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Approche et Etude pluviométrique dans la région de Saïda

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

DEPARTEMENT D’AGRONOMIE

N° 004/SNV/2017

MéMoire de fin d’étude

Présenté par

ABDELOUAHAB Amina

Pour l’obtention du diplôme de

Mastere en aGRONOMIE

Spécialité : Gestion conservatoire des eaux, des sols, et de

l’environnement.

Thème

Soutenue publiquement le : 14

/06/2017 Devant le Jury

Président HADDAD. Ahmed U. Mostaganem

Directeur de mémoire BOUALEM. Abdelkader U. Mostaganem

Examinateur TAYEB Cherif. Abdelkader U. Mostaganem

Année universitaire : 2016 - 2017

Université Abdelhamid

Ibn Badis-Mostaganem

Faculté des Sciences de la

Nature et de la Vie

ةعماج

سيداب نب ديمحلا دبع

مناغتسم

ةيلك

مولع

ةايحلا و ةعيبطلا

Approche et Etude pluviométrique

dans la région de Saïda

(2)

Avant tout, nous remercions Dieu tout puissant de nous avoir accordé

la force, le courage et les moyens afin d’accomplir ce modeste travail.

Au terme de cette étude, nous exprimons notre profonde gratitude à

Mr BOUALEM Abdelkader, pour l’encadrement qu’il nous a assuré, pour

sa compréhension et sa patience avec nous tout au long de l’élaboration

de ce mémoire, et pour ses conseils judicieux.

Nos remerciement s’adressent aussi à Monsieur HADDAD Ahmed,

pour avoir accepté de présider ce jury, nous le pris de trouver ici

l’expression de notre respectueuse gratitude.

Nous voudrons également remercier Monsieur TAYEB Cherif

Abdelkader pour avoir accepté d’examiner ce travail, qu’il trouve ici

m’expression de nos sincères respects.

Nous adressons respectueux remerciements la direction de l’ANRH

de Saida, de conservation des forêts de Saida, et Melle ABDELOUAHAB

Saliha ,et Mr DJELID Moussa, de conservation des forêts de Saida, pour

leurs aides, et orientations Sans oublier de remercier nos collègues, les

étudiants de la deuxième année mastère Gestion conservatoire des eaux,

des sols, de l’environnement 2016-2017.

Nos remercient vont aussi à ma famille, tous mes Amis, celles et ceux

qui nous ont apporté leur aide, et tous ceux qui ont contribué par leur

soutien de près ou de loin, pour la réalisation de ce travail.

(3)

Dédicace

Je dédie ce modeste travail à toutes les personnes que j’aime et en particulier : Mes parents

Ma sœur : Saliha

A mes frères : Dahmen et Azzedine

A tous les familles ABDELOUAHAB et BEN M’HAMED Atout mes professeurs

A tous mes amis

A toute la promotion de l’agronomie et particulier Mastère II Gestion Conservatoire des Eaux, des Sols, de l’Environnement 2016/2017

A tous les étudiants en Agronomie.

(4)

TABLE DES MATIERES

Remerciements Dédicace

Table des matières Liste des figures Liste des tableaux Liste des abréviations

Introduction générale……… 1

Chapitre I : Aperçu générale sur la région d’étude I.1. Présentation de la région………..…….. 9

I.1.1. Situation géographique de la wilaya de Saida………..….. .9

I.1.2.Ensemble physique………... 9

I.1.2.1. Les caractéristiques physiques du relief……….. 10

I.1.2.1.1. Le milieu montagnard……….. 10

I.1.2.1.2 Les plateaux ………..……… 11

I.1.2.1.3 Le milieu steppique ………. 11

I.2. Hydrologie………. 12

I.2.1. Le réseau hydrographique……….. 12

I.2.2. Les principaux oueds………. 13

I.3. La végétation………. 14

I.3.1. Les forêts de la wilaya de Saïda………. 15

I.3.2. Patrimoine forestier……… 15

I.3.3. Composition des essences forestières………. 15

I.4. Le Climat………...……… 16

I.4.2. La température……… 16

I.4.3. Les vents……… 17

I.4.4. Le Gelée……… 18

I.4.5. L’Humidité relative de l’air ……….. 18

I.5. Aspect Administratif……….. 19

I.6. Situation démographique………... 19

(5)

Chapitre II : Analyse des données pluviométriques

II.1. Introduction……….. 20

II.2. Etude des précipitations……… 20

II.2.1. Collecte des données………. 20

II.2.2. Choix des stations utilisées……… 20

II.2.3. Contrôle de l’homogénéité des données……… 21

II.2.4. Les méthodes de contrôles….………. 21

II.2.5. Test de Wilcoxon……….. 22

II.2.5.1. Application de la méthode de Wilcoxon sur la station d’Ouled Brahim…….. 23

II.2.5.2. application de la méthode de wilcoxon sur la station de Saida………... 24

II.2.5.3. Application de la méthode de wilcoxon sur la station de Sidi Boubkeur……… 25

II.2.5.4. Application de la méthode de Wilcoxon sur la station de Youb……… 26

II.3. Ajustement par la loi Normale………... 27

II.3.1. Théorie de l’ajustement à la loi Normale………. 27

II.3.2 .Analyse des tracés de la loi normale………... 28

a) Station d’Ouled Brahim……… 28

b) Station de Saida……….. 29

c) Station de Sidi Boubekeur……….. 30

d) Station de Youb………. 31

II.4. Test de Khi deux………. 32

II.4.1. Calcul du coefficient de (Cv)……… 32

II.4.2 . Théorie du test de Khi deux………. 33

II.4.3. Résultat du test de Khi deux………. 35

II.5. Conclusion………. 35

Chapitre III : Variabilite des précipitations annuelles et mensuelles III.1. Introduction………. 37

III.2. Calcul des recurrences………. 37

III.2.1. Calcul du module sec………... 37

a) Calcul du module décennal sec………...………

37

b)

Calcul du module de cinquante(50) ans sec……… 37

C) Calcul du module centenaire sec………... 37

(6)

A) Calcul du décennal humide………. 38

B) Calcul de module cinquante (50) ans humide ……… 38

C) Calcul de module centenaire humide……….. 38

III.2.3. Récurrence du module théorique le plus fort………... 38

III.2.4. Récurrence du module théorique le plus faible……… 38

III.2.5. Analyse du calcul des récurrences………... 39

III.3. Les histogrammes des fréquences absolues des hauteurs annuelles des pluies…….. 40

III.4. Evolution des moyennes médiane, minima et maxima annuelles pluviométriques 45 III.5. Analyse de la tendance générale par le tracé curviligne………. 46

III.6. Analyse par le tracé des écarts par rapport à la moyenne annuelle………. 49

a) Station d’Ouled Brahim……….………... 50

b) Station de Saida………...……… 52

c) La station Sidi Boubekeur……… 53

d) Station de Youb………...……… 54

III.7. Délimitation des Mois Secs et Humides………. 55

III.8. Les précipitations saisonnières ……….. 58

III.8.1. Les quatre saisons……… 58

III.9. Conclusion……….. 59

Chapitre IV: Caractérisation de la sécheresse météorologique IV.1. Introduction………. 61

IV.2. Indice de sécheresses………. 61

IV.2.1. Indice de l’écart à la moyenne (Em)………. 61

IV.2.2. Indice de pluviosité (Ip)……… ……… 61

………. IV.2.3. Distribution selon les fréquences 62 IV.3. Indices de sévérité………. 62

………. IV.3.1. Indice du nombre d’écart type…….. 62

IV.3.2. Indice standardisé de précipitation……….. 63

IV.4. Analyse du calcul des indices………. 63

A) Pour les indices de sécheresse ……… 63

B) pour les indices de sévérité ……… 64

Conclusion générale………..… 66 Références bibliographiques

(7)
(8)

LISTE DES FIGURES

Figure N°I.01:Situation de la wilaya da Saïda………. 9

Figure N°I.02: Représente la carte des Enembles naturels de wilaya de Saida………. 12

Figure N°II.01: Localisation des zones d’étude………... 21

Figure N°II.02: Tracé de la loi Normale de la station d’Ouled Brahim……….. 29

Figure N°II.03: Tracé de la loi Normale de la station de Saida………. 30

Figure N°II.04: Tracé de la loi Normale de station de Sidi Boubeker………... 31

Figure N°II.05: Tracé de la loi Normale de station de Youb………. 32

FigureN°III.01 : Histogramme des classes de fréquence des moyennes annuelles pluviométriques pour la station d’Ouled Brahim………. 41

FigureN°.III.02 : Histogramme des classes de fréquence des moyennes annuelles pluviométriques pour la station de Saida………. 42

Figure N°III.03 : Histogramme des classes de fréquence des moyennes annuelles pluviométriques pour la station de Sidi Boubeker………... 43

Figure N°.III.04 : Histogramme des classes de fréquence des moyennes annuelles pluviométriques pour la station de Youb………. 44

Figure N°III.05 : Evolution des moyennes, des minimas et maximas des stations……… 45

Figure N°III.06 : Tracé curviligne de moyennes annuelles pluviométriques pour la station d’Ouled Brahim (1990-2010)……….. 47

Figure N°III.07 : Tracé curviligne de moyennes annuelles pluviométriques pour la station de Saida (1990-2010)……….…… 47

Figure N°III.08 : Tracé curviligne de moyennes annuelles pluviométriques pour la station de Sidi Boubekeur (1990-2010)………... 48

Figure N°III.09 : Tracé curviligne de moyennes annuelles pluviométriques pour la station de Youb (1990-2010)………..………. 48

Figure N°III.10 : Tracé des écarts des pluviométries moyennes annuelles pour la station d’ouled Brahim………….……… 50

Figure N°III.11: Tracé des écarts des pluviométries moyennes annuelles pour la station Saïda………... 51

Figure N°III.12 : Tracé des écarts des pluviométries moyennes annuelles pour la station de Sidi Boubekeur……….... 53

Figure N°III.13 : Tracé des écarts des pluviométries moyennes annuelles pour la station de Youb……… 54

Figure N°III.14: Variation moyennes mensuelles des précipitations des quatre stations.. 57

(9)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau.N°I.01: Représente le territoire de la wilaya………... 13

Tableau.N°I.02: Représente la typologie de la wilaya de Saïda (Kefifa, 2005)……….. 14

Tableau.N°I.03: Représente la Composition des essences forestières De la willaya de Saïda……… 15

Tableau.N°I.04: Importance des forêts dans la wilaya de Saïda………... 15

Tableau.N°I.05: Températures moyennes mensuelles minimales et maximales de la zone d’étude (1983-2012). (Station Météorologie Rebahia, Saida, 2013)……… 17

Tableau.N°I.06: La vitesse du vent moyenne annuelle et le nombre de jours sirocco moyen de la région d’étude (1983-2012)………... 17

Tableau.N°I.07: Direction et fréquence du vent de la région d’étude (1983-2012)……. 18

Tableau.N°I.08 : Le nombre de jours de gelée de la région d’étude (1983-2012)…….. 18

Tableau.N°I.09: L’humidité relative de la région d’étude au cours de la période (1983-2012)………...……… 19

Tableau.N°I.10 : Représenté les daïras et les communes de la wilaya de Saïda……….. 19

Tableau.N°II.01: Présentation des stations effectuées……….. 20

Tableau.N°II.02 : Application de la méthode de Wilcoxon sur la station d’Ouled Brahim……… 23

Tableau.N°II.03 : Application de la méthode de wilcoxon Sur La Station De Saida…... 24

Tableau.N°II.04 : Application de la méthode de wilcoxon sur la station de Sidi Boubekeur………... 25

Tableau.N°II.05 : Application de la Méthode de Wilcoxon sur la Station de Youb…… 26

Tableau.N°II.06 : Fréquences des pluies annuelles………. 28

Tableau.N°II.07: Fréquences des pluies annuelles……….. 29

Tableau.N°II.08: Fréquences des pluies annuelles………. 30

Tableau.N°. II 0 9 : Fréquences des pluies annuelles………...… 31

Tableau.N°II.10 : Calcul du coefficient de variation………...………. 32

Tableau.N°II.11: Test de khi deux pour la station de Saida……… 33

Tableau.N°II.12 : Test de khi deux pour la station D’ouled Brahim………... 34

Tableau.N°II.13 : Test de khi deux pour la station de Sidi Boubekeur……….. 34

Tableau.N°II.14:Test de khi deux pour la station de Youb………. 35 Tableau.N°II.15: Résultat du test x2 des précipitations annuelles des quatre stations… 35

(10)

Tableau.N°.III.01: Détermination de l’équation de base de la période de récurrence

des quatre stations ……….. 38

Tableau.N°III.02: Calcul des Modules secs………. 39

Tableau.N°III.03: Calcul des Modules Humides…..………... 39

Tableau.N°III.04 : Récurrence pour les pluies les plus fortes et les plus faibles………. 40 Tableau.N°III.05 : Tableau de classe des fréquences des moyennes annuelles

pluviométriques d’Ouled Brahim………... 41

Tableau.N°III.06 : Tableau de classe des fréquences des moyennes annuelles

pluviométriques de Saida……… 42

Tableau.N°III.07 : Tableau de classe des fréquences des moyennes annuelles

pluviométriques de Sidi Boubekeur……… 43

Tableau.N°III.08: Tableau de classe des fréquences des moyennes annuelles

pluviométriques de Youb……… 44

Tableau.N°III.09 : Evolution des moyennes Médiane, Minima et Maxima annuelles

pluviométriques……….. 45

Tableau.N°III.10 : Analyse des tracés des écarts à la moyenne station d’Ouled

Brahim………. 49

Tableau.N°III.11 : Analyse des tracés des écarts à la moyenne station de Saïda………. 51 Tableau.N°III.12 : Analyse des tracés des écarts à la moyenne station de Sidi

Boubekeur………... 52

Tableau.N°III.13 : Analyse des tracés des écarts à la moyenne station de Youb………. 54 Tableau.N°III.14 : Analyse des tracés des écarts à la moyenne station de Saida………. 56 Tableau.N°III.15 : Tableau pluviométrique des quatre stations………... 58

Tableau.N°IV.01 : Distribution selon les fréquences……… 62

Tableau.N° IV.02 : Les différentes classes de l’indice du nombre d’écart type………... 62 Tableau.N°IV.03 : Classe de distribution des années selon SPI………... 63 Tableau.N°IV.04 : Calcul des indices de sécheresse……… 65

(11)

L’Algérie, à l’instar des pays de l’Afrique du nord, est confrontée à un déficit

Pluviométrique qui dure depuis les années dernières. A l’image de l’Algérie, l’ouest du pays connait une sécheresse persistante. Cet état de fait affecte négativement la ressource hydrique sur lequel la demande croit sans cesse.

La décennie 1990-2010 a été caractérisée par un excédent pluviométrique important et surtout sur la région sud-Nord de la zone étudiée (Saida, Sidi Boubekeur), et aussi caractérisé par un déficit sur l’ensemble de l’ouest de wilaya(Youb). Qui a été sévèreme touchée par cette diminution.

Le déficit pluviométrique est étroitement lié à la diminution des pluies d’hiver et en un degré moindre celles du printemps. Cette liaison est mise en évidence par la relation entre indice pluviométrique annuel et l’indice de sécheresse.

Les mots clés : Pluviométrie, ressource hydrique, écart type, sécheresse.

Summary

Algeria, like the countries of North Africa, is facing a rainfall deficit that has lasted since the last years. Like Algeria, the western part of the country is experiencing a persistent drought. This situation negatively affects the water resource on which the demand constantly grows.

The 1990-2010 decade was characterized by a large rainfall surplus and especially in the south-north region of the study area (Saida, Sidi Boubekeur), and also characterized by a deficit over the western wilaya (Youb). Who was severely affected by this decrease.

The rainfall deficit is closely related to the decrease in winter rainfall and to a lesser degree than in the spring. This relationship is evidenced by the relationship between the annual rainfall index and the drought index.

Key words: Rainfall, water resources, standard deviation, drought.

صخلم ف ايقيرفأ لامش لود لثم ،رئازجلا ي . يف .ةريخلأا تاونسلا يف راطملأا لوطه رمتسي نأ ازجع هجاوتو ركفي قيبطت يتلا ةيئاملا دراوملا ىلع ابلس رثؤي عضولا اذه .رمتسملا فافجلا دهشت برغلاو ،رئازجلا نم ةروصلا .رارمتساب دقعلا مستا 1990 -2010 ضئاف نم ( ةساردلا ةقطنم لامش ةيبونجلا ةقطنملا يف اصوصخو ريبك راطملأا هايم ةديعس ، تت اضيأو ،)ركبوب يديس )بوي(ةيلاو نم هلك برغلا يف زجعلا زيم يتلا تدهش .اضافخنا .عيبرلا كلت نم لقأ ةجردبو ءاتشلا لصف يف راطملأا لوطه ضافخنا ىلإ بثك نع راطملأا لوطه زجعلا طبتريو يو .فافجلا رشؤمو يونسلا راطملأا لوطه لدعم نيب ةقلاعلا للاخ نم ددصلا اذه ىلجت تاملك : راطملأا لوطه , دراوملا ,ةيئاملا فارحنلاا ,يرايعملا .فافجلا

(12)
(13)

A.N.R.H : Agence national des ressources hydriques

B.N.E.D.E.R: Bureau National des Etudes de Développement Rural. C : Carbone.

°C: Degré Celsius.

cv : coefficient de variation ddl : nombre de degré de liberté

D.P.A.T: Direction de la planification et de l’aménagement du territoire de wilaya de Saida. D.S.A : Direction des services agricoles

Em : Indice de l’écart à la moyenne E : Est

f : fréquence ha : hectare

hab/jour : habitat /jour Hm3 / an

Ip : Indice de pluviosité K : potassium

K : nombre de classe Km² : kilomètre au carré

m : Température moyenne minimale. m : mètre

M : Température moyenne maximale. m3: mètre cube

mm : millimètre m/s : mètre/second

n : effectif observé de classe N.: Nord

Nbr : nombre O : Ouest

P (mm) : précipitations annuelles en millimètres. Pi: pluie annuelle.

Pm = pluie moyenne annuelle. PS : période sèche

PH : période humide

(14)

SAU : Superficie agricole utile

SPI : indice standardisé de précipitation. S : Sud

T' : période de retour de la pluie plus fort T : période de retour de la pluie faible. T.C.M : Tableaux climatologiques mensuels T° moy max : Température moyenne maximale. Test F : Test de Fisher

X : La moyenne de la variable aléatoire X

̅ : Variable aléatoire χ2 : Test de khi deux.

𝜎 : écart types

𝛿x : Ecart type de la variable aléatoire % : pourcentage

(15)

Introduction générale

Le prolongement des périodes sèches dans les régions semi-arides est devenu une réalité climatique durant cette dernière décennie.

Les applications des données de précipitation en climatologie et en agroclimatologie sont nombreuses. Elles dépendent notamment de l’échelle du temps utilisée dans la collecte des données. Si les données annuelles peuvent être utilisées pour apprécier la tendance climatique. Leur analyse. à l’échelle de temps inférieure, (décadaire et quotidienne), révèle un nombre insoupçonné d’informations climatologiques directement exploitables en agriculture : suivi régulier du bilan hydrique;caractérisation d’un certain nombre d’événements climatiques tels que le début de la saison des pluies, l’occurrence d’épisodes secs, la prévision des rendements etc.

A partir des données de précipitations annuelles. On peut établir une statistique permettant de caractériser leur variabilité spatiale et temporelle et par suite les caractères généraux du climat.

Pour notre travail nous avons choisi quatre stations : la station Saïda et celle d’ Ouled Brahim qui se situent à Est de la wilaya de Saïda, la station de Sidi Boubekeur qui se situe au Nord de la wilaya de Saïda, et la station Youb qui se situe au Ouest de la wilaya de Saïda.

Dans notre travail consiste à faire l’étude de pluviométrie de la région de Saïda dans la période (1990-2010).

Pour tenter d’élucide ce problème, il est indispensable d’analyser au préalable le terme précipitation.

On va essayer de répondre à quelques questions préoccupantes et fondamentales, entre autres :

Comment évalue la pluviométrie de notre région dans l’espace ?

Y a-t-il une diminution des précipitations pendant cette période d’étude ?

Dans cette perspective, nous contribuons à étudier la pluviométrie en utilisant le traitement statistique et l’analyse des indices de sécheresse, aussi nous avons adoptés une méthodologie comme suit :

1. Collecte des données pluviométrique et création d’une banque de données sur l’ordinateur. 2. Prétraitement des données :

(16)

 Test de Wilcoxon

 Test d’ajustement à la loi normale

 Test de coefficient de Variation

 Test de Khi deux

3. traitement statistique des données et calcul des indices de sécheresse :

 Variabilité des moyennes annuelles, moyennes mensuelles et saisonnières.  Caractérisation de la sécheresse à l’aide des indices.

(17)

Chapitre I : Aperçu général sur la région d’étude I.1. Présentation de la région

I.1.1. Situation géographique de la wilaya de Saida

Elle est limitée au nord par la wilaya de Mascara.au sud par celle d’El Bayadh, à l’Est par la wilaya de Tiaret et à l’ouest, par la wilaya de Sidi Bel Abbés (Figure 01). Cette position géographique centrale dans l’Oranie lui confère un rôle d’espace de transition entre les hautes plaines steppiques et la chaîne tellienne (Conservation des forêts, 2008).

La wilaya de Saida s’étend sur une superficie 6765 km2 pour une population de 340000 habitants (D.P.A.T, 2011).

Figure.N°I.01 : Situation de la wilaya da Saïda. I.1.2. Ensemble physique

La zone d’étude correspond en fait à l’extension du territoire de la wilaya de Saida sur deux domaines naturels bien distincts. L’atlas tellien au Nord et les hautes plaines steppiques au Sud. Dans ce contexte la wilaya de Saida est délimitée sur le plan naturel à l’Ouest et au Nord-Ouest par les Monts de Daia, successivement par les lignes de crêtes des Djebels Tazenaga,Tennfeld, Nser et El Assa. Au Nord et nord-est par les Monts de Saida.successivement par les lignes de crêtes des Djebels Yehres, Bel-Hadj, Bel Aoued, Mekhnez et Touskiret. A l’Est, la limite correspond à l’extrémité Est du Djebel Sidi Youssef qui appartient normalement à l’ensemble orographique des Mont de Saida mais qui s’en détache légèrement vers le Sud. Alors qu’au Sud et sud-ouest (le territoire de la wilaya s’ouvrant sur les hautes plaines steppique). Le cadre physique régional de la wilaya de Saida correspond aux conditions du tell occidental et des hautes plaines steppiques occidentales d’une manière générale, plus précisément à des plateaux ondulés, les Monts de Frenda, de

(18)

Saida, de Daïa et de Tlemcen qui dominent au Nord les bassins intérieurs et s’inclinent lentement vers les hautes plaines steppiques. Leur aspect tabulaire contraste avec le relief des chaînes qui ont la structure complexe de l’Atlas Tellien. Ces plateaux telliens laissent voir, sous les assises de calcaires jurassiques, le socle Primaire anciennement plissé, métamorphosé et nivelé. Il n’apparaît en Algérie que grâce à deux fenêtres d’érosion, Ghar Rouban, au sud- Ouest de Tlemcen, et à Tifrit, au Nord-Est (SATEC, 1976).

I.1.2.1. Les caractéristiques physiques du relief

À l’exception du Sud de la wilaya où le paysage s’ouvre sur les hautes plaines steppique, l’on se trouve partout ailleurs dans un domaine relativement montagneux, Constitué par les Djebels des Monts de Daia et de Saida .Il s’agit donc d’un contraste bien net entre le Sud et le Nord de la wilaya. La limite entre les deux milieux (nord, montagneux et sud steppique) se situe un peu au sud de la latitude de Moulay Larbi ; toute fois une limite plus nette se distingue et correspond à la ligne de partage des eaux de petits djebels au nord de Moulay Larbi et du djebel Sidi Youssef. De part et d’autre part de cette ligne l’écoulement des eaux se fait au nord dans le milieu montagneux et le régime hydrographique est de type endoréique ; et vers le sud dans le milieu steppique où le régime hydrographique est ici, de type exoréique. Ce territoire n’a donc pas de caractère homogène : il se caractérise par une alternance de milieux très contrastés dont les grands ensembles sont au nombre de trois milieux.

I.1.2.1.1. Le milieu montagnard

Il est constitué par une série de djebels généralement orientés vers sud-ouest nord-est, peu accentués et aux dénivellations peu importantes conférant à l’ensemble orographique une allure tabulaire ondulée. Ces plateaux ondulés sont incisés par une série d’oueds pérennes courants dans des fonds de vallées plus au moins aérées : il s’agit d’Ouest en est des vallées de l’oued Mellala qui rejoint celle de l’oued Sefioun, et de l’oued Berbour. Oued Tala Amrane qui à la confluence de l’oued Sefione devient la vallée de l’oued Hounet, de l’oued Saida qui est la plus importante, de l’oued El Khachba et de l’oued Tifrit qui devient la vallée de Sidi Mimoune plus au nord et de l’oued El Abd qui débouche sur la plaine de Beranis au nord -est. Les altitudes sont élevées (1000 m en moyenne) et déclinent progressivement des sommets à la base ; les dénivellements sont en moyenne de l’ordre de 300 m et les points les plus élevés au culminants se trouvent sur le djebel Sidi Youcef (Koudiat Si Elkbir-1339 m). Au sud de ces plateaux ondulés se trouve une zone de contact avec les hautes plaines steppiques. C’est la plaine des Maalifs (ou plaine de Hassasna- Moulay Larbi) se situant à des altitudes très peu variables d’une moyenne de 1100 m.

(19)

I.1.2.1.2. Les plateaux

Ils se localisent dans la partie sud de la wilaya et concernent la région de la commune de Sidi Ahmed et Maarmora. Le premier plateau se localise à l’Est de Aïn-El-Hadjar et se distingue par une altitude qui varie entre 900 et 1300 m. Le deuxième au Sud de la wilaya présente des affleurements rocheux, il est occupé par une garrigue ou une erme claire à Doum ou Palmier nain (Chamaerops humilis) et de broussailles basses clairsemé à genévrier oxycèdre, indicateur de conditions de froid et de forte amplitude thermique (Juniperus

oxycedrus ». Un troisième plateau (la plaine des Maalifs) constitué par un assez vaste replat

au sud-ouest de la daïra d’Ain El Hadjar et Bourached. Ce plateau est caractérisé par des sols profonds riches à vocation céréalière encore sous utilisée malgré les potentialités édaphiques. Les plateaux ondulés sont incisés par une série d’Oueds. Ils constituent un véritable espace de transition entre la montagne et la steppe. A 1000 mètres d’altitude, ce vaste plateau était à l’origine un lieu de passage des pasteurs-nomades faisant la transhumance entre le sud et le nord. Il est aujourd’hui une véritable aire de sédentarisation de nombreuses populations nomades et montagnardes qui cultivent désormais céréales et fourrages et qui élèvent d’importants troupeaux de moutons (SAHLI, 1997).

I.1.2.1.3. Le milieu steppique

Est caractérisé par des altitudes élevées (1100 m en moyenne), les plus hautes atteignent 1200 m et les plus basse oscillent entre 1000 et 1100 m, ce qui signifie que les dénivellations sont ici encore, peu importante, soit moins de 200 m. Cet espace est caractérisé par l’aridité du climat, la faiblesse des précipitations, leur irrégularité et les effets néfastes du sirocco. Le substrat est à dominance calcaire relativement encroûté générant que de faibles horizons. Ces derniers sont mis à rude épreuve par l’érosion éolienne.

(20)

Figure.N°I.02 : Représente la carte des Enembles naturels de wilaya de Saida. I.2. Hydrologie.

I.2.1. Le réseau hydrographique

L’hydrographie de la région permet de distinguer plusieurs bassins superficiels où l’écoulement se fait vers le nord exception faite du bassin du Chott Echergui ou l’écoulement se fait vers le sud La nature essentiellement carbonatée des roches qui constituent la zone d’étude a permis aux oueds de ces bassins de creuser des vallées très encaissées et des lits très profonds et étroits, leur solidité a favorisé la dissolution en profondeur donnant une véritable région Karstique. Lorsque les affleurements sont marneux ou argileux, le relief devient beaucoup plus mou, il s’agit des croupes très arrondies subissant un ruissellement intense et une forte érosion. A ce propos DESCHAMPS (1973), note : « Etant donné la disposition du plateau de Saida, légèrement bombé au centre et descendant en pente douce vers ses bordures, l’hydrographie de la région permet d’y distinguer plusieurs bassins superficiels ».

Bassin de l’oued Saida : il s’agit du haut cours de l’oued Saida, celui-ci prenant sa source près d’Ain El Hadjar (Ain-Tebouda Sud-ouest de Ain El-Hadjar). La superficie du plateau dolomitique intéressée par ce bassin est d’environ 115 Km². L’oued est pérenne. A Charrier, la superficie du bassin est de 560 Km². Ses nombreux affluents dont les plus importants sont oued Nazreg, Oued Massif, oued Taffrent sont alimentés également à partir de ressources de ruissellement sur les hauteurs des montagnes.

Bassin de l’oued Tiffrit : Il s’agit du haut cours de l’oued Taria. L’oued Tiffrit prend sa source au plateau de Hassasna avec l’oued Foufot, il présente un écoulement pérenne. La

(21)

partie du plateau Dolomitique couverte par ce bassin peut être évaluée à 600 Km². A Taria, il couvre 1806 Km². Il s’écoule dans une vallée assez profonde aux berges parfois escarpées, de nombreux affleurements viennent grossir l’écoulement des ces cours d’eaux tel que l’oued Belloul et l’oued Minouma. L’oued Berbour à l’ouest des montagnes, qui est un important apport des oueds Bouatrous, Fourhalzid, conflue avec l’oued Sefioun pour donner l’oued de Hounet.

Bassin de l’oued El Abd : il s’agit du haut court de l’oued El Abd, celui-ci prend sa source au Djebel Derkmous. Il présente un écoulement pérenne. A Takhemaret, la superficie du bassin versant de l’oued El Abd est de 560 Km².

Bassin du Chott Chergui : il s’agit de la bordure Nord de la dépression du Chott, et la surface intéressant le plateau de Saida s’étend sur près de 250 Km². L’écoulement dans ce dernier bassin se fait vers le sud (Oued Falette), alors que dans les trois premiers, il s’effectue vers le Nord.

I.2.2. Les principaux oueds

Ils sont au nombre de sept : oued Sefioun, oued Berbour, oued Saida, oued Sidi Mimoun, oued Hassa, oued Guernid et oued El Abd. Partant des données exploitées de divers documents disponibles, les écoulements du principal bassin versant de l’espace «Chott Chergui » auquel appartient la région Hauts Plateaux ouest, sont évalués de façon sommaire et estimés à un volume de 240 à 300 Hm3 / an.

Sur le plan physique, le territoire de la wilaya se repartie comme suite :

Tableau .N°I.01 : Le territoire de la wilaya.

Ce qui confère à la wilaya une vocation agro-sylvo-pastorale.

Superficie agricole totale(S.A.T) 477.471 ha.

Forêt et Alfa 195.144 ha.

Superficie agricole utile (SAU) 308.206 ha. Superficie agricole utile dont irrigué 9.492 ha

Parcours 125.513 ha.

Terres improductives 48.870 ha.

(22)

La typologie dans la wilaya elle représente comme suite.

Tableau. N°I.02 : La typologie de la wilaya de Saïda (Kefifa, 2005).

I.3. La végétation

I.3.1. Les forêts de la wilaya de Saïda

La wilaya compte l’un des grands potentiels forestiers de l’ouest algérien avec Sidi Bel Abbes et Tlemcen. En effet, son patrimoine forestier couvre une superficie globale de 156.401 Ha toutes formations végétales confondues. A cela, il faut ajouter une zone steppique de 120.000 ha dont 29.000 ha de nappes alfatières potentiellement exploitables pour les besoins industriels et artisanaux.

La wilaya de Saïda couvre trois grands ensembles écologiques assez distincts qui constituent les centres d’intérêt en matière de développement forestier, IL s’agit:

 De la zone écologique du chêne vert (chênaie d’El Hassasna).  De la pineraie de Saïda.

 De la zone steppique (D.P.A.T, 2008).

Communes Superficie (ha) Typologie

Hounet 225860 Agro-sylvo-pastorale Sidi Amar Doui Thebet Ain Soltane Ouled Brahim

Ain el Hadjer 40668 Agro-sylvicole

Youb 151660 Agro-pasrorale Sidi Boubekeur ouled khaled saida Sidi Ahmed 245700 Parcours steppiques Moulay Larbi Màamoura

(23)

I.3.2. Patrimoine forestier

Selon la conservation des forêts (2003), les formations forestières couvrent une superficie de 156.401 ha, représentant un taux de couverture de 23 %.Juridiquement, cette superficie se subdivise en :

 Domaine public (domaniale) =91.612 ha.

 Domaine privé de l’état =57.657 ha.

 Privé (Melk) =7.987 ha.

I.3.3. Composition des essences forestières

Selon la conservation des forêts (2003), la composition de ce patrimoine par essence est représentée par suivant :

Tableau. N°I.03 : Représente la Composition des essences forestières De la willaya de Saïda.

Types d’espèces Superficie Le pourcentage

- Pin d’Alep 54 740 ha 35%. Chêne vert 46 920 ha 30%. Thuya de Berberie 15 640 ha 10%. Chêne Kermès 7 820 ha 5%. Genévrier Oxycèdre 7 820 ha 5%. Autres (Eucalyptus...) 23 000 ha 15%.

Sur cette distribution, la majorité de ces essences est constituée de maquis clair à dense (arboré) à un taux de 65%. Approximativement ; 35% de cette superficie constitue essentiellement de pin d’Alep, qui représente la forêt proprement dite.

Tableau. N°I.04 : Importance des forêts dans la wilaya de Saïda.) Source : B.N.D.E.R 2008)

Type de formation Superficie Pourcentage

Forêts denses 130.77 7,50

Forêts claires 270.41 15,50

Maquis denses 145.37 8,30

Maquis clair 112.673 64,62

(24)

L’espace forestier dans sa composition et sa physionomie laisse apparaître la prédominance du matorral clair et dense arboré sur environ 65% et seuls 35% de la superficie forestière est constituée de forêts de pin d’Alep. Il y a lieu de noter la dominance des espèces rustiques caractéristiques de l’étage bioclimatique semi-aride.

L’espace forestier occupe la deuxième place en surface et n’arrive pas à jouer le rôle socio-économique qui devrait lui incomber (D.P.A.T, 2011).

I.4. Le Climat

Le climat est l’ensemble des actions de l’atmosphère : humidité, Pluit, température, vents. C’est l’élément naturel sur lequel l’homme n’a aucune influence directe (sauf le cat particulier des irrigations). C’est un facteur essentiel du développement des plantes, de la formation et de l’évolution des sols .ses principales composantes ont une influence importante sur l’érosion (GRECO J, 1966).

Donc Le facteur climatique est toujours important dans n’importe quelle étude (agriculture, paysage, utilisation des sols…), il constitue un élément déterminant dans le développement de cette zone du point de vue agriculture, paysage et activités humaines. Les données utilisées sont celle de la de stations météorologique de Rebahia (Saida).

Le climat dans la région de Saida est sec et chaud en été et froid en hiver, avec Une pluviométrie faible et irrégulière (353 mm) avec un régime pluviométrique du type Semi-aride et une grande irrégularité interannuelle et inter-saisonnière.

La saison sèche s’étale sur environ 6 mois, et avec un étage bioclimatique semi-aride frais. Des températures fortes en saison estivale et basse en saison hivernale.

I.4.2. La température

Les données thermométriques caractérisant la région d’étude durant la période (1983-2012) recueillis dans la station météorologique de Rebahia, sont représentées dans le tableau 05.

(25)

Tableau. N°I.05: Températures moyennes mensuelles minimales et maximales de la zone d’étude (1983-2012). (Station Météorologie Rebahia, Saida, 2013).

Mois Sept Octo Nove Dece Janv Fevr Mars Avri Mai Juin Juil Aout

T° moy max (°C) 30 25 18 15 14 15 18 21 26 32 36 36 moy min (°C) 15 12 7 4 3 3 5 7 10 15 18 19 moy (°C) 23 18 13 10 8 9 12 14 18 23 27 27

D’une manière générale, les températures moyennes mensuelles varient d’une saison à l’autre révélant ainsi la présence de deux saisons :

 Une saison chaude s’étalant de Mai à Octobre dont les mois les plus chauds sont : Juillet et Août M = 36 ˚C.

 Une saison froide s’étalant de Novembre jusqu’à Avril dont la température la plus basse m = 3˚C durant le mois de Janvier et Février.

I.4.3. Les vents

Le vent et un déplacement d’air né des déférences de pression entre deux points d’une même plante horizontale (TABEAUD M, 1998).

Dans la région d’étude, la valeur de la vitesse du vent n’est pas constante tout au long de l’année mais sa variation mensuelle reste très peu prononcée (tableau 06).

Tableau. N°I.06 : La vitesse du vent moyenne annuelle et le nombre de jours sirocco moyen de la région d’étude (1983-2012).

Mois Sept Oct Nov Dec Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Aout

Vent Moy (m/s)

2.3 2.3 2.6 2.6 2.8 2.8 2.8 3.0 2.8 2.8 2.6 2.6

Siroco 1 2 0 0 0 0 1 1 3 3 3 3

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Tableau. N°I.07 : Direction et fréquence du vent de la région d’étude (1983-2012).

Direction N N.E E S.E S S.O O N.O

Fréquence % 14.7 2.2 1.4 2.9 10.6 3 .2 7.2 8.9

(Station Météorologie Rebahia, Saida, 2013).

Les vents bénéfiques sont ceux de l’Ouest et du Nord-ouest (avec respectivement 7.2 % et 8.9 % des fréquences), ces vents déplacent des masses d’air instable charge d’humidité laquelle se transforme en précipitations au contactes des massifs. Par contre des vents violant et chauds sévissent dans le désert appelé sirocco, se déplacent vers le Nord en période de basse pression en méditerranée (en été et printemps avec une fréquence de 10.6).

I.4.4. Le Gelée

Sur une période de 30 ans (1983-2012), la moyenne annuelle des gelées est de 39 jours (tableau 8). Les mois de Décembre, Janvier et Février sont les mois les plus froids de l’année d’étude, coïncidant avec le plus grand nombre de jours avec gelée.

Tableau. N°I.08 : Le nombre de jours de gelée de la région d’étude (1983-2012).

Mois Sept Oct Nov Dèc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout

Nbr de

jours Gel 0 0 2 9 12 10 4 2 0 0 0 0

(Station Météorologie Rebahia, Saida, 2013). I.4.5. L’Humidité relative de l’air

Les données caractérisant l’humidité relative de l’air de la région d’étude au cours de la période (1983-2012) sont reportées sur le tableau 9.

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Tableau. N°I.09 : L’humidité relative de la région d’étude au cours de la période (1983-2012).

Mois Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Aout

Humidié

53 60 67 71 69 67 64 61 58 47 39 41

(Station Météorologie Rebahia, Saida, 2013).

Selon les données du tableau 9, l’humidité moyenne annuelle est de 58.08 %. Le maximum est enregistré en saison hivernale (71%) alors que le minimum (39 %) est observé en été.

I.5. Aspect Administratif

La wilaya de Saida est divisée en 6 daïras regroupant 16 communes.

Tableau. N°I.10 : Représenté les daïras et les communes de la wilaya de Saïda.

Daïra Saida (Ouled-Khaled).

Daïra Ain El-Hadjar (Moulay Larbi - Sidi-Ahmed) Daira Sidi-Boubekeur (Sidi-Amar).

Daïra EI-Hassasna (EI-Maamoura – skhouna). Daïra Ouled-Brahim (Tircine - Ain Soltane). Daïra Youb (Doui thabet- Hont).

I.6. Situation démographique I.6.1. Structure de la Population

La population totale de la wilaya est estimée à 350 766 habitants, soit une densité de 200 habitants par Km2.

La population ayant un Age inferieur a 15 ans représentant 25% du total de la population, constitue dans les années à venir une importante ressource humaine.

 Total population350 766  Population active151 180  Taux d’activité 25 %

 Population active occupée 252 280  Taux de chômage 16 %

(28)

Chapitre II : Analyse des données pluviométriques II.1. Introduction

La pluviométrie en Algérie a été étudiée par plusieurs auteurs (P.SELTZER 1913-1938,

H.GAUSSEN 1913-1947, G.MEDINGER 1913-1953, CHAUMONT et C.PACQUIN 1913 1963).

La plupart de ces stations ont été arrêtées pendant la guerre d’Algérie.

L’analyse des données climatiques consiste à réaliser une analyse statistique des données, de façon à faire apparaitre et quantifier la variation spatiotemporelle du climat. Cette variabilité peut être étudiée sur la base de l’analyse de longues séries chronologiques, continues et homogène, de variables climatiques ou agro climatiques sur une période de vingt ans, la référence actuelle étant la période 1990/2011 selon les stations climatologiques de notre région.

II.2. Etude des précipitations II.2.1. Collecte des données

Les valeurs mensuelles des précipitations ont été effectuées auprès de l’Agence Nationale des ressources hydriques de Saïda (A.N.R.H de Saïda).

Ces valeurs représentent des totaux pluviométriques mensuels relevés à partir des documents originaux (tableaux climatologiques mensuels T.C.M) des stations de notre région d’étude.

II.2.2. Choix des stations utilisées

Pour effectuer notre étude, nous avons choisi quatre stations localisées à l’intérieur ou les proche de sidi bel abbés, Mascara, Tiaret, nous quatre stations qui permettent de donner une interpolation au niveau de notre région. (Voir figure N° 4).

Le Tableau Résume la codification, les coordonnées ainsi que la période d’observation enregistrées au niveau de ces quatre stations.

Tableau. N°II.01: Présentation des stations effectuées

Stations Codes Les coordonnées Période

d’étude

Latitude Longitude

Ouled Brahim 111203 34° 59′ 24″ Nord 0° 28′ 38″ Est 1990-2011

Saïda 111104 34°49′49″ Nord 0°09′06″ Est 1990-2011

Sidi Boubekeur 111102 35° 01′ 44″Nord 0° 03′ 25″ Est 1990-2011

Youb 110802 34° 55′ 0″ Nord 0° 13′ 0″ Ouest 1990-2011

(29)

Figure.N°II.01 : Localisation des zones d’étude. II.2.3. Contrôle de l’homogénéité des données

Parfois l’étude des séries chronologiques met en évidence des changements de valeurs qui surviennent brusquement et se maintiennent ultérieurement et se traduisent par une modification progressive mais systématique de ces valeurs. L’analyse statistique des séries observées exige de celles-ci une homogénéité de leurs composantes.

II.2.4. Les méthodes de contrôles

Il exige plusieurs méthodes pour tester l’homogénéité :  Méthode du double cumulé (double masse).

 Méthode de régression linéaire.  Méthode des résidus cumulés.  Test F

 Test de Wilcoxon.

(30)

II.2.5. Test de Wilcoxon.

C’est un test non paramétrique qui utilise la série des rangs des observations, au lieu de la série de leurs valeurs, Le test de wilcoxon se base sur le principe suivant ; si l’échantillon X est issue d’une même population Y, l’échantillon XUY (union de X et Y) en est également issue.

On procède ainsi :

Soit une série d’observation de longueur N à partir de laquelle en tire deux échantillons X et Y : N1 et N2 sont respectivement les tailles de ces échantillons, avec : N=N1+N2 et N1 ≤ N2, on classe ensuite les valeurs de notre série par ordre croissante.

Par la suite, nous ne nous intéresserons qu’on rang de chacun des éléments des deux échantillons dans cette serie.si une valeur se répété plusieurs fois, on lui associe le rang moyen correspondant.

On calcule ensuite la somme Wx des rangs des éléments du premier dans la série commune :

Wx = ∑ rang x

Wilcoxon a montré que, dans le cas où les deux échantillons X et Y constituent une série homogène, la quantité Wx est comprise entre deux bornes Wmax et Wmin données par les

formules suivantes : Wmin =

1

12 1 2 1 1 2 1 2 1 2 / 1 1 2 1        N N N N Z N N N Wmax =

N1N2 1

N1Wmin Avec :

Z1- α/2 : Représente la valeur de la variable centré réduite de la loi normale correspondant à Z1-α/2 (au seuil de confiance de 95 %, nous avons Z 1-α/2 = (1,96).

Nous allons utiliser le test de Wilcoxon pour vérifier l’homogénéité des données pluviométriques des quatre stations au niveau de signification de 5%.

(31)

II.2.5.1. Application de la méthode de Wilcoxon sur la station d’Ouled Brahim

Tableau. N°II.02: Application de la méthode de Wilcoxon sur la station d’Ouled Brahim

X Y Rangs XUY Origine Rangs XUY Origine

340,6 171,8 1 158.9 X 13 289.5 X 285,1 201,6 2 171.8 Y 14 290.4 Y 158,9 287.1 3 186.5 X 15 296.3 Y 186,5 223,5 4 187.4 Y 16 301.3 X 301.3 290,4 5 188.0 Y 17 313.9 Y 460.6 313.9 6 201.6 Y 18 340.6 X 235,7 228.9 7 213.4 Y 19 342.3 Y 289.5 342.3 8 223.5 Y 20 460.6 X 213.4 9 228.9 Y 188.0 10 235.7 X 187.4 11 285.1 X 296.3 12 287.1 Y

On vérifier la condition suivante :

On a: N1= 8 N2=12 Wmin =58.1 WX =84 Wmax =109.9 C’est –à-dire: 58.1 < 84< 109.9

(32)

II.2.5.2. Application de la méthode de Wilcoxon sur la station de Saida

Tableau. N°II.03: Application de la méthode de Wilcoxon Sur La Station de Saida

X Y Rangs XUY Origine Rangs XUY Origine

359,6 210,8 1 173.3 X 13 354.7 X 347,2 289,7 2 208.1 X 14 359.6 X 173.3 296,3 3 210.8 Y 15 380.0 Y 208.1 279.4 4 239.4 Y 16 388.5 Y 354.7 347,1 5 250.8 Y 17 449.2 Y 595.6 388,5 6 270.8 X 18 468.8 Y 296.8 250,8 7 279.4 Y 19 584.0 Y 270,8 468.8 8 289.7 Y 20 595.6 X 239,4 9 296.3 Y 380.0 10 296.8 X 584.0 11 347.1 Y 449,2 12 347.2 X

On vérifier la condition suivante : On a: N1= 8 N2=12 Wmin =58.1 WX =70 Wmax =109.9 C’est –à-dire: 58.1 < 70< 109.9

(33)

II.2.5.3. Application de la méthode de Wilcoxon sur la station de Sidi Boubkeur

Tableau. N°II.04 : Application de la méthode de Wilcoxon sur la station de Sidi Boubekeur

X Y Rangs XUY Origine Rangs XUY Origine

251.7 145.1 1 145.1 Y 13 308.5 X 285.5 251.3 2 172.4 X 14 310.2 Y 172.4 257.0 3 202.6 X 15 313.9 Y 202.6 276.2 4 228.9 Y 16 334.9 Y 308.5 310.2 5 229.7 X 17 342.3 Y 421.0 313.9 6 251.3 Y 18 421.0 X 229.7 228.9 7 251.7 X 19 435.0 Y 286.8 342.3 8 257.0 Y 20 530.2 Y 291.2 9 276.2 Y 435.0 10 285.5 X 530.2 11 286.8 X 334.9 12 291.2 Y

On vérifier la condition suivante :

On a: N1= 8 N2=12 Wmin =58.1 WX =61 Wmax =109.9 C’est –à-dire: 58.1< 61< 109.9

(34)

II.2.5.4. Application de la méthode de Wilcoxon sur la station de Youb.

Tableau. N°II.05 : Application de la Méthode de Wilcoxon sur la Station de Youb.

X Y Rangs XUY Origine Rangs XUY Origine

251.7 87.7 1 87.7 Y 13 284.0 X 284.0 201,6 2 133.6 X 14 296.3 Y 192.9 199.0 3 199.0 Y 15 321.0 Y 219.3 295.9 4 192.9 X 16 327.3 Y 220.3 327.3 5 201,6 Y 17 343.2 Y 440.8 343.2 6 219.3 X 18 348.0 Y 133.6 321.0 7 220.3 X 19 368.1 Y 254.2 348.0 8 223.0 Y 20 440.8 X 237.1 9 237.1 Y 223.0 10 251.7 X 368.1 11 254.2 X 296.3 12 295.9 Y

On vérifier la condition suivante : On a: N1= 8 N2=12 Wmin =58.1 WX =65 Wmax =109.9 C’est –à-dire: 58.1 < 65 < 109.9

(35)

II.3. Ajustement par la loi Normale

Les données recueillies peuvent subir plusieurs traitement statistiques afin de contrôler la fiabilité et la précision de cette dernière .parmi ces traitement on peut citer l’homogénéité des données grâce à la méthode de la double masse et la régression linéaire entre autre.

Cette approche nécessite des stations de référence limitrophe à nos stations d’étude. le manque de ces dernières nous amène à écarter cet aspect et essayer de traiter des séries de données on employant une méthode d’ajustement, celle de la loi Normale qui a seule peut résumer la fiabilité de chaque série.

II.3.1. Théorie de l’ajustement à la loi Normale

la loi normale (la courbe en cloche symétrie au tour de la moyenne) est une fonction des probabilités continues et communément utilisée dans les calculs statistiques comme une approximation de nombreuses fonctions de probabilités ;les paramètres (espérance, variance) de la loi de Gauss sont alors ceux des fonctions de probabilités sur lesquelles s’effectue l’approximation( loi de student ,loi du le χ2 rôle de la loi de Gauss est donc capital dans la théorie des probabilités et dans ses application statistiques.

En générale, la loi normale offre un bon modèle pour une variable aléatoire lorsque :

1) Il existe une tendance forte pour la variable à prendre une valeur centrale.

2) Les écarts positifs et négatifs par rapports à cette valeur centrale sont de probabilités

égales.

3) La fréquence des écarts diminue rapidement avec l’accroissement des écarts.

La fonction de la loi Normale est déterminée par la formule suivante : La fonction de la loi Normale [1] est déterminée par la formule suivante :

F(𝒙) = 𝟏

√𝟐𝛑∫ 𝒆

𝒖 −𝒂

-u²/2

ou U est la variable réduite de GAUSS

U = 𝐗−𝐗̅ 𝛔𝐗 𝐗̅= 𝟏 𝑵∑ 𝑿𝒊 𝒏 𝒊=𝟎 , 𝜹𝐱 = √ ∑(𝐗𝐢−𝐗̅)² 𝐍

Avec 𝐗̅ : variable aléatoire

𝐗 : La moyenne de la variable aléatoire

(36)

𝜹𝐱 : Ecart type de la variable aléatoire

II.3.2. Analyse des tracés de la loi normale a) Station d’Ouled Brahim.

Tableau. N°II.06: Fréquences des pluies annuelles.

Valeur observée Effectif(n) Effectif cumulé Fréquence Fi=n/N+1(%) 158.9 1 1 5 171.8 1 2 10 186.5 1 3 14 187.4 1 4 19 188.0 1 5 24 201.6 1 6 29 213.4 1 7 33 223.5 1 8 38 228.9 1 9 43 235.7 1 10 48 285.1 1 11 52 287.1 1 12 57 289.5 1 13 62 290.4 1 14 67 296.3 1 15 71 301.3 1 16 76 313.9 1 17 81 340.6 1 18 86 342.3 1 19 90 460.6 1 20 95

(37)

Figure.N°II.02 : tracé de la loi Normale de la station d’Ouled Brahim. b) Station de Saida.

Tableau. N°II.07: Fréquences des pluies annuelles.

Valeur observée Effectif (n) Effectif cumulé Fréquence

Fi=n/N+1(%) 173.3 1 1 5 208.1 1 2 10 210.8 1 3 14 239.4 1 4 19 250.8 1 5 24 270.8 1 6 29 279.4 1 7 33 289.7 1 8 38 296.3 1 9 43 296.8 1 10 48 347.1 1 11 52 347.2 1 12 57 354.7 1 13 62 359.6 1 14 67 380.0 1 15 71 388.5 1 16 76 449.2 1 17 81 468.8 1 18 86 584.0 1 19 90 595.6 1 20 95 0 20 40 60 80 100 120 0 100 200 300 400 500 600 700 fr éq u en ce valeur observée Y=0,2307x-28,316 R²=0,8984

(38)

Figure.N°II.03: tracé de la loi Normale de station de Saida. c) Station de Sidi Boubekeur.

Tableau. N°II.08 : Fréquences des pluies annuelles.

Valeur observée Effectif (n) Effectif cumulé Fréquence Fi=n/N+1(%)

145.1 1 1 5 172.4 1 2 10 202.6 1 3 14 228.9 1 4 19 229.7 1 5 24 251.3 1 6 29 251.7 1 7 33 257.0 1 8 38 276.2 1 9 43 285.5 1 10 48 286.8 1 11 52 291.2 1 12 57 308.5 1 13 62 310.2 1 14 67 313.9 1 15 71 334.9 1 16 76 342.3 1 17 81 421.0 1 18 86 435.0 1 19 90 530.2 1 20 95 y = 0,2307x - 28,316 R² = 0,8984 0 20 40 60 80 100 120 F q u en ce Valeur observée

(39)

Figure.N°II.04: tracé de la loi Normale de station de Sidi Boubekeur. d) Station de Youb

Tableau. N°II.09 : Fréquences des pluies annuelles.

Valeur observée Effectif (n) Effectif cumulé Fréquence Fi=n/N+1(%)

87.7 1 1 5 133.6 1 2 10 199.0 1 3 14 192.9 1 4 19 201,6 1 5 24 219.3 1 6 29 220.3 1 7 33 223.0 1 8 38 237.1 1 9 43 251.7 1 10 48 254.2 1 11 52 295.9 1 12 57 284.0 1 13 62 296.3 1 14 67 321.0 1 15 71 327.3 1 16 76 343.2 1 17 81 348.0 1 18 86 368.1 1 19 90 440.8 1 20 95 y = 0,2887x - 34,807 R² = 0,8676 0 20 40 60 80 100 120 140 0 100 200 300 400 500 600 F q u en ce valeur observée

(40)

Figure.N°II.05: tracé de la loi Normale de station de Youb. II.4. Test de Khi deux

Avant d’effectuer le test du khi deux nous essayerons de déterminer tout d’abord le coefficient de variation (cv), qui nous indiquera si toutes les conditions sont remplies pour effectuer le test de Khi deux c’est-à-dire le coefficient de variance doit être inférieur à 0.5 pour chaque station (BERAN MA, et RODIER).

II.4.1. Calcul du coefficient de (Cv)

C’est le rapport de l’écart type sur la moyenne, Le coefficient de variation marque numériquement l’importance de degré de variation des moyennes pluviométriques dans les séries ainsi que la dispersion est forte, il permet aussi de mieux comprendre la variabilité de la pluviosité et l’irrigation des pluies.

Le coefficient de variation étant inférieur à 0.5 pour quatre stations, alors on pourra procéder au calcule du Khi deux.

Tableau. N°II.10 : Calcul du coefficient de variation

Les stations Moyenne P (mm) L’écart type δ Cv= δ /P Ouled Brahim 266,76 78,53 0,29 Saida 342,35 113,17 0,33 Sidi Boubekeur 297,12 89,62 0,30 Youb 262.30 81,51 0,31 y = 0,3246x - 35,123 R² = 0,9353 -20 0 20 40 60 80 100 120 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 F q u en ce Valeur Observée

(41)

II.4.2. Théorie du test de Khi deux

Si ni représente le nombre d’échantillon observés et npi le nombre d’échantillon théorique, calculé en fonction d’une certaine hypothèse de distribution, les tables de la loi des distributions du Khi deux permettant pour divers seuils d’adéquation d’obtenir la valeur du test de Khi deux à ne pas dépasser en fonction du nombre de degré de liberté de l’échantillon

(MEKEE TB, DOESKEN NJ, et KLEIT J).

ddl = k - 1 4 -1 = 3

Avec ddl : nombre de degré de liberté K : nombre de classe

C’est un test qui permet de contrôler si l’écart entre la distribution de la série de l’échantillon et la distribution de la loi théorique sont dus au simple hasard ou si l’échantillon suit une autre loi que celle retenue.

L’application du test consiste à comparer l’effectif observé (ni) à l’effectif théorique (npi) obtenu pour chaque classe, par L’application de la loi on alors (MEDJAHED Larbi,1995) :

𝛘𝟐 (𝐧𝐢 − 𝐧𝐩𝐢)² 𝐧𝐩𝐢 𝐩

𝐢=𝟏

Soit l’effectif théorique de classe :

𝐧𝐩𝐢 =

𝐧

𝐤

Avec k : le nombre de classe

n : effectif observé de classe k = 4

Tableau. N°II.11: Test de khi deux pour la station de Saida

Classe K Limites des

classes Effectifs observés (ni) Effectifs Théoriques (npi) (𝐧𝐩 − 𝐧𝐩𝐢)² 𝐧𝐩𝐢 1 173.3 - 239.4 4 5 0.2 2 250.8 – 289.7 4 5 0.2 3 296.8 – 359.6 6 5 0.2 4 380.0 – 595.6 6 5 0.2 Totaux - n = 20 npi = 20 𝐱𝟐 = 𝟎. 𝟖 𝛘𝟐 Calculé = 0.8

Le nombre de degré de liberté ddl = K -3 = 4 - 3 =1 Pour un risque 𝛂 = 𝟓%

(42)

𝛘𝟐Tabulé = 3.841

𝛘𝟐 Calculé = 0.8

(𝛘𝟐 Tabulé ˃ 𝛘𝟐calculé) ; donc l’adéquation à la loi normale est acceptable. Tableau. N°II.12 : Test de khi deux pour la station d’ Ouled Brahim.

Classe K Limites des classes Effectifs observés (ni) Effectifs Théoriques (npi) (𝐧𝐩 − 𝐧𝐩𝐢)² 𝐧𝐩𝐢 1 158.9 – 187.4 4 5 0.2 2 188.0 – 223.5 4 5 0.2 3 228.9 – 290.4 6 5 0.2 4 296.3 – 460.6 6 5 0.2

Totaux - n = 20 npi = 20 𝛘𝟐calculé =0.8

𝛘𝟐 Calculé = 0.8

Le nombre de degré de liberté ddl = K -3 = 4 - 3 =1 Pour un risque 𝛂 = 𝟓%

𝛘𝟐 Tabulé = 3.841

𝛘𝟐

Calculé = 0.8 (𝛘𝟐

Tabulé ˃ 𝛘𝟐calculé) ; donc l’adéquation à la loi normale est acceptable. Tableau. N°II.13:Test de khi deux pour la station de Sidi Boubekeur.

Classe K Limites des classes Effectifs observés (ni) Effectifs Théoriques (npi) (𝐧𝐩 − 𝐧𝐩𝐢)² 𝐧𝐩𝐢 1 145.1 – 228.9 4 5 0.2 2 145.1 – 228.9 4 5 0.2 3 229.7 – 310.9 6 5 0.2 4 313.9 – 530.2 6 5 0.2 Totaux - n = 20 npi = 20 𝛘𝟐 calculé = 0.8 𝛘𝟐 Calculé = 0.8

Le nombre de degré de liberté ddl = K -3 = 4 - 3 =1 Pour un risque 𝛂 = 𝟓%

𝛘𝟐 Tabulé = 3.841

𝛘𝟐

Figure

Tableau .N°III.02 : Calcul des Modules secs.
Tableau .N°III.04 : Récurrence pour les pluies les plus fortes et les plus faibles.
Tableau  .N ° III.05 :  Tableau  de  classe  des  fréquences  des  moyennes  annuelles  pluviométriques d’Ouled Brahim
Tableau  .N ° III.06 :  Tableau  de  classe  des  fréquences  des  moyennes  annuelles  pluviométriques de Saida
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