• Aucun résultat trouvé

Simulation par dynamique moléculaire de la structure des verres dopés terre rare

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Simulation par dynamique moléculaire de la structure des verres dopés terre rare"

Copied!
49
0
0

Texte intégral

(1)

Structure de Verres dopés Terre Rare

Stéphane CHAUSSEDENT

A. MONTEIL, N. GAUMER, D. GUICHAOUA, X. BIDAULT, T. S. DOS SANTOS

Laboratoire de Photonique d’Angers [LPhiA]

(2)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(3)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(4)

Problématique générale :

Caractériser et comprendre la relation entre la luminescence et la structure de verres dopés terre rare.

Pourquoi ?

Applications technologiques Aspects fondamentaux Photonique

(fibres dopées, guides plans, lasers…) Sonde structurale

(compréhension des mécanismes, analogues des actinides…)

Techniques couramment utilisées :

Diffraction X, neutrons (exploitation difficile / taux de dopage) EXAFS (informations sur la coordination et les distances RE-O) Photoluminescence (besoin de modèles pour interpréter)

(5)

Simulation de la structure dopée

Calcul des paramètres liés à la luminescence

Synthèse et mesures expérimentales

Travaux de Brawer et Weber [1981]

BeF2:Eu3+ : premiers calculs de champ cristallin à partir de simulations par DM Avancées continues liées à

- l’évolution des moyens de calcul (plusieurs centaines de milliers d’atomes) - l’évolution des modèles (potentiels d’interaction, champ cristallin…)

Problématiques actuelles :

- systèmes plus complexes : codopage, verre à composants multiples…

- systèmes plus étendus : agrégation, séparation de phase, céramisation…

(6)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(7)

La simulation par Dynamique Moléculaire (DM) classique est devenue une technique éprouvée.

Depuis les travaux de Woodcock et al. [1976], elle a contribué à : comprendre les propriétés structurales et dynamiques de systèmes désordonnés ;

interpréter des résultats expérimentaux ; valider des modèles ou des théories ;

extrapoler des conditions expérimentales difficiles d’accès.

La DM classique est relativement simple à mettre en œuvre :

accès à des structures comportant plusieurs centaines de milliers d’atomes ; accès à la dynamique du système.

(8)

Principes et méthodologie

- espèces - température

- pression (densité) - potentiels d’interaction - …

données

j i i

i

i

m V

F     

Intégration des équations de Newton

NVE

NVT NPT Discrétisation du temps (Δt ≈10-15 s)

Conditions aux limites périodiques

0 K

8000 K

300 K

ensemble statistique de configurations vitreuses configuration initiale

( cristal )

fusion et mélange chauffage

DL_POLY [Smith et al. – CCLRC – Daresbury, UK]

(9)

Choix des potentiels d’interaction :

potentiels effectifs à 2 et 3 corps

k j

jik ik

ij j

ij

i

V r V r r

V

,

) ( )

(2

( )

3

( , ,  )

r

ij

r

ij

r

ik

jik

) (

erfc )

exp(

)

)

(

(

ij ij ij

j i ij

ij ij

ij

r

r e q r q

A r

V

 

0 2 2

 4

0

2

3

   

 ) exp cos cos

, ,

)

(

(

   

 

 

 

c jik

i ik

ik c

i ij

ij jik

jik ik

ij

r r r r r

r V

[BMH modifié]

[Garofalini]

Paramétrage :

Etudes antérieures, optimisation sur la base de données expérimentales, simulation de phases cristallines, reconstruction de signaux expérimentaux.

(10)

Caractérisation des structures simulées

Fonctions de distribution :

RDF : fonction de distribution radiale

r r N r r

g d

) ( ) d

(





4 

2

 1

CDF : fonction de distribution cumulée

n



( r )

0r

d N



( r ' )

ADF : fonction de distribution angulaire

a



()

N1a

Nia1

   (



)

i

Propriétés dynamiques (MSD, coefficients de diffusion…) Routines de calcul ad hoc

Statistiques d’anneaux, d’agrégation, typologie des oxygènes…

Reconstruction de signaux expérimentaux (EXAFS, DRX, diffusion de neutrons, luminescence…)

Visualisations 3D (PCMOL, VMD)

(11)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(12)

Luminescence et simulation

Théorie du champ cristallin

Hamitonien de l’ion introduit dans une matrice :

CF o

s

H

H H

H

H

0

1

le champ électrostatique vu par l’ion luminescent

est traité comme une perturbation levée de dégénérescence des niveaux d’énergie (splitting Stark)

  

N

i i

N

i i

CF

V e

H

1 1

) d ) (

( R

r R

rR

) ( R

distribution de charge de l’environnement

r

i localisation des électrons de la couche 4f

i k i

k q q i

k kq

CF

A r C

H

( )

( )

,

r 2 1 ( , )

) 4

)

(

(k i kq i i

q

Y

C k   

  r

R R

R ( ) d )

( ) 1

(

1

) (

k kq kq q

R e C

A

(13)

j k

j k j j q q

R q C

e

1

)

2 (

( )

) 1

( R

La distribution de charge autour le l’ion luminescent est considérée comme un ensemble discret de charges ponctuelles :

R R

R ( ) d )

( ) 1

(

1

) (

k kq kq q

R e C

A

0kq2,4,k6

On dispose d’un ensemble de paramètres qui rend compte du potentiel électrostatique subi par le site occupé par l’ion terre rare.

Modèle de charges ponctuelles

Informations recueillies sur les sites

Symétrie du site selon le groupe de symétrie, un certain nombre de paramètres Akq s’annulent.

Force de champ cristallin quantité scalaire, invariante par rotation, qui prend en compte l’ensemble des paramètres de champ cristallin.

6 , 4 , 2

2

3 1

k

k

CF S

S 



 

 

k q

kq k

k A A

S k

0 2 2

2 0 2

1 2

1 Cette force est à reliée à l’intensité

du splitting des multiplets et à l’élargissement inhomogène des transitions d’un spectre d’émission.

(14)

Exploitation des données

Les environnements simulés par DM permettent le calcul de l’ensemble des paramètres Akq pour chacun des sites luminescents.

Analyse statistique : distinction de différentes classes de site en fonction de - la coordination

- la composition locale (nature des 2nd voisins, OP, ONP…) - la structure angulaire locale

Calcul de la levée de dégénérescence pour chacun des ions terre rare.

Calcul des probabilités de transitions entre chaque niveau Stark.

Reconstruction d’un spectre d’émission (global, par type de site…)

(15)

L’europium comme sonde structurale Un diagramme énergétique simple

Utilisation de la base des fonctions d’onde de l’ion libre

Diagonalisation de la matrice

(valeurs propres) niveaux Stark

(vecteurs propres) fonctions d’ondes

J CF

J

H S L J M

SLJM ' ' ' ' SLJM

J

4f 6

7F

5D

5L

7F0 7F1 7F2

7F3 7F4 7F5 7F6

5D0

5D1

5D2

5D3

5D4

H

0

H

1

o

H

s

H

CF

(16)

Reconstruction d’un spectre d’émission

On calcule les intensités de transition radiative entre chaque niveau Stark :

ˆ b

2

a

S

ab

    ˆ b

2

a

S

abDE

 

e

 

E

S

abDM

a

m

  ˆ

B

b

2

 

 

  

ab abDE abDM

ab

e n n S n S

A

3 3 2 2 3

0 2

9

) 2 (

3 32

4 



On en déduit les probabilités de transition :

(17)

L’intensité globale d’une transition est alors définie comme :

ab ab

ab

A

I  

b

a ab

ab

ab

A A

,

On affecte une lorentzienne à chaque intensité :

I

ab

ab

w

 

 

N

i a b i ab

ab i

w

I N

w

1 , 2

2 , 2 ,

) (

) 4

(   

convolution sur tous les sites Reconstruction d’un spectre d’émission

(18)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(19)

Pb2+ (x 474) Si4+ (x 504) Eu3+ (x 20) En collaboration avec J.A. Capobianco (Concordia University – Montréal)

Simulation par DM pour caractériser la structure du mélange binaire :

formation de 2 réseaux Etude de la distribution des ions luminescents :

agrégation des ions Eu3+

dans le réseau de PbO Caractérisation quantitative de la structure locale…

(20)

1re sphère de coordination très bien définie : NEu-O = 6,5

2e sphère de coordination

essentiellement composée de Pb

Quel type d’arrangement autour des Eu3+ ? Quel lien avec la distribution des Eu3+ ?

(21)

Coordination 6 (50%)

 

Coordination 7 (50%)

(22)

0 2 4 6 8 10

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

nombre d’ions Pb

nombre d’ions Si coordination 6

0 2 4 6 8 10

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

nombre d’ions Pb

nombre d’ions Si coordination 7 2e sphère de coordination de Eu3+

Cutoff : 5,3 Å

Les ions Eu3+ en coordination 7 sont insérés dans le réseau PbO alors que ceux en

coordination 6 se trouvent à la frontière entre les deux réseaux PbO & SiO2.

(23)

0 J

(24)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(25)

Objectifs

Etude de l’effet du codopage aluminium sur l’agrégation de la terre rare.

Une synthèse par voie sol-gel permet d’atteindre des concentrations de terre rare plus élevées. Mais l’agrégation est la limite à l’augmentation du dopage.

Le codopage aluminium permet de repousser cette limite :

Quel mécanisme ?

L’aluminium disperse-t-il les ions terre rare ?

Comment modifie-t-il l’environnement local de la terre rare ? Synthèse des échantillons

par voie sol-gel : échantillons massifs (SiO

2

dopée Eu

3+

, codopée Al

3+

)

par DM : compositions et concentrations comparables.

(26)

matrice dopée

5D0

7F0

7F1

7F2

560 580 600 620 640

Intensity (arb. units)

Wavelength (nm)

80¡C 150¡C 250¡C 350¡C 900¡C

matrice codopée

5D0

7F0

7F1

7F2 Le codopage Al…

augmente la température de transition [rétention des groupements OH]

affecte l’intensité, l’élargissement

inhomogène et le splitting des transitions

rend les déclins non- exponentiels

Le codopage aluminium modifie la structure et la diversité des sites luminescents

Spectres d’émission de Eu3+

(27)

0 2 4 6 8

2.2 2.4 2.6 2.8

Radial Distribution Function

Distance (Er-O (Å) )

2,38 Å 2,42 Å

M = Er ou Al

M = Si

 ONP

 OP

total

Typologie des oxygènes composant la 1

re

sphère de coordination de Er

types de lien Er O-M :

Environnement local de Er

Al est très présent autour de la terre rare Une majorité d’OP est responsable de l’allongement de la distance moyenne Er-O

Tendance en accord avec les mesures EXAFS de Rocca et al.

<NErO> = 5,55 <NErO> = 5,70

<Er-O> = 2,38 Å Codopage <Er-O> = 2,40 Å

Al3+

(28)

Structure globale

Er O Al

Les ions Si ne sont pas représentés.

On distingue des domaines plus riches en Al.

Er se place préférentiellement dans ces domaines.

Pas d’effet dispersif de Al

sur la terre rare.

(29)

0 1 2 3 4 5 6

2 3 4 5 6 7 8

RDF & CDF

Distance (å)

Er-Al

0 1 2 3 4 5

3 4 5 6 7 8

RDF & CDF

Distance (å)

Er-Si

dopée codopée

0 10 20 30 40 50

0 2 4 6 8 10

3 4 5 6 7 8

RDF CDF

Distance (å)

Er-Er

dopée codopée

2 distances distinctes pour la paire Er-Al

 Al structure la 2e sphère de coordination de Er.

Al est très présent dans l’environnement local de Er.

(30)

Distributions angulaires

0 500 1000 1500

0 40 80 120 160

Er-O-Al Angle

Angular distribution function (a.u.)

Angle (deg) 0

500 1000 1500

0 40 80 120 160

Er-O-Si Angle

with Al Without Al

angular distribution function (a.u.)

Angle (deg) 0

500 1000 1500

0 40 80 120 160

Er-O-Si Angle

with Al Without Al

angular distribution function (a.u.)

Angle (deg)

0 500 1000 1500

0 40 80 120 160

Er-O-Er Angle

with Al without Al

Angular Distribution Funcion (a.u.)

Angle (deg) 0

500 1000 1500

0 40 80 120 160

Er-O-Er Angle

with Al without Al

Angular Distribution Funcion (a.u.)

Angle (deg)

Er O Si Er

O Er

Er O

Al

dopée

codopée dopée

codopée codopée

Les angles sont mieux définis quand l’aluminium est en

présence.

Le codopage est un facteur structurant, notamment au sein des clusters d’erbium.

(31)

0 200 400 600 800 1000 1200 Er-doped silica

Er-Al-codoped silica

Statistical occurence

S2 Crystal field strength (cm-1)

0 200 400 600 800 1000 1200 low field high field

Statistical occurence

S2 Crystal field strength (cm-1) codopée

Le codopage aluminium permet de discriminer clairement 2 classes de site

(32)

Analyse du champ cristallin

0 500 1000 1500

0 40 80 120 160

Er-O-Si Angle

with Al Without Al

angular distribution function (a.u.)

Angle (deg) 0

500 1000 1500

0 40 80 120 160

Er-O-Si Angle

with Al Without Al

angular distribution function (a.u.)

Angle (deg)

Er O Si

dopée codopée

0.000 0.005 0.010 0.015 0.020 0.025 0.030

80 100 120 140 160 180

Low field High field

Angular distribution function (arb. units)

Angle (deg)

0 200 400 600 800 1000 1200 low field high field

Statistical occurence

S2 Crystal field strength (cm-1)

codopée

(33)

Les propriétés de luminescence de la terre rare dépendent largement de la présence de l’aluminium dans la matrice de silice.

- intensité des transitions

- élargissements inhomogènes - temps de déclins…

L’environnement local de la terre rare est clairement modifié.

la capacité de l’aluminium à disperser physiquement les clusters de terre rare n’est pas vérifiée.

Nos résultats montrent plutôt une modification du champ cristallin qui résulte d’une structuration de l’environnement local.

(34)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(35)

M. MORTIER & G. DANTELLE (ENSCP - Paris)

M. SILVA (Université fédérale de Juiz de Fora, Brésil)

Quel est l’effet de la terre rare sur la dévitrification de PbF

2

?

Un dopage ErF

3

favorise la formation de -PbF

2

dans les verres oxyfluorés.

Une ségrégation des ions terre rare est observée dans les cristallites.

température

cristal -PbF2

liquide à 3000 K

verre à 300 K

cristal à 490 K

 chauffage (+20 K/ps)

 thermalisation à 3000 K

 trempe (-20 K/ps)

 thermalisation at 300 K

 chauffage (+0.2 K/ps)

(36)

Température de dévitrification

T = 10 K vitesse de chauffe : +0.2 K/ps

t = 50 ps

T

c

(PF)  440 K T

c

(PFE1)  410 K T

c

(PFE4)  385 K

Une augmentation du dopage abaisse la température de dévitrification.

Transitions

exothermiques

 dévitrification

En thalp ie (e V)

(37)

30 0 K 37 0 K 38 0 K 39 0 K

40 0 K

Evolution structurale de PbF

2

:Er

3+

lors de la

dévitrification

PFE4

(38)

Analyse par simulation de la diffraction X

La cellule principale est divisée en 8 sous-cellules.

Le spectre de diffraction X est calculé pour chacune des 8 sous-cellules (  ).

- - - + - -

- + - + + - - - +

+ - +

- + + + + +

x

y z

PFE4

PFE4

390 K

(39)

Pertinence du modèle pour modéliser la dévitrification de PbF2. Rôle de la terre rare dans le processus :

L’ion terre rare abaisse la température de dévitrification.

La simulation montre que l’erbium ne constitue pas un germe.

Le dopant induit des défauts structuraux favorisant le déclenchement de la cristallisation. Ces défauts seraient ainsi autant de pièges

énergétiques capables d’absorber l’énergie excédentaire dégagée par le processus de dévitrification.

(40)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(41)

En collaboration avec :

M. FERRARI (CNR – CeFSA – Trento, Italie)

Contexte et objectifs

Synthèse de guides actifs vitrocéramiques [Jestin et al. JNCS 353 (2007) 494]

Le codopage Hf permet l’ajustement de l’indice de réfraction et améliore les propriétés de luminescence du dopant.

Effet dispersif de Hf ? Implantation des sites luminescents ? Caractérisation de l’environnement local de la terre rare.

(42)

Photoluminescence

(43)

La force de champ cristallin est déduite des spectres FLN

Corrélation avec les durées de vie 2 régimes

2 classes de site

sites riches en Hf

grande diversité structurale durée de vie

longue sites riches

en Si excitation sélective non

permise durée de vie

courte

(44)

Structures simulées

40 SiO2 – 60 HfO2 : 2,4% Eu3+

80 SiO2 – 20 HfO2 : 2,4% Eu3+

(45)

composition Hf/(Hf+Si) [%]

coordination de Eu

Eu-O @3.0 Å Eu-Eu @4.5 Å Eu-Si @4.3 Å Eu-Hf @4.5 Å

10 4.44 1.56 1.11 2.84

50 5.75 1.00 0.18 6.62

90 6.18 0.54 0.04 8.20

composition Hf/(Hf+Si) [%]

coordination de Si et Hf

Si-Si @3.4 Å Si-Hf @4.0 Å Hf-Hf @4.3 Å Hf-Si @4.0 Å

10 4.25 0.60 3.05 0.06

50 4.39 0.21 4.88 0.21

90 3.22 0.12 6.29 1.04

(46)

Environnement local et champ cristallin

Eu Hf Si O

« champ faible »

degré de symétrie plus élevé pauvre en Si

riche en ONP

« champ fort »

degré de symétrie plus faible riche en Si

Conclusions

La terre rare investit les domaines riches en HfO2 (Mise en évidence par FLN et DM) Effet dispersif de HfO2 sur la terre rare + augmentation de la diversité structurale.

(47)

Contexte et démarche

Techniques et Méthodologie

Principaux résultats

Conclusions & Perspectives

Silicate de plomb Aluminosilicate

Dévitrification de PbF2

Séparation de phase dans SiO2-HfO2 Dynamique Moléculaire

Luminescence et simulation

(48)

Forte interactivité avec les activités expérimentales (synthèse et caractérisation optique)

 au sein de l’équipe et dans le cadre de collaborations Une méthode d’investigation originale

Discrimination de sites luminescents

Distribution des ions terre rare (études en composition et en concentration)

 Effets sur le spectre d’émission (PbO.SiO2:Eu3+, GeO2.SiO2:Eu3+)

 Effets sur les paramètres de champ cristallin.

 Etude de l’agrégation (codopage aluminium).

 Séparation de phase et dévitrification.

Travaux en cours et perspectives

Maîtrise et caractérisation du processus de cristallisation par DM.

Développement et mis en œuvre d’un modèle de champ cristallin plus réaliste.

(49)

Simulation de la formation de nanocristallites dans une matrice vitreuse Système : SiO2-MgO (>600 000 atomes) Processus : fusion & trempe

Démixtion à haute température Cristallisation des nanoparticules

MERCI DE VOTRE ATTENTION

Références

Documents relatifs

L’effet du phosphate comme codopant dans les verres de silice dopés europium a été analysé en utilisant la technique de FLN et les mesures de déclins de fluorescence pour

La structure de la surface de niobium, déposé sur un substrat de saphir (1120), a été étudiée in situ par RHEED pour des températures de substrat variant de 270 à 820°C.. le

Dans l’´etape finale un nouveau mod`ele pr´esentant un dopage par l’erbium a ´et´e ´etudi´e afin de mettre en ´evidence suivant la mˆeme m´ethode l’influence du dopant sur

15 (a) : Images en haute résolution simulées suivant la direction [210] : (a) pour un microscope Tecnaï, (b) pour un microscope Titan corrigé en Cs, (c) image HAADF (Z contrast),

Les renseignements qu'ils apportent dans ce domaine non explore par Scott sont h'un grand inttrdt car ils permettent de distinguer deux cattgories de modes :

Enfin, lestests photocatalytiques illustrent une bonne efficacité de dégradation de méthylorange.Les couches minces de Er 3+ :TiO 2 présentent de bonnes propriétés

- Nous avons déduit des mesures de corrélations angulaires perturbées les champs magnétiques internes et les temps de corrélation du spin électronique de I'ion Tm'+