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PA M. Jules Gfeller

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'

PA M. Jules Gfeller

Berne

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal,

Sixième année. — N0

P r i x du numéro 10 centimes

Dimanche 20 Mars 1892

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

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Organe de Ia Société i n t e r c a n t o n a l e des i n d u s t r i e s d u J u r a , des C h a m b r e s de c o m m e r c e , des B u r e a u x de contrôle et des Syndicats .industriels.

Syndicat des fabricants d'horlogerie

ylssembiée générale ordinaire dimanche le 20 mars 1802, à 3 heures de l'après-midi, au Bielerhof, à Bienne.

Ordre du jour

1. Rapport et comptes de l'exercice 1891.

2. Syndicat des fabriques d'ébauches.

3. Caisse de prêts sur machandises.

4. Exposition de Chicago.

5. Fixation des cotisations pour l'année 1892.

6. Nomination dn président et des mem- bres de la chambre syndicale.

7. Divers.

Les membres de la chambre syndicale sont convoqués pour deux heures de l'après-midi, le môme jour, dans le môme local.

Les visiteurs, contre-maîtres et chefs d'ateliers,

dans les syndicats ouvriers

L'Ouvrier horloger publie, dans son

dernier numéro, un article dont l'allure générale indique une méchante humeur qu'explique le mauvais cas dans lequel s'est mis, à noire avis, le syndicat des re- passeurs, démonteurs et remonteurs, en proclamanl une grève de 54 ouvriers dans un moment où l'on organise partout des collectes en faveur des ouvriers sans travail.

Parlant de l'accusation — qu'un cor- respondant du Jura bernois — lance au syndicat ouvrier, d'avoir voulu tromper l'opinion publique, il dit :

« L'on prétend maintenant que le syndicat

« ouvrier cherche à tromper l'opinion publi-

« que, qu'il tronque et fausse le véritable c état de la situation ; une faute d'impression

« dans la partie allemande de l'appel adressé

« aux ouvriers suisses est mise bruyamment t à profit, etc. »

Allons-y pour la faute d'impression, nous n'y voyons aucun inconvénient ; mais il reste la divergence fondamentale qui existe entre le texte affiché dans les

fabriques de montres et le texte français de l'appel aux ouvriers suisses. Dans le premier, on désigne les contre-maîtres, chefs d'ateliers et visiteurs ; dans le se- cond, on affirme que le syndicat des fa- briques de montres prétend que Youvrier qui n'est pas aux pièces ne peut faire partie de son syndicat respectif. Cette divergence est assez fondamentale dans le texte français, pour justifier l'observa- tion que la question n'est pas exactement

posée dans l'appel aux ouvriers.

L'organe ouvrier conclut comme suit :

« Il faut qu'un syndicat soit réellement

« affaibli et que l'intelligence de ses

« membres soit bien clairsemée poui

« que, dans un moment critique comme

« celui que nous traversons, il ne sache

« rien faire de mieux que d'enfanter une

« grève qui a encore le désavantage de

α porter grossièrement atteinte à un

« droit constitutionnel. »

Nous plaignons bien sincèrement les vingt-deux chefs de nos fabriques de montres, si vraiment l'intelligence leur fait si complètement défaut, et nous ne pouvons que leur donner le charitable conseil d'aller demander l'appoint qui leur manque au bureau de YOuvrier hor-

loger, où cette marchandise doit se trou-

ver en abondance. Mais en fait d'argu- ment, on avouera que c'est faible et les

«circonstances critiques que.nous tra- versons » demandent autre chose, nous semble-t-il, que l'emploi de cette sorte d'esprit qui consiste à dire des sottises à ceux qui se permettent d'avoir une opi- nion à eux.

* * *

Pour en revenir à la question de fond, notons qu'on pourrait faire de singulières constatations sur la situation qu'occu- pent les visiteurs dans quelques syndicats ou sections de syndicats ouvriers. Nous connaissons le cas de contre-maîtres ou

chefs d'ateliers, contraints contre leur gré de faire partie du syndicat de leur branche, mais auxquels on interdit l'accès des assemblées du syndicat, de peur qu'ils n'y jouent le rôle de mouchards pour le compte des patrons ! On leur fait grâce, à titre de gracieuseté toute spéciale, de l'amende prévue par les statuts pouenon présence aux séances.

Serait-ce peut-êlre cette catégorie d'employés que désigne YOuvrier horloger, quand il s'écrie, après avoir fait un noir tableau de la situation des visiteurs :

« C'est ainsi que sont traités la plupart des visiteurs; l'on ne peut donc sérieusement, venir prétendre qu'étant donnée leur posi- tion, leur place n'est pas dans le syndicat ouvrier. »

Le conflit actuel aura tout au moins ce bon résultat de fixer une fois pour toutes la situation des chefs d'ateliers, contre-maîtres et visiteurs. On voit, par l'exemple que nous citons plus haut, que leur rôle dans les syndicats ouvriers se borne parfois à payer leurs cotisations, ce qui constitue le devoir, tout en étant exclus des assemblées, ce qui leur enlève

le droit correspondant au devoir rempli.

N'est-ce pas reconnaître implicitement que leur place n'est pas dans les syndicats ouvriers ?

Nons serons d'ailleurs bientôt fixés sur la tournure définitive que prendra le conflit; elle dépend de l'issue des négocia- tions qui viennent d'être ouvertes entre les deux syndicats en cause.

C o n g r è s o u v r i e r

On nous demande de reproduire l'appel suivant :

Genève (date du timbre).

Aux Sociétés ouvrières

et à tous les corps de métiers de la Suisse.

Chers collègues,

Le congrès de Lausanne en 1891, sur la demande des délégués de Genève, a décidé

(2)

98 LA FÉDÉRATION HORLOGÈltE SUISSE

que le prochain congrès ouvrier romand au- rait lieu dans cette ville en 1892.

A cet effet, le comité d'organisation, dans lequel sont représentés les principaux grou- pements ouvriers de Genève, a décidé de fixer l'époque du congrès dans la première quinzaine de septembre.

Il a arrêté provisoirement le programme suivant :

1° Discussion des statuts de la Fédération romande ;

2° Question des syndicats obligatoires ; 3° Secrétariat ouvrier romand ;

4° Extension à la petite industrie des lois fédérales sur les fabriques et la res- ponsabilité civile.

Le comité vous prie de bien vouloir nous faire parvenir d'ici au 15 mai inclusivement, en même temps que votre adhésion, les points que vous désirez voir introduire au programme définitif

Espérant que toutes les Sociétés romandes se feront un devoir de participer à ce con- grès, et que vos mandataires seront munis d'instructions précises, afin qu'il ressorte de ce congrès les résultats pratiques qui contri- buent efficacement au succès des revendica- tions ouvrières.

Pour la Commission d'initiative : Le Président, Le Secrétaire, O . K X O I i L I . C. V A X S O D

L a g r è v e iles m i n e u r s Lc correspondant de Londres du Jour- nal de Genève publie les intéressants ren- seignements qui suivent sur cette formi- dable grève :

La politique et les travaux de la Chambre qui, du reste, sont au calme plat, disparais- s e n t complètement devant l'intérêt palpitant

qui s'attache à la grève des mineurs.

Il est incontestable que cette grève est le plus gros incident que nous ayons encore vu de la grande lutte moderne entre l'ouvrier et le capital, et j'espère que les lecteurs vou- dront bien ne point me soupçonner de pas- ser au radicalisme si la force des choses me force à leur signaler quelques-unes des cau- ses de fait qui font en ce moment une propa- gande si effective en faveur des doctrines socialistes. Il vaut mieux regarder les dan- gers en face que les ignorer de parti pris.

Gomme je l'ai déjà signalé, la querelle ac- tuelle est moins entre ouvriers et patrons qu'entre ces deux classes coalisées dans un intérêt commun et la classe des landlords, non pas qu'elle soit plus exigeante qu'autre- fois, mais sa part dans les bénéfices de la fortune publique reste immuable alors que celle des capitalistes et du travail subit tou- tes ces fluctuations causées par la recherche d'un nouvel équilibre social.

L'exploitation des mines de charbon re- pose actuellement chez nous sur les bases suivantes : Quand des gisements houillers sont découverts, une Compagnie se forme pour leur exploitation et traite avec le pro- priétaire ou « landlord » qui stipule en sa faveur dans le bail pour chaque tonne de charbon qui sera extraite une redevance qui est en moyenne de un shilling par tonne ; or tandis que la main-d'œuvre payée par la Compagnie a monté, depuis 1879 seulement, de 40 OtO, et que le prix du charbon a baissé sur les marchés au grand bénéfice du public consommateur, cette redevance de un shil- ling est constamment restée la même en vertu de baux conclus pour de lougues périodes.

Toute la théorie socialiste se résume à peu près dans renonciation du principe du droit de propriété donné à l'Etat de préférence à l'individu. Si ce principe est défendable,

c'est surtout quand le droit de propriété s'applique à des choses ou à des biens pour la création desquels Ie ou les bénéficiaires n'ont rien fait.

Et c'est évidemment le cas de la propriété des mines. Et si jamais il devait arriver qu'empruntant a la doctrine socialiste le point le plus pratique de son programme, notre société légiférât dans le sens de la con- fiscation des mines par l'Etat pour le béné- fice de tous, je ne crois pas qu'en dehors des quelques landlords auxquels profite exclusi- vement cette exploitation des biens de la na- ture, les protestations seraient nombreuses ni les résistances bien accentuées.

Pour ne rien dire des ouvriers, il est bien certain que les grandes Compagnies et les nombreux capitalistes qui les forment ne sont pas socialistes dans le sens théorique du mot. Mais cela n'empêche pas les capita- listes de constater que les « landlords », auxquels les exploitations houillères payent une redevance annuelle énorme (on parle d'un demi-milliard de francs), ne continuent pas moins que par le passé à jouir du pro- duit de leurs fermes, c'est à-dire de la sur- face du sol.

Les ouvriers mineurs, qui ne sont plus les ignorants d'il y a cinquante ans et auxquels la science économique est devenue très familière, reconnaissent sans se faire prier que, dans l'exploitation des mines, la part du capital n'est pas exagérée et est souvent au- dessous du taux raisonnable.

En vertu de la sentence arbitrale rendue en 1879 par lord Derby, les prix de la main- d'œuvre houillère ont été établis sur une échelle dont la base est le prix de vente des charbons. D'après cette échelle, les salaires des mineurs devraient actuellement subir une réduction d'environ 10 0[O ; mais, ayant devant les yeux la dîme immuable prélevée par les « landlords », ouvirers et capitalistes ne sont disposés à des sacrifices qu'autant que les usuriers des mines en supportent leur part légitime.

Pour chaque tonne de charbon amenée à ciel ouvert, l'ouvrier reçoit 2 sh., mais la Compagnie exploitante dépense au moins une somme pareille pour le travail à côté, et l'intérêt du capital énorme nécessaire à l'ex- ploitation absorbe au moins la plus grande partie d'un autre shilling. Or, comme le prix du charbon au bord du puits n'est au maxi- mum que de six shillings la tonne, il s'ensuit que, sur le bénéfice brut de un shilling et demi, le landlord à lui tout seul, pour ne rien faire du tout, absorbe les deux tiers.

C'est la même chose que pour la question agraire en Irlande ; et de même que pour éviter la révolution, il a fallu concéder les deux « Lang acts » aux Irlandais, il faudra bien un jour ou l'autre légiférer pour dimi- nuer la part des « landlords houillers ».

En attendant, voici le procès-verbal des premiers effets de cette grève colossale :

La Compagnie du Nord-Est supprime à partir d'aujourd'hui 179 trains sur son ré- seau, mettant à pied 1,400 employés. La Compagnie du Nord-Ouest ferme ses forges et chantiers de Creuse, laissant 250 ouvriers sans travail; sans compter que 1,800 hom- mes de son personnel d'exploitation ont reçu avis de renvoi pour samedi prochain. Dans le district manufacturier de Leeds, tous les moulins, fonderies ou aciéries réduisent leur personnel ou suspendent leurs travaux. Cela intéresse au moins vingt mille ouvriers. Les travaux des hauts-fournaux de Barow sont sur le point d'être suspendus, au détriment d'environ 10,000 ouvriers. Dans le Cheshire, les salines sont fermées.

Si la grève continue pour une autre se- maine, toutes les poteries du North-Stafford- shire suspendront leurs travaux, mettront plus de 50,000 ouvriers sur le pavé. Tous les

hauts-fournaux du comté de Wolverhampton,

« la contrée noire », sont dans le même cas.

Enfin, pour ne pas prolonger cette terrifiante nomenclature, on calcule qu'une prolonga- tion de grève de quinze jours priverait de travail plus d'un million d'ouvriers.

Croyez bien que je n'assombris pas à plai- sir le tableau, au contraire. Et pour finir par Londres, aux détails de ma dernière lettre, j'ajouterai qu'avec de la neige et de la glace

plein les rues, les malheureux ouvriers d'ici payent actuellement au détail cinq francs les cinquante kilog. de charbon.

Devant ce tableau de la misère nationale, avec la perspective de voir les nombreux steamers qui alimentent la population par le transport indispensable des deux tiers des articles nécessaires à la consommation publi- que imiter les chemins de fer et supprimer leurs services, que pèsent les intérêts des

landlords?

Les escrocs de Riga

Nouvelles dupée. — Moyens d ' o p é r e r

Nous avons déjà raconté comment opéraient certains escrocs russes pour faire des dupes sur le marché français.

Voici un de leurs nouveaux tours que nous empruntons aux faits divers d'un journal quotidien :

Il y a quelques semaines, plusieurs mar- chands de diamants et d'or et de gros coin- missionnaires de la place de Paris recevaient de Riga (Russie) une letttre signée Henri Weiss. Cet individu se disait en rapport continuel et journalier avec les hommes qui travaillent dans les mines d'or de Russie et de Sibérie. Ceux-ci trouvaient moyen de dé- rober chaque jour une certaine quantité de poudre d'or qu'ils cachaient, soit dans leur bouche, soit dans leurs poches.

Il s'engageait à livrer aux négociants de Paris qui accepteraient ses offres, autant de kilos d'or qu'ils en voudraient et qu'il leur vendrait à moitié prix.

De plus, il leur donnerait le moyen de faire passer le tout en fraude.

Un Espagnol, commissionnaire en mar- chandises, M. X., répondit le premier. Un échange de lettres eut lieu, et notre homme partit pour Riga et se rendit chez Henri Weiss. Celui-ci lui déclara qu'il fallait aller à la frontière allemande où l'or se trouvait caché dans un endroit sûr. On partit pour la destination indiquée et au lieu fixé, qui était sur la lisière d'une forêt, était une petite maisonnette dans laquelle Henri Weiss fit entrer M. X.

Sur une table, on étendit plusieurs kilos d'or, et pour prouver qu'il était complète- ment pur, on versa dessus une gronde quan- tité d'acide nitrique.

L'or n'étant pas attaqué, le commission- naire accepta et versa 180,000 fr. Devant lui, on mit le tout dans une caisse qui fut clouée et marquée avec un chiffre convenu.

Lc commissionnaire était convaincu.

Puis, sachant comment il pouvait passer son colis en fraude, il partit et revint à Paris.

Une fois chez lui la caisse fut ouverte, mais, hélas, elle ne contenait que de la pous- sière de cuivre.

Voici ce qui s'était passé :

Une substitution de caisse avait eu lieu.

D'autres marchands ont été également les victimes de l'escroc Weiss. M. D., a perdu cent mille francs, M. M., quarante-sept mille francs et MM. L. et C , chacun soixante mille.

M. Cochefert, commissaire aux délégations judiciaires, a été chargé parle parquet d'ins-

(3)

.

LA FEJ)EKATION HORLOGERE SUISSE 99

truire les plainte déposées par les malheu- reux négociants. L'ambassade russe a été prévenue. Il paraîtrait que l'individu qui si- gne ses lettres sous le nom de Weiss et sous d'autres noms d'emprunt, serait d'origine allemande.

L'horlogerie à Besançon Relevé du nombre des montres d'or et d'argent de fabrique française soumises au contrôle du bureau de garantie de Besançon pendant le mois de février 1892 :

Or Argent 8.240

8.939

» » 639 Février 1892 . .

Février 1891 . . Augmentation Diminution .

Comparaison entre les deux premiers mois des années 1892 et 1891 :

Or

25.677 23.740 1.197 1.937

des Gôtes-du-Nord, d'Ile-et-Vilaine, de la Mayenne, du Morbihan et de la Sarthe sont dévolus au II·"0 arrondissement consulaire suisse, dont le siège est au Havre ; ceux des Deux-Sèvres, d'Indre, d'Indre-et-Loire, de la Loire, de la Loire-Inférieure, de Marne-et- Loire, de la Vendée et de la Vienne sont rat- tachés au IIIrao arrondissement consulaire suisse, dont le sii'ge est à Bordeaux.

Le Conseil fédéral a décidé, en outre, de supprimer le vice-consulat suisse à Cannes (Alpes-Maritimes et de remercier, pour ses bons services, M. Samuel Geisendord-Urech, de Genève, vice-consul en cette résidence.

Totaux depuis le coin-

cement de 1892 . 14.351 Mois correspondants

de 1891 . . . . 17.653 Augmentation . » » Diminution . . 3.342

Argent

47.176 46.980 196

» »

» « «

Consulats

Le Conseil fédéral a accordé en date du 15 courant, avec remercîments pour les servi- ces rendus, à M. Jeah-Siméon Voruz, de Moudon (Vaud), la démission qu'il a sollici- tée de ses fonctions de consul suisse à Nan- tes, et, et même temps, il a décidé la sup- pression de ce consulat à partir du 1e r avril prochain. Les départements du Finistère,

NOUVELLES DIVERSES

En présence des nouvelles contradictoires et fantaisistes circulant au sujet des négocia- tions commerciales de la Suisse avec la France et l'Italie, le Conseil fédéral croit de- voir avertir le public que, le secret étant strictement gardé, il n'y a lieu d'ajouter foi qu'aux informations qui seraient insérées dans le bulletin mis par le Conseil fédéral à la disposition de la presse.

P o i n ç o n n e m e n t à l a f r o n t i è r e . — A l'instar de ce qui se fait en Autriche-Hon- grie, on dit que le Gouvernement portugais, dans le but d'empêcher la contrebande, au- rait l'intention d'introduire le poinçonnement de toutes les montres et de prononcer la sai- sie de toutes montres non munie du poinçon.

U n s u c c è s h o r l o g e r . — The Horologi- cal Journal, de Londres, publie dans son numéro de mars le tableau des meilleures montres soumises à l'Observatoire de Kew, pendant les douze derniers mois. '

Les montres de la classe A, classe supé- rieure, bulletin de six semaines, ont été au nombre de 468.

Celle qui l'a emporté est un chronomètre de la maison Stauffer fils et Cie, qui a obtenu le résutat très remarquable de 91,6 points sur un maximum de 100 ; la seconde n'a que 87,5 points.

Le chronomètre sorti premier a été fabri- qué à la Chaux-de-Fonds par la maison du même nom. C'est la première fois qu'une montre suisse tient la tête dans les résultats de l'Observatoire de Kew. Nous félicitons sincèrement la maison Stauffer fils et Cie de ce beau succès, qui faithonneur à l'horlogerie suisse et a produit une grande sensation dans le monde horloger anglais et dans les journaux spéciaux.

Voici les résultats respectifs des meilleures montres passées à Kew pendant les 5 der- nières années :

En 1887 En 1888 En 1889 En 1890 En 1891

1 montre anglaise

» »

» »

» »

» Stauffer fils

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89.0 » 89.1 » 86.2 s 91.6 » COTE DE L'ARGENT

du 18 mars 1892 Facturé aux monteurs de boîte.

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» 124. 40 id.

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s 138. 70 id.

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Le rédacteur responsable: Fritz HUGUENIN.

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