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•A M. Jules Gfeller

Berne

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Sixième année. — N0 32

P r i x du numéro IO centimes

Dimanche 17 Avril 1892

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

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c o n t r a t c

T r a i t é s de commerce

avec l'Italie

Les délégués des deux pays sont d'ac- cord sur tous les points. Le traité sera probablement signé mardi prochain, pourvu que les imprimés soient prêts pour ce moment. Les délégués italiens ont de- mandé l'autorisation générale pour signer le traité ; cette demande est une pure formalité.

— En comfirmation de ce qui précède, M. Hauser, président de la Confédération, vient de faire publier par la presse la note officieuse suivante: Les négociations de Zurich sont avancées de sorte que le traité pourra être signé dans le milieu de la semaine prochaine.

A v a n t le 1

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A l'approche de la fête du travail, l'agence Dalziel a ouvert une enquête sur les prépa- ratifs faits par les groupes ouvriers des dif- férents pays en vue du dimanche 1e r mai et

sur les mesures que comptent prendre les gouvernements pour prévenir ou réprimer les désordresqui pourraient se produireà cette occasion.

Vorci, sur ce sujet d'actualité, les rensei- gnements transmis à l'agence Dalziel par ses correspondants :

Suisse

De tous les pays d'Europe, la Suisse est peut-être celui où l'on a le moins d'appréhen- sions pour la journée du 1e r mai. Au palais fédéral on ne s'en préoccupe d'aucune façon.

C'est aux autorités cantonales de prendre tel- les mesures d'ordre qu'elles jugeront néces- saires. Sans doute les manifestations ne man- queront pas, mais, en ce qui concerne les ouvriers suisses, chez lesquels l'utopie des trois huit n'a pas fait encore beaucoup d'a- dhérents, elles auront le caractère pacifique et idyllique de fêtes de famille célébrées en plein

air, précédées ou suivies de cortèges avec drapeaux et musiques.

A Genève, un appel a été lancé par le comi- té d'organisation ; une souscription est ouver- te pour couvrir les frais de la fête. La jour- née se terminera probablement par une as- semblée populaire, à l'ordre du jour de la- quelle figurera la question des syndicats obli- gatoires.

A Neuchâtel, cortège à deux heures de l'après-midi ; réunion au temple-du-bas, dis- cours en français et en^allemand ; l'orateur de langue allemande sera M. Seidel, de Zurich.

A la Chaux-de-Fonds, pour donner plus d'éclat à la cérémonie, on a invité deux célébrités du socialisme français, MM. Jules Guesde et Lafargue, à venir se faire entendre au temple français. Ces messieurs consen- tiront-ils à venir parler dans un temple? On peut en douter, d'autant plus qu'ils seront, sans doute, occupés ailleurs le 1e r mai.

Des manifestationségalementchampêtreset platoniques sont annoncées dans les princi- paux centres de la Suisse allemande.

Les groupes révolutionnaires existent à pei- ne dans notre pays et se recrutent presque exclusivement parmi les étrangers. Ils par- ticiperont probablement à la manifestation, mais tout fait supposer qu'ils ne feront rien pour tenter d'en prendre la direction. Ils ont, pour observer cette réserve, deux rai- sons également bonnes: d'abord leur inter- vention serait très mal vue du public, qui ne la tolérerait peut-être pas ; ensuite, ils tiennent à se ménager un asile sur territoire neutre et ils n'ignorent pas que, s'ils trou- blaient l'ordre, le gouvernement en profiterait pour les inviter à passer la frontière.

France

Un rédacteur de l'Agence Dalziel de Paris s'est rendu au ministère de l'intérieur, où il a interrogé un des principaux fonctionnaires de cette administration sur les mesures que le gouvernement compte prendre à l'occasion des manifestations qui pourraient se pro- duire le 1·«· mai. Voici quelle fut sa ré- ponse :

D'abord, nous estimons que tout se passera tranquillement. En tout cas, nous ne croyons pas à des troubles sérieux. Force réunions dans les grandes villes et les centres ouvriers, beaucoup de verres vidés et de harrangues

prononcées, tout se bornera à cela, du moins nous l'espérons. Nous ne redoutions guère pour ce jour-là que les anarchistes, et l'ar- restation de Ravachol, l'expulsion de nom- breux anarchistes étrangers, le projet de laloi adopté par la chambre qui assimile la « pro- pagande par le fait » aux délits de droit com- mun, semble nous permettre de compter, pour le 1e r mai prochain, sur l'abstention presque complète de messieurs lesanarchistes, Cependant le gouvernement a fait le néces-, saire pour que toute manifestation interdite soit aussitôt réprimée Une circulaire très, concise du ministre de l'intérieur rappellera aux préfets qu'ils ont pleins pouvoirs pour assurer l'ordre dans la rue. Les troupes se- ront d'ailleurs consignées à leur disposition et l'on enverra de la gendarmerie à cheval et de la cavalerie sur les points menacés de troubles. D'ailleurs, nous avons tout lieu de penser que ces mesures de précaution seront inutiles et que l'ordre ne sera pas troublé en France.

Un des chefs du parti socialiste a donné sur les manifestations du 1e r mai, tant à Paris qu'en province, les renseignementstsuivants : L'organisation du premier mai a été, d'un commun accord, confiée parles délégués des groupes à deux commissions, dont l'une s'est occupée des mesures générales, l'autre des moyens d'exécution. Il a été d'abord décidé que toute « mise en demeure » aux pouvoirs publics serait abandonnée cette année, ainsi que toute manifestation dans la rue. On se bornera à un grandmeeting, tenu salle Favié, où parleront des orateurs désignés d'avance.

En province, dans le Nord surtout, il y au- ra par contre des démonstrations dans larue:

on se rendra en masse aux urnes, à la sortie des réunions. A Fourmies, on fera sur la tombe des victimes du premier mai de l'an dernier une manifestation spéciale d'un ca- ractère sentimental. Mais nulle part on ne prévoit de troubles sérieux. Il y aura quel- ques bousculades tout au plus, car les chefs socialistes ont résolu de se mettre, s'il y a lieu, en travers des provocations et des vio- lences anarchistes. Les récents événements ont d'ailleurs disloqué les groupes anarchistes et paralysé d'avance leur activité collective.

Certains groupes qui suivent la direction de MM. Reclus et Kropotkine sont opposés à toute violence pour ce jour-la. Quant au ré- sultats électoraux, les socialistes espèrent

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

qu'ils leur seront favorables dans beaucoup de centres industriels, où le terrain est pré- paré de longue main par une campagne de propagande menée depuis longtemps par les chefs du parti. M. Lafargue a lui seul a ha- rangué une cinquantaine de villes dans le Nord, le Centre, l'Ouest et le Midi.

Italie

L'impression dominante, dans les sphères gouvernementales italiennes, c'est que le premier mai se passera cette fois beaucoup plus tranquillement que les années précé- dentes. Quelques incidents sont possibles, surtout dans la Haute-Italie, mais il n'y a pas lieu de craindre des désordres sérieux.

D'ailleurs, la population est partout très irritée contre les anarchistes qui voudraient la ter- roriser. Une partie de cette défaveur rejaillit momentanément sur les socialistes, et cela contribuera peut-être à préserver la foule de grands entraînements. Il faut dire aussi que Rome etNaples sont encore sous l'impression des condamnations récemment prononcées pour les désordes du premier mai de l'an dernier.

Milan est certainement la ville d'Italie où les préparatifs pour la célébration du pre- mier mai sont les plus avancés, et, certes, ils ne se présentent pas sous un aspect bien redoutable. Les représentants d'une quaran- taine de sociétés ouvrières de différentes lo- calités de la Lombardie se sont réunis et ont décidé, avant tout, que la manifestation serait absolument pacifique. On se bornera à ré- clamer la journée de huit heures et à publier une feuille spéciale, qui méritera, entre toutes, le titre d'éphémère, puisqu'elle n'aura qu'un seul numéro. Le chômage ne sera pas même obligatoire, et pourtant il serait bien naturel, puisque la fête tombe sur un diman- che. Bien entendu, il ne manquera ni mé- dailles, ni rubans, ni emblèmes de toutes

sortes, ni musique, ni rien de cet appareil décoratif si cher aux peuples du Midi. A Turin, le centre de l'organisation est à Ia chambre du travail ; mais jusqu'ici, on n'y fait pas grand chose.

Dans les Pouilles, les radicaux ont décidé de revêlir leurs plus beaux habits et de se promener avec des roses rouges à la bouton- nière. Ce n'est pas dans une pareille tenue qu'on fait les révolutions.

En somme, il y aura presque partout des manifestations, surtout des réunions privées, mais le mouvement ne se dessine pas encore avec une suffisante netteté. La grande affaire est de savoir si les anarchistes ne nous mé- nagent pas quelque surprise. Malheureuse- ment ces messieurs n'ont guère l'habitude de mettre le public dans leur confidence. On leur prête des projets ténébreux à Turin, à Eoine et ailleurs. Cependant la police ouvre l'œil et les compagnons jugeront peut-être prudent de s'abstenir.

Quelques-uns des plus militants sont sous clef, et on en arrêtera peut-être d'autres en- core par mesure de précaution.

Le ministre de l'intérieur a indiqué, par une circulaire adressée aux préfets, les me- sures qu'il y a lieu de prendre en prévision du premier mai. Les individus et les édifices menacés seront étroitement surveillés; les troupes et la gendarmerie seront renforcées dans les régions industrielles ; la garnison de Rome va être augmentée de deux bataillons.

Enfin, les réunions publiques seront absolu- ment interdites, les préfets conservant la fa- culté d'autorieer les réunions privées, s'ils les croient sans danger. Mais ,comme il est peu probable que beaucoup de préfets se soucient d'assumer une telle responsabilité, on peu croire que toutes les réunions, ou peu s'en faut, seront prohibées. A Rome, les ques- teurs delà Chambreparaissentdécidément re-

douter quelque attentat contre l'édifice confiéà leurs soins, qui, p.our beaucoup degens, per- sonnifie désagréablement Ie parlementaris- me. Les souterrains de Monte-Citorrio sont surtout l'objet de leur sollicitude.

En résumé, la situation n'a rien de mena- çant; pourtant des événements fâcheux pour- raient inopinément se produire, surtout dans les régions industrielles de la Haute-Italie.

Les dispositions actuelles sont pacifiques, seulement la foule est mobile dans notre midi et on est toujours un peu à la merci d'un accident. Certes, il y a loin de celte éventualité à un mouvement général. Le gouvernement est averti ; c'est la ce qui di- minue grandement le danger de ces mouve- ments populaires qui.se produisent à éché- ance fixe.

Portugal

Le gouvernement partugais est avisé que des manifestations auront lieu dans toutes les villes où se trouvent des ouvriers sans travail, pincipalement à Oporto, Braga et Gaya, et qu'un seul mot d'ordre dirigera le mouvement. Aussi n'est-ce pas sans inquié- tude qu'on attend l'échéance du 1er mai. Les mesures nécessaires ont été prises à Lis- bonne, et le cinquième régiment des cara- biniers à pied, sur lequel ont peut entière- ment compter, viendra la semaine prochaine, prendre ses quartiers au château St-Georges, qui domine la ville. Ce régiment est com- mandé par M. Serpa Pinto, qui a été récem- ment promu au grade de colonel. Comme précaution d'un autre ordre, le ministère îles travaux publics a ouvert un crédit de 100 contos de reis destiné à Ia construction de routes, ce qui permettra de donner du tra- vail aux ouvriers qui n'en ont pas. Les gardes fiscaux postés à Luso, sur la frontière espagnole, ont reçu l'ordre d'exercer ces jours-ci une vigilance exceptionnelle et d'appréhender sans, .retard toutes les per- sonnes suspectes. '-. ,

Belgique

L'approche du premier mai n'atfole per- sonne en Belgique et même le public ne s'en occupe guère. Les prévisions sont basées sur l'an dernier, et comme tout s'est passé dans un calme à peu près complet, on se persuade qu'il en sera de même cette année encore.

Aucune mesure n'a été prise jusqu'ici par les autorités, qui, d'ailleurs, ne peuvent pas grand'chose. L'autonomie communale est la plus précieuse des prérogatives des communes belges : le bourgmestre est maître chez lui ; comme chef de la police, il est chargé de maintenir l'ordre et agit dans ce but à peu près comme il l'entend ; à un moment donné, il peut requérir la gendarmerie, puis l'armée, mais celles-ci ne peuvent intervenir autre- ment que sur son appel.

Quant au gouvernement, il ne se montre pas plus inquiet que les bourgmestres des grandes villes et des centres ouvriers.

Il est cependant probable que le 1er mai, tous les soldats devront être rentrés dans leurs casernes avant cinq heures du soir et que les gendarmes seront consignés. Dans les grandes villes comme Bruxelles, Liège, Gand, Anvers, Mons, Charleroi, etc., toute la garnison sera sur pied et des renforts de gendarmerie se tiendront à la disposition du bourgmestre.

Les manifestations ne seront vraisemblable- ment interdites nulle part, si ce n'est peut- être à Liège, non pas que l'on craigne l'effer- vescence ouvrière, mais il existe, dans le bassin houiller, un certain nombre d'anar- chistes qui pourraient bien profiter de la journée pour commettre quelque méfait. En tout cas, là non plus, rien n'est encore décidé.

C'est à Bruxelles que sera cette fois le cen- tre du mouvement, car à la manifestation économique se joindra, dans la capitale, une grande démonstration populaire en faveur du suffrage universel et de la revision. Pour- tant, les autorités sont absolument tran- quilles et restent convaincues que la journée sera calme.

Une heureuse circonslance, c'est qu'il n'existe actuellement dans nos régions indus- trielles aucune cause spéciale d'excitation : on ne parle ni de grèves, ni de diminution de salaires.

En somme, tout fait espérer que la journée du lo r mai ne laissera derrière elle aucun souvenir tragique.

Espagne

D'après les renseignements parvenus jus- qu'ici au gouvernement, on n'a pas à redou- ter de graves désordres en Espagne à l'occa- sion dupremier mai ; il est cependant possible qu'il se produise à Barcelone, Bilbao et Cadix quelques incidents analogues à ceux de l'an dernier, mais je tiens de l'un des ministres que dans ces mêmes localités, il n'y aura rien de bien important.

Du reste, le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la tranquil- lité publique. C'est ainsi qu'une circulaire a été adressée à tous les gouverneurs de pro- vinces, leur prescrivant d'user de tolérance à l'égard des ouvriers, tant qu'ils restront dans les limites de la légalité, mais de ré- primer aussi avec la plus grande énergie toute tentative de désordre.

Dans le cas où une intervention deviendrait nécessaire, les autorités civiles auront à se concerter immédiatement avec les autorités militaires pour faire occuper par la troupe tous les points où des mouvements dange- reux pourraient se produire. La circulaire ajoute que la troupe ne devra pas faire usage de ses armes, à moins d'être attaquée, ou lorsque, par suite d'un accorde erîlre les auto- rités civiles et militaires, l'état de siège aurait été proclamé.

Outre cette circulaire, déjà lancée, le mi- nistère de la guerre en fera prochainement paraître une autre dans le Diario officiai, or- donnant un certain nombre de mesures mili- taires ; il sera, de plus, adressé des instruc- tions spéciales et secrètes aux commandants de places.

Enfin, le ministre de la marine a été invité à donner des instructions aux autorités mari- times des différents ports, notamment à celles de Cadix, à cause du grand nombre d'ouvriers qui sont occupés à l'arsenal de la Corogne.

D'ailleurs toutes les manifestations publi- ques sont dores et déjà interdites ; les réu- nions privées, tenues dans un local clos, seront seules tolérées. Cette mesure gênera particulièrement les manifestants de Madrid,, car les locaux dont ils disposaient l'an der- nier ne peuvent pas leur être ouverts cette année. En effet, les jardins de Buen Retiro et le théâtre Felippe, où les meetings avaient eu lieu en 1891, sont en réparation. Quant au cirque du Prince Alphonse, le plus vaste ι e Madrid, il est actuellement loué à une tioupe d'opéra.

Syndicats professionnels

Il n'est pas sans intérêt, dit le Temps, de relever un jugement récemment rendu par le conseil des prud'hommes de Bordeaux, car il se rattache d'une façon fort instructive à la question des syndicacts professionnels.

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• . I

LA FEuÊBATION HORLOGERE SUISSE

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Rappelons brièvement les faits. Un chape- lier de la ville, ne pouvant faire accepter ses prix, pour un certain travail à façon, par ses ouvriers bordelais, tous membres du syndicat, confia l'ouvrage à des ouvriers de Barsac.

Au bout de quelque temps, les Bordelais, souffrant du chômage, obtinrent du syndicat l'autorisation de travailler aux conditions in- diquées et demandèrent au commerçant de les reprendre. Celui-ci y consentit, mais il résolut de leur adjoindre les ouvriers de Bar- sac, dont la bonne volonté méritait récom- pense. Là-dessus, les Bordelais protestent contre la concurrence et menacent de se re- tirer si l'on garde les gens de Barsac. A leur tour, ces derniers se rebiffent : ils assignent une première fois devant le conseil des prud'hommes le chapelier, qui s'engage à les conserver. Mais les Bordelais, poussés par leur syndicat, demeurent intraitables et le patron finit par capituler en congédiant les ouvriers de Barsac. Seconde citation devant le conseil des prud'hommes : le chapelier dé- clare que le syndicat lui a forcé la main, mais le conseil « ne pouvant accepter les décisions d'un syndicat, quand elles portent atteinte à la liberté du travail » condamne le commer- çant à payer, à chacun des ouvriers renvoyés 200 fanes de dommages intérêts.

L'affaire n'est-elle pas curieuse? Que pen- sez-vous de cet infortuné patron pris entre les exigences du syndicat bordelais et les récla- mations des ouvriers non syndiqués, recon- nues fondées par le conseil des prud'hommes ?

Si la loi actuellement en discussion avait été promulguée, la situation fût devenue plus bizarre encore. Car, en congédiant les ou- vriers syndiqués, il tombait sous les pé- nalités de la loi Bovier-Lapierre, et, en con- gédiant les non syndiqués, sous 1: s pénalités du conseil des prud'hommes. Puisque dites-

vous de ce syndicat bordelais, exigeant l'ex- pulsion de travailleurs d'une autre commune et les mettant dans l'impossibilité de gagner leur vie? Voilà, dans toute sa beauté, le syn- dicat rêvé par certains socialistes, à la fois obligatoire et fermé. Au milieu de ces tyrannies, de ces incohérences et de ces con-.

fiits, que peut devenir, soit pour le patron, soit pour l'ouvrier, la liberté du travail ?

INOUVKLLES

DIVERSES S l a r q u e e d e f a b r i q u e . — La conven- tion pour la protection réciproque des pa- tentes, marques de fabrique et modèles négo- ciée entre l'Allemagne et la Suisse sera pro- bablement bientôt signée à Berlin, par le se- crétaire d'état de Marschall et le ministre

Suisse à Berlin, M. le colonel Roth.

Consulats

Le Conseil fédéral a nommé vice-consul à Yokahama, avec rang de secrétaire de léga- tion, M. Rilter, attaché au département politi- que à Berne. Cette nomination implique la continuation du nouveau système des consuls de carrière, pour le traitement desquels les chambres ont voté un crédit de, cent mille francs.

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