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Vibration d’une plaque métallique dans un champ sonore
Théodore Vogel
To cite this version:
VIBRATION D’UNE
PLAQUE
MÉTALLIQUE DANS
UN CHAMP SONOREPar THÉODORE VOGEL.
Centre de Recherches S. I. M., Marseille.
Sommaire.
2014 Onreprend pour commencer, en la corrigeant et en la complétant sur certains points, la théorie de la transparence d’une plaque vibrant dans un champ sonore uniforme. On déduit de cette
théorie une expression approchée de la transparence, pour les fréquences excitatrices notablement
différentes de la fréquence propre fondamentale (la plus grave) de la plaque; cette expression est suscep-tible de vérification expérimentale.
Dans une deuxième partie, on décrit une méthode pour la mesure expérimentale des transparences,
et l’on donne les résultats pour quelques plaques de dimensions différentes. Ces résultats sont en accord très satisfaisant avec la théorie précédente, que l’on peut ainsi considérer comme établie. Par contre, les prévisions de la théorie que Davis avait proposée du même phénomène s’écartent notablement des valeurs mesurées, surtout pour les plaques de petites dimensions.
1. - Théorie
approchée
de la
transparence acoustique.
1. Définitions. - Considérons uneplaque
rectan-gulaire élastique posée
sur sonpourtour
sur unefenêtre
pratiquée
dans unplan
indéfini,
et soitun train d’ondes sonores
planes
venantfrapper
cette
plaque
normalement à sa surface. Si uest la vitesse des molécules d’air dans l’onde incidente au
voisinage
immédiat de laplaque,
l’énergie acoustique
incidentesera I
R u2,
par unité desurface,
R étant la résistanceacoustique
spécifique
de l’air(densité
X vitesse duson).
Sous l’influence de lapression
exercée surelle,
laplaque
se mettra àvibrer;
si W est sonénergie
devibration,
nous
appellerons
transparence
de laplaque
lerapport
Cette dénomination tire son
origine
du fait que lesdéplacements
de laplaque
serontégalement
ceuxde l’air situé derrière
elle,
etqu’une énergie
acous-tique f
W sera de la sortecommuniquée
àl’espace
ln
situé au delà de la
fenêtre,
alors que si l’on enlevaitla
plaque,
l’onde transmettraitintégralement
sonénergie
20132013(aux perturbations près
dues aux bordsde la
fenêtre).
Nous allons étudier les vibrations de laplaque
en les caractérisantprincipalement
par
l’expression
de ~.2.
Équation
aux vibrations de laplaque.
-Prenons des axes xy coïncidant avec deux des
bords de la
plaque,
de sorte que celle-ci sera limitéepar les droites x = o; x = a;
y = o; y = b. Soit
z {x,
y,t)
ledéplacement,
autemps t,
dupoint
de la
plaque
qui
occupe au repos laposition x,
y.Nous pourrons
développer z
en série de fonctionsdonnées de x, y, à condition que ces fonctions
forment un
système complet,
et l’onprévoit
immédia-tement l’intérêt
qu’il
y aura à cequ’elles
soient,
de
plus, orthogonales,
de manière à fairedispa-raître les termes
rectangulaires
de toutes lesinté-grations qui
pourront
intervenir dans noscalculs;
l’idée vient tout naturellement à
l’esprit
d’utiliserles fonctions normales de la
plaque posée,
soitNous écrirons donc
Suivant une méthode
classique,
nous pourronsprendre
les Ar., pour coordonnéesgénéralisées
denotre
problème;
l’équation
d’onde connue(E
module deYoung,
eépaisseur
de laplaque,
7 coefficient de
Poisson,
m masse de laplaque
par unité de
surface)
donne alorsen
posant
Il nous reste donc à calculer la force
généralisée
Frs,
194
c’est-à-dire en la dérivée par
rapport
à lacoordonnée Ar_" du travail virtuel. Or celui-ci est
égal
auproduit
de lapression
sur un élément de laplaque
par ledéplacement
virtuel de cet élément,intégré
sur routf1 la surface de laplaque :
Si u est la vitesse de l’onde sonore
incidente,
u’ cellede l’onde
réfléchie,
.R la résistanceacoustique
spéci-fique
del’air,
on aeL, par
l’équation
de continuité u+ u’ = 1,
Le
déplacement
virtuel en(x,
~)
est, lui,
Donc
qui
seréduit,
en vertu del’orthogônalité
desf ,
àNotre
équation
d’onde seprésente
donc sous deuxformes : pour les modes où l’un des indices r, s est
pair,
on a unrégime
libre amortiet pour les modes où les deux indices sont
impairs,
un
régime
forcéCe dernier est le seul
qui
nous intéresse dupoint
de vue de la communication à
l’espace
situé derrière laplaque
des vibrations sonores incidentes.Si la solution
qui
nousimporte
est doncavec
La
transparence
seraalors,
par un calcul sansdifficultés,
3. Discussion. - 1°
On voit que ~~;/" est
symé-trique
enlog x,.,;
pour x,.,, =1, il y a un maximum
dont la valeur
‘
- estindépendante
dupara-irs)’
mètre
3,.,.
Demême,
lalargeur
de lapointe
derésonance,
mesurée à un niveaudonné ’
dumaximum,
estindépendante
de l’ordre de la réso-nance ; eneffet,
l’inégalité
donne
2° Pour x/,." suffisamment différent de i, i~1,_; se
confond avec
o, 64
(rs
p,,, x,.;)-2
ou aveco,64~
(rs ~7~)"~
suivant que x > i ou x I. Pour fixer les idées
sur le
degré d’approximation,
nous avons tracé(fig. i)
Fig. I. - Variation de
~,.5 (x,,s)
pour = 50, en db de ,
la courbe exacte et les deux branches de courbes
approchées
pourP’2, =
50, valeur duparamètre
qui correspond
à m =0 (0,3)
et w,,; = 0(3000);
onvoit
qu’en
dehors de l’étroite bande « depointe
»définie
ci-dessus,
la coïncidence est fort bonne.3° Ceci
posé,
nous pouvons évaluer latrans-parence totale d’un panneau pour > &)11. La
suite des
fréquences
propres estCette
expression représente (fig. 2)
dans leplan
des r, s une
ellipse
de surface-r.
Lesfréquences
proprescorrespondant
auxpoints
r, s = 1, 3,5,
195
il y en aura une dans
chaque
carré de surface4
dupremier
quadrant
duplan
{r,
s);
le nombre desfréquences
propres inférieures à une valeur donnée(c’est-â-dire
représentées
par despoints
intérieurs àFig. 2. -
L’ellipse intérieure représente la courbe
2~~~(~-t-&~)-~M~.
Les points lb sont les fréquences propres w, les
points + correspondent à co c~, + Ao), et les
points 0 à w,., > w + AM.
Ici
a> ‘-’ ·
10 )
une
ellipse
donnée)
est donc, avec uneapproxi-mation d’autant meilleure que m est
plus grand,
et entre m et w + àw il y en aura
Cette
quantité
estindépendante
de lafréquence.
(Notons
enpassant
que si l’on avait traité le panneaucomme une membrane tendue, la suite des
fréquences
propres aurait
procédé
suivant les racines carréesde r2 +
s2,
et il y aurait eu accumulation auxaiguës ;
il y a là un moyen de reconnaître
laquelle
des deuxschématisations
possibles
estplus proche
de laréalité.)
Soit une tôle d’Al de I mm, dedimen-sions 100 X 100
cm2,
on aura(module de Young
7 . Ioll,
coefficient de Poisson0,13),
Cette densité est telle
qu’on
pourra considérer toutefréquence
donnée(très
grande
devant lafondamentale)
comme unefréquence
propremultiple
dont les ordres r, s satisfont à
avec r, s entiers
impairs;
latransparence
àla
pulsation
considérée se composera de trois sommes, lapremière
correspondant
à tous les termes résonantdans l’intervalle
(co,
co + la deuxième et latroisième
respectivement
à tous ceuxqui
résonnent au-dessous et au-dessus de o. Nous écrirons40
Pour wgrand,
on a avec uneapproximation
suffisant
ou, en
intégrant
en s,nous
prendrons
la moyennegéométrique,
soitce
qui équivaut
à nedistinguer
les panneaux, dupoint
de vue de ladimension,
que par leursuperficie
et non par leur forme
plus
ou moinséloignée
ducarré.
5° Pour les deux autres sommes, on a, en
adoptant
pour les
expressions approchées
du 2°,D’ailleurs,
comme > ú) dans lapremière
somme,et, par
suite,
où la notation
1
désigne
une sommation étendue7--196
à tous les 7’, s
impairs
(soit
l’ Il. )1
moins les termesqui
résonnent dans la bande(w,
Aoj).
DoncPour calculer
~,
nous pouvons regrouper les termes,la série étant absolument
convergente,
et écrireOr on se
rappellera
queDonc
Finalement
Le deuxième terme correctif sera
toujours
négli-geable ; l’importance
relative dupremier
dépendra
essentiellement de la valeur duproduit
a, b.
Pour les maillesplus petites,
il ne sera sensiblequ’aux
graves.
6° Si nous examinons maintenant le cas des
fréquences
trèsbasses,
inférieures à lafondamentale,
il
n’y
aura dans lacomposition
de i5 que la troisièmesomme à faire intervenir
et comme toutes les Wrs sont
supérieures
ouégales
D’autre
part, 13
estsupérieur
à sonpremier
terme
lequel
vautapproximativement
(par
défaut)
finalement,
auxfréquences
très graves,4.
Comparaison
avec la théorie de DavisLe
problème
que nous venons de traiter a été résolu par A.-H. DAVIS(Phtl. Mag.,
1933, 15,
p.3og),
qui
a considéré
simplement
le panneau comme unpiston
vibrantparallèlement
àlui-même;
lesystème-est alors à un seul
degré
deliberté,
etdonne,
après
des calculs élémentaires,
’
o,à x
est lafréquence
propre dupiston.
Davis écrit à la vérité uneexpression
de cetteiréquence
propre en fonction de la « contrainteélastique
du panneau », mais ils’agit
d’unsimple
artifice delangage,
car cette contrainte d’unpiston
fictif n’a aucunesignification précise.
Ilparaît
raisonnable de
prendre
pour £Z
la valeur effective de lapulsation
propre fondamentale de laplaque
réelle,
soit dans notre notationb 2
Si la,
«-
-fréquence
du son incident est suffisamment élevée(x grand),
on aural’approximation analogue
à cellesqui
nous ont servi ci-dessusla
transparence
selon Davis est doncégale
à notre terme correctif tout seul. Suivant cequi
a été dit de ce terme? onpeut
prévoir
un écartimportant
entre les deuxformules,
surtout pour les maillesde
petite
surface et auxfréquences aiguës;
il nedevrait donc pas être difficile de
départager
les deux théories par unappel
àl’expérience.
5. Conclusions. - 1 ~
Effet
de la dimensions desmailles. --m On voit
qu’à
l’approximation adoptée
ci-dessus,
la borne inférieure de latransparence
varieen raison inverse de la surface de la
plaque
vibrante,
c’est-à-dire enpratique
des mailles de l’armaturerigide
àquoi
le panneau estfixé,
ces maillessubdi-visant le panneau en
plaques a
x b que l’on supposevibrer
séparément.
La bornesupérieure
variemoins
vite avecab,
puisqu’elle
contient un termeindépendant
desdimensions;
l’importance
de ceterme correctif se fera surtout sentir aux
w2
basses. En
augmentant
la surface desmailles,
ondoit donc améliorer
l’absorption
du panneau, àcoup sûr aux
aiguës,
sans doute moins auxbasses;
ce résultat était d’ailleurs intuitif.
Pour fixer les
idées,
faisons uneapplication
numérique,
que nous confronteronsplus
loin avecl’expérience :
soit une tôle d’Al de i mmd’épaisseur,
. formant des mailles de dimensions
différentes;
le Tableau 1 ci-contre donne les bornes V’ et "(9" de latransparence,
suivant notreformule,
et latrans-parence "(9D suivant
Davis,
le tout en décibelsau-dessous du niveau de
l’énergie
incidente..
2°
E f f et
de la masse par unité desur f aee.
---Soit p.
lerapport
des masses m, m’ de deux panneauxidentiques
par ailleurs : la borne inférieure de ’(9terme
correctif
de la bornesupérieure
varieracomme
fi2.
Enaugmentant
lacliarge
unitaire d’unpanneau,
c’est-à-dire en faisant p. i, on accroîtl’absorption; -6’
varie relativementpeu (de
1,5
dblorsque
lacharge
estdoublée);
aux graves, l’influencede la
surcharge
estimportante,
car ellepeut
diminuer le terme correctifjusqu’à
le rendrenégligeable.
L’effet de la
surcharge
est donc un accroissementd’absorption,
surtoutmarqué
aux graves : nousaurons à
appliquer
ce résultat.TABLEAU 1
II. -- Vérifications
expérimentales.
6.
Importance
d’un relevé continu etauto-matique
descaractéristiques
d’absorption.
--Les
grandeurs ’0
sont définies comme lerapport
de deux intensités
acoustiques. Pratiquement,
ce sont des intensités
électriques
que l’on mesure,après
une double transformation « excitationélectrique
constante ~haut-parleur
~-micro-phone - ,
courantélectrique
». Cette transformationa pour
caractéristique
une certaine fonctionde sorte que le
rapport
qu’il
s’agit
deprendre
estSi les mesures sont faites
point
parpoint,
on se trouvedevant un dilemme dont les deux branches
pré-sentent de graves inconvénients : ou
bien,
eneffet,
on choisit une
fréquence
et l’on mesure les deuxréponses
Wg
etWog
avant de passer à lafréquence
suivante,
cequi exige
le descellement du panneauaprès
la détermination deçhaque
point,
etmultiplie
par suite un travail fastidieux
qui
courra lerisque
de ne pas être exécuté à lalongue
avec tout le soinnécessaire;
oubien,
solution que chacun finiraitpar
adopter
enfait,
on effectue une série demesures
Wg
à différentesfréquences,
puis
unesérie
Wog
aux mêmesfréquences.
Mais si l’on agagné
ainsibeaucoup
detemps
et depeine,
on n’estplus
certain de comparer entre elles des ordonnéescorrespondant
rigoureusement
aux mêmesfré-quences ; l’erreur se traduira par une erreur
relative
+ ôg
W g
sur les coefficients
d’absorption.
Or si l’on
peut
admettre, moyennant
un choixconvenable de la source et du
récepteur,
que g varie lentement avec c~, de sorte que le deuxièmeterme de l’erreur soit
négligeable,
il n’en sera pasde même du
premier;
Wprésente
denombreuses
résonances, trèsaiguës,
etséparées
parquelques
périodes
seulement,
surtout auxfréquences
élevées.On
peut
bien,
au cours des deux séries de mesures, s’astreindre à seplacer toujours
« sur lapointe
»ou « dans le creux o; encore ne sait-on pas s’il ne
s’agit
pas de lapointe
ou du creux voisins. Onconçoit
qu’il
soitpossible,
de la sorte, d’obtenir descoeffi-cients
d’absorption
entachés d’erreurs tout à faitimprévisibles.
Ces difficultés
disparaissent
si,
au lieu deprocéder
à des mesures
point
parpoint,
on arrive à décrired’un trait continu la courbe de
réponse,
en faisant varier defaçon
continue lapulsation
des ondessonores. Même si l’échelle des
fréquences
n’étaitpas définie avec une stabilité
parfaite
il seraitaisé,
saisissant l’allure de toute la courbe d’un coup d’oeil : Iode moyenner lesrésultats,
et de comparer entre elles deux courbesexpurgées
d’inci-dents sans intérêt(car
il est évident que peu nousimporte
l’absorption
pour unefréquence
isolée,
si elle diffère notablement des
absorptions
pour desfréquences
immédiatementvoisines);
et 2° fairecorrespondre
lespoints remarquables
sans crainted’erreur. Enfin un relevé
automatique
des courbes facilite évidemment latechnique
des essais.Nous nous sommes donc
imposé
la conditionque les relèvés soient à la fois continus et
automa-tiques,
c’est-à-dire que la variations de lafréquence
acoustique
commandel’inscription
directe d’une courbe deréponse
Leproblème
sedécompose
en deux
parties,
correspondant
aux deux198
se fera à
l’oscillographe cathodique,
ils’agit
ensomme de
produire
deux tensions fonctionsmono-tones de W et de ù)
respectivement,
dans lesinter-valles de variation utile de ces
grandeurs;
ces deuxtensions,
appliquées
aux deuxpaires
deplaques
déviatrices de
l’oscillographe,
détermineront le tracédésiré. Pour les
fréquences,
il seraparticulièrement
commode d’avoir une loi
logarithmique;
pour lesintensités,
onpourrait
s’arrêter à une échellelinéaire,
mais ici encore une échellelogarithmique
sera bien
préférable,
car ellepermettra
d’avoirl’absorption
en décibels parsimple
soustraction des ordonnées de même abscisse des deuxcourbes,
au lieu
qu’une
division eût été nécessaire si la loides intensités avait été linéaire.
2. Obtention d’une échelle
logarithmique
desfréquences.
- On sait(1)
que le carré de la constantede transfert d’un
quadripôle
passif
s’exprime
toujours,
en fonction de lafréquence,
par unefraction rationnelle en
W2@
’ soit x2=
LesQ(Ct>2)
coefficients despolynomes
P etQ dépendent
deFig. 3. --
Étalonnage du transformateur (U, j)..
façon généralement
biunivoque
desimpédances
constitutives duquadripôle;
une fois choisis defaçon
à assurer à x une allure donnée en fonctionde (,), ils
permettront
de calculer lesimpédances
en
question. (Notons
enpassant
que leproblème
n’admettra pas
toujours
de solutionsacceptables,
car les
impédances
calculées sont soumises à certaines conditions de réalité et designe.)
Si m et n sontles
degrés
respectifs
de P et de~,
ondispose
de m -~ n --1-? coefficients
arbitraires,
cequi
per-mettra de faire passer la courbe
x«.»
par m ~-- n + 2ponts
fixes à l’avance.Si nous nous proposons, par
exemple,
de réaliser(1) y air, par exemple : ZOBEL, Bell Syst. Tech. p. 438.
-
...
la loi
on pourra
trouver,
parexemple,
dans lerépertoire
des filtres de
Zobel,
des structuresplus
ou moinscompliquées
qui permettraient
de vérifier cetterelation en
fi,
5,6,
...points
de l’échelle. Nousavons
jugé
tout à fait suffisant d’assurer celtecoïncidence aux frontières et au milieu de
l’intervalle,
ce
qui
permet
d’utiliser la cellule extrêmementsimple
de lafigure
3. La loi de transiormation est,pour cette
cellule,
et l’on voit par la courbe
d’étalonnage
ci-contre quel’approximation
est encoreexcellente, moyennant
un choix
approprié
des résistances et de lacapacité,
dans tout l’intervalle de variation de lafréquence.
1Fig.
Pour transiormer les x en déviations sur
l’oscil-lographe cathodique,
il suffit de fermer lequadri-pôle,
alimenté par legénérateur
defréquence
ce,sur une diode et une
résistance,
cette dernière enparallèle
avec une résistance et unecapacité
demanière à en filtrer le débit : on obtient ainsi aux
bornes de la
capacité
une tension continue àappliquer
auxplaques
«tréquence
» del’oscillo-graphe.
Lafigure
4
donne unexemple
d’échelles defréquences photographiée
sur l’écran.3.
Amplification logarithmique
du courantmicrophonique. -
On saitdepuis
Ballantine(2)
qu’il
estpossible
de choisir les conditions defonc-tionnement d’une
lampe
àpente
variable de manière que son courantanodique
soitproportionnel
aulogarithme
de la tension ’dusignal appliqué
à lagrille.
Il sera aisé de trouver ces conditions defonctionnement, pour une
lampe
donnée, entraçant
un réseau decaractéristiques dynamiques
sur dupapier
àgraduation
linéaire dans une dimensionet
exponentielle
dansl’autre;
ons’apercevra
qu’elles
correspondent,
pour unepentode,
à une tensionde
grille
écran assez faible et à une résistance decharge
peu élevée. Nous avons pu, en utilisant une E F.9,
obtenir uneréponse
bienlogarithmique
pour des
signaux
allant de i à o Venviron,
aveccourant sensiblement indifférent à toute variation
de
signal
au-dessous de i V ou au-dessusde ioV;
Fig. 5. -
Étalonnage
de l’amplificateur logarithmique.en faisant débiter le
préamplificateur
dumicro-phone
sur des transtorrnateurs derapport
conve-nable
attaquant
lesgrilles
de deux E F.9,
onpeut
fairerépondre
lapremière
dans une gammed’intensité,
la deuxièmereprenant
aupoint
où lapremière
devientinsensible;
il suffit doncd’appliquer
Fig. 6.
aux
plaques
déviatrices «microphone
» del’oscillo-graphe,
après
redressement etfiltrage
comme dansle cas des
abscisses,
la somme des chutes de tensionsanodiques
de ces deuxlampes.
Cemontage
un peuhétérodoxe nous a
permis
(avec
deuxlampes
E F. 9 et unediode)
d’obtenir uneréponse
trèssatisfai-sante entre 1 et 70 V, soit
37
db, intervalle devariation
qui
suffitlargement
dans notre cas. Lafigure
5représente
l’étalonnage
del’amplificateur
logarithmique
directement en millimètres de déviation sur l’écran del’oscillographe,
lafigure
6 une courbede
réponse
relevée avec unamplificateur
linéaire,
et la
figure 7
- la même courbe deréponse
avecl’amplificateur logarithmique.
La transformationgraphique
a bien vérifié la concordance des deuxtracés.
Notons que pour avoir des
oscillogrammes
nondéformés par la courbure de l’écran et les aberrations
Fig. 7.
il convient de n’utiliser que la zone
centrale,
qui
dans le cas du tube
classique
de 11 cm de diamètreutilisé forme un
rectangle
de 4x6
cm2 environ.3. Résultats. - Nous avons confronté les
théories du
Chapitre 1
avec les mesures faites surquatre
panneaux en tôle d’Al de i mm,ayant
respectivement
les dimensions de mailles duTableau,
c’est-â-dire :Panneau n« ... A. 0. i >, t.
Piailles
(cm 2)...
> 100 X 100 J’) X 100 >Pour
préciser,
A et o consistent en une seule maille scellée dans un cadrerigide
en acierprofilé;
A’ estcomposé
de sixmailles,
le bord extérieur du panneauétant scellé comme pour A et des
profilés
en croixde Lorraine rivés à la tôle formant les subdivisions
internes;
i est dérivé de o comme A’ deA,
aveccinq
nervures intérieures.L’hypothèse
suivantlaquelle chaque
maille vibre comme uneplaque
posée
sur des bords fixes n’est sans doute paséloignée
de laréalité,
encorequ’il
serait intéressantde
reprendre
leproblème
ensupposant
une certaine élasticité aux nervures.La
figure
8représente
en traitspleins
lescaracté-ristiques
detransparence
relevées200
par notre
formule,
en trait mixte les valeurs calculéesselon Davis. La
comparaison
de ces différentescourbes
permet
de tirer les conclusions sui-vantes :io L’accord
numérique
entrel’expérience
et notre théorie s’est avéré meilleur que nous ne l’avionsespéré;
l’imprécision
des mesures étant de l’ordrede 2 db au
mieux,
onpeut
dire que lespoints
expéri-mentaux ne sortent de la zone
théorique
qu’excep-tionnellement. Du
point
de vuequalitatif
la variationaffecte
plutôt
l’allureen ’
de la bornesupérieure;
on
pourrait
donc affecter notre terme correctifd’un
coefficient 1
ou 1
et écrire le résultat sous2 4
forme
d’égalité approchée
Fig. 8. - Panneaux
élastiques nus (Al 1 mm ~),
. Mailles: A ... 200 X 100 cm2 0...100 X 100 cm2, A’.. , 33 X 100 i... 33 X ?5 cm2.
ù" La
transparence
est d autantplus
faible que la surface des mailles estplus
grande.
Ce résultatnous semble établi de
façon
très nette. Si l’on voulaitl’ «
expliquer
~~, onpourrait peut-être
dire que c’estaux environs de son fondamental que la maille
transmet le
mieux,
etqu’en rejetant
le fondamentalvers les infrasons on diminue la
transparence
totale;
il ne saurait d’ailleurs être
question
derejeter,
au
contraire,
le fondamental vers lesultrasons;
on aboutirait à des
épaisseurs
ou à des surfacespour
lesquelles
lesphénomènes
seraient totalementdifférents de ceux
qui
sepassent
dans lesplaques
de la
mécanique
rationnelle. D’ailleurs ce modede raisonnement est
trop
grossier
pourqu’on puisse
en user autrement que par
après
coup, comme nousle faisons ici.
3° La théorie de Davis donne une allure de
variation
qui
s’écarte très sensiblement de la réalitédans toutes les
conditions;
mais son accordnumé-rique
avecl’expérience
n’est pastrop
mauvais
aux graves pour les
petites
mailles,
auxaiguës
pour 1es
grandes.
Dans certainsproblèmes qu’il
seraitimpossible
d’aborder sans réduire à i lenombre de
degrés
deliberté,
peut-être
ne serait-ildonc pas illicite d’utiliser cette théorie en
première
approximation,
quitte
à chercher un termecor-rectif
qui
ferait intervenir les dimensions de la maille.!~ 0
Pour cequi
est de l’allureirrégulière
des courbesrelevées,
il ne faut pas s’enétonner;
larépartition
dense desfréquences
derésonance,
quenous avons
postulée
dans la théorieapprochée,
en
‘ ,
qui
provenait
d"uneintégration
effectuée à laCI)
place
d’unesommation,
nepouvait
qu’aplanir
lesirrégularités
réelles.-Tels
quels,
les résultats obtenus nousparaissent
suffisamment
encourageants
pourqu’on
puisse
espérer
rendrecompte,
par une extension de laprésente
théorie,
ducomportement
deplaques
hétérogènes,
à revêtements poreux etanalogues.
C’est ce que nous chercherons à faire dans uneprochaine publication.
Manuscrit reçu le 11 i avril 1916.
LE COEFFICIENT DE
COMPRESSIBILITÉ
DES FLUIDES PEUT-ILÊTRE DÉDUIT
DU DIAGRAMME DE DIFFUSION DES RAYONS X?
PAR M. J. YVON.
Sommaire. 2014
Lorsque l’angle de diffusion est nul, l’intensité des rayons X diffusés par un fluide est
liée d’une manière simple au coefficient de compressibilité. La
formule
théorique est vérifiéequalitati-vement, mais les seules évaluations numériques possibles (relatives à l’argon)
sont peu
satisfaisantes.1. Formule fondamentale, - Suivons d’abord les notations de N. S.
Gingrich (~).
Par observation de la diffusion des rayons X dans unliquide
mono-atomique,
l’expérience
donne l’intensité diffusée Idans une certaine direction en valeur
relative,
corrigée
des effetsd’absorption,
depolarisation
etde la diffusion incohérente. En s’aidant des facteurs de structure
l’expérience
permet
de calculer deplus
quelle
serait l’intensité cohérente diffusée par lemilieu,
soitNf2,
si les atomes diffusaientindépen-damment les uns des autres.
L’expression
, t ’ inù 6 , . i
est une fonction de s =
- sin
h étantl’angle
formé par le rayon diiïusé avec le
prolongement
durayon incident et ). la
longueur
d’onde. Les mémoires deGingrich
et des autresspécialistes
donnent lareprésentation graphique
de I et de en fonctionde s. .
Désignons
maintenant par À le nombre d’atomespar centimètre
cube,
parla
probabilité
de trouver simultanément le centred’un atome
quelconque
dans l’élément de volumed71,
et le centre d’un autre atome
quelconque
dansd72.
r est la distance des deux éléments de volume
envisagés; ’J2a(r)
est ce quej’ai
appelé
ailleurs la(1) N. S. GiNGRICH, lReu. of mod. Physies, ~g43, 15, p. go.
der2siïé moléculaire
simultanée;
a(r)
est un nombresans dimensions
(2), égal
à zéro pour les trèspetites
distances,
dont la valeurasymptotique
est i etqui
caractérise la structure fine duliquide;
autrement dit l’ordre àpetite
distancequi
yrègne.
a(r)
étant connu,i(s)
se calcule parl’intégrale
L’inversion de cette
intégrale
de Fourierpermet
d’exprimer a(r)
en fonction dei(s)
Les mémoires de
Gingrich (1),
de Eisenstein etGingrich
(3)
donnent lareprésentation graphique
dePlus
récemment,
Campbell
et Hildebrand(4)
donnentégalement
lareprésentation
graphique
dea(r).
Cesgénéralités
rappelées,
je
désire insister surune
particularité
de la formule(3).
Quand s
tendvers
zéro,
c’est-à-dire pour les faiblesangles
dediffusion,
iprend
la valeur(2) a(r) est désigné par la notation w dans le mémoire
original de Menke.
(3) A. EISENSTEIV et 1~. S. GINGRICH, Phys. Rev., 1942,
62, p. 2 6 1.
(4) J. ~,. CAMPBEI,L et J. A HILDEBRAND, J. of Chemical
Physics, ~g~3, 11, p. 33o et 334.