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IA lIt-2 : MaIi, Niger et d'Ivoire, les préparé pour ILI-2 ocefte.,

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(1)

ocefte.,

ANNDiE ILI-2

CONTROLE DE L'ONCHOCERCOSE DANS I.A

REGION DU BASSIN DE I,A VOLîA

Rapport

préparé pour les Gouvernements de

Côte d'Ivoire, Dahomey, Ghana, Haute-VoIta, MaIi, Niger et Togo

ANNEXE lIt-2 : PRINCIPES ET METHODES DE LUTTE CONTRE

SIMULIUI,I DAIIINOSTM DANS IA REGION DU BASSIN DE LA VOLTA

Genève I 973

(2)

Programme des Nations Unies pour le Développement

Organisation pour I'Alimentation et l'Agriculture des Nations Unies

Banque Internationale pour la Reconstruction et Ie Développement

Organisation Mondrale de la Santé

(3)

Annexe

l[l-2

Page 1

PRINCTPES ET METHODES DE LUTîE CONTRE SIMULIUIT DAII{NOSI'M

DAI.{S tA REGTON DU BASSTN DE IA VOLTA

1. IMRODUCTION

I. Les principes et méthodes de lutte contre Simulium damnosun sont sous 1'étroite

dépendance des caractéristiques biologiques et écologiques de ce vecteur (cf. Annexe III-t). Ceci est particulièrement vrai dans la région du bassin de Ia volta où iI s'agit d'interrompre la transmission de l'onchocercose, et non

seulement de réduire une nuisance. S damnosum est un excellent vecteur de cette maladie et le nivêau de contrôle recherché devra se rapprocher le plus possible de l,interruption du contact homme-vecteur, ou de 1'élimination de I'espèce si des résultats tangibles doivent être obtenus (Davies, 1965; L,e Berre, I97O).

2. Comne toutes les simulies, S. damnosum a des larves fixées sur des supports

immergés et s,alimentant en filtrant les particules en suspension transportées par le courant. [,es femelles ont une activité essentiellement diurne et sont anthro- pophiles. L'espèce se caractérise en outre dans cette région par :

- une grande portée de vol des femelles lorsque les conditions météorologiques et le couvert végétaI sont favorables;

- de nombreuses générations annuelles et notamment un cycle de développement lar- vaire d,une durée moyenne légèrement supérieure à une semaine.

3. Le nom S. damnosum, qui sera employé dans ce document sous son sens collectif pour ne pas compliquer inutilement le texte, recouvre en fait un complexe d'espèces

jumelles, le complexe.S. damnosum, dont seules les larves peuvent être identifiées avec certitude (Dunbar & Vajimé, 1972) et dont chaque membre semble avoir ses carac- téristiques biologiques propres.

2. PRINCIPES GE.IERAUX DE TA LTJTTE COI{TRE S. DAMNOSUM DANS LE CADRE D'I,JNE CAIYIPAGNE COIfTRE L' ONCHOCERCOSE

4. Pour interrompre la transmission de I'onchocercose en agissant contre Ie vecteur, on peut rechercher soit f interruption du contact entre S. damnosum et l'homme, soit 1,éIimination aussi complète que possible du vecteur par des procédés physiques, biologiques ou chimiques. Quel que soit Ie procédé choisi, il devra être mis en

oeuvre sur de très vastes zones pour avoir un effet durable, par suite de Ia très grande portée de vol de S. damnosum et, sauf fait imprévu, aucune partie de la région protégée ne pourra être considérée comme définitivement débarrassée du vecteur

(Davies, 1963 et 1965; Walsh, 1970; Le Berre, 1966 et 1970).

2.1 Prorêction individuelle des habitants

5. Les femelles de S. damnosum diurnes, piquent les habitants sur leurs lieux d'activité. La protection des personnes fréquentant temporairement ou en permanence

les zones de transmission peut être obtenue à I'aide de répulsifs ou par Ie port de

vêtements appropriés.

(4)

Annexe IIl-2

Page 2

6. Les femelles de S damnosum piquant principalement au-dessous des genoux, le port de vêtements protégeant cette partie du corps (pantalons longs, chaussures) diminue évidemment les risques d'infestation. C'est la méthode préconisée pour les personnes appelées à vivre ou travailler temporairement dans les zones infestées. Le

niveau de vie des populations onchocerquiennes, Ia contrainte que constitueralt le port continu de tels vêtements dans des conditions tropicales, ne permettent pas de retenir cette solution individuelle.

7. L'usage de répulsifs, efficace temporairement (Wanson, 195O; Noamesi, lgTO),

contraignant, et surtout onéreux, se heurte aux mêmes obstacles et ne peut être envisagé que dans certains cas précis, en particulier dans les zones où la densité de piqûres constitue un handicap sérieux pour les activités de la vie courante.

8. Le bénéfice que I'on peut attendre de ces méthodes est ainsi très limité.

2.2 Elimination du vecteur par des moyens physiques

9. Lês stades préimaginaux de S. daEnosum vivent fixés sur des supports partiel- lement ou totalement inmergés, dans Ia strate supérieure (5O cm) des cours d'eau.

La destruction de ces supports est pratiquement irréalisable car il s'agit non seule- ment de végétation mais aussidiaffleurementsrocheux. Elle n'a été tentée qu'une fois Iors d'une campagne de grande envergure et a donné des résultats médiocres et

temporaires (Wanson et al., 1949).

10. I1 a été observé par certains auteurs (Le Berre, 1966, pp. 147-153) que dans

les conditions naturelles (variations de niveau des cours d'eau) ou artificielles (traitements insecticides), Ies supports végétaux ou rocheux se recouvrent d'algues filamenteuses vertes interdisant Ia fixation des formes aquatiques de simulies. Ce

phénomène de concurrence algues/simulies, pour 1ntéressant qu'il soit puisqu'i1 permet dans certaines conditions de suspendre momentanément les traitements, n'a cependant qu'un caractère occasionnel sur lequel il est impossible de baser une campagne.

11. Les larves de S. damnosum, pour se développer, exigent des vitesses de courant comprises entre 60 et 2OO cnfs. Sans un tel courant, qui amène aux larves I'oxygène et Ia nourriture nécessaires à leur développement, I'existence de gîtespréimaginaux du vecteur est impossible.

12. La construction de barrages créant, à I'amont, de longues zones d'eau stagnante

interdisant définitivement Ie développement des simulles peut être extrêmement bénéfique :

- barrage d'Akosombo (Ghana) supprimant s damnosum dans la totalité du bassin moyen des Volta et constituant une barrière de protection entre I'aval et I'amont, zone du programme de lutte;

- barraBe de Kainii (Nigéria) supprimant s dasmosum sur un bief imPortant du fleuve Niger et sur les affluents locaux (Walsh, 197Ob);

(5)

Annexe

III-2

Page 3

- barrage de Kossou (Côte d'lvoire) intéressant le bassin médian du Bandama et protégeant Ia zone amont participant du programme de lutte;

- projet de construction d'un barrage sur Ie Haut-Bandama (Côte d'lvoire) devant noyer définitivement Ies gîtes sur plus de 7O km (te Berre, 1972);

- projet de construction d'un barrage sur Ie Sankarani (Mali) devant noyer les gîtes de ce cours d'eau et du Ouassoulou sur une longue distance;

- ainsi que de nombreux autres projets tntéressant différents bassins inclus dans

le projet (Volta Noire à Boulbi, Volta Blanche en Haute-Volta et au Ghana,

Goroubi, Diamangou au Niger, etc.).

I3. Cette solution, définitive mais onéreuse, ne peut cependant s'envisager que

dans un contexte topographique et économique favorable, le volet "simulies et onchocercoset' n'étant toujours qu'une "retombée" des autres aspects motivant ces

investissements importants (QuéIennec k Ovazza, 1968).

14. En ce qui concerne les barrages de plus faible envergure, à vocation essentiel- Iement agricole et pastorale, ils se traduisent au contraire, le plus souvent, par la création, au niveau du déversoir, d'un gîte artificiel important provoquant une

transmission de type hyperendémique (læ Berre, 197I). Une étude de Quélennec et al.

(f968) réalisée sur un barrage expérinental situé dans la zone du proJet (Loumana en Haute-Volta, convention OMS/OCCGE) n'a pas permis de sélectionner un type de déversoir défavorable à t'installation de S. damnosun les auteurs concluant à la nécessité d'assécher périodiquement les surfaces de peuplement par aménagement de vannes ou siphons.

15. L'élimination de Ia végétation arbustive et arborée sur les berges des gîtes larvaires ne saurait avoir un effet marqué sur la multiplication du vecteur car

s damnosum est abondant dans des zones n'ayant pas de végétation de ce type. EIle dininue par contre considérablement tes tendances à la dispersion de 1'espèce, notamment en zone de savane soudanienne en saison sèche. L'incidence d'un tel déboisenent sur Ia protection du sol contre 1'érosion ne permet pas de consi.dérer

cette méthode conme une proposition pratique.

2.3 Emploi de méthodes de lutte biologique

16. L'utilisation de parasites et de prédateurs a été envisagée pour lutter contre s damnosum. Actuel lement, les efforts s'orientent vers 1'emploi de parasites spéci-

fiques des stades préimaginaux, notamment les Mermithidae. Les recherches de base nécessaires ne débutant qu'en 1973 et pouvant nécessiter de nombreuses années, aucune

possibilité d'utiliser de telles méthodes ne peut être envisagée actuellement (Carlsson, 1971; Anonlme-CRDI, L972; Lai-rd, 1972).

2.4

Des

tion

du vecteur Ioi d'insecticides

L7. On peut envisager d'employer les insecticides contre les différents stades de

développemen t de S. damnosum.

(6)

rl.nnexe lII-2

Pa r"e 4

f8. Le contrôle chimique des adultes de S. damnosum a constitué Ia base, ou I'une des bases, de deux campaBnes de lutte contre l'onchocercose. Au ZaÎre, dans la région de Kinshasa, Wanson et al. (1949) ont réa1isé une campagne visant à protéger des populations de cette ville. Etant donné le débit du fleuve Congo, ils n'ont pas envisagé de lutter contre les larves. Après plusieurs échecs, les traitements furent réa1isés séIectivement dans les lieux de repos des adultes constitués par Ia végéta-

tion des berges et des îles des rapides. L'insecticide utilisé fut le DDT épandu par

avion. L,es résultats furent spectaculaires et, semble-t-i1, durables malgré les possi- bitités de réinfestation de la zone. Du fait du mode et du lieu de traitement, une partie indéterminée de I'insecticide devait agir comme larvicide.

lg. Au Tchad, une campagne mixte visant à détruire simultanément les larves et les adultes de S damnosum a été faite par traitement de ta végétation riveraine au

gamma-HCH par hélicoptère, et par emploi du même insecticide conme larvicide appliqué par voie terrestre. Le vecteur fut éliminé temporairement de Ia zone traitée

(Taufflieb, 1955 et 1956).

20. Dans les deux cas, il fut impossible de statuer sur l'efficacité réelle des traitements adulticides, suffisaBment d'insecticide ayant été épandu dans I'eau, volontairement ou non, pour agir directement sur les larves.

21. Depuis ces deux campagnes, aucun autre proJet n'a été basé sur le contrôIe direct des femelles, les possibilités de dispersion de celles-ci nécessitant Ie traite-

ment de grandes surfaces et les essais d'épandage sur les lieux de repos connus

n'ayant procuré aucun résultat valable (essais réalisés par Ia Section Onchocercose

de I'OCCGE au Mali et en Côte d'Ivoire).

22. La sensibitité aux insecticides des oeufs de simulies a été étudiée en opérant

suruneespèceeuropéenne,@(Muirhead-Thomson&Merryweather,1969et197o), et en utitisant une grande variété d'insecticides (organochlorés, organophosphorés, carbamates et pyréthroldes). Aucun des composés étudiés ne s'est montré efficace dans la gamme des concentrations que I'on pourrait employer sur le terrain sans faire courir de risques à la faune non-cible. Les nymphes de simulies sont par ailleurs extrêmement

tolérantes aux insecticrdes, dans cette mème gamme de concentrations. Si certains auteurs ont constaté une perturbatlon du rythme d'éclosion après le passage de f insec- trcide, iIs concluent à I'absence d'effet des épandages à concentration normale sur un stade préimaginal qui ne se nourrit pas (Le Berre, 1966).

23. Les larves, du fait de leur situation dans Ie courant et, surtout, de leur mode

d'alimentation par filtration, sont par contre extrêmement sensibles aux traitements insecticides et, à 1'exception des deux exemples mentronnés précédemment, toutes les

campagnes de lutte contre S. damnosum (et d'une manière générate contre les simulies) ont été basées sur Ia destruction des larves dans leurs gîtes préinaginaux par

(7)

Annexe

LII'2

Page 5

épandage de larvicides pour des raisons tant d'efficacité que de prix de revient (Barnley, I953; Garnham & McMahon, 1954; Witson, 1956; Browne, 1962; Davies et 41., 1962; Suzuki et al., 1964; Perti & Iapez, I964b; Hitchen & Goiny, 1966; Shvankov, 1966; McMahon, 196?1 Kuzoe & Hagan, 1967; McMahon et al., 1968; Walsh, l97Ob;

OMS, Ig?1). C'est donc ce dernier procédé qui a été retenu pour la caEpagne de lutte contre I'onchocercose dans la région du bassin de la Volta.

3.

PRINCIPES DES CAMPAGNES IARVICIDES

24.

Les canpagnes larvicides ont pour but

d'éllniner S'

dannosum en

traitant

les gltes préimaginaux de I'espèce à des intervalles d'une durée inférieure à

celle

du

développenent

larvaire,

puisque 1'oeuf

et Ia

nynphe sont

très

peu sengibles aux insecticides. Dans les conditions noyennes du bassin de

Ia

Volta, cela inplique des traitements hebdomadalres. Le résultat

doit être

obtenu avec

le

ninimum de dépense,

et

aussi avec

Ie

minimun d'i.nsecticide pour

éviter

de perturber inutitement 1'équl-

Iibre

biotogique des eaux douces lntérieures.

tes

larvicides enployés ne doivent pas présenter de tendance à 1'accumulation

et leur toxicité

aiguë pour

Ia

faune non-cible

doit

être aussi réduite que possible. 11

faut

s'assurer périodiquenent que S. damnosum

reste sensible à 1'action du composé enployé, et disposer d'insecticides de rempla- cement en cas d,apparition de populations résistantes. L'équlpement doit être adapté aux différents procédés retenus pour 1 rapplication des insecticidos, tandis que la fornulation doit placer et nainteni.r 1'lnsecticide dans Ia strate de la rivlère se trouvent les larves de S. I.e pepsonnel

doit

connaltre parfaitement tant 1estechniquesdetraitenentque1esnéthodesd'étudedespopu1ationsde@.

3.1 tocalisation des gltes préimaginaux de S. damnosum

25.

Un repérage rigoureux des

gites

larvaires

est

indispensable. Pour

tenir

coBpte

des variations hydrotogiques saisonnières,

Ia

prospection des cours d'eau susceptibles de constituer des gîtes de S. damnosun doit être faite pour chacune des périodes caractéristiques du régime hydrologique dê ta rivière considérée. Dans la zone du prograrnme, Ia reconnaissance géographique, actuellement très avancée, a été falte par différentes rnéthodes :

- à pied, Ie long des cours d'eau de falb1e envergure;

- à 1'aide d'une embarcation (plrogue, bateau à noteur) sur les cours d'eau plus lmportants;

- par avion, ce type de prospection, très rapide, nécessitant toutefois une confirnation au sol dans les zones conportant des gites potentiels;

- par hélicoptère, ce type a'aéronef se révélant extrêneoent efficace, puisqu'il concilie en saison sèche la rapldité et Ia fiabilité (des essais de prospection aux hautes eaux restent à faire).

(8)

Annexe 11I-2 Page 6

26. Une grande attention doit être portée égalenent aux bassins adiacents dê ceux devant être traités, pour déterminer I'emplacement des lignes de gites susceptibles d'être à 1'origine de la réinfestation des régions traitdes, afin dtétablir en

conséquence Ie prograûne de traitement et de surveillance entomologique'

27. La détermination du type cytotaxononique des populations de S' damnosum peuplant la zone du programle et ses environS pernettra de préciser Ie processus de réinfes- tation, dans les zones marginales, particulièrenent au sud. De telles études sont actuellement en cours de réal-isation en côte d'lvoire. Elles devront être étendues au Ghana, au Togo et, dans une phase ultérieure, au Dahomey'

3.2 Etude de Ia dvnamique des oopulations de S. damnosum

2A. En même temps que Ia prospection, une étude aussi minutieuse que possible doit être entreprise afin de déterminer Ia dynamique des populations de S' damnosum dans Ia zone du programle et en bordure de celle-ci. L'installation d'un réseau de capture de fenelles en différents points représentatifs de Ia zone, sur au moins un cycle annuel, pernettra de Préciser :

- Ies variations saisonnières des populations sinulidiennes;

- la répartition des femelles dans I'espace;

- Ies possibilités et modalités de réinfestation''

29. La dissection et l'examen des fenelles capturées permettra en outre de déterminer :

- 1,âge Boyen des fenelles en relation avec les possibilités de dispersion et de transnission;

- Ia quantité de transmission avant campaBne, ce qui permettra de déterminer ulté- rieurement Ie degré d,efficacité des traitenents (Philippon et aI., 1969)' 30. Cette étude doit constltuer Ia base du réseau de surveillance entoDologi'que,

dont les infornations serviront à noduler les traitenents en fonction des besoins '

3.3

Déternination de Ia sensibilité de S. daûnosuE aux insecticides

3I. Des cas de résistance et de tolérance aux insecticides des larves de simulies ont été signalés en différentes parties du monde (Suzuki et al', 1963; Jamnback & West'

I9?O; Quélennec &Vervent,19?O; Walsh, 19?Oa; Ouédraogo' comtunication personnelle' 1973) et les deux derniers concernent S' damnosum'

32. ta détermination préatable de la sensibilité des larves de S' damnosun aux composés devant être utilisés ultérieurement permettra de détecter toute dininution éventuelle de cette eensibilité durant Ia campagne de lutte' lt s'agit d'un point très important pour un progr€IEme de cette envergure. AuCune deS nonbreuses méthodes

de déterminâtion de cette sensibirité employées depuis vingt ans nlest malheureusement

utilisable sur le terrain (Lea & Dalnat, 1954; Muirhead-Thomson' 195?; Noamesi' 1962;

Alekseev, 1963; ovazza &,Valade, 1963; Suzuki et a1., 1963; Perti & Lopez, 1964a;

(9)

Annexe

III-2

Page 7

Jannback & West, f9?O; Quélonnec & Vervent, 19?O; Walsh, 1970; OMSr l97O). Une néthode normalisée,

utlllsable

sur

Ie terrain et

ausst sirnple que possible, devrait être nise au polnt dans les plus brefs délais pour pernettre t'exécution des enquêtes préalables.

3.4

Sélection des fornulations insecticides

33.

tps formulations insecticldes devront avoir un

effet

aussi

sélecttf

que

possibIe,éIininant1eslarvesdesinulies,etnotaDEentce1Iesde@,

sans affecter outre Desure

le

reste de

la

faune aquatique. Ceci est obtenu en sétec- tionnant des insecticides biodégradables particulièrenent toxiques vis-à-vis des larves de

sinulies (cf.

Annexe

III-3) et

en

utilisant

des concentrés érmrlsionnables se dispersant rapideEent en fines gouttelettes au contact de 1'eau tout en naintenant

L'insecticide essentiellement dans

Ia strate

supérieure du cours d'eau dans laquelle se trouvent les gites de

fu!ry (cf.

Annexe

V-t).

3.5

Données hydrologigqee

34. l,a quantité d'insecticide appllquée en chaque point de traitenent doit être rlgoureuseuent proportionnelle au débit afin d'éviter des surdosages inutiles

ou des sous-dosages inefficaces. Cela implique I'existence dtun réseau hydrologique de base, sa lecture aussi fréquente que possible, et la transmission rapide

des informations concernant Ie débit des biefs à traiter aux équipes appliquant les insecticides.

35. Dans la zone du prograhme, le réseau hydrologlque est assez satisfaisant et iI suffira de le conpléter par 30 statlons supplénentaires pour disposer de toutes les lnfornations usuelles nécessaires. A défaut de telles stations, iI est possible d'estiner Ie débit des cours d'eau avec une certalne précision en employant un

âlulpenent simple (Hi11, 1959).

3.6 L'application des insecticides

36. L'application des larvicides peut être faite depuis Ie sol ou par voie aérienne. Presque toutes Ies canpagnes

faites

iusqu'à ce

j

our contre S.

ont euployé

te

prenler proc&é en dépit des grandes

difficultds

que comporte 1'accès

en toutes saisons aux rives des cours d'eau dans

les

valIées

très

faiblenent peuplées

et

sans infrastructure routière où

sévit

1'onchocercose. Les aéronefs sont cependant couranment

utilisés

en Amérique pour

la lutte

contre

les

simulies (Jannback &

Higglns, 1969; OMS,1970), tandis que les preniers essais d'application de

larvi-

cides par avion en Afrique ont donné des résultats encourageants (Le Berre & Subra, 1964; Le Berre, 1968a; Jamnback &

aI.,

I97O). 11 a donc été décidé de

faire

systéma-

tiquenent les applicatlons de larvicides par voie aérienne pour

le

programme de

lutte

contre l'onchocercose dans

Ia

région du bassin de

la

Volta pour compenser 1'absence de voies d'accès aux

rivières et

aussi pour

pallier Ia

rareté des cadres qualifiés

capables d'exécuter

les

opérations de traitenent.

(10)

,"Tnexe III-2

Page I

3?. Iæs nonbreuses évaluations d'insecticides faites par avi.on en 1972 (Quitlévéré et a1,, Lg72) ont cependant montré qu'iI est difficile de traiter efficacement les petits cours d'eau ainsi que les rivières couvertes par une Cense canopée forestière.

L,emploi de I'hélicoptère permet par contre d'effectuer avec précision ces mêmes

traitements (euillévéré et al., t9?3). It a aussi été observé à cette occasion que, dans les rivières à cours réguIier, I'efficacité d'une dose déterminée d'insecticide est inversement proportionnelle à sa durée d'application dans le cours d'eau (cf.

Annexe V-I). 11 convient donc d'employer deux types de traitement selon le régime du cours d'eau traité

gB. Dans les rivières à cours régulier, et ceci presque indépendanment de leur débit, une seule dose d'insecticide, déversée en un temps bref, peut assurer 1télimi- nation des larves de simulies sur ptusieurs dizaines de kilomètres en aval, à partir du moment eIIe s'est convenablement mélangée avec les eaux de surface de Ia

rivière; un tel traitement, facile à effectuer par héIicoptère, nécessite Ia mise au point d,un dispositif spéciat pour les applications par avion.

39. Dans les rivières à cours irrégulier, où les biefs à courant rapide sont séparés

par des plans d'eau calme presque sans courant, 1'action de ltinsecticide ne s'étend pas d.un bief à courant rapide au suivant. Il est donc nécessaire de traiter châque bief séparément, en répandant uniformément f insecticide en tête de chaque bief pour Iui assurer une efficacité imlédiate puisqu'en tout état de cause Ia portée sera faibte. Sous réserve que Ie cours d'eau ait une largeur sufflsante et ne soit pas

masqué par une canopée, Ie traitement peut être fait indifféremnent par avion ou.par hélicoptère avec un équipement standard pour Ia pulvérisation des insecticides.

40, 11 convient de noter que la concentration efficace diminue quand Ie débit du cours d,eau augmente (Le Berre, 1968). On a donc schématiquement quatre types de conditions :

a) rivière à cours régulier et à fort débit: traitenent avec des concentrations faibles drinsecticide appliquées en un temps bref, les points de traitement succes-

sifs le long de Ia rivière étant situés à plusieurs dizaines de kilomètres les uns des autres; on recherche en effet Ia portée maximum de Ia dose ninimum efficace;

b) rivière du nême type, mais à faible débit : les caractéristiques du trai- tement idéal seront voisines de celles appliquées dans Ie cas a), mais Ia concentration insecticide sera plus forte et ta portée plus faible;

c) rivière à cours irrégulier et à fort débit : Ie traitement se fera comne en a) à concentration minimum, iuste en amont ou en tête de chaque bief, la portée

étant limitée à Ia longueur du bief;

d) rivière à cours irréguller et à faible déblt : le traitement se fera par pul-vérisation de I'insecticide sur toute la largeur de la rivière, à concentration

rnaximum, en tête de chaque bief, Ia portée étant linitée à la longueur du bief.

(11)

Annexe

lll-2

Page 9

4L.

Entre les situations

a) et d) Ie

rendeEent de

lrlnsectlcide

peut

ainsi

varier

fréquement dans

le

rapport de 50 à

t; Ia

situation

d)

caractérlse particulièrenent Ies cours d,eau de saison sèche

et

les situatlons

a) et b)

ceux de saison des pLuies' SeLon

leur

lmportance

et leur

type, les déversoirs de barrages

et

les chenaux sltués en aval représenteront des situations

c)

ou d).

42.

Bien que les traitements aériens doivent constituer

Ia

règle, on ne peut tota-

Iement exclure, dans certains cas

particuliers,

des tr'aitenents à

partir

du sol

(cf.

Annexe V-2, exemple du Koni), notamment en

utilisant

des

dispositifs fixes

pour 1'application de

1'lnsecticide,

incorporés à des barrages, ou

installés

spécialeEent à cet

effet

(Fredeen, 1970).

3,7 [a

sur vei I lance entomoloEique

43. L'expérience des campagnes faites en Afrique occldentaLe contre S. damnosum a

montré que, lorsque la zone traitée était de faible dimension et n'était pas bien isolée du reste de 1'aire de distribution de ce vecteur, la recontaBination rapide était Ia règ1e, nota@ent en saison des pluies (laufflieb, 1956; Davies, 1963, 1965;

Walsh, t97ob). Dans Ia plus importante de ces campagnes, couvrant une zone d'environ 60 OOO km- 2 aux confins de Ia Côte a'Ivoire, de la Haute-Volta et du Mali, les zones traitées les ptus septentrionales ne sont cependant que sporadiquenent réenvahies par

les femelles de S. damnosum

et

ces dernières ne suffisent pas toujours à assurer le

repeuplement des gîtes larvaires.

44. Le programme de surveillance entonologique doit donc évaluer en pernanence les résultats des traitements pour moduler les applicatlons d'insecticides en fonction tant des résultats que.des conditions hydrologiques des basslns traités. I-ê traite-

ment sera suspendu dans les zones où Ie vecteur aura été élininé, iI sera repris dans les zones réenvahies, les doses insecticides et les sites de traltement seront

adaptés aux débits observés et au régime de chaque rivlère, etc.

45. Du fait des difficultés d'accès aux cours d'eau par voie de terre, Ia surveil- lance entomologique doit être basée sur la détectlon des fenel!.es plus que sur la recherche de gîtes larvaires positifs. [,es femelles de S. 4annosum, se déplaçant le long des cours d'eau ou à travers Ia savane en saison des pluies, viennent dtelles-

mêmes au contact de I'honme en des polnts accessibles par route ou par piste; la recherche des gltes larvaires peut donc être llnitée à aes cas particuliers quand le vecteur persiste en nombre dans des zones traitées sans que son origine puisse être

déce1ée.

46. Le réseau de survelLlance entonologique dott comporter des captures hebdona-

daires ou bi-hebdomadaires dans un certain nombre de stations fixes situées en des

points stratégiques de la zone traitée, ainsi que des captures conplénentaires faites entre l-es stations fixes, pour accroltre ta préclsion de 1'évaluation. Les captures

(12)

Annexe

III-2

Page 1O

dans les stations fixes, faites de 1'aube au crépuscule et comportant Ia dissection des fenrelles de S. damnosum récoltées (âge physiologique, taux d'infection par

Onchocerca volvulus) doivent pernettre de nesurer

Ia

transmission résiduetle de 1'onchocercose, constituant ainsi une des bases de 1'évaluation épidémiologique. Les captures complémentaires, faltes en un plus grand nornbre de points pendant des durées

plus brèves, doivent viser à déterminer avant tout Ia présence ou ltabsence du vecteur et, dans Ie premier cas, son abondance.

47. Toute équipe de surveillance entonologique passant à proximité drune station hydrologique doit en faire Ia lecture et, pendant Ia période où les rivières coulent, chacune de ces stations doit être visitée au moins une fois par semaine par 1réquipe

la plus proche. Les résultats des prospections des gites larvaires, des captures de S. damnosum, et les données hydrologiques, imnédiatement transmis aux responsables de

Ia planificatlon du traitement, permettent I'adaptation constante du plan d'opérations à la situation.

48. A défaut d'un dispositif automatique d'échantitlonnage des populations imaginales de S. damnosun dont Ia mise au point serait hautement souhaitable, notament pour I.emploi dans les zones inhabitées d'accès difficile, le réseau de surveillance entomo- loBique ne peut être basé que sur t'emploi de manoeuvres captureurs servant en même temps d,appâts; Ie transport de ces captureurs sera effectué par route. I-'es prospec-

tions complémentaires des gîtes larvaires, dans les zones restant positives en dépit des traitements, peuvent justifier au contraire I'emploi de 1'hélicoptère dans les zones d'accès difficite.

3.8 Formation du per sonnel

49. Seul I'emploi de méthodes de travaiL nornalisées peut permettre 1'obtention de résultats comparables, dans 1'espace et dans Ie temps. te personnel d'encadrement, à tous 1es niveaux, devra donc être formé, ou recyclé, spécialement à cet effet, pour se faniliariser avec les méthodes de travail et arriver à une interprétation précise des observations, dans tous les domaines : lecture dtécheltes hydrologiques et de limni- graphes, tarages de cours d'eau pour les faibles débits, calcul des doses d'insecticide à apptiquer, détermination des sites de traitement, identification des larves et des adultes et dissection des femelles de S. dannosum, mesure de Ia sensibilité des larves de simulies aux insecticides, participation à 1'évaluation de I'effet des traitements sur La faune non-cible, etc. Les cadres supérieurs ne peuvent être fornés que dans t:n Iaboratoire central: les cadres subalternes nécessltent plus une formation sur Ie terrain, éventuellement sous la forme de I'incorporation dans une équipe spécialement

constituée. Etant donné la durée probable du Programme de Lutte contre 1'Onchocercose dans Ia région du bassin de Ia Volta, la forrnation du personnel doit être envisagée conme une opération à 1ong terme, permettarri 1',rtilisation'normalisée de toute nouvelle méthodologie au fur et à nesure de sa mise au point '

(13)

Annexe IIt -1:

Page 1I

4. MODALIÎES PRATIQUES DE MISE EN OEUVRE

50. Les connaissances disponibles à ce jour sur S. damnosum dans la région du bassin de la Vo1ta sont sufflsantes pour permettre la préparation d'un plan de lutte contre ce vecteur (Janssens, 1968), notamrnent en se basant sur les campagnes du même type déjà planifiées (Quélennec, I964; Le Berre, 196?; Noamesi, 1968; Waddy, 1969;

Philippon, I97t) ou effectuées (Le Berre, lgTO; Sow, 1970) dans la zone, tout en gardant à 1'esprit les enseignements des principales autres campagnes de

Iutte contre les vecteurs de ltonchocercose faites dans des conditions similaires (Roberts et aI., 196?; Davies, 1965; Walsh, 197Ob). Le prograrnme de lutte aura

cependant de nombreux traits origlnaux par suite de sa taille, du remplacement du DDT par des insecticides biodégradables spécialement formulés pour la lutte contre les1arvesde@,etdel,emp1oisystématiquedesaéronefspour1es

traitements insecticides et, dans une large mesure, pour 1a reconnaissance géogra- phique.

Sl. La reconnaissance géographique et la collecte des données de base manquantes sur le vecteur seront faites, partie par hélicoptère et avion, partie par voie terrestre, au cours de 1'année précédant les opérations de traitement, dans chacune des parties de la région du bassin de la Volta (cf. Annexe V-2). Le réseau de sur- veillance ento6ologique sera mis en place à cette occasion et, pour lrensemble de la région, comprendra sept secteurs et, en principe, 26 sous-secteurs, ce dispositif n'étant pas rigide, mais au contraire devant être constamment adapté à la lueur de l'expérience acquise.

52. Les traitenents insecticides seront faits par des hélicoptères sur les cours d,eau de faible lmportance etfov couverts par la végétation, tandis que des avions seront utilisés pour 1'application des larvicides dans les rivières à cours large et dégagé. La combinaison de ces deux types d'appareils sera choisie, à tout moment' sur une base cott-efficacité, en tenant compte des rayons draction et charges utiles respectives, ainsi que des impératifs togistiques : longueur et type des cours d'eau à traiter, nombre de points de traitement, quantités drinsecticide à employer en

chaque point et charge totale quotidienne à transporter, etc. (cf. Annexe V-2). Pour faciliter les opérations de maintenance et tenir compte des jours d'inactivité dus aux difficultés climatiques, les cycles hebdomadaires de traitement seront effectués en principe en quatre jours de travail de 5 à 6 heures chaque et les aéronefs seront toujours en fin de semaine sur le même aéroport. Les types drappareils utilisés permettront d'enrmener au moins un passager en plus de la charge insecticide' pour faciliter Ia mise au courant des pilotes lors des rotations d'équipage et assurer, si nécessaire, la prospection des zones peu accessibles'

(14)

Annexe

III-2

Page 12

53. La liaison entre les secteurs de surveillance entomologique et les équipes de traitement sera aussi étroite que possible, les aéronefs ayant généralement leur

base dans 1a même localité que le secteur de surveillance dans lequet ils opèrent

et s'arrêtant pour faire le plein dtessence et drinsecticide, et pour passer la nuit, sur des pistes secondarres situées dans les mêmes localités que les sous- secteurs de surverllance. Il convient toutefois de noter que ni les secteurs de

surveillance ni les équipes de traitement n'auront une base nationale, leur compé-

tence correspondant à des bassins versants et variant au cours de lrannée en

fonction du plan d'opérations, lui-même Iié aux variations saisonnières de régime des cours d'eau et d'accessibilité des rivières par voie terrestre.

54. Des liaisons radro, hebdomadaires ou plus fréquentes, permettront à chaque secteur de surveillance entomologique de rendre compte de ses observations à la direction du programme et dren recevoir des instructions. Les liaisons radio entre les équipes de traitement, les secteurs de surveillance et la direction du progranme seront quotidiennes, tant pour assurer la sécurité des équipages en vol que pour permettre 1'actualisation des instructions de traitement.

55. La supervision de l'ensemble de ces opérations sera la responsabilité parti- culière de la direction du programme, qui bénéficiera à ce titre de noyens de

Iiaison et d'r.ntervention autonomes et aura la haute main sur le réseau de liaison radiophonique. Cette direction assurera f incorporation de tous les nouveaux déve- Ioppements scientifiques et techniques dans Ie plan dtopérations et de surveillance entomologique, et déterminera les besoins en matière de recherche opérationnelle et de formatron de personnel.

56. Comme i1 est prévu de sous-traiter les traitements insecticides, la surveil- lance entomologique, la formation du personnel et Ia recherche opérationnelle, toutes ces interventions feront Itobjet de descriptions chiffrées précises. Les deux

premières seront présentées sous forme de progra-mes hebdomadaires de travail ne laissant rien à lrimprévu et dont toute modification devra être immédiatement

notifiée à Ia direction du programme.

57. Le plan général d'opérations correspondant à ces modatités constitue

I'Annexe V-2 du rapport dtensemble, tandis que les progranrmes chiffrés de surveil- lance entomologique, de recherches et de formation du personnel constituent

respectivement le§ Annexes V-3, V-5 et V-6.

(15)

Annexe 111-2 Page 13

5. BTBLIOCRAPHIE

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1960.

the vector,

&

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