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SP ´ ECIALE MP* : DEVOIR LIBRE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

SP ´ ECIALE MP* : DEVOIR LIBRE

D´ eveloppements asymptotiques de restes de s´ eries convergentes, de sommes partielles de s´ eries divergentes. Applications ` a la formule de Stirling et ` a la constante d’Euler.

Dans le probl`eme on utilisera les r´esultat suivants : Pour tout r´eel x ∈ ] − 1, 1[, tout r´eel α alors

(1 + x) α = 1 + αx + α(α − 1)

2 x 2 + · · · + α

k

k! x k + · · · o` u

α k

= α(α − 1)(. . .)(α − k + 1)

k! d´esigne le coefficient binomial g´en´eralis´e et

1

2 ln 1 + x

1 − x = x + x 3

3 + · · · + x 2n+1

2n + 1 + · · · . Partie I

D´ eveloppements asymptotiques de restes de s´ eries convergentes, th´ eor` eme g´ en´ eral I.1. Soient :

n ) une suite de limite 0 lorsque n → + ∞ ,

p un entier fixe positif ou nul et p + 1 r´eels λ 0 , λ 1 , . . . , λ p fix´es, α un r´eel strictement sup´erieur `a 1.

On pose, si n > 1,

u n = λ 0

n α + λ 1

n α+1 + · · · + λ p

n α+p + ε n

n α+p . La s´erie de terme g´en´eral u n est convergente, soit :

r n =

+ ∞

X

k=n+1

u k .

Montrer qu’il existe des r´eels fixes µ 0 , µ 1 , . . . , µ p tels que : r n = µ 0

n α 1 + µ 1

n α + · · · + µ p

n α+p 1 + ε n n α+p 1 , (ε n ) d´esignant une nouvelle suite de limite 0 lorsque n → + ∞ . On pourra pour cela poser :

a n = µ 0

n α 1 + µ 1

n α + · · · + µ p

n α+p 1 ,

et d´eterminer les coefficients µ 0 , µ 1 , . . . , µ p de fa¸con que, si l’on pose : v n = u n + a n − a n − 1 ,

on ait :

v n = ε n

n α+p , lim

n → + ∞ ε n = 0.

On donnera les ´equations explicites fournissant les λ k en fonction des µ i .

1

(2)

2 SP ´ ECIALE MP* : DEVOIR LIBRE

I.2. Application num´erique : Posons :

u n = 2( √ n − √

n − 1) − 1

√ n . Calculer λ 0 , λ 1 , λ 2 tels que :

u n = λ 0

n 3/2 + λ 1

n 5/2 + λ 2

n 7/2 + ε n

n 7/2 avec lim

n → + ∞ ε n = 0.

D´eterminer ensuite µ 0 , µ 1 , µ 2 tels que : r n =

+ ∞

X

k=n+1

u k = µ 0

n 1/2 + µ 1

n 3/2 + µ 2

n 5/2 + ε n

n 5/2 avec lim

n → + ∞ ε n = 0.

Partie II

D´ eveloppement asymptotique de n! , formule de Stirling g´ en´ eralis´ ee On pose, pour tout entier n > 1,

a n = n!

n n+

12

e n , b n = ln a n .

II.1. On pose, les notations ´etant celles de la partie I, a n = a n

√ 2π , b n = ln a n . On a donc, d’apr`es les r´esultats de la partie I,

n → lim + ∞ b n = 0.

Montrer que :

b n =

+ ∞

X

k=n+1

t k .

II.2. En utilisant la partie I, montrer que b n admet un d´eveloppement limit´e `a n’importe quel ordre selon les puissances de 1

n . Calculer les r´eels µ 0 , µ 1 , µ 2 tels que : b n = µ 0

n + µ 1

n 2 + µ 2

n 3 + ε n

n 3 avec lim

n → + ∞ ε n = 0.

En d´eduire que : ln n! =

n + 1

2

ln n − n + 1

2 ln(2π) + µ 0

n + µ 1

n 2 + µ 2

n 3 + ε n n 3

et donner le d´eveloppement asymptotique de n! avec un maximum de termes exacts.

Partie III

Recherche d’un d´ eveloppement asymptotique de u n =

n

P

k=1

1

k − ln n III.1. Montrer que u n admet un d´eveloppement asymptotique de la forme :

u n = γ + α 1

n + · · · + α p

n p + O 1

n p+1

.

(3)

SP ´ ECIALE MP* : DEVOIR LIBRE 3

III.2. Pour am´eliorer la convergence de la suite u n , on cherche un algorithme qui, `a partir des valeurs u n , u n+1 ,..., u n+p , permet d’obtenir une nouvelle suite v n qui converge plus rapi- dement vers γ (sans avoir pour cela `a calculer les coefficients successifs du d´eveloppement asymptotique de u n ).

a. On pose R 1 (u n ) = − nu n + (n + 1)u n+1 , montrer que R 1 (u n ) = γ + O 1

n 2

. b. On pose R p (u n ) =

p

P

i=0

( − 1) i+p (n + i) p

i!(p − i)! u n+i . Prouver que R p (u n ) = γ + O 1

n p+1

. c. Ecrire l’algorithme permettant de calculer les valeurs de ´ R 3 (u 10 ), R 3 (u 20 ), R 3 (u 1000 )

et pr´esenter les r´esultats obtenus; que remarque-t-on ? (On pr´ecisera la machine utilis´ee et la pr´ecision des calculs.)

Partie IV Calcul de γ avec la suite

v n = 1 + 1/2 + · · · + 1/n − ln(n + 1/2) IV.1. On pose w n,r = v n −

r

P

i=1

α i (n + 1/2) 2i . a. Montrer que 1

(n − 1/2) 2i − 1

(n + 1/2) 2i = 1 n 2i

+ ∞

X

k=0

2(i + k) 2k + 1

1 2 2k n 2k+1 . b. En d´eduire que w n − 1,r − w n,r = +

P

p=1

a p

(2p + 1)2 2p n 2p+1 avec a p = 1 − (2p + 1)

min(r,p)

P

i=1

b i,p α i

et l’on demande de donner la valeur des b i,p .

c. Montrer qu’il existe (α 1 , α 2 , . . . , α r ) uniques tels que w n − 1,r − w n,r = O n

2r+3

1

. d. En d´eduire alors que pour les (α i ) calcul´es ci-dessus, on a

v n = γ +

r

X

i=1

α i

(n + 1/2) 2i + O 1

n 2r+2

.

IV.2. On veut maintenant utiliser une m´ethode analogue `a celle de Romberg (utilis´ee pour le calcul d’int´egrales) pour calculer une valeur approch´ee de γ.

a. Donner en fonction des α i , i ∈ [1, r] le d´eveloppement asymptotique de 9v 3n+1 − v n

8 .

b. Soit k n la suite d´efinie par k 0 = 0 et k n+1 = 3k n + 1 ; donner l’expression de k n en fonction de n.

c. On pose alors t n,1 = v k

n

, t n,2 = 9t n+1,1 − t n,1

8 et par r´ecurrence : t n,k+1 = 3 2k t n+1,k − t n,k

3 2k − 1 . Ecrire le d´eveloppement en ´ 1

3 2k de t n,1 , t n,2 jusqu’au terme en 1 3 2rn . En d´eduire par r´ecurrence sur k que

t n,k = γ + α (k) k

3 2kn + α k+1 (k)

3 2(k+1)n + · · · + α r (k)

3 2rn + O

1 3 (2r+2)n

. On ne demande pas de calculer les α (k) p !

d. Ecrire enfin un algorithme permettant de calculer les ´ t n,k pour 1 6 k 6 4 et 1 6 n 6

4 − k + 1 et pr´esenter les r´esultats dans un tableau.

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