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408 FMHStatistique médicale 2017 de la FMH – les chiffres actuels

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Bulletin des

médecins suisses

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

1 3 –14 2 8. 3 . 2 01 8 407 Editorial

Professionnalisation des prestations avec confiance et attention

429 ASSM

«smarter medicine»:

la liste «Top-5» de la SRO

456 «Et encore…»

par Hans Stalder Back to Bedside!

408 FMH

Statistique médicale 2017 de

la FMH – les chiffres actuels

(2)

Psychotherapie Psychosomatik Psychiatrie Persönlich und diskret.

SOMMAIRE 405

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Emanuel Waeber

407 Professionnalisation des prestations avec confiance et attention  STATISTIQUE MÉDICALE: Stefanie Hostettler, Esther Kraft

408 Statistique médicale 2017 de la FMH – les chiffres actuels  ISFM

414 L’ISFM: l’avenir de la formation médicale oblige 417 Formation postgraduée et continue: un continuum

DROIT: Hanspeter Kuhn

419 Sécurité des patients: leçons d’aviation pour le législateur PUBLIC HEALTH: Barbara Weil, Linda Hadorn

422 Interview de Stefan Neuner-Jehle: «Il faut sensibiliser les patients»

424 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

ASMPP/SSED: Niklaus Egloff, Rainer Schaefert, Pierre Loeb, Beat Steiger, Roland von Känel 425 Lignes directrices pour l’expertise en médecine psychosomatique

Autres groupements et institutions

ASSM: Organisation responsable «smarter medicine»

429 «smarter medicine»: la liste «Top-5» de la SRO

Courrier / Communications

433 Courrier au BMS

436 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

438 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

ANNA

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

MEDICAL EDUCATION: Johann Steurer 446 Erfahrungsaustausch und Koordination

EMH NEWS SERVICE

448 Der autonom fahrende Kleinbus EMH NEWS SERVICE

449 Seh- und Hörtest für alle Ärzte in der Schweiz über 50 Jahre

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Jörg Nef 450 Kindergarten und Operationssaal

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 451 Leicht-Deutsch

NOTES DE LECTURE: Jean Martin 452 Prévention du suicide

NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna 453 Homo sapiens schafft sich ab

NOTES DE LECTURE: Friedrich Stiefel 454 Kranker Körper – kranke Seele

Et encore…

Hans Stalder 456 Back to Bedside!

(4)

Professionnalisation des presta- tions avec confiance et attention

Emanuel Waeber

Secrétaire général adjoint

Le rapport de gestion 2017 de la FMH paraît aujourd’hui.

Cette année, il est publié pour la première fois avec des diagrammes interactifs et des entretiens vidéo: le statisme de la version papier cède ainsi la place à une version en ligne dynamique. Fidèle à la notion de service, la FMH a créé un nouveau poster offrant une vue d’ensemble des principales prestations et de leur interlocuteur.

L’équilibre financier entre les dépenses effectives et les recettes générées a été atteint pour l’année 2017, les

comptes se soldent même par un résultat positif.

Plusieurs mesures structurelles initiées ou achevées au cours de l’année, citons notamment la gestion des projets et la gestion des processus affinée par la mise en place de fiches de description des prin­

cipaux processus professionnels, ou encore la gestion des risques, ont contribué dans une large mesure à ce que cet objectif puisse être atteint. Le projet stratégique Information Governance revêt une importance primordiale avec la gestion des informa­

tions de la FMH et de ses organes ainsi qu’un archivage

électronique clair et pratique respectant les exigences légales. Parallèlement, nous travaillons sur la stratégie informatique afin de montrer quelles prestations sont susceptibles d’être fournies avec quelles ressources.

Au cours de l’année dernière, la communication a été essentiellement marquée par TARCO, le projet de révi­

sion globale du TARMED mené par le corps médical, et  par l’intervention du Conseil fédéral dans le tarif ambulatoire. Les conférences de presse convoquées sur ces deux sujets par la FMH ont suscité un vif inté­

rêt  dans les médias. Pour la stratégie 2017–2020 de la  FMH, le Secrétariat général poursuit sa démarche de  professionnalisation des prestations à l’aide des ressources nécessaires afin de répondre de manière adéquate aux attentes des membres. Cette année, nous avons axé la formation pour les cadres en priorité sur la manière de diriger une équipe et sur la collabo­

ration. Cela a été l’occasion de travailler conjointement avec tout le personnel sur nos valeurs, dont notam­

ment la confiance et l’attention.

Le rapport de gestion est publié pour la

première fois avec des diagrammes interactifs et des entretiens vidéo.

Cette année encore, le Secrétariat général s’investira pour les membres en leur proposant des prestations professionnelles.

FMH Editorial 407

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Statistique médicale 2017

de la FMH – les chiffres actuels

Stefanie Hostettlera, Esther Kraftb

a Dr sc. EPFZ, division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH

b lic. rer. oec., cheffe de la division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH

La division Données, démographie et qualité (DDQ) publie tous les ans les chiffres actuels de la statistique médicale. Les statistiques des années 1940 à 2017 et le moteur de recherche sont accessibles en ligne.* La statistique médicale permet de visualiser les évolutions et sert de réservoir d’informations pour les milieux poli- tiques, la recherche, les acteurs de la santé et le grand public.

Total et secteur de soins

En 2017, le nombre de médecins en exercice s’élevait à 36 900 (15 497 femmes et 21 403 hommes). Comparé à  l’année précédente, ce nombre total a donc aug- menté de 725 personnes (plus 2,0%) et correspond à 32 586 équivalents plein temps. Bien que les hommes restent plus nombreux que les femmes avec 58,0%, la part des femmes a davantage progressé (3,8%) que celle des hommes (0,9%) par rapport à l’année précé- dente (Fig. 1).

51,1% des médecins exercent dans le secteur ambula- toire contre 47,3% dans le secteur hospitalier et 1,6%

dans un secteur autre que l’ambulatoire et l’hospitalier (cf. Tab. 1). Par rapport à l’année précédente, la hausse est de 2,1% dans le secteur ambulatoire, de 2,0% dans le  secteur hospitalier contre une baisse de 1,2% dans le troisième secteur. Avec 46,5%, la part des femmes est la plus forte dans le secteur hospitalier1, suivie de 38,1%

dans le secteur ambulatoire2 et de 31,4% dans le secteur

«Autre».

Formation postgraduée et choix des disciplines

S’agissant de l’octroi de titres de spécialiste (1526), la part de femmes s’élève à 58,4% et celle de médecins étrangers à 43,3%. La part de titres délivrés dans les disciplines généralistes (médecine interne générale,

* Vous trouverez la statis tique médicale de la FMH, le moteur de recherche et de plus amples informations à ce sujet sur le site www.fmh.ch

→ Services → Statistique

→ Statistique médicale.

La division DDQ propose des évaluations spécifiques.

Veuillez vous adresser à ddq@fmh.ch / 031 359 11 11.

En bref

Sur les 36 900 médecins en exercice en 2017, soit 725 de plus que l’année précédente, 34% proviennent de l’étranger. La plupart des médecins étrangers viennent des pays limitrophes, l’Allemagne offrant le plus grand réservoir. 51% des médecins exercent en ambulatoire, 47% dans le secteur hospitalier ou en hôpital. La médecine interne générale est la dis- cipline la plus répandue (22,5% des médecins en exercice). Le taux d’occupation moyen dans le sec- teur hospitalier s’élève à 9,5 demi-journées contre 8,1 demi-journées dans le secteur ambulatoire.

1 Cela recouvre les activités à l’hôpital (y c. les activités hospitalières ambula- toires)

2 Cela recouvre les activités au cabinet médical, et plus exactement les activités ambulatoires des cabinets médicaux

Figure 1: Nombre de médecins d’après l’année et le genre 1960–2017

EPT = équivalent plein temps

(6)

pédiatrie et titre de médecin praticien) atteint 37,9%.

Au terme de la formation postgraduée, c’est-à-dire au moment d’obtenir leur premier titre de spécialiste, les médecins sont en moyenne âgés de 36,5 ans (femmes 36,1 ans; hommes 37,1 ans).

La médecine interne générale est la spécialisation la plus répandue (22,5% des médecins en exercice), suivie de la psychiatrie et psychothérapie (10,2%), de la gyné- cologie et obstétrique (5,0%), de la pédiatrie (5,0%) et de l’anesthésiologie (4,2%).

Les spécialisations dans lesquelles la part de femmes est la plus élevée sont la psychiatrie et psychothérapie de l’enfant et de l’adolescent (64,6%), la pédiatrie (62,5%) et la gynécologie et obstétrique (61,5%). Les hommes sont plus nombreux que les femmes dans les spéciali- sations chirurgicales (chirurgie thoracique 94,3%, chirurgie orale et maxillo-faciale 92,2%, chirurgie ortho pédique 90,5%, chirurgie vasculaire 89,0%, chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique 89,0%, neurochirurgie 85,9%, chirurgie 77,8%).

3697 médecins hommes et 1506 médecins femmes sont porteurs de plusieurs titres. Le titre le plus fré- quent parmi eux est celui de médecine interne géné- rale (3641). On retrouve le plus grand nombre de por- teurs de plusieurs titres en cardiologie (596), médecine intensive (579) et rhumatologie (389).

Densité médicale et répartition régionale

La Suisse compte une densité médicale de 4,3 médecins pour 1000 habitants. Au niveau cantonal, les densités les plus élevées se trouvent à Bâle-Ville (10,1), Genève (6,5) et Zurich (5,3) et les plus basses à Uri (1,8), Appenzell Rhodes-Intérieures (1,9) et Obwald (2,2).

Le nombre de médecins disponibles est nettement plus élevé dans les zones urbaines que dans les régions rurales (Tab. 2). Dans les centres, la densité de méde- cins spécialistes est deux fois plus élevée que celle des  médecins de premier recours. Dans les communes rurales, c’est l’inverse. Comme les hôpitaux sont majo- ritairement implantés dans les agglomé rations urbai- nes, la densité des médecins du secteur hospitalier est élevée dans les centres et faible dans les zones rurales.

Avec 4,3 médecins pour 1000 habitants, la Suisse compte, en comparaison internationale (Fig. 2), une densité médicale supérieure à la moyenne de l’OCDE (3,4 médecins pour 1000 habitants [1, 2], mais elle se situe sur la même ligne que ses voisins allemands et italiens, et nettement plus bas que l’Autriche.

Part de médecins étrangers

Pas moins de 34,1% (12 570 médecins) des médecins en exercice dans notre pays sont d’origine étrangère (soit titulaires d’un diplôme de médecin étranger). Par rap- port à l’année précédente, ce pourcentage a de nouveau augmenté de 1,2 point de 32,9 à 34,1%. Dans le secteur am- bulatoire, la part de médecins étrangers se monte à 29,3%

contre 39,3% dans le secteur hospitalier. Avec respective- ment 43,9 et 47,3% dans les secteurs ambulatoire et hos- pitalier, la part des femmes au bénéfice d’un diplôme de médecin étranger est inférieure à celle des hommes dans les deux secteurs (56,1 et 52,7%, Fig. 3). La majorité des médecins étrangers provient d’Allemagne (54,4%), Tableau 1: Aperçu du nombre de médecins en exercice par genre et par secteur

(activité principale) en 2017

Femmes Hommes Total

  Nombre % Nombre % Nombre %

Secteur ambulatoire 7177 38,1 11 681 61,9 18 858 51,1

Secteur hospitalier 8139 46,6 9327 53,4 17 466 47,3

Autre 181 31,4 395 68,6 576 1,6

Total 15 497 42,0 21 403 58,0 36 900 100,0

Tableau 2: Nombre de médecins de premier recours et spécialistes pour 1000 habitants en Suisse, selon le type de commune, 2016 (Source FMH – Statistique médicale 2016 et OFS – Statistique de la population).

ambulatoire hospitalier

  généralistes spécialistes généralistes spécialistes

Centres 1,40 2,86 0,84 2,54

Communes suburbaines 0,91 0,82 0,24 0,55

Communes à revenu élevé 1,08 1,37 0,48 1,01

Communes périurbaines 0,56 0,22 0,17 0,29

Communes touristiques 0,88 0,45 0,28 0,54

Communes industrielles et tertiaires 0,86 0,33 0,20 0,41

Communes pendulaires rurales 0,36 0,08 0,13

Communes agraires mixtes 0,55 0,11 0,23

Communes agricoles 0,24 – 

Total 0,96 1,24 0,41 1,07

FMH Statistique médicale 409

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d’Italie (8,6%), de France (6,5%) ou d’Autriche (6,1%). En 2017, la Commission des professions médicales (MEBEKO) a reconnu 2949 diplômes de médecin étrangers et 1528  titres de formation postgraduée étrangers, dont 67,6% relèvent d’un domaine spécialisé.

Taux d’occupation

Les médecins ont travaillé en moyenne 8,8 demi-jour- nées (1 demi-jour = 4 à 6 heures, cf. Tab. 3) par semaine en 2017. Dans le secteur ambulatoire, le taux d’activité moyen est de 8,1 demi-journées, soit plus d’une demi- journée de moins que dans le secteur hospitalier (9,5  demi-journées). Le taux d’occupation moyen des femmes médecins (en ambulatoire: 6,9; en hospitalier:

8,8 demi-journées) est nettement inférieur à celui de leurs collègues masculins (en ambulatoire: 8,8; en hos- pitalier: 10,1 demi-journées).

En extrapolant les taux d’occupation moyens (2017 = 8,8 demi-journées) à l’ensemble du corps médical et en les transposant en équivalents plein temps (EPT), on obtient 32 586 EPT en 2017. En tenant compte de l’évo-

lution de la population (2016 = 31 851 EPT; 8 327 126 habi- tants), la densité médicale moyenne s’élève à 3,8 méde- cins pour 1000 habitants en 2016: chiffre de l’OFS, celui de 2017 n’est pas encore disponible).

Fonction, structures de cabinets et réseaux de médecins

Pas moins de 82,5% des 18 858 médecins du secteur ambulatoire sont propriétaires ou propriétaires asso- ciés de leur cabinet médical. 4,2% des médecins sont engagés en tant qu’assistant ou spécialiste au cabinet médical. Avec 52,9%, le groupe des médecins en for- mation (médecins-assistants) est le plus important du  secteur hospitalier. Dans ce même secteur, il est évident que le nombre de médecins occupant un poste à responsabilité diminue plus le degré hiérarchique est  élevé. Le taux de chefs de clinique est de 18,8%, de  médecins adjoints de 11,8% et de médecins-chefs de Figure 2: Densité médicale en comparaison internationale

2000 et 2016* * ou derniers chiffres disponibles

Figure 3: Nombre de médecins au bénéfice d’un diplôme de médecin étranger par secteur et par genre en 2017

Tableau 3: Taux d’activité par secteur et par genre en 2008 et 2017

Femmes Hommes Total

2008 2017 2008 2017 2008 2017

Secteur Ambulatoire 7,1 6,9 9,1 8,8 8,7 8,1

Hospitalier 8,9 8,8 10,1 10,1 9,9 9,5

Autre 8,3 7,7 7,3 8,9 7,6 8,5

Total 7,6 7,6 9,4 9,3 9,0 8,8

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9,0%. Le nombre de femmes prédomine uniquement chez les médecins-assistants (58,7%), et ne fait ensuite que diminuer pour atteindre 47,1% chez les chefs de cli- nique, 24,1% chez les médecins adjoints et 12,0% chez les médecins-chefs.

Dans le secteur ambulatoire, les médecins exercent principalement en cabinet individuel (53,7%). Depuis 2008, ce taux a diminué de 8%. Les femmes exercent un peu moins en cabinet individuel (45,6%) qu’en cabi- net double ou cabinet de groupe (54,4%). Chez les hommes, la part de médecins dans un cabinet indivi- duel est légèrement plus élevée à 58,4%. Enfin, un cabi- net de groupe compte en moyenne 4,2 médecins.

Selon les données auto-déclarées, 51,6% des médecins exerçant dans le domaine ambulatoire sont affiliés à un réseau de médecins. Alors que 51,6% d’hommes médecins sont dans un réseau, les femmes sont 52,2% à y être affiliées.

Pyramide des âges

La moyenne d’âge des médecins en exercice se situe en 2017 à 49,4 ans (cf. Tab. 4). Un médecin du secteur ambulatoire a en moyenne dix ans de plus que son collègue du secteur hospitalier (54,8 contre 43,4 ans).

Cette différence d’âge s’explique principalement par le fait que la formation postgraduée des médecins-assis- tants se déroule essentiellement en milieu hospitalier.

En dessous de 40 ans, le nombre de femmes médecins est majoritaire dans les deux secteurs (Fig. 4). A partir de 40 ans, le nombre d’hommes en exercice dépasse actuellement celui des femmes. Mais la hausse de la proportion de femmes chez les étudiants devrait se refléter dans les pyramides des âges sexo-spécifiques des prochaines années.

Données et qualité

Si, dans l’ensemble, le nombre de médecins augmente, le nombre de postes à temps plein ne croît pas néces- sairement en raison de la tendance au travail à temps partiel. Si on ajoute à cela qu’un médecin sur trois vient de l’étranger, la Suisse doit former plus de médecins pour subvenir à ses besoins et garantir la prise en charge médicale à long terme. Pour savoir combien de médecins doivent être formés dans quelles spécia-

lisations et pour quelles régions, et quel concept de prise en charge serait approprié, nous avons besoin des  analyses de la recherche sur les soins. Cette der- nière englobe un domaine de recherche interdiscipli- naire qui se penche notamment sur notre système de  santé et évalue l’efficacité au quotidien des struc- tures et des processus de prise en charge. Le pro- gramme national de recherche «Système de santé»

(PNR 74) entend promouvoir une recherche sur les soins innovante qui aidera à relever les défis concrets posés par le traitement en Suisse des personnes atteintes de maladies chroniques. Par ailleurs, le PNR entend contribuer à une meilleure utilisation des données de santé et vise la mise en place d’une com- munauté de recherche forte (http://www.nfp74.ch/fr/).

Sur un total de 29 projets subventionnés, plusieurs utilisent les données de la statistique médicale de la FMH pour leur analyse.

Tableau 4: Age moyen du corps médical en 2017

Secteur Femmes Hommes Total

Ambulatoire 51,6 56,7 54,8

Hospitalier 40,3 46,0 43,4

Autre 45,7 52,1 49,4

Figure 4: Pyramide des âges sexo-spécifique des médecins par secteur en 2017

FMH Statistique médicale 411

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Poster – Clair et compact

Si vous souhaitez avoir un aperçu de la statistique médicale de la FMH sous forme compacte, n’hésitez pas à commander notre poster à l’adresse www.fmh.ch → Services

→ Statistique ou par courriel à ddq[at]fmh.ch.

Base de données

La statistique médicale de la FMH est établie en fin d’année (jour de référence: 31 décembre de l’année concernée). La banque de données de la FMH (n = 36 900) contient les caractéristiques principales de la démographie médicale telles que l’âge, le sexe, la nationalité et le lieu où le médecin exerce sa profession. Les données concernant l’activité professionnelle (taux d’activité, structures des cabinets, etc.) reposent sur les données auto- déclarées recueillies au moyen d’un questionnaire sur le portail des membres myFMH (échantillon myFMH). Ce sondage a été réalisé pour la première fois en 2008 avec une participation de 2564 médecins. Depuis cette date, le nombre de participants a augmenté chaque année en moyenne de près de 1500 médecins.

Aujourd’hui en 2017, cet échantillon myFMH contient les données de plus de 15 856 médecins, qui ont été comparées avec les don- nées de l’ensemble de la population de médecins en exercice en Suisse (sexe et secteur). On a ainsi constaté que secteur hospita- lier et les femmes du secteur hospitalier étaient sous-représen- tés dans l’échantillon (différence > 10% par rapport à l’ensemble de la population). Pour minimiser ce biais, les chiffres par secteur et par sexe ont été analysés séparément ou pondérés en consé- quence.

La FMH mène également différents projets traitant de la recherche sur les soins. A titre d’exemple, le pro- jet  pilote Patient Centered Outcome Registry (PCOR) entend promouvoir une qualité des soins centrée sur les patients tenant compte de la polymorbidité (www.

fmh.ch → Qualité → Projets qualité en cours). L’objec- tif du PCOR est de standardiser et de promouvoir un traitement centré sur les patients sur la base d’un questionnaire interdisciplinaire sur les douleurs, les domaines et les objectifs visés en termes de qualité de vie et la polymorbidité. Les données du registre doi- vent permettre d’identifier ce qui fonctionne au quo- tidien et comment mieux coordonner les soins.

Références

1 OCDE (2017), Panorama de la santé 2017: Les indicateurs de l’OCDE, Editions de l’OCDE, Paris.

http://dx.doi.org/10.1787/health_glance-2017-fr

2 OCDE. Stat: http://stats.oecd.org/Index.aspx?lang=fr&SubSession Id=74ca611a-845a-4a9c-83c6-7bf59b966070&themetreeid=9

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Correspondance:

FMH/division DDQ, Elfenstrasse 18, CH-3000 Berne 15, tél. 031 359 11 11, www.fmh.ch.

Glossaire (par ordre alphabétique)

Activité principale Est considéré comme activité principale le secteur dans lequel le médecin exerce la majeure partie de son activité.

Autre secteur Font partie d’un autre secteur les activités de médecins ne relevant ni du secteur ambu- latoire ni du secteur hospitalier, par ex. professeurs, privat-docents, médecins engagés par des assurances, etc.

Cabinet à deux médecins ou de groupe

Utilisation d’appareils, d’équipements ou de locaux par deux ou plusieurs médecins.

Cabinet individuel Utilisation d’appareils, d’équipements ou de locaux par un seul médecin.

Canton Le canton pris en compte est celui dans lequel le médecin exerce son activité princi- pale. S’il n’a rien indiqué à ce sujet, c’est le canton de l’adresse de contact qui est pris en compte.

Discipline principale La discipline principale d’un médecin correspond au titre de spécialiste dans le cadre duquel il exerce la majeure partie de son activité médicale (d’après son auto-déclara- tion et les règles prédéfinies).

Médecins du secteur ambulatoire Médecins qui exercent leur activité principale dans le secteur ambulatoire.

Médecins du secteur hospitalier Médecins qui exercent leur activité principale en milieu hospitalier.

Médecins d’un autre secteur Médecins qui n’exercent leur activité principale ni dans le secteur ambulatoire ni en milieu hospitalier.

Réseaux de médecins Les réseaux de médecins sont des organisations formées par des prestataires de soins et assurant la couverture médicale. Sur la base d’une collaboration contractuelle tant mutuelle qu’avec des fournisseurs et des organismes extérieurs au réseau, ils four- nissent des prestations de santé axées sur les besoins des patients. Cette collaboration repose sur un processus thérapeutique convenu par contrat, des structures organisa- tionnelles entrepreneuriales et une culture commune de la prise en charge des patients.

Secteur ambulatoire Font partie du secteur ambulatoire les consultations données et les soins dispensés par des médecins en cabinet individuel ou de groupe. Les patients sont généralement traités de manière ambulatoire ou à leur domicile (visites à domicile). Font également partie du secteur ambulatoire les activités des médecins consultants privés dans les hôpitaux ou dans des dispensaires, des infirmeries ou des établissements analogues attachés à des entreprises, des écoles, des homes pour personnes âgées, des orga- nisations syndicales et des confréries (cabinet médical indépendant ou semblable).

(Source: OFS)

Secteur hospitalier Font partie du secteur hospitalier les traitements médicaux, diagnostics, soins, inter- ventions chirurgicales, analyses, services d’urgence et activités de formation pré- graduée, postgraduée et continue, etc. dans les hôpitaux. Font également partie du secteur hospitalier les foyers protégés avec un encadrement social 24 h sur 24 accueil- lant des enfants, des personnes âgées et des groupes de personnes dont l’autonomie est limitée. (Source: OFS)

Taux d’occupation Le taux d’occupation est indiqué en demi-jours. Un demi-jour correspond à un volume de travail de 4 à 6 heures. Un emploi à plein temps correspond à un taux d’occupation hebdomadaire moyen de 10 demi-jours.

Traitements ambulatoires en milieu

hospitalier Tous les traitements qui ne sont pas réputés hospitaliers ou semi-hospitaliers.

Traitements hospitaliers en milieu

hospitalier Séjours à l’hôpital d’au moins 24 heures pour des examens, des traitements et des soins. Séjours à l’hôpital de moins de 24 heures, au cours desquels un lit est occupé durant une nuit. Séjours à l’hôpital en cas de transfert dans un autre hôpital ou en cas de décès.

FMH Statistique médicale 413

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Version brève du rapport de gestion 2017 de l’ISFM

L’ISFM: l’avenir de la formation médicale oblige

Le présent rapport de gestion expose les activités de l’Institut suisse pour la formation médicale postgra- duée et continue (ISFM) en chiffres, en textes et en images. Il passe en revue le vaste éventail d’activités de l’ISFM et relève, dans un entretien, les sujets qui ont particulièrement sollicité la direction.

L’évolution des conditions-cadres pour la formation dans les hôpitaux, qui accordent de plus en plus d’im- portance aux aspects économiques, est un sujet de préoccupation prioritaire. Nous avons besoin de l’en- gagement de tous les responsables pour défendre efficacement ce que doit être la formation des pro- chaines générations car l’enseignement des compé- tences nécessaires est primordial pour la santé de demain.

La formation continue, un devoir pour tous les méde- cins exerçant une activité clinique, se trouve aussi dans le viseur. Elle se base sur la responsabilité indivi- duelle d’une profession académique mais doit être documentée de manière crédible. Elle doit par ailleurs garantir le maintien des compétences professionnelles tout en ouvrant la voie à leur évolution. Pour ce faire,

l’ISFM met à disposition la plateforme de formation continue, qui permet d’enregistrer simplement les crédits requis et d’imprimer le diplôme de formation continue une fois les exigences remplies.

Les nombreuses activités de l’ISFM ne seraient rien sans le travail rapide et consciencieux des colla- boratrices qui traitent les nombreuses demandes de  reconnaissance d’établissement et les octrois de titres de spécialiste, organisent les congrès, séances et  plus d’une centaine de visites d’établissement ou encore répondent à un nombre toujours plus élevé de demandes de renseignements. Nous profitons de l’oc- casion pour exprimer nos plus vifs remerciements à toutes les collaboratrices et à tous les collaborateurs pour leur engagement mais aussi à tous les membres de la direction, du comité et des commissions.

Le titre de l’avant-propos d’un précédent rapport de gestion s’applique encore sans modération: gestion performante et développement constant.

Crédit photo:

Tobias Schmid/ISFM

Christoph Hänggeli, avocat, directeur de l’ISFM, Dr méd. Werner Bauer, président de l’ISFM

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Correspondance:

Institut suisse pour la formation médicale post- graduée et continue (ISFM) FMH

Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 siwf[at]fmh.ch

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Entretien avec la direction de l’ISFM

Formation postgraduée et continue: un continuum

L’ISFM a-t-il eu des défis exceptionnels à relever en 2017?

Christoph Hänggeli: Et comment! Le plus grand défi que nous avons eu à relever a été la restructuration du log- book électronique. La version actuelle remplit encore ses fonctions pour documenter la formation accomplie mais elle ne peut plus évoluer de manière pertinente et sa maintenance est très coûteuse. Pour nos informati- ciens, l’architecture logicielle est insuffisante par rap- port aux possibilités actuelles et ne permet pas de changements importants au niveau du catalogue des objectifs de formation. Pour l’exprimer simplement, il  est tout à fait possible par exemple qu’un objectif de formation soit supprimé en psychiatrie quand une nouvelle intervention doit être ajoutée en urologie.

Nous devons avoir cette marge.

Et maintenant?

Christoph Hänggeli: Tous les analystes sont arrivés à la même conclusion. Il serait beaucoup plus rapide et meilleur marché de repartir sur une nouvelle base avec un logbook électronique 2.0 au lieu de réparer le sys-

tème en place. Les experts nous ont garanti que la nou- velle version modulaire disposait d’une programma- tion beaucoup mieux structurée qui pourra répondre entièrement aux exigences futures. Dans un premier temps, cela signifie des coûts importants, mais l’ISFM peut les assumer grâce à ses réserves pécuniaires.

En revanche, nous devrons serrer un peu plus les cor- dons de la bourse pendant quelques années et mettre d’autres projets en attente.

Giatgen Spinas: J’aimerais ajouter que le logbook élec- tronique occupe une place centrale pour les médecins en formation et qu’il doit donc fonctionner sans pro- blème. A l’avenir, il permettra aussi de traiter plus rapi- dement les demandes de titres, de fournir des informa- tions statistiques importantes, notamment pour le financement des postes de formation par les cantons.

L’année 2017 a-t-elle aussi été porteuse de bonnes nouvelles?

Werner Bauer: Fondamentalement, le modèle de for mation postgraduée suisse a du succès, c’est ce qui res-

La direction de l’ISFM: Regula Schmid, Giatgen A. Spinas, Jean Pierre Keller, Raphael Stolz, Werner Bauer et Christoph Häng- geli (de gauche à droite).

FMH ISFM 417

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sort des nombreux contacts avec l’étranger. Les visites d’établissement par exemple, qui ont lieu après chaque changement de responsable, suscitent un vif intérêt.

Par ailleurs, le Département de l’intérieur procède en ce moment à l’accréditation de la formation postgra- duée. Tous les sept ans, cela permet de renouveler le mandat de l’ISFM pour l’octroi des titres fédéraux de spécialiste mais c’est aussi l’occasion de formuler des conditions. Selon nos informations, les recommanda- tions des experts sont foncièrement positives.

Le modèle de formation postgraduée suisse associe prestation et enseignement. Cela ne crée-t-il pas des conflits?

Regula Schmid: Ce modèle jouit d’une longue tradition et remplit sa mission de manière satisfaisante tant que les conditions requises sont données aux établisse- ments de formation: les médecins cadres-doivent suffi- samment encadrer et superviser les médecins assis- tants. Les expériences acquises au lit du patient, au bloc opératoire ou pendant les consultations consti- tuent en effet un fondement crucial pour développer les compétences nécessaires. Sans médecins motivés et sans suffisamment de temps, cela ne fonctionne pas.

Werner Bauer: Vous parlez de conflits. Oui, il y en a et ils s’accentuent. Les conditions-cadres de la formation ne s’améliorent pas en raison d’exigences en matière d’efficacité toujours plus élevées dans les hôpitaux, tout comme les charges administratives et écono- miques des médecins cadres. Dans les hôpitaux aussi, le temps c’est de l’argent. Mais, hélas, le financement de la formation postgraduée est loin d’être garanti de manière satisfaisante. C’est pourquoi nous devons tous faire preuve aujourd’hui d’un engagement parti- culier, sans perdre de vue que la transmission des com- pétences nécessaires aux générations futures revêt une importance absolument essentielle.

De nouvelles méthodes didactiques pourraient-elles venir épauler la formation postgraduée et continue?

Giatgen Spinas: Certainement, mais jusqu’à un certain point. Avec le soutien de simulateurs, il est déjà pos- sible aujourd’hui de proposer de très bonnes forma- tions continues interdisciplinaires en anesthésie, en médecine intensive et aussi en médecine d’urgence.

La simulation et la robotique, actuellement en pleine expansion, contribueront aussi à surmonter une diffi-

culté croissante, à savoir disposer d’un nombre suffi- sant de cas pour s’exercer à des interventions chirur- gicales.

L’ISFM peut-il influencer le nombre de médecins en formation selon les disciplines?

Jean Pierre Keller: Cette question fait l’objet de vives discussions, aussi du point de vue de la proportion de médecins de famille et de médecins spécialistes. Les sociétés de discipline et l’ISFM ne peuvent exercer qu’une influence indirecte et limitée sur le nombre de spécialistes via les exigences des programmes de for- mation. La question de savoir si un pilotage pertinent avec une planification adaptée au besoin est possible et souhaitable suscite plutôt le scepticisme.

L’ISFM a aussi un mandat à honorer dans le domaine de la formation continue. Le fait-il avec la plateforme de formation continue?

Raphael Stolz: Oui, mais pas seulement. Chaque société de discipline élabore un programme sur la base de la Réglementation pour la formation continue de l’ISFM répondant aux aspects particuliers de la discipline.

La plateforme de formation continue est un instrument qui fonctionne sans problème pour documenter la for- mation continue et avec lequel les sociétés de discipline valident les sessions saisies avant que le diplôme de for- mation continue puisse être imprimé. Même si la mé- decine est une profession académique qui s’exerce de manière autonome et responsable, nous ne pouvons pas ignorer que la formation continue est un devoir et que les patients, les assureurs et les  politiques at- tendent qu’il soit rempli et attesté de manière crédible.

Comment voyez-vous les prochains développements?

On parle déjà d’un continuum de la formation prégraduée, postgraduée et continue. Qu’en est-il?

Werner Bauer: Ce continuum devient de plus en plus important et c’est un immense défi de le mettre en place. Demain, le champ d’action d’un médecin au moment de partir à la retraite sera très différent de celui d’un médecin qui vient d’obtenir son titre de spécialiste. Le maintien des compétences et l’appren- tissage de nouvelles compétences exigeront la création de structures et d’évaluations supplémentaires. Au niveau mondial, on ne parle d’ailleurs pratiquement plus de formation continue mais de «continuing pro- fessional development». Vu sous cet angle, l’ISFM ne devrait pas être à court de travail.

Crédit photo:

Tobias Schmid/ISFM

Version complète du rapport de gestion de l’ISFM

Vous trouverez la version complète du rapport de gestion de l’ISFM incluant la rubrique

«ISFM Compact» et une rétrospective du secrétariat de l’ISFM sur le site internet de l’ISFM:

www.siwf.ch → A propos de l’ISFM → Rapports de gestion.

Correspondance:

Institut suisse pour la formation médicale post- graduée et continue (ISFM) FMH

Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 siwf[at]fmh.ch

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La culture de la sécurité dans le domaine médical nécessite une protection légale de la confidentialité

Sécurité des patients: leçons d’aviation pour le législateur

Hanspeter Kuhn

Avocat, chef de la division Service juridique et secrétaire général suppléant de la FMH jusqu’au 31 mars 2018

De la motion 17.3974 «Prévention des dommages et gestion des dommages lors de traitements médicaux» de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-CN).

La motion déposée le 3 novembre 2017 par la CSSS-CN demande de «renforcer et introduire à large échelle une culture constructive en matière de sécurité et de traitement des erreurs, liée à la possibilité d’actions récursoires et à l’amélioration des conditions concer- nant les preuves exigées du patient lésé en améliorant la transparence des traitements, notamment en cas d’erreurs médicales.»

Pour qu’une culture en matière de sécurité et de traite- ment des erreurs soit fructueuse, il faut que les colla- borateurs aient l’assurance de ne pas devoir redouter une sanction lorsque des incidents critiques (critical incidents) sont annoncés. La possibilité d’introduire une action récursoire et l’allègement simultané du fardeau de la preuve vont dans un sens contraire. Les deux approches sont inconciliables.

La confidentialité, condition incontour- nable

En février 2000 déjà, lors de son audition devant le comité de la Chambre des représentants des États-Unis [1], Linda J. Connell, directrice du NASA Aviation Safety Reporting System de l’aviation civile américaine (ASRS), a souligné que la protection de la confidentialité et la protection contre d’éventuelles poursuites consti- tuaient des facteurs déterminants pour l’émergence d’une culture en matière d’annonce des dysfonction- nements:

“The reports sent to the ASRS are held in strict confidence.

More than 470 000 reports have been submitted since the program’s beginning without a single reporter’s identity being revealed. The ASRS removes all personal names and other potentially identifying information before en­

tering reports into its database […] The reporters to ASRS are guaranteed limited immunity by the FAA. This means that the FAA will not use, nor will NASA provide, infor­

mation that has been filed with the ASRS in an enforce­

ment action, and will waive fines and penalties for unin­

tentional violations of Federal Aviation Regulations, as long as violations are reported within 10 days.”

Une source d’enseignements découlant des «critical incidents» et non des «accidents»

«Tout homme est imprudent au moins une fois pen- dant chaque heure du jour. C’est la nature humaine. […]

Et l’homme ne change pas lorsqu’il entre dans une fabrique ou qu’il est engagé comme conducteur de che- min de fer.» Voilà ce qu’écrivait le conseiller national Ludwig Forrer, père de l’assurance-accidents suisse en 1889 [2]!

Toute culture en matière de sécurité se fonde dès lors sur la faillibilité de l’être humain. Le système d’an- nonce des dysfonctionnements doit se limiter aux dommages évités de justesse, car il ne serait pas pos- sible de garantir une immunité en cas de dommages graves. C’est pourquoi la mention «Do not report air­

craft accidents on this form» figure en tête du formu- laire CIRS de l’Aviation Safety Reporting System de la NASA pour l’aviation civile américaine. En effet: «Acci­

dents and criminal activities are not included in the ASRS­program and should not be submitted to NASA.»

Linda Connell a relevé l’importance fondamentale de la protection de la confidentialité:

“But all countries are very aware of their survivability in  relation to confidentiality. As an example to all sys­

tems, one country’s first system was completely destroyed due to lack of reporting after a breach of a reporter’s identity.”

En 2005, le Congrès américain a garanti la confidentia- lité [3] des annonces effectuées dans le cadre du pro- gramme CIRS et d’autres programmes d’assurance

FMH Droit 419

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qualité dans le Patient Safety Act. Il a ainsi concrétisé la proposition formulée en 2002 par l’American Medical Association:

“Congress can help create a culture of safety by allowing medical professionals to convene to discuss patient safe ty problems and potential solutions without having their discussions, findings, or recommendations become the basis for class action or other law suits. If the fear of litigation continues to pervade efforts to improve patient safety and quality, our transformation into a culture of  safety on behalf of our patients may never be fully realized [4].”

Le rapport de l’OFSP du 24 juin 2015 intitulé «Droits des patients et participation des patients en Suisse» [5] se réfère à l’expertise de Bernhard Rütsche, Nadja d’Amico et Lea Schläpfer de 2013:[6]

«Les systèmes de notification des erreurs, répandus dans tous les pays étudiés, revêtent une importance décisive selon les experts. Une réglementation étatique des sys- tèmes déjà en place à beaucoup d’endroits contribue- rait à leur bon fonctionnement, p. ex. en interdisant d’utiliser les informations transmises comme éléments de preuve dans le cadre de procédures civiles, pénales ou administratives. L’expertise de Rütsche, et al. se réfère notamment à la réglementation édictée au Danemark en 2007 qui garantit l’absence de sanctions.[7]

Proposition de légiférer en suspens depuis 2001

La FMH a déjà souligné la nécessité de légiférer en Suisse en 2001 [8], puis en 2003 [9] et en 2009 [10]; en 2001 déjà, elle a proposé de compléter la législation, par exemple par un article 80a de la loi fédérale sur la par- tie générale du droit des assurances sociales (LPGA):

«Et la Suisse? Les programmes de critical incident report ing en vigueur dans notre pays sont impérati- vement conçus autour de l’assurance contractuelle ou statutaire de traiter les informations relatives à l’au- teur de l’annonce de manière confidentielle. On n’a pas connaissance de fuites à ce jour. Toutefois, faute de garanties légales et expresses de la protection, nos pro- grammes sont aussi vulnérables face à des assignations judiciaires à témoigner et à des ordonnances ordonnant la production de pièces sous la menace d’une sanction

en cas de refus. Aux États-Unis comme en Suisse, cela ne peut être la solution. ‹Legal protections are the only possible way …› [11]»

C’est précisément ce qui est arrivé en Suisse: en 2016, dans le canton du Tessin, le Ministère public a saisi une annonce CIRS, et le Tribunal fédéral a autorisé son uti- lisation dans le cadre d’une procédure pénale [12]. Préa- lablement à cela, le comité CIRRNET de la fondation Sécurité des patients Suisse avait déjà relevé:

«L’idée de base des systèmes d’annonce de dysfonction- nements (CIRS) est de déduire du recensement et de l’analyse d’incidents critiques des enseignements per- mettant de tirer des leçons et d’éviter de commettre les mêmes erreurs à l’avenir. Ils se fondent à cet égard sur des caractéristiques essentielles telles que la confiden- tialité, le caractère facultatif, l’exemption de sanctions, l’identification et le traitement des faiblesses du sys- tème exposant à des risques. (…)

Nous craignons que l’utilisation des annonces CIRS dans le cadre du traitement juridique d’erreurs poten- tielles n’ait des conséquences imprévisibles sur la cul- ture en matière de sécurité et d’apprentissage dans le domaine de la santé. À l’heure actuelle déjà, on constate une baisse de confiance chez les collaborateurs des hôpitaux de soins aigus du canton du Tessin. Nous esti- mons qu’il y aura d’autres conséquences négatives pour la culture en matière de sécurité et d’apprentis- sage et, en fin de compte, pour la sécurité des patients dans toute la Suisse. Cela causerait un immense préju- dice au changement de culture qui s’est opéré ces der- nières années en faveur d’une plus grande ouverture à l’égard du traitement des erreurs. Et finalement, cela porterait préjudice aux patients.

La fondation Sécurité des patients Suisse et le comité CIRRNET se prononcent clairement en faveur du fait que le Ministère public ne puisse pas confisquer les informations saisies dans les systèmes d’annonce des erreurs, car ces informations reposent sur les annon- ces volontaires des collaborateurs et sont affectées à d’autres fins [13].»

Pas de (culture de la) sécurité sans protection légale de la confidentialité

Qu’est-ce qui a mal tourné? Selon le Tribunal fédéral, l’annonce concernée dans le système Qualypoint-CIRS de l’hôpital concernait le suicide d’un patient. L’hôpital n’a pas exigé de mise sous scellés du dossier lorsqu’a

Protection de la confidentialité et protection contre les poursuites sont les facteurs de succès décisifs d’une culture en matière d’annonce des erreurs (Linda J. Connell, directrice du NASA Aviation Safety Reporting System de l’aviation civile américaine)

Si les autorités ont accès aux annonces CIRS,

la confiance des professionnels de la santé dans

le système d’annonce des erreurs diminue.

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été rendue l’ordonnance de saisie du Ministère public.

D’où cet incident isolé regrettable.

Néanmoins, le problème fondamental est que la Suisse, contrairement à d’autres pays, ne prévoit pas, actuel­

lement, de protection légale de la confidentialité pour les systèmes d’annonce des critical incidents et les pro­

grammes d’assurance qualité. Cela signifie que l’iden­

tité des personnes qui annoncent des critical incidents dans le cadre d’un tel système, ou l’identité des per­

sonnes concernées par ces annonces, n’est pas protégée par la loi.

J’espère qu’après ce qui s’est passé au Tessin, le Parle- ment tirera des enseignements des expériences faites dans d’autres pays et comblera rapidement la lacune de la loi identifiée depuis 2001. Ce serait un grand pas pour la confiance de tous les professionnels de la santé dans les institutions de notre pays.

Références:

1 Linda J. Connell, Statement before the US Subcommittee on Health, Committee on Ways and Means, House of Representatives, February 10, 2000.

2 Ludwig Forrer, Mémoire sur l’introduction en Suisse de l’assurance contre les accidents, Annexe II au message du Conseil fédéral du 14 décembre 1889, FF 8 février 1890 pages 339ss, 366.

3 PUBLIC LAW 109–41—JULY 29, 2005: PATIENT SAFETY AND QUA- LITY IMPROVEMENT ACT OF 2005.

4 Déclaration AMA au Congrès des États-Unis, 8 mai 2002.

5 Rapport donnant suite aux postulats 12.3100 Kessler, 12.3124 Gilli et 12.3207 Steiert.

6 Bernhard Rütsche, Nadja d’Amico et Lea Schläpfer, Stärkung der Patientenrechte: internationales Soft Law und nationale Gesetze im Vergleich, expertise sur mandat de l’OFSP, 2013.

7 Rütsche, op cit, p. 21: «Le fait que le système d’annonce poursuit un but d’apprentissage et non de sanction découle par ailleurs de la disposition selon laquelle l’auteur de l’avis ne doit pas être exposé à une enquête ou à une procédure disciplinaire (§ 201).» [trad. FMH]

8 Hanspeter Kuhn, “Congress should pass legislation to extend pro- tections …” «Rapports d’incidents critiques et droit. Bull Méd Suisses. 2001;82,40:2119–28.

9 Hanspeter Kuhn, Georg Below: ««Pas de déclaration d’accidents aériens sur ce formulaire!», CIRSmedical – mesures visant la pro- tection de la confidentialité; Bull Méd Suisses 2003; 84,42:2202–9.

10 Hanspeter Kuhn, 10 ans d’attente pour une garantie légale en fa- veur des CIRS. Bull Méd Suisses. 2009;90(04):95.

11 Hanspeter Kuhn, “Congress should pass legislation to extend pro- tections …” «Rapports d’incidents critiques et droit. Bull Méd Suisses. 2001;82,40:2119–28.

12 Tribunal fédéral, arrêt 1B_289/2016 du 8 décembre 2016.

13 Prise de position du comité CIRRNET sur la saisie d’une annonce CIRS au Tessin, 10 août 2016.

lex[at]fmh.ch

FMH Droit 421

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Entretien avec Stefan Neuner-Jehle, spécialiste en médecine interne générale à propos de la fiche d’information «Bien utiliser les antibiotiques»

«Il faut sensibiliser les patients»

Interview de Stefan Neuner-Jehlea, Barbara Weilb, Linda Hadornc,

a Dr méd., MPH, spécialiste en médecine interne générale; b Cheffe de la division Santé publique, FMH;

c collaboratrice scientifique à la division Santé publique, FMH

Etes-vous directement confronté au problème de la multiplication des bactéries résistantes aux antibiotiques?

Il m’arrive parfois d’observer des infections des voies urinaires ou de plaies résistantes. Dans ma pratique clinique, je suis cependant rarement confronté à des infections bactériennes résistantes. La plupart des infections de nos patients en ambulatoire peuvent être combattues par un traitement de première intention.

Bien sûr, l’observation de cas individuels en cabinet n’est pas significative. Je suis tout à fait conscient que des résistances posent problème dans les soins élargis, notamment lors d’évolutions difficiles ou récidivantes et en milieu hospitalier. Les généralistes veillent donc à faire bon usage des antibiotiques, en y recourant uni- quement lorsqu’une origine bactérienne est hautement probable et en évitant les antibiotiques à large spectre.

Selon vous, quelles sont les principales difficultés liées à la remise, ou à la non-remise, d’antibiotiques?

L’une des difficultés est de ne pas savoir précisément si le patient souffre d’intolérances ou d’allergies aux anti- biotiques. En cas de contre-indication, le défi consiste à en expliquer les raisons en tenant compte des attentes du patient (dans mon cabinet, il s’agit plus de l’excep- tion que de la règle). Il faut donc discuter des avantages et des risques, et sensibiliser les patients en leur don- nant des informations faciles à comprendre. Dans les cas limites, un bon compromis est de remettre au patient un antibiotique (ou une ordonnance) qu’il peut utiliser si son état de santé ne s’améliore pas dans un certain délai ou rapporter s’il n’en a pas besoin. Ce type de démarche est une sorte de garantie. Et l’expérience montre que la plupart rapporte l’antibiotique intact.

En novembre 2017, la FMH, pharmasuisse et l’OFSP ont publié conjointement une fiche d’information sur les antibiorésistances à l’intention des patients.

L’avez-vous déjà utilisée?

Ces fiches sont à disposition dans mon cabinet et me rappellent toujours que je dois aborder le sujet du «bon usage des antibiotiques» avec mes patients. De toute façon, je discute des principaux points avec les patients à qui je prescris, ou non, un traitement antibiotique, pour expliquer ma démarche et m’assurer leur coopé- ration. Elles ne prolongent donc pas inutilement la consultation. Je les donne surtout aux patients qui souhaitent en savoir davantage. D’ailleurs, j’apprécie ce type d’entretien avec mes patients: j’essaie de com- prendre leur «mode de fonctionnement», et c’est un peu comme un défi de faire en sorte que le courant passe bien. Finalement, le but est de prendre une déci- sion qui convienne à tout le monde.

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Les fiches suscitent-elles des réactions ou des questions?

Chez moi, c’est souvent l’inverse: pendant la consulta- tion, je renvoie à la fiche pour de plus amples informa- tions. Les patients demandent rarement des précisions après l’avoir lue.

A votre avis, que sait la population des bactéries antibiorésistantes?

De nombreuses personnes en ont déjà entendu parler, mais leurs connaissances restent très générales. Elles ne savent pas non plus quel comportement adopter

pour contribuer à empêcher la propagation du pro- blème. A cet égard, il convient de consolider les compétences en matière de santé – et en cela la fiche participe utilement à la sensibilisation de la population.

Quels points de la fiche vous plaisent et quels points pourraient être améliorés?

Ce que je trouve positif, ce sont les messages clairs et concis, et surtout les explications concernant la non-prescription motivée d’antibiotiques. Psychologi- quement, il est plus difficile pour les patients de ne pas

Correspondance:

Division Santé publique Fédération des médecins suisses (FMH) Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 public.health[at]fmh.ch

Ce que je trouve positif, ce sont les explications concernant la non-prescription motivée d’anti- biotiques.

Tout le monde peut contribuer à empêcher la propagation du problème de résistance aux antibiotiques.

recevoir de médicaments, ce qui nécessite d’améliorer la communication. On pourrait déjà les sensibiliser

au sujet avant la consultation, notamment à l’aide d’une vidéo explicative ou d’une affiche dans la salle d’attente, abordant les deux cas: la prescription et la non-prescription d’antibiotiques.

Credits photo

Office fédéral de la santé publique OFSP / diff.

Fin 2015, le Conseil fédéral a adopté la stratégie nationale Anti- biorésistances (StAR), qui vise à lutter contre la propagation des bactéries antibiorésistantes de manière coordonnée et trans- versale à l’échelle du pays. La Fédération des médecins suisses (FMH), la Société suisse des pharmaciens (pharmasuisse) et l’Of- fice fédéral de la santé publique (OFSP) ont contribué ensemble à la mise en œuvre de cette stratégie en élaborant différents sup- ports médiatiques: une affiche pour les salles d’attente des cabi- nets, une vidéo explicative à diffuser sur les réseaux sociaux et une fiche d’information sur l’usage des antibiotiques. Cette fiche pratique au format A5 peut être donnée aux patients. On y trouve aussi bien des informations et des recommandations sur la prise d’antibiotiques que les raisons de ne pas en prendre dans le cas de certaines infections. On peut les commander gratuitement sur le site www.bien-utiliser-les-antibiotiques.ch

FMH Public health 423

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Todesfälle / Décès / Decessi Jean Pfändler (1959), † 13.2.2018,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, 4800 Zofingen

Rolf W. Kreyden (1924), † 1.3.2018,

Facharzt für Gastroenterologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6373 Ennet­

bürgen

Wolfgang Steinbrich (1948), † 7.3.2018, Facharzt für Radiologie, 4052 Basel

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

ZH

Lena Hommerich,

Fachärztin für  Allgemeine Innere Medizin, Zumiker Strasse 18, 8702 Zollikon

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Lars Frauchiger, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewe­

gungsapparates, FMH, Schänzlistrasse 33, 3013 Bern

Andreas Henning, Facharzt für  Allgemeine Innere Medizin und Kardiologie, Schänzli­

strasse 33, 3013 Bern

Katrin Jaun, Fachärztin für Neurologie, FMH, Marktgasse 31, 3011 Bern

Andrea Martina Mordasini, Fachärztin für All­

gemeine Innere Medizin, FMH, Monbijou­

strasse 130, 3007 Bern

Reinhild Zenklusen, Fachärztin für Patholo­

gie und Zytopathologie, FMH, Unilabs, Effingerstrasse 45, 3008 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Ein sprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Monika Tröger, Fachärztin für Physikalische Medizin und Rehabilitation, Viva Luzern AG, Steinhofstrasse 13, 6005 Luzern

Andrea Göpfert, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und für Kardiologie, FMH, Praxis Dr. Wüst AG, Luzernerstrasse 11, 6010 Kriens

Sebastian Krappen, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Monvia Gesund­

heitszentrum Luzern, Spitalstrasse 40, 6004 Luzern

Vinzenz Vadasz, Facharzt für Ophthalmologie, FMH, Augenklinik LUKS, 6000  Luzern 16, und LUKS Augenklinik im Hirzenhof, Hir­

schengraben 33, 6003 Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Kemal Esen, Facharzt für Chirurgie und für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie, DS­Praxis AG, Buchenstrasse 4, 6210 Sursee

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Thomas Meisel, Facharzt für Urologie, FMH, Praxis in Pfäffikon SZ ab 1. April 2018

Ladislav Prikler, Facharzt für Urologie, FMH, Leitender Arzt Uroviva in Pfäffikon SZ ab 1. April 2018

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an

Dr. med. Uta Kliesch,

Maria­Hilf­Strasse 9, 6430 Schwyz, oder per mail an  uta. kliesch@hin.ch

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte­Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Dorrit Barbara Winterholer, Fachärztin für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie, FMH, Andreasklinik, Rigistrasse 1, 6330 Cham

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffent­

lichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte­Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

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