

volume,

en

ayant

recours au raisonnement suivant : A l’intérieur de la chambre

d’ionisation,

l’énergie

du

rayonnement qui

traverse une section

quelconque, parallèle

au

plan

du

D.E.,

est

égale

à

l’énergie qui

traverse ce

D.E.,

si tou-tefois le

rayonnement

se propage sans

pertes

sensibles. Par

conséquent,

l’intensité du courant d’ionisation

pro-portionnelle à

la

puissance

du

rayonnement

est

égale

au

produit

de la

dose,

rapportée

à l’unité de

temps,

au

niveau du D.E. par le volume du

cylindre

droit, ayant

pour hauteur la

longueur

de l’E.M. et pour base la

sur-face du D.E.

Ce raisonnement est suffisamment

rigoureux

dans le

cas des rayons

pénétrants,

où la distance

qui sépare

la chambre d’ionisation de la source est relativement

grande

par

rapport

aux dimensions de celle-ci et où les surfaces d’intensité

égale

sont sensiblement des

plans,

mais il cesse de l’être pour une radiation

plus.

absorbable. En

effet,

d’une

part,

la

répartition

des

(3)

169

intensités dans

chaque

section n’est

plus

uniforme,

et,

d’autre

part,

l’énergie

totale

qui

traverse en unité de

temps

les sections successives n’a pas la même valeur,

puisque

le

rayonnement

s’affaiblit le

long

de son

trajet.

L’application

pure et

simple

du raisonnement que

nous venons

d’exposer

conduit ainsi à des erreurs

qui

augmentent

rapidement

avec la

longueur

d’onde du

rayonnement

incident. On

peut,

certes,

recourir à des

corrections,

mais ces corrections elles mêmes sont en

général

considérablement affectées par l’incertitude concernant les

grandeurs

qui

caractérisent la source

(étendue,

distribution des

brillances,

etc.)

et la

com-position spectrale

du faisceau des rayons X ainsi que les valeurs des coefficients

d’absorption.

Dès

lors,

la meilleure solution du

problème

consiste à éliminer ou, du

moins,

à réduire ces erreurs

expéri-mentalement,

c’est-à-dire à réaliser des conditions telles que les effets des facteurs

correspondants

deviennent

négligeables

ou peu

importants.

Nous verrons par la

suite de

quelle

façon

il est

possible d’y parvenir.

Dans la

présente

étude nous avions surtout en vue

des sources étendues à deux dimensions. Mais le

rai-sonnement suivi

s’applique également

à des sources à une et à trois dimensions. Ce dernier cas se

présente

par

exemple

quand

la source est constituée par un

volume de

matière,

diffusant un

rayonnement

X. On trouvera dans l’index

bibliographique

les

publi-cations

principales

concernant les différents

points

traités au cours de ce travail.

Il.

Rappel

des notions. Source

ponctuelle.

-1. Dose locale. -

Rappelons

d’abord en

quelques

mots le

principe

sur

lequel

est basé la détermination ~absolue de la dose.

D’après

sa

définition,

la dose absolue d’un

rayonnement

X se mesure par la

quantité

d’électricité libérée par ce

rayonnement,

dans une

unité de

volume,

dans des conditions normales de pres-sion et de

température.

Le

problème

consiste donc à mesurer la

charge

totale recueillie dans un volume d’air bien défini. On ne

peut

évidemment songer à délimiter par des

parois

un volume connu

d’air,

car

suivant sa

composition

et ses

dimensions,

la

paroi

elle-même fournirait un courant d’ionisation et

absorbe-rait une

partie plus

ou moins

importante

du rayon-nement. Aussi la méthode la

plus

rationnelle du

dosage

absolu consiste-t-elle à

disposer

sur le

trajet

du

fais-ceau des rayons X une chambre d’ionisation à

champ

radial ou uniforme bien

défini,

de manière que le

volume irradié

auquel correspond

le courant d’ionisa-tion

puisse

se déduire de l’aire du D.E.

qui

délimite le faisceau et de la

longueur

de l’E.M.

(généralement

munie d’électrodes de

garde).

Rappelons également

la définition

analytique

de ce

que nous avons dénommé « dose locale o. Elle est

don-née par

l’expression

c’est-à-dire par la dérivée de la

charge

recueillie q

par

rapport

au volume v.

Nous nous

servirons,

toutefois,

exclusivement d’une

autre

grandeur :

la « dose locale par sec » définie par

où i

représente

l’intensité du courant d’ionisation

Q,

1, q

et i sont

exprimés,

les

premiers

en unités « i o

intern.,

les seconds en U.E.S.C.G.S.

Q

et I sont des

fonctions

d*un

point

donné de

l’espace.

Comme dans les

applications pratiques,

le

rayon-nement ne varie pas avec le

temps t, Q

et 1 sont liés par

la relation

Q

= It

2. Source

ponctuelle.

Méthode du faisceau de

grande

ouverture. -

Lorsque

la source du

rayonne-ment

peut

être considérée comme

ponctuelle,

le pro-blème ne

présente

aucune difficulté.

Nous en donnons ici un aperçu

sommaire,

afin de

compléter

l’étude

qui

fait

l’objet

du

présent

travail. La méthode que nous allons suivre est

légèrement

diffé-rente de celle dont nous nous sommes

déjà

servis dans

un travail antérieur

(loc. cit.),

où le résultat obtenu doit

cependant

subir une

petite

modification

(cos p

au lieu de cos 3/1.

p).

Fig. 1. - Schéma d’une chambre d’ionisa ’ion

à électrodes planes et parallèles.

(A,), électrode de mesure de longueur 21, ; (A,), (A2), électrodes

de garde; (A3), électrodes parallèle à l’ensemble (A,~) (A2);

0, source du rayonnement; 0,. centre du diaphragme d’entrée de rayon Rl ; A, centre du volume défini dans le texte; 0A = d = po + 1.

Reportons-nous

à la

figure

1.

Admettons que la source 0 rayonne de

l’énergie

uniformément

répartie

dans

l’angle

solide,

déterminé par le faisceau de rayons X

pénétrant

dans la chambre d’ionisation. Nous avons montré

(loc,

cuit.)

que, I et

10

étant les valeurs

respectives

de la dose locale par sec. à des distances p et po de la source et (J. le coefficient

d’absorption

du

rayonnement,

supposé

monochroma-tique,

on a

-d’où,

en vertu de

(2),

(4)

Faisons

correspondre

10

au centre

0,

du D. E. et

désignons

par

Ri

le rayon de celui-ci. Avec les notations de la

figure

1 on a

et

Pour

tl.fi

inférieur à une certaine valeur

[v.

inégali-tés (44-°5) J

et pour

on

peut

poser avec une bonne

approximation

(1).

Il vient ainsi

Or,

il est facile de prouver, par un

développement

en série suivant les

puissances

de

tg2’fo,

que

et

les termes non écrit., étant de

puissance plus

élevée que 4.

Négligeons

les termes

;4

pour un angle aussi grand que iqo = 20 °)

et

remplaçons

par v le

facteur Tt R12 2/1 qui

représente

le volume du

cylindre

droit de base

égale

à l’aire du D.E. et de hauteur

égale

à la

longueur

de

(4")

devient alors

et finalement

(1) L’intégrale qui figure dans (4’) peut se réduire au

loga-ritlime-intégral dont les tables ont été dressées par Glaisher et

par Akahira (loc. cil.).

Cette

expression

se réduit à

lorsque

l’absorption

est

négligeable

Si le

rayonnement

n’est pas

monochromatique;

on.

remplacera y.

par la valeur moyenne l1-m que déduira de

L’erreur

relative,

commise en

négligeant

l’effet

de

grande

ouverture est

(v. fig. 2).

1;"g. z.

Dans cette

relation,

la valeur maximum que

peut

prendre po,

pour

chaque angle

90, est fixée par

(5).

III. Source étendue et intensité du rayonne-ment en un

point

donné de

l’espace.

-1. Soient

(1)

la surface émettrice et

(~)

une surface

quelconque

dans

l’espace (fig.

31. Si le milieu dans

lequel

se

pro-pagent

les radiations est

absorbant,

la

puissance

du

(5)

171

solide d GJ et

qui

parvient

à une section de

dam,

située à une distance i- de

da,

est

où bt

et N;,

représentent respectivement

la brillance et

le

coefficient

correspondant

à la

longueur

d’ on de A

Fig.3.

2. On

peut

caractériser un

rayonnements

en

point

de

l’espace

de deux manières :

10 Par la

puissance

du

rayonnement qui

passe par unité de surface en ce

point,

c’est-à-dire

par la grandeur

d.P ,

=

(V.

fig.

3).

d q

En vertu de

(10),

on

obtient, aprés

avoir

remplacé

dw

par r2 .

et da cos 0 par r2

(Q)

étant

l’angle

solide sous

lequel

on voit du

point

considéré toute la surface

(1).

0!n définira la normale à

(x)

de sorte que cos 0

con-serve

toujours

une valeur

pocitive.

La

grandeur

J, qui

correspond

à la notion d’écla ire-ment, est couramment utilisée en

optique

des radiations

visibles,

où l’on fait intervenir

généralement

dans les mesures des

surfaces

absorbantes ou

diffusantes( surfaces

noircies,

cellules

photoélectriques

ou à couche d’arrêt, écrans

diffusants,

etc...)

Mais ce

qu’il

convient surtout

de

souligner,

c’est que l’intensité dont nous venons de donner la définition

dépend

de l’orientation de

l’élé-ment

d3

dans

l’espace. Aussi

serait-il

indiqué,

afin d’éviter toute

équivoque,

de caractériser le

rayonnement

non

plus

par

l’intégrale

qui

figure

dans la relation

(11),

mais par la valeur maximum

qu’elle prend

pour une

certaine orientation déterminée cte d~.

2° Par

contre,

dans le domaine des rayons

X,

où l’on fait t intervenir

généralement

dans les mesures des voliunes

(ionisation),

il est

plus

rationnel de

caractéri-ser le

rayonnement

en un

point

donné de

l’espace

par la

grandeur ( 2013 dp )’

(

c’est-à-dire par la

puis-sance absorbée par unité de volume en ce

point.

Cette

grandeur

ne

dépend

pas de l’orientation de l’élément dv. Elle est donnée par

3. L’intensité du courant d’ionisation (à

saturation)

étant

proportionnelle

à la

puissance

du

rayonnement,

la dose locale par sec. 1 et D ne diffèrent que par le

facteur

Va,

le

potentiel

d’ionisation de

l’air,

exprimé

en U.E.S.C.G.S.

[comp.

(2)1.

D ==

Va

1 =

1,,, di

(f3)

dv

v

1 a donc pour

expression

Supposons

le

rayonnement monochromatique.

Soient,

d’autre

part, lo-

une valeur

particulière

de

I, en

un

point

donné de

l’espace,

f20

la valeur

correspondante

de Q et ro la valeur que

prend r, lorsque

les trois para-mètres

qui

fixent le

point

sont considérés comme des constantes

(ra

demeure

toujours

fonction des para-mètres dont

dépend

da).

Alors ,

et l’intensité du courant d’ionisation

correspondant

à

un

yolume:C V)

sera donnée par

d’ou

(’ette

jointe à

(15)

clorrrre la valeur de la ’dose locale sec. en de

l’esl)aee.

Pour un

rayonnement

complexe,

on conservera

l’ex-pression

de 1, donnée par

(14).

IV. Source étendue et détermination

pratique

de la dose locale. - 1.

Complexité

du

problème.

-Les formules que nous venons d’établir

supposent

que le

volume (

F)

est rendu

complètement

indépendant

de la

source. Mais il ne l’est

point

dans les

applications

pra-tiques,

car il

dépend

à la fois de 1-’étendue de la source

et de la distance à

laquelle

ellp est

placée.

En effet ce

volume est défini par le D.

E.,

par deux

plans

parallèles

au

plan

de

ce

diagrammes,

et. passant

pour les

extrémi-tés de l’E.

M.,

et par le faisceau de rayons

qui pénètre

dans la chambre d’ionisation.

(6)

pas uniforme

et

présente

même des discontinuités. On y

distingue

des

régions

de «

pleine

lumière » et des

régions

de «

pénombre.

o Par

exemple

le

rayonnement

qui

par-vient à un

point

M situé dans

(V),

émane de la

portion

(1:’), découpée

dans la surface

émettrice (£)

par le cône

qui

a pour sommet le

point M

et

qui s’appuie

sur le bord du D. E.

(fig. 4).

La

grandeur

de

(1’)

dépend

essentiel-lement de la

position

du

point

M,

excepté

les cas où toute la surface

(1)

est

comprise

dans le

cône,

c’est-à-dire où le

point

M se trouve en «

pleine

lumière ».

Fig. 4.

L’intégrale

qui

figure

dans ( I 7)

doit être étendue à la

portion

(~’)

et non à la surface entière

(~),

sauf naturellement

pour le domaine de « pleinelumière

».

Par

contre,

l’intégrale

sera

toujours

étendue à toute la surface

(1).

On ne

peut

pas songer à évaluer

12expression

(17)

dans le cas

général,

à moins d’avoir recours à des

dé-veloppements

en série extrêmement

pénibles. Quand

on

envisage

même un cas des

plus simples,

comme

celui

d’une source

monochromatique

circulaire,

de brillance

uniforme,

c’est-à-dire

régie

par loi de Lambert

(’),

a

difficulté reste encore

grande,

surtout

lorsqu’il

s’agit

d’un

rayonnement

quelque

peu absorbable. Il ne faut d’ailleurs pas oublier

qu’en pratique

on ne

possède

presque

jamais

des données

précises quelconques

rela-tivement à la source

(étendue,

distribution des

bril-lances,

loi

d’émission,

etc.).

2. Conditions

simplificatrices.

- On

arrive.

cepen-dant à une

simplification

considérable,

si l’on réalise les conditions

expérimentales

suivantes :

x)

Le D. E. est constitué par une ouverture. d’aire S

suffisamment

petite pour

que la

grandeur

1

puisse

y être considérée comme constante.

~) La

longueur

2fi

de l’E. M. est inférieure à une

certaine valeur

qui

sera

précisée

par la suite

[voir 24]

Cela

étant,

soulignons

à nouveau que le

problème

consiste à déterminer

I,

la dose locale par sec, en un

point

donné de

l’espace

d’où ton voit toute la source

(~).

Constatons,

d’autre

part,

que, si la source a des

dimensions

grandes

par

rapport

à celle du D.

E.,

l’intro-duction de ce dernier dans des conditions admises

plus

haut a pour effet de

plonger l’espace

( V)

dans une sorte de

pénombre.

Soient alors 0 et

01 les

points,

où l’axe de la chambre (1) Cette loi ne s’applique certainement pas à un

rayonne-ment X issu d’un tube radiogène (voir notamment KULENKAMPFF, loc. cil ).

(que

nous

prendrons

pour un

des _)

coupe

respecti-vement

(1)

et

(S),

le

plan

du D.

E.,

et II s un élément de

surface infiniment

petit,

situé en un

point

0B

1 de

(S)

(fig. 5).

Fig.5.

Le

rayonnement

d7

qui parvient

à travers ds à

un élément de volume d v en un

point

M

est,

en

partant

de où d o =

cos 0..

ds,

0’,M

Dans cette relation r Pétant le

point

d’inter-section de la droite

0’,M

avec

(I)

(voir fig. 5).

D’une manière

analogue

à

(16)

l’intensité du courant d’ionisation sera

Or

dw étant

l’angle

solide sous

lequel

on vomit l’élé-ment da

dupo’nt

0’,.

Ceci entraîne

(Q)

est

l’angle

solide sous

lequel

on voit du

point

0’i

le volume

( V).

Cet

angle

est d’ailleurs

égal

à celui

(Q’o)

qui

embrasse la source du même

point

0’,.

On aura

donc,

en

remplaçant d w

par dw et

(0)

par

(Q’ 0)

D’après

la condition

a),

les doses locales par sec

h

et

1’0’

qui correspondent

respectivement

aux

points

01

et

0’i,

ont la même valeur

[,r.

aussi

(14)].

(7)

173

à

l’intégrale

par

rapport

à

(Q’o)

dans

(19’),

on obtient

avec

Il Pst à remarquer que dans cette dernière

opération

compté

à

partir

de

01,

est resté

constant,

le

point

AI évoluant alors dans un

plan parallèle

à

(S)

et situé à

une distance z de celui-ci. Par

conséquent

D’autre

part,

nous avons écrit

plus

haut que 8,n était

compris

entre zéro et

l’angle

maximum Il est toutefois

plus

exact de poser

l’angle

minimum 6m;n.

peut,

en

particulier,

être

égal

à zéro. Ce dernier cas ne se

produit

que si le

cylindre,

défini par le contour du D. E et dont la

géné-ratrice est

parallèle

à l’axe de la

chambre,

ne coupe pas

la surface

(1).

Le choix du

point

P devient alors arbitraire.

D’ailleurs dans les

applications pratiques

6m

est presque

toujours

vo!sin de zéro.

_

Il est à remarquer

également

que 0m

dépend,

en

principe,

de

ds,

c’est-à-dire

qu’il

peut

avoir une valeur différente selon la

position

de ds. En

appliquant

une

seconde fois la formule de la moyenne à l’étendue de

(S),

on obtiendrait une autre valeur moyenne

de 0m .

Mais l’aire S du D.E étant

petite,

on

peut

admettre que

Un~

est

pratiquement indépendant

de d s. Il vient ainsi

au lieu de

(? I )

1=

01A

étant la distance

qui

sépare

le centre de l’élec-trode de mesure du

plan

du D. E.

Signalons

encore à cette occasion

qu’en

augmentant S

au delà des limites

prévues

dans la condition

a),

on est conduit à

remplacer

Io

par une certaine valeur moyenne

de I dans l’étendue de

(S).

La dernière

intégration

à effectuer donne :

Or,

dans le

développement

en série

on pourra

négliger

le terme

en p2

- et a

fortiori

les termes suivants --

pourvu que

est un nombre

petit

par

rapport

à 1 et donné d’avance. Il en résulte que la

longueur

2/1

de l’E M doit avoir une valeur

Posons pour fixer les

idées, ~r,

=

0,01.

On obtient

ainsi, [condition

~)]

-Inversement,

si l’on se donne a

priori

2/1,

on pourra

négliger

les termes en

question

pourvu que

En ce

qui

concerne

l’intégrale,

elle

prend

alors la forme

simple

On obtient ainsi

finalement,

après

avoir

remplacé

par v le

produit 2/1

S

[V.

aussi

(2.9)]

Lorsque

l’absorption

du

rayonnement

est

négligeable,

on

retrouve,

quel

que soit

am.

la formule bien connue

(Behnken;

Dauvillier,

Laborde et

Saget;

Gaertner;

etc. loc.

cit.).

3.

Remarques. -

A. Pour un

rayonnement

hétéro--.-L

chromatique

on

remplacera

e cos 6 m

par

désigne

un coefficient

d’absorption

moyen dans deux domaines :

spectral

et

spatial;

car une direction d’émission ou un cône élémentaire dw étant

donnés,

le

rayonnement

y est caractérisé en

chaque

point

par un

coefficient

d’absorption

moyen; d’autre

part,

on obtient

(1) Nous aurons l’occasion de revenir sur cette relation dans

(8)

en

général

une valeur moyenne différente de ce

coeffi-cient moyen,

lorsqu’on

fait t intervenir l’ensemble de directions défini par les conditions du

problème,

B. Dans un très

grand

nombre de cas

expérimentaux,

les dimensions de la source et les lois d’émission sont

telles que cos am est voisin de l’unité. L’erreur relative

commise,

en substituant dans

(26)

p.1 à

, e~t t

On pourra

négliger

cette erreur, pouvu que, 1~1 étant

un nombre

petit

par

rapport

à 1 et donné a

c’est-à-dire

ou encore

Ces

inégalités

sont à

rapprocher

des

inégalités

(2£-25).

En

résumant,

on

peut

dire que la substitution

opérée

entraîne une erreur d’autant

plus négligeable

que 0,,,

est

plus

voisin de

zéro,

et que le

rayonnement

est

plus

pénétrant.

Mais ne

perdons

pas de vue en même

temps

que la

précision

qu’il

est

possible

d’atteindre dans le

dosage

des rayons X est relativement

faible (v.

p. ex.

hüstner loc.

cit.)

et que cette erreur est bien souvent

comprise

dans les limites des erreurs

expérimentales.

Notons enfin

qu’en

négligeant

les

expressions

et

on introduit dans l’estimation due

Io

deux erreurs

qui

se

compensent

dans une certaine mesure, car dans un cas on commet une erreur par

excès,

tandis que dans l’autre par

défaut. Il

serait même

possible,

dans certains cas, de choisir les

grandeurs

de telle

façon

que l’erreur résultante soit nulle.

Ces restrictions étant

établies,

(26)

devient

simple-ment.

pour un

rayonnement

monochromatique,

et

pour un

rayonnement

complexe

w.

(27)].

Manuscrit reçu le 2 février 1935.

BIBLIOGRAPHIE

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