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Sur la production des paires par des chocs de particules lourdes

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(1)

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Sur la production des paires par des chocs de particules

lourdes

W. Heitler, L. Nordheim

To cite this version:

(2)

LE

JOURNAL DE

PHYSIQUE

ET

LE

RADIUM

SUR LA PRODUCTION DES PAIRES PAR DES CHOCS DE PARTICULES LOURDES

Par W. HEITLER

(Bristol)

et L. NORDHEIM

(Paris).

H.-H. Wills

Physical Lab.,

Bristol et

Collège

de France Lab. de

Physique théorique,

Paris.

Sommaire. 2014 Une méthode est développée pour le calcul de la production des paires par des chocs de particules (§ 1) La question de l’interaction relativiste est étudiée, et il est montré qu’elle peut être

toujours prise en considération à la même approximation, avec laquelle on peut traiter les problèmes du rayonnement en général (§ 2). Comme application, le cas des chocs de particules lourdes est considéré en

détail (§ 3). La section d’action efficace devient

(à un facteur peu important près), où M1, M2 sont les énergies de repos des deux particules lourdes (1 sera

la particule incidente,

T01

son énergie cinétique), Z1, Z2 leurs nombres atomiques. Malgré le

facteur $$ Z41 Z22

l’effet est trop petit pour être observé, à cause de la parenthèse, qui provient du mouvement relatif des deux parti-cules lourdes.

SÉRIE VII.

TOME V.

N’ 9.

SEPTEMBRE

1934.

Introduction. - La théorie du

rayonnement,

en

combinaison avec

l’interprétation

de Dirac des

posi-trons comme lacunes dans une distribution uniforme des électrons entre les états

d’énergie négative,

permet

de

calculer,

au moins entre certaines

limites,

les

pro-ba,bilités de la création et destruction des

paires.

Le

pro-cessus le

plus

simple

de ce genre, la

production

des

paires

par un

rayonnement y

incident sur des noyaux, a pu être étudié

complètement

et s’est trouvé en accord

quantitatif

avec

l’expérience (1).

Une autre

possibilité

pour la

production

des

paires

est fournie par des chocs de

particules.

Ce processus est

probablement déjà

observé

quelquefois

dans la chambre Wilson

(2).

En outre son étude sera

importante

pour la discussion

complète

du

freinage

des

particules

de

grande

vitesse dans le

rayonnement

cosmique.

Pour

premier

pas dans

cette direction nous étudions ici la création des

paires

par des chocs de

particules

lourdes. Mais pour voir

plus

clairement les

points

essentiels nous avons

posé

(1) J. R. OPPEKHEIMER et ~I~I. S. PLESSET, Phys. Rev., 1933,

44, 53;

W. HEITLER et F. SAUTEUR, l~’alt~re, 1933, 132, 892 ; w. HEITLER et

H. BETIIE, Proc. Roy, Soc, London, 193~, 146 A, 83-M2.

. Nous citons

ce dernier mémoire, qui contient les résultats les

plus

complets,

comme 1.

(2) Un rapport prélilninaire sur un essai d’un traitement

théo-rique a été publié par FURI~Y et CARLSSON, Phys. Rev.

la théorie sous une forme

complète,

qui

serait

applicable

pour des

particules quelconques.

Si on a des

électrons,

la

question

de l’interaction

relativiste devient

importante.

Par une

généralisation

légère

de la méthode de Moeller il est

toujours possible,

même pour les

problèmes plus compliqués,

de tenir

compte

du retard et de l’interaction

magnétique

des

spins

à la même

approximation,

avec

laquelle

on

peut

traiter les

phénomènes

du

rayonnement

en

général.

Pour les

particules

lourdes nous obtenons le

résultat,

que la

production

des

paires

d’électrons ne

joue

aucun

rôle pour leur

freinage.

Mais ceci n’est pas dû à la

grandeur

de la masse, mais à un effet de

l’entraîne-ment des deux

particules

de masses

comparables.

1. Méthode

générale ;

états intermédiaires. -La méthode 1

plus simple

pour tous les

problèmes

des chocs et du

rayonnement

consiste dans la méthode de Born.

Négligeant

en

approximation

zéro toutes les interactions on

part

des ondes

planes

pour des états

stationnaires

des

particules.

Pour sim=

plifier

les formules nous

employons

les notations

sui-vantes :

(3)

450

fi = constante de Planck divisée par 2’7t.

p =

impulsion

d’une

particule

multipliée

par c

(vitesse

de la

lumière).

k

= impulsion

d’un

photon multiplié

par c. u = mc~.

s

= énergie

individuelle d’une

particule.

E .-

énergie

totale du

système

considéré.

u = fonctions de Dirac à 4

composantes,

normali-sées pour l’unité du volume.

a, ~

=

opérateurs

de Dirac.

A

chaque

valeur des

impulsions

p

appartiennent

quatre

ondes de

type

(1),

deux

d’énergie positive,

deux

d’énergie négative

(~).

Un

positron

est

simplement

une lacune dans la dis-tribution normalement

complètement remplie

des

élec-trons sur des états

d’énergie négative

avec

l’éner-gie

e+ =

1

ê

1

et les

impulsions

p~ .--_ - p.

La

pro-duction des

paires

est considérée comme transition d’une seule

particule

d’un état

négatif

à un état normal.

Grâce aux interactions diverses

(voir §

2)

des

tran-sitions auront lieu entre les états stationnaires avec des

probabilités

8°, S

désignent

l’état initial et l’état final

(l’état

initial

portera

toujours

l’indice

°,

l’état final sera écrit sans

indice)

et

Hsos

désigne

l’élément de matrice correspon-dant à cette transition. Généralement des transitions

ne sont

possibles

que sur des états intermédiaires

S’,

S",

et les éléments de matrice deviennent

où les

Hs’ S’t,

etc.,

sont les éléments de matrice pour les transitions entre les états différents. La somme s’étend sur toutes les successions d’états

intermédiaires,

qui

conduisent à l’état final désiré avec la

puissance

la

plus

petite possible

en e

(charge électronique).

C’est

généra-lement sur toutes les

possibilités

de l’orientation des

spins

et des

énergies positives

et

négatives

des états

S’,

, S’f...

Pour obtenir la section d’action pour un processus

de cette sorte on a finalement à

multiplier

les

Wsos

par

le nombre des états dans des intervalles

d’énergie

et des éléments des

angles

solides entre

lesquels

les transitions ont

lieu,

et à diviser par la vitesse de la

particule

incidente. Pour notre

problème

de la création des

paires

par des chocs on obtient par

conséquent

pour la section élémentaire de la

production

d’un

élec-tron p-, E- et d’un

positron

p+, é+ par transition de

la

particule primaire

(1) Pour les valeurs des fonctions u, comparer par

exemple

W.

H~ITLEft,

Z.

Physik,1933,

84, 145.

où Q est

l’angle

solide élémentaire considéré

(comp.

I)

(p

se

rapporte

à la

particule

incidente

après

le

pro-cessus).

L’intégration

sur e

peut

être faite

immédiatement,

grâce

au

facteur 8 (-E’,,-E)

dans

(2).

En introduisant F pour variable au lieu de 6 on a

La

première

tâche est alors la recherche des états

intermédiaires. Comme il est bien connu, il

n’y

a des éléments de matrices élémentaires que pour des échan-ges

d’impulsion

entre deux

particules (et

pas entre

plusieurs

particules).

Dans notre cas, nous avons trois

particules :

1. une

particule

incidente;

2. une

particule

initialement en repos et 3.

l’électron,

qui

fait une

tran-sition d’un état

négatif

à un état

positif

(création

de la

paire). L’échange d’impulsion

et

d’énergie

entre trois

particules

ne

peut

s’effectuer alors que sur des états intermédiaires. Par

exemple

le

premier

pas

peut

être

une transition

c’est-à-dire que, par l’interaction entre les

parti-cules 1 et

2,

le numéro 2 passe à son état final mais 1

seulement à un état

intermédiaire;

le second pas étant alors

n

c’est-à-dire que,

grâce

à l’interaction entre 1 et

3,

tous les deux

passent

à leur état final. Toutes les

particules

ayant

les mêmes

droits,

on

peut

changer

leur ordre et

on obtient donc 6

possibilités correspondant

aux 6

per-mutations de trois

objets, qui

sont énumérées dans le tableau suivant

Pour

chaque impulsion

intermédiaire

~’1,

etc.,

on a

naturellement en outre les 4

possibilités

des deux

signes

d’énergie

et des deux orientations du

spin.

(4)

qui

déterminent

complètement

p’,

p",

et par la loi de la conservation de

l’énergie

totale

on

peut

simplifier

les

expressions

pour les

dénomina-teurs dans la formule

(3).

On a par

exemple

Le tableau suivant

donne,

d’après (6)

et

(8),

les

va-leurs pour les

impulsions

intermédiaires et les déno-minateurs

correspondants

(conservation

de

l’impulsion).

En utilisant les

expressions

(9)

nous pouvons écrire l’élément de matrice

complet

(3)

à l’aide d’une notation évidente.

La somme k

porte

sur les trois

particules,

les sommes intérieures sont sur tous les 4 états différents

corres-pondant

aux

impulsions

données

peut

p". L’expression

(11)

peut

être

simplifiée

pour les diverses

applications.

Par

exemple

si on a un électron

(particule 1)

incident sur un noyau

(particule

2)

on

peut

négliger

le

mouve-ment du dernier

grâce

à sa

grande

masse. C’est-à-dire

on

peut

considérer toutes les

énergies

C2o, ê:2,

ê2"

ê2"

égales

à

m2 C2.

Alors toutes les différences de ces

gran-deurs

disparaissent.

Les dénominateurs des deux termes du membre avec k= ~ en

(11)

deviennent alors

égales

mais de

signes

opposés,

la conservation de

l’énergie

exigeant

maintenant

Les numérateurs étant

égaux

dans ce cas les deux

termes se

compensent,

et

l’élément (11)

ne contient que

4 membres essentiels.

2. Eléments de

matrice;

interaction relati-viste. - IL faut introduire maintenant les

expressions

détaillées pour les éléments de matrice. L’interaction

coulombienne entre les trois

particules

est

oit Zi

signifie

la

charge (positive

ou

négative)

de la

par-ticule i en unité de e. Le

premier

terme ne donne une

contribution que pour un

échange d’impulsion

entre

les

particules

1 et

2,

et on a la formule bien connue

(comp.

1),

~

-(conservation

de

l’impulsion).

Si on

peut

négliger

les effets

relativistes,

c’est-à-dire

si

l’énergie cinétique

d’une

particule

est

petite

par

rap-port

à

l’énergie

au repos

mc2,

aussi bien pour l’état

initial que pour l’état

final,

on

peut

substituer l’unité

pour les

expressions (u°i u,),

etc. C’est

généralement

permis

pour des

particules

lourdes avec leur

grande

masse de repos.

Mais les

expressions

(11

et

(2)

ne sont pas encore

complètes,

parce

qu’on

n’a pas tenu

compte

des effets de retard des forces et de l’interaction

magnétique

des

spins

entre eux. Il est bien connu aussi dans la théorie

classique,

que l’interaction relativiste entre deux

par-ticules donne lieu à des difficultés fondamentales. Le

problème rigoureux

reste

inabordable,

à

fortiori,

dans la théorie

quantique,

mais on

peut

le traiter

approxi-mativement et

justement

dans la même

approximation

que les

problèmes

du

rayonnement

en

général,

ce

qui

est satisfaisant.

La méthode a été

indiquée

par Moller

(1)

et Bethe et Fermi

(2)

et il faut seulement une

généralisation

légère

pour

comprendre

tous les cas.

En dehors des forces coulombiennes on a le

couplage

avec le

champ

du

rayonnement.

Grâce à lui des

élé-ments de matrice existent pour des transitions

pO -* P

d’une seule

particule

avec émission ou

absorption

d’un

photon

(vecteur

d’unité de la direction de la propaga-tion

k,

vecteur d’unité de la

polarisation e).

Les éléments de matrice

correspondants

sont

(conservation

de

l’impulsion).

(comp.

I).

Comme ils

contiennent

la

charge

seulement

à la

première puissance

on

peut

obtenir une transition

comme sur la formule

(2)

par l’intermédiaire d’un état

où un oscillateur du

rayonnement

est

excité,

c’est-à-dire

d’abord émission d’un

photon

et alors

réabsorption

(1) G. MOLLEII, Z.

Physik,

1931, 70. 686.

(5)

452

immédiate par l’autre

particule.

Pour une

transi-tion

on a les deux

possibilités

de

décomposition

(indiquées

par les

équations

des

impulsions).

La somme s’étend sur les deux

possibilités

de la

pola-risation,

c’est-à-dire sur deux vecteurs d’unité e,

qui

sont

perpendiculaires

entre eux et par

rapport

au

vec-teur de

propagation

k

(qui,

pour sa

part,

est

parallèle

à

R).

Si on

prend

la coordonnée z d’un

système

carté-On déduit de ces relations

Les vecteurs k sont alors

complètement

déterminés,

et c’est seulement un oscillateur du

rayonnement

(ou

deux avec des sens

opposés

de

direction)

à l’aide

duquel

la transition se

peut

effectuer.

Par la

règle § 1 (2)

sur les états intermédiaires et en

sommant sur

(a)

et

(b)

on obtient pour l’élément de

matrice dû au

rayonnement

sien dans cette direction k et .x

et ~

pour les deux

directions de

polarisation,

on voit

facilement,

que

l’expression

(4),

qui

a la forme

(ae) (be)

(a

et b des

vecteurs

quelconques)

donne

L’élément de matrice total pour la transition

(pt,

p’)

-

(pi, P~)

devient donc

Pour obtenir

l’expression complète

pour les

proba-bilités il faut insérer seulement les valeurs

(6)

pour tous les éléments de matrice dans la

formule §

1

(11).

Pour voir

plus

clairement le sens

physique

de

l’élé-ment

(6)

on considère le cas

spécial

l’énergie

est conservée pour la transition

(~a)

(ce qui

n’est pas

généralement rempli

pour des transitions aux états

intermédiaires),

par

exemple

comme pour des chocs

de deux

particules

seulement. Alors on a en outre

~ 2013

E1--- -

(S~

-

ê2),

et à l’aide de

l’équation

de Dirac

on obtient aisément

(comp.

Bethe et

Fermi,

1.

c.)

ce

qui

est bien la formule de

Moller,

qui

tient

compte

du retard des forces

(remplacement

de

~~1

par

la

lon-gueur

du vecteur à 4 dimensions

Rl,2J

et de

l’inter-action directe des

spins (seconde terme).

Mais pour les états

intermédiaires,

pour

lesquels

on n’a pas de

con-servation de

l’énergie,

il faut

garder

toute

l’expres-sion

(6).

Si les

énergies cinétiques

d’une

particule

sont

petites

pour l’état initial comme pour l’état

final,

les effets relativistes

(contenus

en

HII)

peuvent

être

négligés,

parce que les

grandeurs

(ut

a1

U1),

etc.,

deviennent

petites

par

rapport

à

l’unité

elles

sont de

l’ordre v e

c

les

produits

(ît

Mi)

sans a étant

égaux

à 1 dans ce cas.

3. Production des

paires

par des chocs de par-ticules lourdes. - Comme

application

de la théorie

générale,

nous étudions la

production

des

paires

par des

particules

lourdes. C’est-à-dire nous considérons une

particule

(proton,

particule

~c on ion d’un autre

élément), qui

passe

près

d’un noyau lourd initialement

en repos. Par l’interaction mutuelle de ces deux

parti-cules entre

elles,

et avec un électron initialement à un

état

négatif,

un transfert

d’énergie

à ce dernier est

pos-sible,

tel

qu’il peut

sauter à un état

d’énergie

positive.

Nous

désignons

toutes les variables se

rapportant

aux

deux

particules

lourdes par des lettres

majuscules

(Pi,

P2’

etc.)

et celles de l’électron par des lettres

minuscules sans indices

(p°,

p,

etc. ;

r =

p° - p).

Parce que daus toutes les transitions

(même

dans celles aux états

intermédiaires)

une

particule

lourde

(6)

On

peut

maintenant vérifier sans

peine,

que

l’impul-sion transférée à 1‘électron

(c’est-à-dire

la somme des

impulsions

de l’électron et du

positron)

est

toujours

petite

par rapport

aux

changements d’impulsion

des

par-ticules lourdes. On a pour des

particules

quelconques

ou 3, =

E+

-ex

=

énergie

totale de la

paire

--_. F° -

E).

Ce

rapport

sera alors

petit,

si

l’énergie

de la

parti-cule incidente ne diffère pas

trop

de son

énergie

de

repos, condition

remplie

pour des

particules

lourdes.

car on

peut

remplacer

les

énergies

des

particules

lourdes par leur

énergie

de repos

~~1,

s’il ne

s’agit

pas

des différences.

Le numérateur de

(4)

devient donc

(comp.

3).

Dans les

dénominateurs,

il

n’y

a pas de telles

diffé-rences, et on

peut

entièrement

négliger

r vis-à-vis des R,

Par

conséquent,

on a

approximativement :

et

L’expression

totale

(4)

devient donc :

(Un

autre cas sera

celui,

l’énergie

totale A de la

paire

est à

peine plus grande

que

2 n’lc2,

c’est-à-dire,

si

son

énergie

cinétique

est

petite.)

t Nous pouvons donc

négliger

les termes en

R 12R22

dans

n

RI’-R,2

(1)

et admettre .

Pour éliminer les

énergies

intermédiaires en

(1)

on

peut procéder

de la manière suivante. Nous écrivons pour la

parenthèse

intérieure

A l’aide des

valeurs § 1 (9)

pour les

impulsions

intermédiaires on obtient

L’autre

parenthèse

de

(1)

donne exactement la même valeur

seulement

avec

échange

des indices 1 et 2. Gràce

à

(3),

l’expression

(1)

devient alors

et

par § 1

(2)

et

(4)

on obtient pour la section d’action

Le

produit 1

[eau]2

des fonctions de Dirac

peut

être évalué par une méthode due à Casimir. Il faut le

sommer sur toutes les directions du

spin

de l’état ini-tial et de l’état final. En utilisant la relation évidente

(H=

oc p

+

pw

étant la Hamiltonienne

de l’électron),

on

peut remplacer

la somme sur les deux directions du

spin 12

par une somme sur les 4 fonctions de Dirac 1 ’

(changement

de

signe

de

l’énergie

inclus)

et on

peut

(7)

454

u.

(0

un

opérateur

quelconque).

On obtient alors

Les éléments

d’angle

solide

peuvent

être

spécifiés

par l’orientation relative des vecteurs r et

R

et par

leurs valeurs absolues r et

R,

et on obtient

Dans

(9).

nous pouvons en outre

remplacer

EÎ,

Et

par

ivi.

Le facteur

20132013

est

toujours

d’ordre de

gran-deur

1,

si

M2

z>

Mi,

car on a

En sommant sur cos

(rR)

de 0

àx,

sur r de

1 pO - p

1

kapo

-~-

p, sur R de P° - P à

po +

P et en écrivant

Au

reste,

il ne serait

point

difficile de l’évaluer

complètement.

Le résultat devient donc

comme

on obtient le résultat final

Le facteur contenant les

impulsions

et les

énergies

sommé sur ê+ et z, devient de l’ordre de

grandeur

1,

et la section totale pour la

production

des

paires

par le choc d’une

particule

11111

7~, ~

sur un noyau

NIQ,

Z2

en repos est alors

T1= E° - Nl1

est

l’énergie cinétique

de la

parti-cule incidente

(dont

nous supposons

qu’elle

soit de

l’ordre de

grandeur ~

et pas

M).

En

comparant

ce

résultat avec la section pour la

production

des

paires

par un

rayonnement y

(comp. I).

On remarque que l’effet étudié ici est très

petit.

En

premier

lieu,

on a naturellement un facteur

à l137

de

tJL-

p-plus.

En

outre,

il

y a le

facteur -

qui

est d’ordre

2013,

Ml Tt

1

0

t

c’est-à-dire du

rapport

des masses de l’électron et de la

particule

incidente. Pour des

protons

(comme

par-ticules

incidentes),

l’effet n’est alors pas observable. On

pourrait

croire

qu’il

serait

beaucoup plus grand

pour

des ions

lourds,

grâce

au facteur

Z4.

Mais dans ce cas, la

parenthèse

en

(14)

devient

petite,

parce que le

rap-port Z/M

de la

charge

à la masse d’un noyau ne varie

que très peu. Ce

facteur,

qui provient

de

l’entraîne-ment du noyau initialement en repos est donc

respon-sable de la

petitesse

de

l’effet,

cependant

que l’influence

de la

grande

masse serait

compensée

par l’action

plus

efficace de la

charge

plus

élevée.

Nous tenons à coeur à remercier les savants

français,

qui

ont si

obligeamment

fourni la

possibilité

de

tra-vailler à Paris à un de nous

(Nordheim),

notamment MM. Léon Brillouin et L. de

Broglie qui

ont bien voulu lui

témoigner

un intérêt tout

particulier.

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