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113 TribuneUn budget ambulatoire cantonal, pourquoi pas?

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

4 2 4. 1. 2 01 8

87 Editorial

DEP et flux de données 118 Horizons

Wie ein kalter Händedruck Medizingeschichte schrieb – ein Porträt über Josef

Flammer

126 «Et encore…»

par Eberhard Wolff

Du gros orteil sur la table

basse

(2)

SOMMAIRE 85

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Yvonne Gilli 87 DEP et flux de données 88 Nouvelles du corps médical 

Organisations du corps médical

SSMI: Hans Ulrich Rothen, Roger Lussmann, Chantal Britschgi, Ursula Betschart 89 Eviter les erreurs et comparer les données

ASMAC: Christiane Meier

91 Das Gesundheitswesen zwischen Seuchenpolizei und Public Health

Autres groupements et institutions

BERENIS: Jürg Kesselring

94 BERENIS – die beratende Expertengruppe und ihre Aufgaben

SWISS MEDTECH: Jörg Baumann

96 Mehr Transparenz und Schutz der Integrität

Courrier / Communications

98 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

100 Seminare / Séminaires / Seminari

103 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

ANNA

SOMMAIRE 86

Tribune

POINT DE VUE: Yves Eggli

113 Un budget ambulatoire cantonal, pourquoi pas?

POINT DE VUE: Christian Marti

116 Aderlass – ein lukratives, unlauteres, aber risikoloses Geschäftsmodell

Horizons

PORTRAIT: Ronald Gerste

118 Wie ein kalter Händedruck Medizingeschichte schrieb

SOUS UN AUTRE ANGLE: Rolf H. Adler 121 Ds Nüünitram

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 122 Planet unser, der Du bist im Himmel

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

123 Deux humanistes parlent de leur mort à venir

NOTES DE LECTURE: Markus Minder 125 Reden über Demenz

Et encore…

Eberhard Wolff

126 Du gros orteil sur la table basse

(4)

DEP et flux de données

Yvonne Gilli

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, Département Numérisation / eHealth

L’expérience provocatrice du psychologue Stanley Mil- gram sur la soumission à l’autorité (un sujet inflige des chocs électriques de plus en plus forts à un élève pour le punir) a marqué l’histoire. Cette expérience trauma- tisante a suscité la controverse auprès de la commu- nauté scientifique et, aujourd’hui, elle ne s’explique que par la volonté historique de travail de mémoire en lien avec les crimes du nazisme. Plus tard, Milgram a lui-même pris ses distances par rapport à cette étude socio-psychologique. Parmi ses travaux, d’autres sont moins connus, comme son hypothèse formulée dès les années 70: la «Urban Overload Hypothesis», selon la- quelle les citadins changent leur comportement social en raison de la surcharge sensorielle. Peut-être qu’en cette période de surabondance d’informations, il est grand temps de poser un regard nouveau sur cette hypo thèse. Indépendamment des données de santé produites par les objets connectés, le volume des don- nées numériques consommées par un hôpital oscillent aujourd’hui au niveau du pétaoctet (1015 octets).

Une étude du Veterans Affairs Medical Center de 2010 a établi un lien entre le fait de ne pas voir un message et une surabondance d’informations dans les dossiers médicaux informatisés. Avec le dossier électronique du patient (DEP), le corps médical disposera d’une source supplémentaire d’informations électro- niques. L’avenir se profile déjà, les hôpitaux inscri- ront davantage de données sur les patients dans le DEP que dans le rapport de sortie habituel. Cette évolution est l’expression d’une mutation numé- rique selon laquelle l’interprétation d’un résultat cli- nique ou aussi une valeur isolée peuvent être rapide- ment agrégées, cumulées et transportées.

Le journaliste américain Clay Shirky a trouvé un déno- minateur commun pour le problème du flux accru d’informations: «It’s not information overload. It’s filter failure.» Ce paradigme fonctionne dans le monde des

médias sociaux et le filtre anti-spam de ma boîte de réception accomplit également un travail utile. En re- vanche, il semble encore inimaginable, du moins dans un futur proche, de réduire dans le DEP le nombre croissant et la complexité des données nécessaires au traitement.

La Loi sur le dossier électronique du patient (LDEP) et ses ordonnances ne disent rien de concret sur quelles données doivent être saisies dans le DEP ni ne ré- pondent à la question de savoir dans quelle mesure le corps médical est tenu d’utiliser le DEP comme source d’information. Renoncer volontairement à ces préci- sions concrètes oblige les médecins qui veulent se rac- corder au DEP à relever le défi de remplir la fonction du DEP tout en satisfaisant aux dispositions légales de la protection des données et du secret médical, sans ou- blier la menace des sanctions prévues par le Code pé- nal. Tout ceci est une question de devoir de diligence qui n’est pas – et c’est tout à fait compréhensible – ré- glée dans la LDEP, mais qui doit quand même être éva- luée au cas par cas. Une erreur sera facile à prouver car toutes les saisies et toutes les modifications de don- nées sont enregistrées dans le DEP.

Pour les médecins raccordés volontairement à l’infra- structure du DEP, l’absence de dispositions concrètes sur la manière de gérer le DEP constitue pour l’instant un risque en matière de responsabilité dont la portée n’est pas encore connue. Ces insécurités juridiques pourraient inciter une partie importante du corps mé- dical, soit à renoncer à se raccorder à l’infrastructure

du DEP ou, inversement, à inscrire toutes les données importantes dans le DEP, sans qu’on puisse pronosti- quer avec certitude la pertinence future des données au moment de leur saisie. Ces deux manières de procé- der sont certes motivées par des risques liés à des ques- tions de responsabilité mais elles empêchent une com- munication efficace entre professionnels de santé.

Les hôpitaux inscriront davantage de données dans le DEP que dans le rapport de sortie habituel.

Les insécurités juridiques pourraient inciter une partie du corps médical à renoncer à se raccorder à l’infrastructure du DEP.

FMH Editorial 87

(5)

Todesfälle / Décès / Decessi Hans Rudolf Schwarz-Ammann (1936),

† 25.12.2017, 6613 Porto Ronco

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Doris Lehmann,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburts- hilfe, FMH, Neuengasse 43, 3011 Bern

Mahdieh Wölffer,

Fachärztin für Psychiatrie und Psychothera- pie, FMH, Waisenhausplatz 21, 3011 Bern Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einspra- chen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Gerd Baumgärtner,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Langensandstrasse 83, 6005 Luzern

Susanne Bertig,

Praktische Ärztin, FMH, Praxis am Bahnhof Luzern MedCenter AG, Robert-Zünd-Strasse 2, 6005 Luzern

Beate Kammerer,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburts- hilfe, FMH, Gynäkologie Meggen, Schönwil 4, 6045 Meggen

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Peter Schmidt,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Doktorhuus Nebikon, Kirchplatz 3, 6244 Nebi- kon

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz hat sich angemeldet:

Silvan Holdener,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Praktischer Arzt, FMH, Sanacare-Praxis Schwyz seit 1.7.2017

Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Uta Kliesch, Maria-Hilf-Strasse 9, 6430 Schwyz, oder per Mail an uta.kliesch@

hin.ch

FMH Nouvelles du corps médical 88

Nouvelles du corps médical

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Congrès annuel de la Société Suisse de Médecine Intensive (SSMI) à Saint-Gall

Eviter les erreurs et comparer les données

Prof. Hans Ulrich Rothen, Dr Roger Lussmann, Chantal Britschgi, Ursula Betschart

Membres de la Société Suisse de Médecine Intensive (SSMI)

Les 14 et 15 septembre 2017, la Société Suisse de Médecine Intensive (SSMI) s’est réu- nie à Saint-Gall à l’occasion de son congrès annuel. Cette année encore, le congrès a été précédé d’un Pre-Congress Day, au cours duquel a eu lieu le séminaire sur la gestion des unités de soins intensifs (USI), un événement interdisciplinaire et inter- professionnel désormais solidement établi dans le calendrier de la société avec cette troisième édition.

Des erreurs de traitement et de leurs conséquences légales jusqu’au benchmarking, dont l’importance est croissante, en passant par la complexité du fonction- nement des USI, les thèmes traités, aussi variés soient- ils, avaient tous comme point commun la promotion de la qualité de la médecine intensive en Suisse.

Les erreurs et leurs conséquences légales

Malgré des standards de qualité élevés, et des procé- dures opérationnelles obéissant à des normes précises mais compréhensibles, formalisées dans des guides de bonne pratique, les erreurs de traitement ne peuvent complètement être évitées. Les plus graves peuvent même entraîner le décès du patient, et c’est alors la charge des autorités judiciaires d’analyser les circons- tances de ces erreurs et le lien avec le décès. Dans ce contexte, quand un décès doit-il être déclaré? Pour les médecins et le personnel soignant, il n’est souvent pas évident de répondre à cette question.

L’obligation de déclarer un décès dépend essentielle- ment de critères médicaux, que les juristes ne peuvent pas juger, a déclaré Flavio Noto, procureur du canton de Bâle-Ville. Grâce aux médecins légistes, le ministère pu- blic essaie de déterminer si tout a été fait dans les règles de l’art. «L’intervention était-elle indiquée? Le patient a-t-il été informé des complications potentielles? Le trai- tement a-t-il été dispensé en conformité avec les règles?

Est-ce que tout a été fait pour éviter les complications et s’y préparer? Si la réponse à toutes ces questions est oui, pour moi, l’affaire est classée», a résumé Flavio Noto. Si ce n’est pas le cas, le ministère public lance une investi- gation afin de déterminer dans quelle mesure le devoir de diligence a été enfreint. A cette fin, les autorités

peuvent en principe saisir des données provenant des systèmes de déclaration d’erreur internes, souvent nommés CIRS (Critical Incident Reporting-System): «Les données sensibles de ces systèmes sont cependant très rarement exigées, car la société tire souvent un intérêt plus élevé d’un système de déclaration intact que d’une seule poursuite pénale», poursuit Flavio Noto.

Etant donné que, dans ce type de procédures, la res- ponsabilité collective n’existe pas et que chaque membre de l’équipe thérapeutique est responsable en tant qu’individu, les décisions devraient, pour plus de sécurité, ne jamais être prises par une seule personne, a fortiori dans les USI, a déclaré Bettina Schrag, méde- cin légiste de Sion. Andreas Petrik, avocat à Saint-Gall, souligne en outre l’importance primordiale de la noti- fication immédiate aux supérieurs afin que les me- sures nécessaires puissent être initiées rapidement.

Intégrer les savoirs et optimiser les visites

Une communication efficace au sein de l’équipe est un élément crucial pour éviter les erreurs, comme le souligne également Tristan Uth, compositeur et chef d’orchestre. Il ne s’agit pas seulement de diffuser des connaissances, déclare Pierre Chopard, directeur du Ser- vice Qualité des soins des Hôpitaux universitaires de Genève, car ces connaissances sont le plus souvent déjà acquises. Il est bien plus important de veiller à ce qu’elles soient vraiment intégrées dans chaque service, car un savoir qui n’est pas mis en application n’apporte rien.

En 2014, Peter Steiger et Daniela Lang-Eberle, de l’hô- pital universitaire de Zurich, ont débuté un essai pratique visant à améliorer la communication entre les  médecins, les soignants et les patients. Suivant

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMI 89

(7)

l’exemple de management d’un «lean hospital», qui permet d’appliquer les changements de pratique rapi- dement et efficacement directement dans les équipes, tout le personnel du service de médecine intensive chirurgicale, à l’exception des cadres dirigeants, a été chargé d’élaborer un nouveau concept de visite per- mettant à la fois de simplifier les processus, et d’amé- liorer la communication en l’accélérant. Le nouveau concept de visite a été complété par un tableau de bord («huddle-board») permettant de présenter plus rapide- ment et de façon plus claire les informations actuali- sées sur les patients et les responsabilités. L’évaluation de l’efficacité de cette intervention après une année est très positive, selon les membres de l’équipe.

Mesurer son propre succès avec le bench- marking

Le benchmarking est un outil de plus en plus indispen- sable dans les processus d’assurance et d’amélioration de la qualité. Il s’agit de collecter de façon systématique des données diverses décrivant de manière pertinente le fonctionnement d’une USI, de les analyser et de les comparer, soit avec des données antérieures, soit avec celles d’une autre USI. Selon Jukka Takala, directeur et médecin-chef de la clinique universitaire de médecine intensive de l’Hôpital de l’Ile de Berne, le principal gain apporté par le benchmarking réside dans la possibilité pour les USI d’analyser les raisons de leur succès et de leurs échecs, en se basant sur des données objectives.

Ainsi, les unités gagnent en crédibilité face aux autres partenaires, le flux de patients peut être amélioré, et les ressources sont utilisées plus efficacement.

Pour la médecine intensive suisse, le benchmarking pourrait se baser sur les données minimales de la SSMI (MDSi). En effet, la Suisse et la Finlande font partie des rares pays au sein desquels des indicateurs de proces- sus et de traitement sont recueillis systématiquement dans toutes les USI, dans une banque de données cen- trale. Toutes les USI certifiées par la SSMI participent

Accroître la confiance et introduire des systèmes de gestion des données patients (PDMS)

La qualité et la fiabilité des MDSi doivent cependant encore être améliorées à l’avenir, particulièrement pour les indicateurs reflétant le résultat d’un traitement ou d’une prise en charge. Jukka Takala met cependant en garde contre le danger d’un développement incon- trôlé du nombre de données récoltées, car des paquets de données trop volumineux sont générateurs de plus d’erreurs potentielles.

Mais il faut constater que malgré l’obligation de fournir les MDSi et les visites d’évaluation par les pairs pour la certification des USI, la pratique du benchmarking n’est pas vraiment établie dans notre pays. D’après Nicolette de Keizer, professeur d’informatique médicale à l’univer- sité d’Amsterdam, cela pourrait tout à fait être lié en Suisse à un certain manque de confiance entre les parte- naires: pour que les unités soient prêtes à comparer entre elles leurs données, cette confiance est essentielle.

L’augmentation du nombre d’USI participantes pourrait favoriser le développement de cette confiance mutuelle, a déclaré Nicolette de Keizer, qui tire son expérience d’un projet de benchmarking néerlandais. «Il faut instaurer la  confiance et quelqu’un doit prendre la direction du benchmarking», a également souligné Philippe Eckert, du Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne.

D’après Björn Weiss, de l’hôpital de la Charité de Berlin, et Adrian Wäckerlin, de l’hôpital cantonal des Grisons, un autre prérequis pour un benchmarking efficace est l’im- plémentation d’un système de gestion des données pa- tients (PDMS), permettant de collecter automatiquement les données pertinentes, et rendant la documentation manuelle superflue: le taux d’erreur et la charge de travail diminuent alors sensiblement. L’installation seulement récente ou l’absence de PDMS dans de nombreuses unités retarde l’introduction d’un benchmarking efficace.

L’adoption de la charte de qualité et la constitution d’une commission de qualité – avec comme outil essentiel le

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMI 90

(8)

Das Gesundheitswesen zwischen Seuchenpolizei und Public Health

Christiane Meier

Dr. med., Vorstandsmitglied der Schweizerischen Gesellschaft der Fachärztinnen und -ärzte für Prävention und Gesundheitswesen (SGPG)

Um das schweizerische Gesundheitswesen zu verstehen, lohnt es sich, seine Ent- wicklung zu studieren. Das nachfolgend besprochene Buch «Von der Seuchenpoli- zei zu Public Health» zeigt diese Geschichte auf und stellt den Kontext zu den jeweiligen gesellschaftspolitischen Entwicklungen her.

Von der Seuchenpolizei zu Public Health:

Öffentliche Gesundheit in der Schweiz seit 1750 Brigitte Ruckstuhl, Elisabeth Ryter

Zürich: Chronos; 2017.

ISBN: 978-3-0340-1388-8 344 Seiten. 42 CHF.

Im neu erschienenen Buch «Von der Seuchenpolizei zu Public Health» beschreiben Brigitte Ruckstuhl und Eli- sabeth Ryter die Geschichte des Gesundheitswesens der Schweiz. Sie tun dies anschaulich illustriert mit zeitgenössischen Bildern, Portraits und Dokumenten.

Besonders bereichernd sind zudem die wortgetreuen Äusserungen in Originalsprache von prägenden Per- sönlichkeiten.

Auch die eiligen Leserinnen und Leser finden raschen Zugang zu den historischen Ursprüngen des heute so komplexen wie kontrovers diskutierten Schweizer

Gesundheitswesens, denn die Einleitung zum Buch sowie die Einführung und das Fazit zu jedem Kapitel bieten einen guten und raschen Überblick.

Hygiene und Gesundheit

Das Buch setzt um 1750 ein, als mangelnde Hygiene und grassierende Infektionskrankheiten die Organi- sation eines Gesundheitswesens nötig machten. Dass die Gesundheit des Individuums von seinen (hygie- nischen) Lebensumständen geprägt ist, war damals

selbstverständlicher als in der heutigen Zeit, in der das Buch endet und mit einer Diskussion über die Zukunft der personalisierten oder individualisierten Medizin einen spannenden Bogen schlägt. Die Autorinnen zeigen auf, wie mit der «Medizinierung» soziale As- pekte in den Hinter- und der individualisierte Blick auf die Gesundheit in den Vordergrund traten. So wurde die «öffentliche Betrachtung der Gesundheit» anfangs des 20. Jahrhunderts zwar zu einem eigenständigen Handlungsfeld erklärt, verlor gegenüber der biomedi- zinischen Sichtweise jedoch zunehmend an Bedeu- tung.

Auf dieser Zeitreise wird eindrücklich dargestellt, wie gesundheitspolitische Entwicklungen häufig aktuellen gesellschaftspolitischen Problemen und Debatten fol- gen und wie einzelne Persönlichkeiten entscheidende Entwicklungen anschieben können. Man erfährt von den Lebensumständen der Bevöl kerung in verschiede- nen Epochen, von den vorherrschenden gesundheitli- chen Problemen und von Lösungsansätzen. Dabei wird

Auch die eiligen Leserinnen und Leser finden raschen Zugang zu den historischen Ursprüngen des Schweizer Gesundheitswesens.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL ASMAC 91

(9)

die Schweizer Geschichte nicht isoliert, sondern im Kontext ausländischer Entwicklungen beleuchtet.

Nachgezeichnet werden etwa die Einflüsse internatio- naler Hygienekongresse ab 1850 oder der Ottawa- Charta von 1986 und man erfährt, welche Pioniere ab 1956 in den USA einen Master in Public Health absol- vierten, lange bevor dies in der Schweiz möglich war.

Der schulärztliche Dienst

Anschaulich skizziert wird auch die Geschichte des schulärztlichen Dienstes, der sich nach Einführung des Schulobligatoriums 1874 hauptsächlich mit Hal- tungsschäden und den richtigen Massen von Schul- bänken befasste – das Turnobligatorium für Mädchen

wurde aber gleichwohl erst 1972 bundesgesetzlich verankert. Es finden sich auch Parallelen zu heute: Den Schulärzten war eine Behandlung kranker und psychisch angeschlagener Kinder untersagt – die freie Arztwahl der Eltern musste garantiert bleiben!

Und bezüglich Impfungen lässt sich ein Arzt 1880 mit den Worten zitieren: «… von Oben her Order, von Unten her Renitenz. In der Mitte steht der Impfarzt mit seinem Verdruss …»

Etwas mehr Detailreichtum würde man sich als Lesende für die Zeit während und zwischen den Weltkriegen wünschen. Hier bleibt das Buch dürftig. Vielleicht weil keine Public-Health-relevanten Impulse aus dem Aus- land zu erkennen sind und die Schweiz von der Kriegs- medizin verschont blieb?

Drogen, HIV und Aids

Ausführlicher gehen die Autorinnen dann wieder der Drogenproblematik und deren gesundheitlichen sowie politischen Auswirkungen nach. Auch beim damaligen Umgang mit HIV/Aids und dessen Einflüssen gelingt es ihnen, die gesamtgesellschaftlichen Zusammenhänge aufzuzeigen. Sie machen verständlich, welche Massnah- men in welcher Zeit möglich waren, welche Umstände es erlaubten, auf die Ausbreitung von AIDS mit einer bis da- hin beispiellosen Kampagne zu reagieren. Chronische Krankheiten, die heute als ein Hauptgrund für die Kos- tenexplosion – übrigens schon 1970 als «Rakete mit un- gewisser Landung» bezeichnet – angeführt werden, sind ungleich schwieriger anzugehen. Mit der vom Bund er- arbeiteten NCD-Strategie – die es gerade noch knapp ins Buch geschafft hat – rücken die Einflüsse der Lebensum- stände und sozialer Deter minanten auf die Gesundheit wieder vermehrt in den Fokus. Auch wenn die Kausalitä- ten aktueller nicht übertragbarer Krankheiten schwieri- ger zu erklären sind, möchte man am Ende der Lektüre nochmals zurückblättern zu den Anfängen, als es den

Gelehrten gelungen ist, den Gesundheitszustand als Re- sultat des eigenen Lebenswandels zu erklären.

Mein Fazit

«Von der Seuchenpolizei zu Public Health» ist eine gesunde Mischung aus einem informativen Sachbuch und einer Abendlektüre zum Geniessen!

Die Schweizer Geschichte wird nicht isoliert, sondern im Kontext ausländischer Entwicklun- gen beleuchtet.

Etwas mehr Detailreichtum würde man sich als Lesende für die Zeit während und zwischen den Weltkriegen wünschen.

Korrespondenz:

Dr. med. Christiane Meier, MPH

Im eisernen Zeit 42 CH-8057 Zürich

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL ASMAC 92

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Elektromagnetische Felder im kontrollierten Visier

BERENIS – die beratende Exper- tengruppe und ihre Aufgaben

Jürg Kesselring für die Arbeitsgruppe BERENIS

Das BAFU beurteilt die Auswirkungen von nichtionisierender Strahlung

Das Bundesamt für Umwelt (BAFU) hat als Umwelt­

fachstelle des Bundes die Aufgabe, die Forschung über gesundheitliche Auswirkungen nichtionisierender Strahlung (NIS) zu verfolgen, die Ergebnisse zu bewer­

ten und die Öffentlichkeit über den Stand der Wissen­

schaft und der Erfahrung zu informieren. Dies bildet die Grundlage für die Immissionsgrenzwerte der Verordnung über den Schutz vor nichtionisierender Strahlung (NISV). Das BAFU würde dem Bundesrat eine Anpassung dieser Grenzwerte empfehlen, wenn neue gesicherte Erkenntnisse aus der Forschung oder auf­

grund von Alltagserfahrungen dies erforderten.

Die Bewertung der Ergebnisse wissenschaftlicher Stu­

dien dient auch der Früherkennung potentieller Risi­

ken. Es soll möglichst kein Hinweis auf Schädlichkeit, der ein Handeln erfordern würde, übersehen werden.

Die Bewertung muss Aussagen darüber machen, wie stichhaltig biologische Effekte nachgewiesen sind, ob sie für die Gesundheit relevant sind und wie viele Men­

schen gegebenenfalls betroffen sind.

NIS ist ein weites Feld, welches eine Vielzahl von An­

wendungen im Alltag umfasst, die ein breites Frequenz­

spektrum mit unterschiedlicher Intensität und anderen Strahlungscharakteristiken nutzen. Dazu kommt eine dynamische technologische Entwicklung, wodurch die Strahlungsemissionen vielfältiger und komplexer werden. Genauso mannigfaltig sind die biologischen Systeme, welche potentiell von NIS beeinflusst werden könnten. Entsprechend gibt es Studien aus vielen bio­

logischen, medizinischen und technischen Spezial­

gebieten, für deren Bewertung detailliertes Experten­

wissen erforderlich ist.

Die Expertengruppe BERENIS

Zur fachlichen Unterstützung hat das BAFU im Jahr 2014 eine beratende Expertengruppe NIS (BERENIS) einberufen (zu den Mitgliedern siehe Kasten). Diese sichtet die neu publizierten wissenschaftlichen Arbei­

ten zum Thema und wählt diejenigen zur detaillierten

Bewertung aus, die aus ihrer Sicht für den Schutz des Menschen von Bedeutung sind oder sein könnten. Die Ergebnisse der Evaluation werden vierteljährlich in Form eines Newsletters publiziert (https://www.bafu.

admin.ch/bafu/de/home/themen/elektrosmog/news letter.html). Newsletter können bestellt und abonniert werden bei stefan.dongus[at]swisstph.ch

Auswahlkriterien für bewertete Studien

Die kritische Beurteilung von Studien ist zeitaufwen­

dig, und es ist nicht möglich, alle neu erscheinenden Studien im Detail zu analysieren und zu diskutieren.

Es sollen daher die für die Risikoabschätzung relevan­

testen Studien berücksichtigt werden. Prioritär wer­

den dabei Studien behandelt, die möglichst viele der folgenden Kriterien erfüllen:

Was ist nichtionisierende Strahlung?

Zur nichtionisierende Strahlung (NIS) gehören diejenigen elektro- magnetischen Wellen, deren Energie nicht ausreicht, um andere Atome zu ionisieren. Dazu zählen unter anderem elektromagne- tische Felder von Stromleitungen (z.B. Hochspannung, Bahn, In- duktion), die hochfrequente elektromagnetische Strahlung von Mobilfunk und Funknetzwerken sowie die statischen Magnetfel- der der Magnetresonanz (z.B. MRI, CT).

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS BERENIS 94

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1) Allgemein

– Hohe wissenschaftliche Qualität

– Umweltrelevante Expositionen, d.h. in erster Linie NIS von Infrastrukturanlagen

– Neue wissenschaftliche Betrachtungsweisen – In der Öffentlichkeit oder Wissenschaft kontrovers

diskutierte Studien

2) Bei epidemiologischen Studien

– Relevant für die Gesundheit oder das Wohlbefinden von Menschen

– Expositionen im Bereich oder unterhalb der Immis­

sionsgrenzwerte

– Ergebnisse aus der Schweiz oder die auf die Schweiz übertragbar sind

3) Bei experimentellen Studien

– Der untersuchte Effekt ist relevant für den Men­

schen

– Definierte Untersuchungsbedingungen inklusive Exposition

– Auswirkungen, welche mit den akzeptierten bio­

physikalischen Wirkungsmechanismen nicht er­

klärbar sind

Ergebnis

Vierteljährlich wurden an Ganztagessitzungen und in ausführlicher Vorbereitung zwischen 83 und 129 Stu­

dien pro Sitzung durchgesehen, zwischen 8 und 18 aus­

führlicher diskutiert und im vierteljährlich erschei­

nenden Newsletter besprochen. Insgesamt waren es

bisher schon 1122 Arbeiten, die durchgesehen, und 132, die ausführlicher diskutiert wurden. Ein ganz ein­

faches Fazit lautet: dass nichtionisierende Strahlen messbare Veränderungen in verschiedenen biologi­

schen und psychologischen Bereichen bewirken und dass es Hinweise, aber bisher keine eindeutigen Be­

weise dafür gibt, dass diese als signifikante Krank­

heitsursachen verantwortlich gemacht werden kön­

nen. Weitere Aufmerksamkeit auf dieses komplexe Thema ist aus medizinischer und biologischer Sicht sicher gerechtfertigt und notwendig.

Bildnachweis

© Kaspri | Dreamstime.com

Mitglieder der BERENIS

Prof. Dr. Martin Röösli, Schweizerisches Tropen- und Public Health-Institut, Basel (Leitung)

Prof. Dr. Peter Achermann, Institut für Pharmakologie und Toxiko- logie, Universität Zürich

Dr. Jürg Fröhlich, Fields at Work GmbH, Zürich

Prof. Dr. med. Jürg Kesselring, Ehem. Chefarzt Neurologie und Neurorehabilitation, Rehabilitationszentrum, Valens

Prof. Dr. Meike Mevissen, Vet-Pharmakologie und Toxikologie, Universität Bern

Dr. David Schürmann, Molekulare Genetik Gruppe, Departement Biomedizin, Universität Basel

Dr. med. Edith Steiner, Ärztinnen und Ärzte für Umweltschutz, Basel

Dr. Stefan Dongus, Schweizerisches Tropen- und Public Health- Institut, Basel (Sekretariat)

BAFU (Auftraggeber): Dr. Jürg Baumann, Dr. Gilberte Tinguely Beobachter: Dr. Evelyn Stempfel (BAG), Roland Krischek (Suva), René Guldimann (SECO), Dr. Samuel Iff (SECO)

Korrespondenz:

Prof. Dr. med. Jürg Kessel­

ring, FRCP, ehem. Chefarzt Neurologie und Neuro­

rehabilitation Rehabilitationszentrum Valens

CH­7317 Valens j.kesselring[at]

kliniken­ valens.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS BERENIS 95

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Swiss Medtech-Kodex zum ethischen Geschäftsverhalten

Mehr Transparenz und Schutz der Integrität

Jörg Baumann

General Counsel und stv. Geschäftsführer Swiss Medtech

Im Swiss Medtech-Kodex sind seit Juni 2017 die Interaktionen der Mitgliedsunter- nehmen des Verbands mit medizinischen Fachkräften und Einrichtungen geregelt.

Im Fokus steht u.a. die Unterstützung von medizinischen Fachkräften für die Teil- nahme an Produktschulungen oder an von Dritten organisierten Bildungsver- anstaltungen. Weiter hat die Branche am 1. Januar 2018 Transparenzrichtlinien zur Dokumentation und Offenlegung von Ausbildungszuwendungen eingeführt.

Inwieweit sind Spenden, Geschenke, gesponserte Ver- anstaltungen, finanzielle Zuschüsse durch die Indus- trie an Fachpersonen im Gesundheitswesen oder die Abgabe von Gratismustern rechtlich erlaubt und ethisch vertretbar? Wo liegen die Grenzen der Zulässig- keit in der Interaktion zwischen Medtech-Firmen und medizinischen Fachpersonen bzw. Einrichtungen?

Die Zusammenarbeit kann verschiedenste Facetten haben. Gemeinsames Ziel ist dabei immer, mehr Men- schen Zugang zu sicheren, innovativen und verläss-

lichen Produkten sowie zugehörigen Leistungen zu ermöglichen, beispielsweise durch ständige Verbes- serung und Weiterentwicklung medizinischer Tech - nologien und Anwendungen. Die von den Unter- nehmen geleistete Unterstützung von medizinischen Forschungs- und Bildungsprojekten trägt dazu bei, die klinischen Fähigkeiten medizinischer Fachpersonen zu optimieren. Auch helfen angemessene Instruktio- nen, Bildung, Schulungen und Serviceleistungen da- bei, eine sichere und wirksame Nutzung der Medizin- produkte zu gewährleisten.

Ein Aspekt der Zusammenarbeit ist der Öffentlichkeit gegenüber jedoch zunehmend schwieriger zu vertre- ten: wenn Unternehmen die Kosten einzelner medizi- nischer Fachkräfte/Kunden für die Teilnahme an von Dritten organisierten Bildungskonferenzen überneh- men (wie Anmeldegebühren sowie Reise- und Über- nachtungskosten).

Ausbildungszuwendungen konkret definieren

Mit dem am 12. Juni 2017 von Swiss Medtech in Kraft gesetzten Branchen-Kodex wird die Verpflichtung geschaffen, medizinische Ausbildung ausschliesslich über konkret definierte Arten von Zuwendungen zu unterstützen (siehe Kasten). Hiermit sollen in dieser Beziehung gerechtfertigte Zuwendungen zwischen Branche und medizinischen Fachkräften geschützt werden, so dass diese nicht als unzulässige geldwerte Vorteile oder illegale finanzielle Verbindungen inter- pretiert werden können.

Der Kodex von Swiss Medtech lehnt sich an denjenigen des europäischen Dachverbands, «MedTech Europe

Die wichtigsten Neuerungen betreffend Zuwendungen und Spenden

Zuwendungen dürfen ausschliesslich an juristische Personen, d.h. medizinische Einrichtungen oder professionelle Konferenz- veranstalter gezahlt werden, nicht an Einzelpersonen.

Für Zuwendungen wird ein schriftlicher Vertrag mit der medizi- nischen Einrichtung erforderlich, in dem Zweck, Nutzung und Pflichten der Begünstigten festgelegt sind.

Unternehmen werden zwar nicht berechtigt sein, Einzelpersonen als Empfänger der Zuwendungen für von Dritten organisierte Bil- dungskonferenzen zu benennen. Sie dürfen jedoch generell den Empfängertyp festlegen.

Ausbildungszuwendungen werden auf einer elektronischen Platt- form gemäss Transparenzregeln offengelegt.

Unternehmen sollen über ein unabhängiges Prüfungsverfahren verfügen, um über Zuwendungs- und Spendenanträge zu ent- scheiden. Dies gilt auch für Ausbildungszuwendungen an pro- fessionelle Kongressveranstalter, die unabhängig von medizini- schen Einrichtungen tätig sind.

Wo liegen die Grenzen der Zulässigkeit in der Interaktion zwischen Medtech-Firmen und medizinischen Fachpersonen bzw. Ein- richtungen?

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swiss Medtech 96

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Code of Ethical Business Practice», an und betrifft alle Veranstaltungen, die durch die Mitgliedsunterneh- men des Verbands unterstützt oder organisiert wer- den. Er regelt die Unterstützung von medizinischen Fachkräften für die Teilnahme an Produktschulungen oder an von Dritten organisierten Bildungsveranstal- tungen. Neu ist seit dem 1. Januar 2018 hier eine direkte Finanzierung der Teilnahme von medizi- nischen Fachpersonen an Bildungskonferenzen durch Medtech-Firmen nicht mehr möglich. Viel- mehr dürfen Zuwendungen nur noch an medizini- sche Einrichtungen oder professionelle Konferenz- veranstalter ausgerichtet werden. Zusätzlich werden Transparenzrichtlinien zur Dokumentation und Offen- legung von Ausbildungszuwendungen eingeführt.

Weiter enthält der Kodex spezifische Regeln für be- stimmte Veranstaltungstypen (Konferenzen, Pro dukt- und Anwendungsschulungen etc.), für Forschungs- und Beratervereinbarungen, Zuwendungen und Spenden, Muster und Demonstrationsprodukte, Material für die fachliche Weiterbildung und Geschenke von gering- fügigem Wert.

Unabhängige Behandlungsentscheide sicherstellen

Mit der Regelung jeglicher Interaktionen zwischen Mitgliedsunternehmen von Swiss Medtech und medi- zinischen Fachkräften bzw. Einrichtungen ist gemäss Kodex sicherzustellen, dass Kliniken, Ärzte, Labor- techniker, Pflegekräfte und Krankenhäuser/Kliniken unabhängige Entscheide für medizinische Behandlun- gen fällen können, ohne dass dabei ein falscher Ein-

druck durch Unterstützung und Tätigkeiten der Bran- chenfirmen entsteht. Zudem sollen Interaktionen in einer angemessenen Umgebung stattfinden, und die Vergütung von Leistungen durch medizinische Fach- kräfte soll gemäss dem Prinzip der Ausgewogenheit erfolgen.

Zweck des Swiss Medtech-Kodex zum ethischen Ge- schäftsverhalten ist, die Integrität und Reputation aller an der Entwicklung innovativer Medizintechnik be- teiligten Parteien noch besser zu schützen. Dabei han- delt es sich um eine proaktive, stringente Selbstregu- lierung durch die Branche, die über die geltende Gesetzgebung hinausgeht. Ziel ist die Förderung eines ausgewogenen regulatorischen Umfelds, das die Med- tech-Industrie dabei unterstützt, die zunehmenden Anforderungen des Gesundheitswesens und die stei- genden ethischen Erwartungen ihrer Interessenspart- ner zu erfüllen.

Nach höchsten ethischen Standards handeln

Der neue Kodex soll gewährleisten, dass Medtech- Unternehmen und ihre Vertreter gemäss höchsten ethi- schen Standards handeln. Er dient dazu, die positive Aussenwahrnehmung bzw. das öffentliche Vertrauen und Verständnis für die wertvollen Beiträge aus der Zusammenarbeit mit medizinischen Fachkräften zu stärken.

Der Kodex und weitere Informationen sind auf der Web- site von Swiss Medtech unter https://swiss-medtech.ch/

de/web/swiss-medtech-website/legal-compliance1 ver- fügbar.

Korrespondenz:

Swiss Medtech Kathrin Cuomo-Sachsse Kommunikation/

Communication Schwarztorstrasse 31 CH-3007 Bern Tel. 061 701 76 76 kathrin.sachsse[at]

swiss-medtech.ch

Neu ist eine direkte Finanzierung der Teil- nahme von medizinischen Fachpersonen an Bildungskonferenzen durch Medtech-Firmen nicht mehr möglich.

Der neue Kodex soll gewährleisten, dass Medizintechnikunternehmen und ihre Ver- treter gemäss höchsten ethischen Standards handeln.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swiss Medtech 97

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Facharztprüfung zur Erlangung des Fach- arzttitels Pneumologie

Ort: schriftliche Prüfung:

Paris (ERS-Kongress) mündliche Prüfung: Bern Datum: schriftliche Prüfung:

Samstag, 15. September 2018 (nachmittags) mündliche Prüfung:

Donnerstag, 27. September 2018 Anmeldefrist: 30. April 2018

Weitere Informationen finden Sie auf der Website des SIWF unter www.siwf.ch

→ Fachgebiete → Facharzttitel und Schwer- punkte (Weiterbildung) → Pneumologie Facharztprüfungen

Facharztprüfung zur Erlangung des Schwerpunktes Pädiatrische Pneumologie zum Facharzttitel für Kinder- und Jugendmedizin

Ort: Universitäts-Kinderspital beider Basel (UKBB), Spitalstrasse 33, 4056 Basel Datum: Donnerstag, 13. September 2018 Anmeldefrist: 30. April 2018

Weitere Informationen finden Sie auf der Website des SIWF unter www.siwf.ch

→ Fachgebiete → Facharzttitel und Schwer- punkte (Weiterbildung) → Pädiatrische Pneumologie

Facharztprüfung zur Erlangung des Facharzttitels Medizinische Onkologie Schriftlich-theoretische Prüfung:

Ort: Kantonsspital Olten

Die schriftlich-theoretische Prüfung kann auch in München, Deutschland, während dem ESMO-Kongress abgelegt werden (siehe ESMO-Informationen, www.esmo.org).

Datum: Samstag, 20. Oktober 2018

Mündlich-praktische Prüfung:

Ort: Kantonsspital Olten, Haus D, Parterre Datum/Zeit: Samstag, 3. November 2018 / ab 9.00 Uhr

Anmeldefrist: 31. Juli 2018

Weitere Informationen finden Sie auf der Website des SIWF unter www.siwf.ch

→ Fachgebiete → Facharzttitel und Schwer- punkte (Weiterbildung) → Medizinische Onkologie oder unter www.esmo.org oder www.sgmo.ch

Facharztprüfung zur Erlangung des Schwerpunktes Neuropädiatrie zum Facharzttitel Kinder- und Jugend- medizin 

Ort und Datum:

Werden nach Eingang der Anmeldungen, abhängig von gewünschter Prüfungssprache festgelegt.

Anmeldefrist: 30. Juni 2018

Weitere Informationen finden Sie auf der Website des SIWF unter www.siwf.ch

→ Fachgebiete → Facharzttitel und Schwer- punkte (Weiterbildung) → Neuropädiatrie

Swiss Association for Laparoscopic and Thoracoscopic Surgery SALTS Zollikofer Award

The Swiss Association for Laparoscopic and Thoracoscopic Surgery SALTS strongly supports research in laparoscopic and thoracoscopic surgery. The Association invites researchers to apply for the Zollikofer

Swiss Association for Laparoscopic and Thoracoscopic Surgery SALTS Innovation Grant

The Swiss Association for Laparoscopic and Thoracoscopic Surgery SALTS awards a grant of CHF 5000 for an innovative clinical project taking advantage of a minimally invasive approach.

Requirements: Innovative clinical project capitalizing on a minimally invasive Award of the year 2018. The amount of the Award is CHF 3000.

Topic: Basic science and clinical investigation in laparoscopic and thoracoscopic surgery.

Requirements: Original article published or accepted for publication in a peer-reviewed journal in 2017 or 2018. Swiss authors can submit work done abroad, non-Swiss authors must have performed their research in Switzerland. Electronic submission (pdf or word) including proof of acceptance if the paper is not yet indexed in Pubmed.

Language: English, French or German.

Reception deadline: April 30th, 2018 Submission to: PD Dr. N. Buchs, Scientific Officer SALTS, Hôpitaux universitaires de Genève, Département de chirurgie, Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1201 Genève,  nicolas.c.buchs[at]hcuge.ch

Aktuelles Thema auf unserer Website –

www.saez.ch/de/tour-dhorizon

Interview mit Susan Göldi, Dozentin für Kommunikation, FHNW

Unvermeidbar: Bewertungen ärztlicher Leistungen und Institutionen im Netz

Wie Spitäler und Praxen auf das sich verändernde Kommunikations- verhalten reagieren sollten.

Standortbestimmung und Ausblick

Die Resultate der neuesten gfs-Umfrage zum Thema

«Medizinische Fachzeitschriften».

COMMUNICATIONS 98

Communications

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Tox Info Suisse

Vergiftungen: Mehr als 40 000 Beratungen Tox Info Suisse führte 2017 erstmals über 40 000 Beratungen zu Vergiftungen durch.

Die telefonische Notfallberatung unter der Nummer 145, auch via Tox Info App, steht Laien und Fachpersonen rund um die Uhr zur Verfügung. Die ersten Analysen der Bera- tungstätigkeit werden hier vorgestellt.

Zunehmend sind auch Anfragen von Institutionen und Organisationen.

Mit 40 308 Anrufen wurde die Giftberatung gegenüber dem Vorjahr 1,9% häufiger in Anspru ch genommen und hat damit die Grenze von 40 000 überschritten, was dem Trend der letzten Jahre entsprechend voraus zusehen war (Abb. 1). 92% der Anfragen erfolgten aufgrund eines Giftkontaktes, während 8% vorsorglicher Natur waren. In zwei Dritteln der Fälle wurden die Betroffenen oder ihre Angehöri- gen direkt beraten. In den übrigen Fällen fragten Fachpersonen oder Institutionen und Organisationen nach speziellen Informationen zu Risiko abschätzung und Massnahmen bei akuten Intoxikationen.

Von den Vergiftungen waren vor allem Kinder betroffen (56%), davon 85% im Vorschulalter. Intoxikationen mit Me- dikamenten, Haushaltprodukten und Pflanzen machten 70% aller Vergiftungsfälle aus (Tab. 1). Bei Kindern handelt es sich dabei typi scherweise um Unfälle, bei den Er- wachsenen stehen die beabsichtigten Selbst vergiftungen im Vordergrund, vor approach with a sound scientific approach.

Swiss authors can submit work done abroad, non-Swiss authors must have performed their project in Switzerland. Electronic submission (pdf or word). Language: English, French or German.

Tabelle 1: Beratungen von Tox Info Suisse 2017, nach Häufigkeit der Giftstoffgruppen bei Vergif­

tungen beim Menschen (Prozent aller Fälle, n = 34 929).

Medikamente 36,1%

Haushaltprodukte 25,7%

Pflanzen 8,4%

Produkte für Körperpflege und Kosmetika 6,9%

Technisch­gewerbliche Produkte 6,6%

Nahrungsmittel und Getränke 4,4%

Genussmittel, Drogen und Alkohol 3,2%

Produkte in Landwirtschaft und Gartenbau 2,2%

Pilze 2,1%

Gifttiere 1,3%

andere/unbekannte 3,2%

Reception deadline: April 30th, 2018 Submission to: PD Dr. N. Buchs, Scientific Officer SALTS, Hôpitaux universitaires

de Genève, Département de chirurgie, Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4,

1201 Genève, nicolas.c.buchs[at]hcuge.ch

COMMUNICATIONS 99

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Seminare / Séminaires / Seminari

Praxiseröffnung/-übernahme

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen.

Themen

– Juristische Aspekte (Bewilligungen, Zulas- sungen, Verträge)

– Gesellschaftsformen/Ehe- und Erbrecht ( Pri vat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erbschaftsplanung)

– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kosten) – Praxisadministration (Leistungserfassungs-

und Abrechnungssysteme)

– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand- lungsbasis

– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherung)

– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Per- sonen- und Sachversicherungen, Vorsorge- planung)

Daten

K01 Donnerstag, 1. März 2018 Zürich 09.00–16.30 Uhr Volkshaus K02 Donnerstag, 17. Mai 2018 St. Gallen

16.00–20.30 Uhr Hotel Einstein K03 Donnerstag, 7. Juni 2018 Bern

09.00–16.30 Uhr Schmiedstube

Praxisübergabe/-aufgabe

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die ihre Pra- xis an einen Partner/Nachfolger übergeben oder liquidieren wollen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe oder allfälliger Liquidation (aus steuertechnischen und vor- sorgeplanerischen Gründen).

Themen

– Praxispartner- oder Nachfolgesuche (pro- jektorientiertes Vorgehen)

– Juristische Aspekte (Verträge, Krankenge- schichten)

– Bewertung einer Arztpraxis als Verhand- lungsbasis

– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Übergabe/Auflösung von Versicherungs- verträgen, Pensions- und Finanzplanung) – Steuern (Steueroptimierung bei der Praxis-

übergabe oder Liquidation) Daten

K06 Donnerstag, 8. März 2018 Zürich 13.30–18.00 Uhr Volkshaus K07 Donnerstag, 3. Mai 2018 St. Gallen

16.00–20.30 Uhr Hotel Einstein K08 Donnerstag, 14. Juni 2018 Bern

13.30–18.00 Uhr Schmiedstube

Praxiscomputer-Workshop

Zielgruppe: Ärztinnen und Ärzte, die vor einer

Praxiseröffnung/-übernahme stehen oder be- reits praxistätig sind.

Themen

– Anforderungen an Praxisinformationssystem – Evaluationsprozess (projektorientiertes Vor-

gehen)

Präsentation von sieben führenden Praxisin- formationssystemen (Leistungserfassung, Abrechnen, Agenda, Statistik, Geräteein- bindung, Krankengeschichte, Finanzbuchhal- tung usw.)

Daten

K13 Donnerstag, 22. März 2018 Zürich 13.15–17.45 Uhr Technopark K14 Donnerstag, 28. Juni 2018 Bern

13.15–17.45 Uhr Stade de Suisse

Ouverture et reprise d’un cabinet médical

Groupe cible: Médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical (individuel ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe ou de reprendre un cabinet existant.

Contenu

– Aspects juridiques (contrats, autorisations, admission à pratiquer, dossier patients) – Business plan (plan de financement, crédit

d’exploitation, financement par la banque) – Aménagement (implantation, projet et

concept d’aménagement, mobilier, budget) – Estimation d’un cabinet comme base de né-

gociations – Laboratoire

– Administration d’un cabinet médical – Assurances

– Passage du statut de salarié à celui d’indé- pendant

– Fiscalité Dates

K20 Jeudi 1er mars 2018 Lausanne 13.30–18.30 h World Trade Center K21 Jeudi 7 juin 2018 Genève

13.30–18.30 h Hôtel Warwick

Remise et cessation d’un cabinet médical

Groupe cible: Médecins désirant remettre un cabinet médical à un associé ou à un successeur ou qui doivent fermer leur cabinet médical.

Idéalement 5–10 ans avant la remise / cessa- tion prévue (pour des questions de taxation et prévoyance).

Contenu

– Recherche active d’un successeur / associé – Aspects juridiques (contrats, dossiers médi-

caux)

– Estimation d’un cabinet comme base de né- gociations

– Assurances/prévoyance/patrimoine (re- mise/résiliation des contrats d’assurances, prévoyance, planification de la retraite et des finances)

– Conséquences fiscales d’une remise ou d’une cessation (optimisation de l’impact fiscale lors d’une remise/cessation)

Dates

K24 Jeudi 17 mai 2018 Lausanne 13.30–18.30 h World Trade Center K25 Jeudi 15 nov. 2018 Genève

13.30–18.30 h Crowne Plaza

Atelier consacré à l’informatique au cabinet médical

Groupe cible: Médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical et médecins déjà établis qui veulent changer leur logiciel.

Contenu

– Evaluation d’un système de gestion de cabi- net (introduction)

Présentation de cinq logiciels pour la ges- tion du cabinet (gestion des données des pa- tients, de la facturation et de l’encaissement, statistiques, gestion de l’agenda, connexion des appareils médicaux, etc.)

Date

K28 Jeudi 21 juin 2018 Lausanne 13.30–18.00 h World Trade Center

Apertura e rilevamento di uno studio medico

Gruppo destinatario: Medici in procinto di aprire o di rilevare uno studio medico.

Contenuto

– Business plan (preparazione del piano di fi- nanziamento e del credito d’esercizio, pre- stito bancario)

– Pianificazione (insediamento, progetto e pianificazione, mobilio, budget)

– Valutazione di uno studio medico

– Amministrazione di uno studio medico (interna allo studio, rapporti con la banca) – Assicurazioni (assicurazioni necessarie in-

terne ed esterne allo studio)

– Passaggio dallo stato di dipendente a quello di indipendente

– Fiscalità Date

K50 Mercoledì Chiasso 18 aprile 2018 FMH Services dalle 14.00 alle 17.00 (Consulting) K51 Mercoledì Chiasso

17 ottobre 2018 FMH Services dalle 14.00 alle 17.00 (Consulting) Anmeldung / Inscription / Iscrizione www.fmhservices.ch / FMH Consulting Services,  041 925 00 77

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Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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Le contexte et les raisons qui militent en faveur d’un changement

Un budget ambulatoire cantonal, pourquoi pas?

Yves Eggli

Dr, médecin associé à l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne (IUMSP) et indépendant, membre du groupe d’experts

«Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire des soins»

Le système de santé suisse offre des prestations de qua- lité, mais à un prix élevé (≈ 10 000 francs/habitant en 2017). Des experts suisses et européens ont récemment émis des recommandations, dont l’instauration d’un plafond pour freiner l’augmentation des coûts [1].

La plupart des acteurs de la santé ont alors immédiate- ment publié un communiqué contre le budget global [2].

Pourquoi cette précipitation? Si l’on peut comprendre la crainte des fournisseurs de soins pour leurs revenus, la réticence des assureurs de santésuisse est plus éton- nante. Ne se préoccupent-ils pas de cette hausse des coûts de la santé, qui pourraient passer de 77 milliards de francs en 2015 à plus de 90 milliards en 2019 [3]? Ces frais grèvent le budget de nombreuses familles [4] et peuvent pousser certaines personnes à renoncer aux soins [5]. Après ajustement pour le pouvoir d’achat, les dépenses de santé par habitant dépassent de 54% celles des pays qui nous entourent [6]. La FMH a publié récem- ment des prises de position dénonçant notamment un risque de rationnement des soins et d’apparition d’une médecine à deux vitesses [7–9].

Bien que la hausse des coûts de la santé s’explique en partie par de bonnes raisons – notamment le vieillis- sement de la population et les progrès médicaux – elle est également due à des tarifs surfaits (baisses non répercutées du prix d’acquisition de certains équipe- ments par exemple), des prestations inutiles ou à faible valeur ajoutée [10]. Un mécanisme d’enveloppe bud- gétaire couplé au financement des prestations à l’acte permettrait de garantir la qualité des soins (réacti-

tionné plus haut préconise (mesure 37) de modifier l’article 51 LAMal comme suit (texte mis en évidence

= nouveau): «Le canton peut fixer, en tant qu’instru- ment de gestion des finances, un montant global pour le financement des hôpitaux, des établissements mé- dico-sociaux ou du secteur ambulatoire».

La Suisse est un état fédéral, avec des prérogatives importantes octroyées aux cantons pour gérer la santé.

Les coûts de l’assurance obligatoire des soins varient sensiblement d’un canton à l’autre, avec un rapport du simple au double pour les extrêmes. On trouve égale- ment de fortes différences entre les niveaux d’impo- sition fiscale.

Le montant de l’enveloppe budgétaire serait décidé par les autorités cantonales en fonction de plusieurs cri- tères: comparaison des coûts entre cantons, au cours du temps, renchérissement, produit intérieur brut, pouvoir d’achat, évolution démographique, apports attendus des progrès médicaux, satisfaction de la population, listes d’attente, etc.

Périmètre de l’enveloppe budgétaire

Certaines prestations ambulatoires devraient être exclues de l’enveloppe budgétaire, comme la chirurgie d’un jour pour ne pas pousser les chirurgiens à hospi- taliser ces patients. La question serait similaire pour d’autres prestations susceptibles d’être effectuée en milieu hospitalier (radio- et chimiothérapie). Les dia- lyses, la physio- et l’ergothérapie, ainsi que les frais

TRIBUNE Point de vue 113

(20)

le nombre de points facturés. S’il y a plus de points fac- turés que prévu, le prix du point appliqué dans le can- ton est revu à la baisse (tableau 1). Un prix du point un peu plus bas serait fixé provisoirement, le solde étant versé aux fournisseurs de soins après bouclement des comptes (enregistrement des dernières factures).

Il est essentiel d’avoir à disposition des outils de sur- veillance permettant aux médecins de réguler leur ac- tivité. Les données de facturation seraient centralisées pour analyser régulièrement la situation. La priorité pourrait être mise sur la réduction des prestations inu- tiles, la surfacturation, l’instauration d’un dialogue avec les médecins les plus dispendieux (en tenant compte de la lourdeur des patients pris en charge), l’évolution des revenus par spécialité et par région.

L’analyse des pratiques médicales permettrait égale- ment d’ajuster les thèmes à discuter dans les cercles de qualités et d’orienter la formation continue.

En cas de baisse du volume d’activité, une rémunération supplémentaire pourrait, par exemple, être allouée aux médecins ayant le plus contribué à la maîtrise des coûts des médicaments (prescriptions en moyenne moins chères pour une même classe thérapeutique).

Les budgets globaux permettent-ils de maîtriser les coûts de manière efficace?

Les cantons qui utilisent les enveloppes budgétaires pour financer leurs hôpitaux ou leurs EMS ont maîtrisé leurs dépenses dans ces domaines, parfois avec des augmentations mais voulues et discutées démocrati- quement. Certains mettent en doute l’efficacité des budgets globaux tels qu’ils ont été introduits en Alle- magne et aux Pays-Bas [2]. A cet égard, il est important de souligner les conditions requises pour que la mise en œuvre des enveloppes budgétaires soit efficace:

– changement automatique des prix du point en cas de variation du volume de prestations;

– le domaine ciblé doit être délimité avec soin, pour éviter des incitatifs pervers (voir plus haut);

– les fournisseurs de soins doivent être responsabi- lisés pour qu’ils puissent agir sur la répartition des

montants alloués (forte influence sur les règles adoptées, communauté tarifaire pas trop grande pour que les médecins se connaissent, transparence des données).

Cela conduirait-il au développement de délais d’attente, à un rationnement des soins et à une médecine à deux vitesses?

L’adoption d’une enveloppe budgétaire ne conduit pas forcément à un rationnement: une augmentation rai- sonnable du budget est possible et un usage parcimo- nieux des ressources disponibles permet de financer les prestations innovantes à forte valeur ajoutée.

Le rapport d’experts [1] met en évidence que le princi- pal problème réside dans la multiplication des actes à faible valeur ajoutée. Qui est le mieux placé pour les éviter? Le patient n’a souvent pas les connaissances suffisantes, l’assureur et l’Etat n’ont en général pas des informations suffisamment précises pour trancher.

Fina lement ce sont les médecins qui sont les mieux renseignés pour déterminer ce qui recommandé ou non et avoir un regard critique sur les pratiques médi- cales.

Le système de santé suisse permet actuellement une individualisation des soins et un accès universel aux prestations. Une croissance exagérée des dépenses pourrait mener à prendre des mesures drastiques de contrôle des coûts, laissant moins de liberté de choix aux patients et aux médecins. Prendre des mesures aujourd’hui pour éviter des excès permet de préserver la liberté de pratique de demain.

Y a-t-il un risque pour que les patients les plus malades soient délaissés?

Il n’y a pas de raison qu’une enveloppe budgétaire modifie les priorités du système de soins. Au contraire, elle permettrait de prendre des mesures correctives si des problèmes d’accès aux soins apparaissaient. Par exemple, on observe aujourd’hui un certain désintérêt des médecins pour les patients les plus lourds nécessi- tant par exemple un déplacement à domicile, y compris le soir ou le week-end. Ceci est préjudiciable au système de soins, avec parfois des hospitalisations qui pourraient être évitées. Des incitatifs financiers permettraient une juste rémunération des médecins qui assurent cette dis- ponibilité, le cas échéant avec des collègues régulière- ment informés de l’état de santé de leurs patients les plus malades. La liste de ces médecins pourrait être publiée pour aider les patients à faire leur choix.

De tels réglages sont délicats et devraient être discutés au sein de la corporation médicale pour que chacun s’y Tableau 1: Exemple d’application de l’enveloppe budgétaire

pour l’exercice 2017.

Francs (mio.)

Points TARMED (mio.)

Prix du point

Année

1: Budget – prévisions 96,0 100 0,960 2016 2: Montant facture

provisoirement 93,6 104 0,900 2017 3: Bouclement des comptes 96,0 105 0,914 2018

TRIBUNE Point de vue 114

(21)

retrouve. Les associations de patients et de consomma- teurs pourraient également être invitées à s’impliquer pour proposer des améliorations.

Est-ce que cela mènerait à une étatisation de la médecine?

L’introduction d’une enveloppe budgétaire ambula- toire cantonale ne modifie en rien le fonctionnement du système de santé sauf pour les règles de fixation du prix du point. Elle permet de préserver une bonne réac tivité aux demandes des patients avec un finance- ment à l’acte, tout en évitant l’incitatif pervers à mul- tiplier les actes inutiles. Elle ne correspond pas à une orientation politique (gauche ou droite), sinon de sou- mettre la question des dépenses de santé au pouvoir démocratique.

Est-ce que les médecins vont arrêter de soigner leurs patients en cas de dépasse- ment des dépenses?

Cette crainte, exprimée en Allemagne lors de l’intro- duction d’un budget global, n’a pas lieu d’être. Aucun des hôpitaux ou des EMS suisses soumis à l’enveloppe budgétaire n’a arrêté de fournir des soins en fin d’an- née parce qu’il risquait de se trouver en situation défi- citaire. Le médecin payé à l’acte aura toujours avan- tage à effectuer une prestation, sinon il péjorerait son revenu. Par ailleurs, contrairement à certaines déclara- tions lues dans la presse, il n’est pas question d’établir des enveloppes budgétaires par médecin ou par cas, mais seulement globalement.

Conclusion

L’introduction d’une enveloppe budgétaire ambula- toire cantonale permettrait une meilleure maîtrise de la croissance des coûts tout en préservant la liberté de pratique des médecins. Les solutions basées sur une régulation des volumes d’activité entraîneraient une perte de liberté. Quant aux mesures fondées unique- ment sur les tarifs, elles ont montré leurs limites ces dernières années.

Note

Les opinions exprimées dans le présent article n’engagent cependant que l’auteur. 

Références

1 Rapport d’experts mandatés par le Conseil fédéral. Mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire des soins.

Berne: OFSP, 2017.

2 www.santesuisse.ch/fr/detail/content/les_budgets_globaux_des_

experiences_hasardeuses_aux_depens_des_patientes_et_des_

patients_1349/

3 www.tdg.ch/suisse/sante-cap-10-000-fr-habitant-franchi/

story/15624963

4 www.24heures.ch/sante/sante/Les-primes-maladies-asphyxient- le-budget-d-une-famille-sur-deux/story/16680807

5 www.tdg.ch/suisse/Un-habitant-sur-quatre-renonce-a-se-soi- gner-/story/25875369

6 Strupler P. Les coûts de la santé augmentent plus vite en Suisse que dans les pays voisins. La Vie économique. 23.02.2017. http://

dievolkswirtschaft.ch/fr/2017/02/strupler-03-2017fr/

7 Schlup J. Comment le politique aimerait déléguer le rationnement aux médecins. BMS 2017;98:47.

8 Schulte U. Budget global de la santé: un problème déguisé en solution. BMS 2017;98:25.

9 Kesseli B. Les budgets globaux, une fausse bonne idée? BMS 2017;98:47.

10 Gerber M, Kraft E, Bosshard C. La surconsommation de prestations médicales: un problème de qualité. Bulletin des médecins suisses 2016;97:236–43.

11 Capaul R. Garantie d’une médecine abordable et de grande qualité Quel est le lien entre qualité et smarter medicine? Primary and Hospital Care 2017;17:3 S.

Correspondance:

Dr Yves Eggli IUMSP

Route de la Corniche 10 CH-1010 Lausanne

TRIBUNE Point de vue 115

Références

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