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Année universitaire 2016/2017 M2 EMIS. Football

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Academic year: 2022

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Année universitaire 2016/2017 M2 EMIS

Lieu de stage : Pôle Espoirs Football de Bourgogne Directeur de stage : Vincent MATHEY Directeur de mémoire : Franck TAIANA Responsable de promotion : Hervé ASSADI

Football

Réathlétisation : Les effets d’un programme d’entrainement avec battle rope sur des joueurs de haut niveau en préformation

CASSEL Clément

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Remerciement

Je souhaite adresser de sincères remerciements aux personnes qui m’ont aidé et soutenu dans l’élaboration de ce humble mémoire :

A Monsieur Taïana Franck, directeur du mémoire et entraîneur des gardiens de but du Pôle Espoirs Football de Bourgogne, pour ses précieux conseils qui ont su nous guider dans ce travail ainsi que son aide et son écoute.

A Monsieur Mathey Vincent, directeur de stage et directeur du Pôle Espoirs Football de Bourgogne, également pour ses précieux conseils, de son aide, de son écoute et de sa confiance.

A Messieurs Zelisko Armand et Briend Victor , pour la mise à disposition de leurs outils de mesure.

Aux joueurs des promotions 2002 et 2003 qui ont accepté de réaliser cette étude.

A mes parents, mes proches pour leur soutien.

Que tous ceux qui ont contribué à mener à bien ce stage trouvent ici l’expression de ma parfaite considération.

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Sommaire

Introduction ... 2

I- Activité et structure ... 4

1.1) Analyse de l’activité ... 4

II- Analyses bibliographiques ... 7

2.1) La réathlétisation ... 7

2.2) Eléments physiologiques ... 10

2.3) La corde ondulatoire ou battle rope ... 13

2.4) Hypothèses ... 17

III- Matériel et méthodes ... 18

3.1) Matériels ... 18

3.2) Méthodes ... 20

IV- Résultats ... 22

4.1) Résultats obtenus par le groupe expérimental ... 22

4.2) Résultats obtenus par le groupe témoin ... 23

4.3) Analyse statistique ... 24

4.4) Analyse des résultats ... 24

V- Discussions ... 26

VI – Conclusions et perspectives ... 28

VII - Bibliographies ... 30

VIII - Résumé ... 31

IX- Annexes ... 33

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2 Introduction

L’envie de reprendre l’entraînement et de revenir à la compétition le plus rapidement possible suite à une blessure est omniprésente pour l’athlète et son entraîneur pour diverses raisons.

Mais entre la période de blessure et le retour sur le terrain, à l’entraînement, avec l’intégrité de ses capacités physiques, une rééducation fonctionnelle ou motrice dite de

« réathlétisation », est, à la différence d’une séance médicale, davantage tournée vers une logique d’entraînement. Associant les données pratiques et de recherches appliquées à l’étude psychologique de chaque individu, elle devient alors un gage de sécurité permettant de prévenir une nouvelle blessure liée à une reprise trop précipitée. Nous parlons de réentrainement à partir du moment où la période de rééducation, mise en place par le secteur médical, est terminée. Il faut considérer ce délai car il entraîne un déconditionnement important de l’athlète.

Pouvant être mis au service de la réathlétisation, de nombreux outils d’entraînement apparaissent dans le domaine de la préparation physique et du Fitness tels que les sacs de sable, les kettlebells, les appareils de suspensions ou encore les pneus, etc.. Ces outils répondent à un besoin de renouvellement et de challenge même si parfois l’intérêt de certains est discutable. Ils sont essentiellement utilisés dans les sports types MMA ou CrossFit.

La battle rope ou corde ondulatoire appartient à ces nouveaux outils permettant le conditionnement physique. Cette battle rope est caractérisée par une longueur de 9 à 15 m avec un diamètre de 30 à 50mm. Elle est fixée par son centre à un point d’ancrage et tenue par chacune des mains à ses deux extrémités. Le principe est d’effectuer des oscillations de la corde à l’aide des bras uniquement. Ce type d’outil est de plus en plus utilisé dans le monde du football de haut-niveau. En effet, Nabil Fékir (Olympique Lyonnais) a utilisé ces cordes lors de sa réathlétisation. De plus en plus de centres de formation et d’équipes professionnelles comme le Racing Club de Lens, le Dijon Football Côte d’Or ou encore l’équipe de France féminine acquièrent ces battles ropes pour les intégrer à leurs contenus d’entrainement « athlétiques » ou aux périodes de reprise de joueurs blessés. Mais quelle est vraiment l’efficacité d’un tel entrainement avec ces battles ropes ? Pourquoi cet outil est de plus en plus présent dans l’entrainement de haut-niveau de l’activité football?

Des auteurs ont démontré un degré de sollicitation élevé du système aérobie lors d’une séance d’entraînement avec battle rope, et que ce type de séance est classé comme intense (Fountaine et Schmidt). D’autres auteurs ont montré que la longueur des intervalles de entre chaque série avait un impact sur la demande métabolique de l’exercice avec battle rope (Ratames et al., 2015). Cet outil permet également de solliciter fortement les muscles des membres supérieurs et de recruter un nombre supérieur d’unité motrice. La battle rope influe sur le système neuro- musculaire (Calatayd et al.,2015). Un circuit avec corde ondulatoire permet une sollicitation métabolique plus élevée que lorsque d’autres exercices au poids du corps ou avec une résistance

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3 externe sont utilisés types squat ou burpees (Ratames et al., 2015). Nous exposerons, de façon plus complète, ces études dans la partie bibliographique.

Avec ces éléments, on peut dire que l’outil battle rope pourrait être un outil intéressant pour des athlètes blessés au niveau des membres inférieurs souhaitant reprendre ou maintenir une condition physique générale. Or, aucune étude ne s’est portée sur les effets d’un programme d’entraînement avec battle rope sur le système cardio-vasculaire et neuro-musculaire des membres supérieurs d’un athlète en préformation.

Sur les bases de ce qui est déjà connu dans la littérature, on pourrait supposer qu’un programme d’entraînement avec battle rope aurait des adaptations bénéfiques sur le système cardio-vasculaire et le système neuromusculaire des membres supérieurs.

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4 I - Activité et structure

1.1) Analyse de l’activité Historique et caractéristiques

Ce qui fait du football un phénomène particulier, dans le concert des jeux sportifs collectifs, c’est sans doute son caractère universel. Nul n’échappe aujourd’hui au battage médiatique qui s’est développé autour de ce sport. S’il a été professionnalisé à la fin du 19ème siècle en Angleterre et dans les années 1930 en France, il existait déjà des spécialistes de ces joutes à l’époque des Médicis à Florence, bien avant que le football réglementé actuel n’existe. La place considérable qu’occupe cette activité sociale et culturelle n’est pas sans poser un certain nombre de questions et de problèmes.

Opium des peuples, miroir du cloaque socio-économique dans lequel les individus se débattent pour exister, conflits d’intérêts, les exemples ne manquent d’excès et d’incohérence.

Il n’en manque pas moins vrai que cette pratique physique et sportive draine encore une population considérable, aussi bien au sein de la pratique fédérale institutionnalisée, au sein de l’école, où il est réglementé par les textes officiels.

C’est le moyen de :

- D’acquérir et de développer des compétences dans le domaine des apprentissages moteurs

- De développer les capacités physiques et athlétiques de l’individu

- De construire sa motricité autour de logiques tactiques liées à l’intelligence de jeu - De construire des stratégies de manière commune à partir de connaissances théoriques - De partager et de collaborer au sein d’un groupe pour parvenir à un objectif commun - De s’intégrer aisément à un groupe social

- D’apprendre à affronter un ou plusieurs adversaires dans les limites imposées par des normes admises garantissant le respect et la protection de l’intégrité physique de chacun

- De maîtriser ses comportements quelle que soit la volonté de gagner qui reste le but de la confrontation

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5 Facteurs de la performance :

Au football, un athlète accompli différents types d’efforts. En effet, selon Dufour (1990), on observe 60 minutes de jeu effectif sur 90 minutes de jeu. Sur ce temps de jeu effectif, les footballeurs courent 20 à 40% (soit 12 à 24 min) en fonction des postes. Sur ce pourcentage de course, on évalue en moyenne 3 km de marche et de 7 km de course. Cette distance parcourue en course est décomposée en 64% de course lente aérobie, 24% de course à allure moyenne anaérobie (environ 80 de Vo2max, soit 10 à 17 Km/h) et 14% de course haute intensité (18 à 27 km/h). Toujours d’après Dufour (1990), le nombre de sprints courts (10- 15m, 2 à 3 secondes) a augmenté au cours de l’histoire du football pour passer de 70 en 1947 à 145 en 1970 et enfin 195 en 1989.

En 2006, Cazorla montre qu’un match de football de haut-niveau se décompose ainsi :

15%

14%

71%

Sprints + actions intenses et courtes (PCr - ATP)

Courses intenses, Métabolisme mixte : aérobie , Vo2max, glycolyse (lactate) Marche + course lente, Métabolisme aérobie ( AGL - Glucose) Récupération active

Figure 1 : Analyse énergétique d’un match de football de haut-niveau ( Cazorla,2006)

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6 L’analyse des différents types d’efforts effectués lors d’un match de football de haut-niveau (figure 1), permet d’observer que le sportif passe une grande partie de son temps à accomplir des courses à faibles intensité (marche à course lente) et cela quel que soit son poste.

Distance parcourue en mètre

Distance entre 0 et 11 km/h

Distance entre 11

et 14 km/h

Distance entre 14

et 19 km/h

Distance entre 19

et 23 km/h

Distance à plus de 23 km/h

% Distance parcourue

avec la balle

Moyenne 11393 7014 1648 1755 607 343 1,9

Def.central 10627 7080 1380 1257 397 215 1,2

Def.latéral 11410 7012 1590 1730 652 402 1,9

Milieu axial

12027 7061 1965 2116 627 248 1,9

Milieu latéral

119909 6960 1743 1987 738 446 2,4

Attaquant 11254 958 1562 1683 621 404 1,9

Tableau 1 : Analyse par poste d’un match de football de haut niveau (Cazorla, 2006)

Une étude menée par Mombaerts (1991), détermine le nombre et la durée des séquences ou actions de jeu. Cette étude montre une grande diversité des temps de jeu au cours des matchs.

Pourtant, des séquences de 0 à 30 secondes semblent apparaître dans 73% des cas. Mombaerts montre également, que 33% des séquences de jeu au cours d’un match ont une durée de 15 secondes et moins, ce qui l’amène à classer le football de haut-niveau comme un jeu de type explosif. Le football est caractérisé par des sollicitations de type intermittent qui sont pour la plupart explosives. Ces actions sont entrecoupées par des périodes de course à faible intensité comme nous l’avons vu précédemment.

Un match de football est donc tout sauf une allure moyenne de course sur un temps donné. En effet, il s’agit pour le sportif d’effectuer une succession de sprints entrecoupée d’un temps repos plus long.

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7 II - Analyse bibliographique

2.1) La Réathlétisation Définition

Rééducation (contexte général : le patient) : c’est « l’ensemble des moyens et des soins non chirurgicaux mis en œuvre pour rétablir plus ou moins complètement l’usage d’un membre, d’une fonction médicale correspondante ». (Dictionnaire Larousse)

Rééducation fonctionnelle ou motrice (contexte sportif général) : c’est « l’ensemble des méthodes de développement et de récupération du système locomoteur, visant à pallier une déficience motrice ou fonctionnelle » (Kamen, 1972)

Réathlétisation (contexte sportif spécialisé : basketteur, footballeur,etc.) : c’est « l’ensemble des moyens non médicaux et non paramédicaux mis en œuvre pour rétablir complètement l’efficacité motrice ou fonctionnelle d’un sportif. La stratégie d’approche sera guidée par le modèle de performance spécifique de l’activité sportive. Si l’objectif de santé reste le socle de base, cette stratégie sera néanmoins influencée par les spécificités de la discipline » (Chirac, 2015)

Mickaël Berthomier (2015) expose sept préceptes à la définition de réathlétisation :

 « Premier précepte : La réathlétisation n’est pas une « rééducation médicale ». En effet, le préparateur physique n’a ni le droit ni les compétences pour palper et toucher le sportif qui a été blessé. Masser l’athlète lui est interdit.

 Second précepte : la réathlétisation se rapporte avant tout au domaine du sport. C’est un entraînement. Les séances de réathlétisation sont avant tout de la préparation physique et s’effectuent sur un terrain de sport (salle de forme, musculation, piscine,etc.).

 Troisième précepte : La réathlétisation n’est pas un entraînement classique. L’intensité et les volumes des séances de préparation physique doivent être faibles et très qualitatifs au départ, pour augmenter au fur et à mesure du temps, et être plus quantitatifs jusqu’à l’approche de la reprise de l’activité

 Quatrième précepte : le concept de réathlétisation ne s’appréhende pas de la même façon qu’un entraînement classique. En effet, il ne s’agit pas ici de faire du développement de qualités athlétiques. Sauf si le temps le permet, le protocole de réathlétisation ne vise pas à rendre le sportif plus performant qu’avant la blessure.

 Cinquième précepte : La réathlétisation n’a de sens que s’il y a un objectif de compétition à court ou moyen terme. La réathlétisation offre à un sportif blessé la possibilité de revenir à son niveau physique initial, lui permettant de refaire de la compétition dans les meilleures conditions possibles et avec un risque de récidive proche de zéro. »

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 Sixième précepte : La réathlétisation doit être personnaliséé à outrance pour répondre aux besoins de spécificité de l’individu et de sa discipline sportive. Cela demande une réactivité et une adaptabilité du préparateur physique de tous les instants.

 Septième précepte : Il n’y a pas de réathlétisation que s’il y a eu une blessure ou une maladie. Cela signifie que l’on écarte l’idée de réentraînement pour un sédentaire qui n’a pas été blessé.

Cependant, la réathlétisation n’a pas pour vocation de remplacer la rééducation, qui elle, est indispensable après la blessure. La réathlétisation reste un complément, certes de plus en plus indispensable, mais cette phase n’a pas pour objectif d’être substitu à la rééducation opérée par le kinésithérapeute. »

Avec ces éléments, Mickaël Berthomier (2015) a défini la réathlétisation comme « une rééducation au sport, qui vise à ré-entrainer individuellement le sportif qui a subit les effets du désentraînement, suite à un traumatisme ou maladie, afin de le rendre le plus rapidement possible apte physiquement et mentalement à un retour à la compétition ».

Chemin de la réathlétisation :

Selon Chirac (2015), le début de l’intervention s’effectue en fonction du contexte. En effet,

« chaque approche est possible, parce que seul importe de s’adapter à un besoin spécifique. La réathlétisation se fond dans le processus de retour à l’activité sportive du sportif. La réathlétisation peut intervenir dès le lendemain de la blessure, car elle ne touche pas directement la pathologie. Il faudra juste opérer en isolant la localisation de la blessure pour éviter les maladresses. Il expose que la réathlétisation est tout d’abord le trait d’union entre le sportif et le médical, pour devenir ensuite de plus en plus celui qui relie le sportif et son activité sportive. »

Toute réathlétisation doit débuter par un constat. Celui est le point de départ de celle-ci. De ce constat, il faudra fixer des objectifs clairs pour la compréhension du sportif, communiquer avec les différents intervenants autour du sportif (médical, technique, etc.) pour que le réathlétiseur puisse tirer des informations qui constitueront des éléments indispensables pour guider le travail et être attentif, à l’écoute du sportif pour être prêt à suivre la sensation du sportif car sans elle il est difficile d’envisager une approche optimale (Chirac, 2015).

L’élément indispensable du réathlétiseur est de connaitre parfaitement son sportif. C’est-à- dire identifier les caractéristiques de la blessure, sa localisation, les liens anatomiques lié au traumatisme, le contexte de la blessure, les antécédents traumatiques du sportif, le niveau d’entraînement ( type de séance, fréquence, etc.), les objectifs à court, moyen et long termes ainsi que les approches spécifiques technico-tactiques, mentales et athlétique de l’activité sportive considérée (Berthomier, 2015).

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9 La réathlétisation doit être plus indivualisée qu’un entrainement classique. En effet, Chirac (2014) parle de la règle de l’A.R.C. C’est-à-dire Adapter, Recentrer et Cibler.

 Adapter : « c’est proposer une approche en envisageant des contenus sans imposer une approche rigide. Il s’agit d’adapter le travail en fonction du traumatisme et en tenant compte du contexte de survenue de la blessure. Il faut apprendre à connaître son sportif pour mieux adapter le travail avec des exercices où il se sent à l’aise » (Chirac, 2015)

 Recentrer : « c’est replacer le blessé dans son contexte sportif , ne pas privilégier sa condition de blessé sur sa condition de sportif, le traiter comme un sportif et non uniquement en blessé et remettre le contexte de vie du sportif à l’honneur » (Chirac, 2015).

 Cibler : « c’est mettre de l’efficacité et de la pertinence dans sa stratégie. Il faut placer le sport considéré au cœur du travail par l’environnement, le contexte mais aussi les situations quotidiennes. Le sportif a besoin de clarté car une blessure est un domaine dans lequel il n’a pas de repères » (Chirac, 2015).

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10 2.2) Eléments physiologiques :

Filières énergétiques :

Depuis plusieurs années, la courbe d’Howald (1974) est utilisée comme référence pour expliquer l’intervention des filières énergétiques par rapport à leur délai d’inertie et leur capacité à fournir un nombre maximal d’ATP par unité de temps.

Figure 2: Courbe d’Howald (1974)

Source anaérobie alactique :

« La quantité d’ATP présente dans le muscle est faible, de l’ordre de 5mmol/kg de muscle, avec une réserve réellement disponible de l’ordre de 1 à 1,5 mmol/kg. Même lorsque

l’exercice est de grande intensité, les réserves en ATP varient peu. L’ATP peut se reformer à partir de la phosphocréatine (PCr) et de l’ADP.

Après épuisement, les réserves de PCr sont reconstituées à 80% dès la 1ère minute. Les réserves d’ATP et PCr constituent une source d’énergie immédiatement disponible dès le début de l’exercice mais très rapidement épuisable. On parle d’une filière énergétique à haute puissance et de faible capacité. En effet, les efforts réalisés à très hautes intensité comme le sprints de quelques secondes utilisent cette filière en grande partie. Cette voie fonctionne en l’absence d’oxygène » (Le Gall, 2005).

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11 Source anaérobie lactique

« La glycolyse anaérobie met en jeu la dégradation du glycogène en acide lactique. Celle-ci s’accompagne de la synthèse de trois molécules d’ATP. Le fonctionnement de la glycolyse exige la présence d’un accepteur d’hydrogène H2 , la nicotine-adénine-dinucléotide (NAD) :

NAD + H2  NADH2

La poursuite de la glycolyse impose la régénération du NAD à partir du NADH2 formé. En l’absence d’oxygène, cette régénération s’effectue par un transfert d’hydrogène du NADH2 à l’acide pyruvique avec formation d’acide lactique. Cette glycolyse aboutit à l’accumulation progressive d’acide lactique qui participe à la diminution du pH musculaire et sanguin. La voie anaérobie lactique est mise en route quasi immédiatement et atteint sa puissance maximale en 30 à 45 secondes. La capacité du système peut être estimée entre 2 et 3 minutes » (Le Gall, 2005).

Source aérobie

« Il s’agit de la voie de production de l’ATP la plus importnate. La dégradation du glycogène se poursuit après le stade de l’acide pyruvique par une décarboxylation et le passage dans le cycle de krebs, à l’intérieur de la mitochondrie. La régénération du NAD s’effectue par une oxydation de l’hydrogène du NAD-H2 par l’intermédiaire de la chaîne respiratoire.

L’oxydation des glucides permet la synthèse de 36 molécules d’ATP par molécule de glucose contre 3 pour la glycolyse anaérobie, et sans déchets. Elle permettra des efforts prolongés, d’intensité moyenne à élever. C’est la diminution des stocks de glycogène et l’augmentation de l’acidité musculaire et sanguin qui entraineront l’arrêt de l’effort » (Le Gall, 2005).

Adaptations cardiovasculaires et entraînement à dominance aérobie

L’entraînement aérobie est source d’adaptations du système cardio-respiratoire qui se transposent au niveau physiologique par une élévation de Vo2max et au niveau sportif par une amélioration des performances à l’exercice de moyenne et longue durées.

Chez le jeune sportif, lorsque l’entraînement adopte des critères quantitatifs et qualitatifs (exercice à dominance aérobie, trois séances par semaine de 10 à 25 minutes effectuées à une intensité supérieure à 80% de FCmax) une élévation de Vo2max est remarquée. Celle-ci est cependant inférieure à celle obtenue chez l’adulte pour un plan d’entraînement identique. Elle se situe entre 5 et 15% (Van Praagh, 2007 ; Madigout et al., 2002).

Chez l’adulte, des mécanismes comme le débit cardiaque sont engagés. Selon le type de plan d’entraînement et du niveau physique des athlètes, des élévations de Vo2max de 15 à 30%

sont généralement ramenées dans la littérature (Fergusson et al.,2011 ; Van Praagh, 2007).

Peu d’études se sont intéressées à mettre en lumière les mécanismes physiologiques engagés dans l’élévation de Vo2max chez l’enfant. Cependant, des études ont montré que les Vo2max les plus importantes étaient liées à un Volume d’Ejection Systolique maximal

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12 (VESmax) supérieur, aucune nuance n’a été étudiée en ce qui concerne la Fréquence Cardiaque maximale (FCmax).

Une autre étude de Erikson et Koch (1973) a montré qu’après plusieurs semaines d’entrainement à dominante aérobie entrainait une amélioration de VESmax chez des enfants de 11 à 13 ans (avec FCmax inchangées).

De façon globale, la relation quasi-linéaire qui lie l’intensité de travail ( puissance en watts ou vitesse de course en km/h) et le débit cardiaque n’est pas modifiée par l’entraînement.

On peut dire que l’enfant met en place des processus d’adaptations cardiovasculaires afin de répondre aux contraintes liées à l’exercice aérobie quasi-identique à ceux de l’adulte. Après un plan d’entraînement aérobie, une élévation de la performance aérobie est en partie liée à l’élévation de Vo2max qui est cependant inférieure à celle chez l’adulte. L’augmentation du VESmax est responsable de cette élévation car contrairement à l’adulte, la FCmax n’est pas modifiée. Les mécanismes physiologiques responsables de l’amélioration de la VESmax ne sont pas encore très bien identifiés de nos jours. Il ne faut pas négliger le rôle influant qu’ont les facteurs héréditaires ( Van Praagh, 2001).

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13 2.3) La Battle Rope ou corde ondulatoire :

Plusieurs études récentes se sont intéressées à l’outil battle rope.

Une étude américaine de Fountaine et Schmidt, sur le coût métabolique de l’entraînement avec corde ondulatoire, a montré qu’une séance de 10 minutes avec corde ondulatoire est classée comme intense. En effet, ils montrent que pendant une telle séance de 10 minutes (15s d’effort/ 45 de récup), la fréquence cardiaque moyenne correspondait à 86% de FCmax, la consommation d’oxygène atteignait 35,4 ml.kg-1.min-1 et le lactate dans le sang 11,9 mmol.

Cela traduit la haute intensité d’une séance de corde ondulatoire. En comparant une séance de 10 minutes de corde ondulatoires avec des séances de kettlebelle, on remarque que les mesures entre corde et kettebelle sont assez similaires. Les auteurs expriment que l’intensité d’un entraînement avec l’une de ces deux méthodes d’entraînement serait suffisante pour provoquer des adaptations métaboliques cardio-respiratoires et neuro-musculaire. Dans cette même étude, il est montré qu’au niveau énergétique, 10 minutes d’entraînement avec cordes ondulatoires exigent la sollicitation du système aérobie à 77% et du système anaérobie de 12% de la dépense énergétique totale. Le système aérobie est donc fortement sollicité dans ce type d’entraînement. On peut donc dire que pour des personnes entraînées, ce type d’entrainement peut être réalisé dans le cadre de renforcement musculaire et amélioration de la condition physique (Fountaine et Schmidt).

Figure 3: répartition de la dépense énergétique durant 10 minutes de battle rope (Fountaine et Schmidt)

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14 Dans une autre étude, Ratamess et al. (2015) se sont intéressés à l’impact de la longueur des intervalles de repos entre chaque série sur la demande métabolique de l’exercice. Cette étude montre que lors de 8 séries de 30 secondes d’effort, la récupération de 1 minute provoque l’augmentation significative de toutes les variables physiologiques mesurées en comparaison au repos de 2 minutes. En effet, la consommation d’o2 moyenne est de 75,5% de Vo2max avec un intervalle de repos de 1 minute. Deux minutes de récupération suffisent pour laisser la consommation d’oxygène diminuer fortement.

Au niveau de la dépense énergétique, une session avec intervalle de récupération court avec corde ondulatoire permet une plus grande dépense : 11,93 Kcal/min. Cela traduit qu’un entrainement avec corde ondulatoire est très intéressant dans le but de perdre de la masse grasse et dans le travail d’endurance (Ratamess et al., 2015).

Figure 4 : Evolution de la Vo2 au cours de la session avec 1 minute de récupération après 30 secondes d’effort (Ratamess et al., 2015)

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Figure 5 : Evolution de la Vo2 au cours de la session avec 2 minutes de récupération après 30 secondes d’efforts (Ratamess et al., 2015)

Une étude espagnole et danoise de Calatayd et al. (2015), s’est intéressée à l’activité musculaire lors d’un entraînement avec corde ondulatoire. Cette étude montre que lors d’une séance avec corde ondulatoire sollicite fortement les deltoïdes intérieurs (épaule), les obliques externes (tronc), les muscles du dos et les érecteurs du rachis. L’exercice unilatéral avec corde ondulatoire permet le recrutement musculaire supérieur des obliques et l’exercice bilatéral les érecteurs du rachis (Calatayd et al., 2015).

Une dernière étude de Ratamess (2015) s’est intéressée à la comparaison des réponses métaboliques à différents types d’exercices. En effet, en comparaison avec des exercices comme le squat ou le burpees, l’étude montre que 30 secondes de corde ondulatoire permettent une dépense énergétique supérieure : 35,9 ml/Kg/min. Un circuit avec corde ondulatoire permet une sollicitation métabolique plus élevée que lorsque d’autres exercices au poids du corps ou avec une résistance externe sont utilisés (tableau 2).

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16 Vo2 moyen

(ml/kg/min

Vo2 max (ml/kg/min)

Dépense énergétiques

(Kcal/min)

Fréquence cardiaque (battements/min)

Ratio échanges respiratoires Valeur au

repos 2,5 1,1 62 0,80

Exercices avec charges libres

Squat 19.6 32,5 8,2 135 1,08

Développé

couché 12,5 19,8 5,2 123 1,11

Curl 12,3 20,2 5,1 117 1,05

Tirage buste

penché 12,2 22,4 5,1 114 1,10

Tirage

épaulé 14,2 25,2 6,0 118 1,00

Fentes 17,3 28,7 7,2 126 1,03

Soulevé de

terre 18,6 31,2 7,8 136 1,15

Exercices au poids de corps

Pompes 11,9 18,9 4,9 117 1,11

Pompes sur

bosu 11,9 20,3 5,0 117 1,10

Pompe avec déplacement

latéral

19,5 31,0 8,1 134 1,05

Burpees 22,9 35,9 9,6 136 1,00

Gainage 7,9 12,8 3,3 93 0,90

Exercices avec battle rope Circuit battle

rope 24,6 38,6 10,3 154 1,21

Tableau 2 : Réponses métaboliques aux différents exercices sélectionnés (Ratamess et al., 2015)

Avec ces éléments, on peut dire que l’outil battle rope pourrait être un outil intéressant pour des athlètes blessés au niveau des membres inférieurs ou une alternative à l’entrainement intermittent classique pour travailler de façon « ludique » et ainsi éviter la monotonie. Or, aucune étude ne s’est portée sur les effets d’un programme d’entraînement avec battle rope sur le système cardio-vasculaire et neuro-musculaire d’un athlète en préformation blessé à un des membres inférieurs.

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17 On pourrait supposer qu’un programme d’entraînement avec battle rope aurait des adaptations bénéfiques sur le système cardio-vasculaire et le système neuromusculaire des membres supérieurs.

L’objectif de cette étude est de montrer qu’un programme d’entraînement de quatre semaines avec corde ondulatoire à raison de trois séances hebdomadaire permet d’avoir des adaptations cardiovasculaires et neuromusculaires des membres supérieurs chez un footballeur en préformation.

2.4) Hypothèses

- Hypothèse 1 : Amélioration ou maintien de la capacité aérobie après un programme d’entraînement adapté de corde ondulatoire.

- Hypothèse 2 : Amélioration ou maintien de l’explosivité au niveau des membres supérieurs.

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18 III - Matériels et méthodes

3.1) Matériels Sujets

La population est composée de vingt-quatre sujets divisés en deux groupes. Un groupe expérimental (Groupe 1) de 12 joueurs et un groupe témoin (groupe 2) également de 12 joueurs. Tous les sujets sont des sportifs de haut-niveau de sport collectif (football) évoluant dans les catégories U14 et U15. Il s’agit des joueurs du Pôle Espoirs Footbal de Dijon. Ces sujets exercent au moins sept heures de sport par semaine.

Après avoir été informé des objectifs et de la procédure du protocole expérimentale, les sujets ont donné leur accord pour cette étude. Le groupe 1 effectuera la période d’entrainement de quatre semaines avec battle rope en plus de l’entrainement collectif alors que le groupe 2 n’effectuera pas ce programme d’entrainement. Ce dernier nous servira de groupe témoin de l’étude.

Les données anthropométriques des sujets de chaque groupe sont présentées dans les tableaux ci-dessous :

Groupe expérimental

Sujets Âge (ans) Taille (cm) Masse (kg) IMC (k/gm² )

Sujet 1 14 152,5 40,9 17,7

Sujet 2 14 160 49,1 19,2

Sujet 3 14 146 37,4 17,5

Sujet 4 14 157,5 49,5 20

Sujet 5 14 152 44,6 19,3

Sujet 6 14 148 36,6 16,7

Sujet 7 14 158 41,8 16,7

Sujet 8 15 174,5 64,9 21,4

Sujet 9 15 170 57,9 20

Sujet 10 15 158 48,2 19,3

Sujet 11 15 174 60,5 19,9

Sujet 12 15 175,5 70,5 23,1

Moyenne 14,4 160,5 50,2 19,2

Ecart-type 0,5 10,5 11,0 1,9

Tableau 3 : Données anthropométriques des sujets du groupe expérimental

(22)

19 Groupe témoin

Sujets Âge (ans) Taille (cm) Masse (kg) IMC (k/gm² )

Sujet 1 14 163 51,6 22,3

Sujet 2 14 163 53 20,7

Sujet 3 14 162,5 47,7 18,2

Sujet 4 14 170,5 63,7 22

Sujet 5 14 178 64,5 19,9

Sujet 6 14 175,5 63,1 20,6

Sujet 7 14 149 41 18,4

Sujet 8 15 166 57 20,6

Sujet 9 15 153,5 45,6 19,4

Sujet 10 15 172 55 18,6

Sujet 11 15 162 45,8 17,5

Sujet 12 15 161 47 18,1

Moyenne 14,4 164,7 52,9 19,7

Ecart-type 0,5 8,5 7,9 1,6

Tableau 4 : Données anthropométriques des sujets du groupe témoin

(23)

20 3.2) Méthodes

Protocole :

L’étude sera effectuée au Pôle Espoirs de Dijon. Deux périodes d’évaluations seront réalisées.

La première (T1) sera effectuée avant le programme d’entraînement avec battle rope et la seconde (T2) se situera à la fin du programme de 4 semaines. La première évaluation sera précédée par une familiarisation au mouvement du développé couché. Les tests seront réalisés dans des conditions identiques.

Aptitude aérobie :

Pour évaluer la Vitesse Maximale Aérobie des deux groupes, nous allons leur faire réaliser le test 45/15. Ce test a été validé scientifiquement par Georges Gacon et Hervé Assadi. Le "45- 15" est un test d'évaluation de la vitesse de référence pour l'entraînement de la Puissance Maximale Aérobie, exploité ici sous forme intermittente, donc proche de l'activité football.

Cette vitesse "plafond" du moment correspond aux possibilités maximales aérobies du joueur (VMA). Les joueurs partiront d'un point fixe (plot de départ) et auront 45 secondes pour atteindre le plot du premier palier, soit 125 m (P1). Là, ils bénéficieront de 15 secondes de récupération passive durant lesquelles ils reculent de 6,25 m et viendront se placer au départ du palier suivant (P2), avant de repartir pour 45 secondes de course en direction du plot de départ initial. 15 secondes plus tard, ils repartiront pour atteindre cette fois-ci le troisième palier (P3), et ainsi de suite... Les arrivées/départs seront donc incrémentés de 6,25 mètres à chaque nouveau palier. Chaque palier, qui durera 1 minutes (45' + 15'), correspond à une vitesse de course (+ 0,5 km/h par minute). La vitesse initiale est de 10 km/h. Pour la précision et la validité des résultats, le test sera piloté par un appareil Beeper au lieu d’un simple chronomètre (Gacon, 2004).

(24)

21 Propriétés neuro-musculaires des membres supérieurs :

Pour cette évaluation, nous utiliserons l’appareil myotest Pro2 qui est un outil de mesure validé scientifiquement par Jidovtseff et al. (2008). Nous mesurerons avec cet outil la puissance maximale et la force produites par les membres supérieurs sur le mouvement développé couché avec une barre à vide (10 Kg). Il nous permettra également de mesurer la vitesse de déplacement de la barre dans un plan vertical. L’appareil calculera la puissance maximale et la force développées durant cinq répétitions à vitesse maximale en maintenant la barre à vide. Les meilleures performances des cinq répétitions seront retenues.

Evaluation avec l’appareil Myotest Pro 2 sur une barre de musculation

Protocole d’entraînement avec battle rope :

Le groupe expérimental suivra un programme d’entraînement avec batlle rope (en plus de l’entrainement collectif) durant quatre semaines, à raison de trois séances hebdomadaires (Lundi, Mercredi et Jeudi). Chaque session sera précédée d’un échauffement standardisé.

Chaque séance du programme sera caractérisée par des temps d’effort et de récupération.

L’objectif sera d’aller le plus vite possible sur chaque période d’effort. Les séances seront d’une durée de 10 minutes de la forme intermittente 10 secondes d’efforts et 20 secondes de récupération soit 20 efforts par séance. Ce type d’intermittent a été le meilleur compromis apprécié pour la population expérimentale. Le groupe témoin n’effectuera que l’entrainement collectif.

Pour se rapprocher le plus possible de l’activité, ces exercices seront associés simultanément à une sollicitation des membres inférieurs. Soit à une sollicitation isométrique (genou fléchi à 90°), soit avec des exercices d’appuis ou de proprioception. Cela permettra de travailler également la dissociation segmentaire haut du corps/bas du corps. Ainsi pouvoir travailler différents facteurs à la fois et solliciter les groupes musculaires similaires à ceux de l’activité.

(25)

22 IV – Résultats

Les différents résultats sont présentés sous forme de moyennes. Les résultats bruts et complets sont exposés en annexe.

4.1) Résultats obtenus aux épreuves d’évaluation par le groupe expérimental :

Les résultats obtenus aux différentes épreuves d’évaluations avant et après la période d’entraînement avec corde ondulatoire, par le groupe expérimental, sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Groupe expérimental (entrainement + programme battle rope)

VMA 45/15 (km/h) Développé couché (barre à vide : 10kg) Vitesse de déplacement barre (km/h) Puissance max (w) Force (N)

Pré-test Post-test Pré-test Post-test Pré-test Post-test Pré-test Post-test Moyenne 17,6 17,6 294,7 346,9 198,2 212,7 6,5 7,1

Ecart-type 0,8 1,0 72,0 101,1 21,8 28,7 0,8 1,2

Pas de variation Amélioration de 17,7%

Amélioration de

7,3% Amélioration de 9,2%

Tableau 5: tableau représentant les performances aux épreuves d'évaluations avant et après le protocole du groupe expérimental

4.2) Résultats obtenus aux épreuves d’évaluation par le groupe témoin :

Les résultats obtenus aux différentes épreuves d’évaluations avant et après la période d’entraînement avec corde ondulatoire, par le groupe contrôle, sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Groupe témoin (sans programme battle rope) VMA 45/15 (km/h)

Développé couché (barre à vide : 10kg) Vitesse de déplacement barre (km/h) Puissance max (w) Force (N)

Pré-test Post-test Pré-test Post-test Pré-test Post-test Pré-test Post-test Moyenne 17,6 17,3 338,9 317,2 208,5 202,5 6,7 6,5

Ecart-type 0,9 1,2 119,5 96,2 30,6 26,0 1,0 1,0

Diminution de 1,7% Diminution de 6,4% Diminution de 2,9% Diminution de 3%

Tableau 6: tableau représentant les performances aux épreuves d'évaluations avant et après le protocole du groupe témoin

(26)

23 4.3) Analyse statistiques

En raison d’un effectif réduit par échantillon et pour obtenir une puissance statistique suffisante, un test t de Student a été utilisé pour comparer les différentes variables entre les différentes sessions de test (avant/ après protocole d’entrainement). Le taux minimum de significativité p < 0,05 a été retenu pour identifier des différences significatives entre les tests.

Pour réaliser ces analyses statistiques, la version 6.1 du logiciel Statistica (Statsoft, version 6.1, Tulsa, OK) pour Windows a été utilisée. L’ensemble des données sont présentées sous la forme : moyenne ± écart-type.

Groupe expérimental :

Figure 6 : Significativités des résultats obtenus par le groupe expérimental

(27)

24 Goupe témoin :

4.4) Analyse des résultats

Les tableaux 5 et 6 précédent présentent les résultats obtenus, respectivement, par le groupe expérimental et le groupe témoin lors des épreuves d’évaluation avant et après le protocole d’entrainement.

Aptitude aérobie :

On remarque, chez le groupe expérimental, qu’après la période d’entrainement avec battle rope, la vitesse maximale aérobie (VMA) moyenne ne varie pas. Elle est maintenue. En effet, avant et après le protocole de quatre semaines, cette VMA moyenne est de 17,6 km/h.

Chez le groupe témoin, on remarque qu’après la période d’entrainement sans battle rope mais uniquement avec le groupe, la VMA moyenne une diminution non significative (p>0,05). En effet, elle est passée de 17,6 km/h à 17,3 km/h soit une diminution de 17,7%.

On s’aperçoit que chez le groupe expérimental, qui a effectué la période d’entrainement avec battle rope en plus de l’entrainement collectif, nous avons un maintien de la VMA moyenne

Figure 7 : Significativités des résultats obtenus par le groupe témoin

(28)

25 alors que chez le groupe témoin nous avons une diminution non significative de 1,7%, présente ainsi une VMA moyenne stable par rapport à celle avant le protocole d’entrainement.

On peut donc dire que les deux groupes ont subi des adaptations cardio-vasculaires quasi- similaires.

Propriétés neuro-musculaires des membres supérieurs :

On voit, chez le groupe expérimental, qu’après la période d’entrainement avec battle rope, la puissance maximale moyenne développée, la force moyenne produite et la vitesse de déplacement de la barre ont augmenté. En effet, la puissance maximale moyenne développé est passée de 72,0 W à 101,1 W soit une augmentation significative (p<0,05) de 17,7%. La force moyenne produite est passée de 21,8 N à 28,7 N soit une augmentation significative (p<0,05) de 7,3%. La vitesse de déplacement de la barre moyenne est variée de 6,5 km/h à 7,1 km/h, soit une augmentation significative (p<0,05) de 9,2%.

Chez le groupe témoin, on remarque qu’après la période d’entrainement sans battle rope, la puissance maximale moyenne développée, la force moyenne produite et la vitesse moyenne de déplacement de la barre ont diminué. En effet, la puissance maximale moyenne développé a significativement (p<0,05) diminué de 119,5 W à 96,2 W soit une diminution de 6,4%. La force moyenne produite et la vitesse de déplacement moyenne de la barre ont non- significativement (p>0,05) diminué de 2,9% et 3% respectivement.

On note que le groupe expérimental présente des augmentations de puissance maximale moyenne, de force moyenne produite et de vitesse moyenne de déplacement de la barre significatives et plus importantes que chez le groupe témoin qui ne présente aucune amélioration. Cependant le groupe témoin présente un certain « maintien » de la force moyenne produite et de la vitesse moyenne de déplacement de la barre. En effet, les diminutions perçues ne sont pas significatives (p>0,05) hormis pour la puissance maximale développée qui présente une diminution significative (p<0,05).

On peut donc dire que le groupe expérimental a subi des adaptations neuromusculaires au niveau des membres supérieurs plus importantes que chez le groupe témoin.

(29)

26 V – Discussions

L’objectif de notre travail était de montrer les effets et l’efficacité d’un programme d’entrainement adapté avec battle rope sur les systèmes cardio-respiratoire et neuromusculaires des membres supérieurs d’un athlète en préformation.

Nous supposions avant cette étude qu’un programme d’entrainement avec battle rope aurait des adaptations bénéfiques sur le système cardio-vasculaire et le système neuromusculaires des membres supérieurs du jeune sportif.

Après la période d’entrainement de quatre semaines avec corde ondulatoire à raison de trois séances par semaine (Lundi, Mercredi et Jeudi), nos résultats montrent un maintien de l’aptitude aérobie et une amélioration des propriétés neuromusculaires (puissance maximale, vitesse et force produite) des membres supérieurs chez le sportif en préformation ayant effectué l’expérience.

Selon les travaux de Van Praagh (2007) et Madigout et al. (2002), trois séances par semaine de 10 à 40 minutes, exécutées à une intensité supérieure à 80% de FCmax, sont caractérisées par une élévation de Vo2max. Ils en concluent qu’un entrainement aérobie effectué à une intensité supérieur à 80% de FCmax est une source d’adaptation du système cardio- respiratoire qui se caractérise chez le sportif par une amélioration des performances à l’exercice de moyenne et longue durée. Des études ont montrées que cette amélioration de performance aérobie et que l’augmentation de Vo2max sont dues à l’augmentation du Volume d’Ejection Systolique maximal (VESmax). C’est-à-dire le volume de sang qu’éjecte le cœur à chaque contraction. Par ailleurs, Erikson et Koch (1973) ont montré qu’un entrainement à dominante aérobie entraine une amélioration de VESmax chez les enfants. On peut donc dire que l’entrainement aérobie à intensité supérieur à 80% de FCmax entraine des adaptations cardio-respiratoires et augmente les performances aérobies chez le jeune sportif. De plus, Fountaine et Schmidt ont montré que lors d’une séance de dix minutes de corde ondulatoire, en intermittent 15/45 (effort/récupération), la fréquence cardiaque moyenne correspondait à 86% de la FCmax. Ils ont montré également qu’une telle séance avec battle rope sollicitait à 77% le système aérobie et 12% le système anaérobie sur la dépense énergétique totale.

L’entrainement avec battle rope est à dominante aérobie. On peut donc dire qu’un programme d’entrainement adapté avec battle rope, en intermittent 15/45, entraine des adaptations cardio- respiratoires et, en corrélation avec les études citées précédemment, une amélioration de performances aérobies chez le jeune sportif. Ce qui explique, en partie, les résultats obtenus lors des tests sur le test VMA 45/15, notamment le maintien de la VMA moyenne du groupe expérimental. Cependant, le groupe témoin présente une diminution de cette VMA moyenne, mais celle-ci n’est pas significative. Cela veut dire que la VMA moyenne a relativement été maintenue avant et après le protocole. Nous rappelons que le groupe témoin n’a effectué que l’entrainement collectif avec l’entraineur. Avec cette observation, nous ne pouvons rien conclure quant aux hypothèses de l’efficacité d’un entrainement avec battle rope sur une amélioration ou un maintien de l’aptitude aérobie. L’hypothèse 1 reste donc en suspens.

(30)

27 Catalayd et al. (2015) ont montré qu’une séance de battle rope sollicite fortement les deltoïdes inférieurs (épaules), les obliques externes (tronc), les muscles du dos et les érecteurs du rachis. Ils ont également montré que les exercices unilatéraux avec batlle rope permettent le recrutement musculaire supérieur des obliques et les exercices bilatéraux les érecteurs du rachis. La combinaison de ces deux types d’exercices permet d’avoir des sollicitations exhaustives des zones peu renforcer de l’organisme. La recherche scientifique a montré que le renforcement musculaire des muscles stabilisateurs du tronc joue un rôle important dans le transfert des forces lors d’un mouvement des extrémités des membres du corps. Très peu d’études se sont intéressées à l’activité musculaire pendant une séance de battle rope. La corde ondulatoire permet d’amplifier la charge d’entrainement notamment avec la gravité et la force ondulatoire. Ces deux forces vont renforcer les zones « faibles » de l’organisme : épaules, bras, hanches, rachis, et optimiser le transfert de force entre tronc et épaule.

Kouztnetsov (1975) caractérise l’explosivité comme « la faculté d’atteindre la plus grande accélération et donc la plus grande vitesse de mouvement possible ». Nos résultats montrent qu’un programme adapté de corde ondulatoire provoque une augmentation de la vitesse de déplacement de la barre à vide (10 kg). On peut donc dire qu’il y a eu augmentation de l’explosivité et donc de la coordination intramusculaire des membres supérieurs. L’hypothèse 2 est donc validée.

Au vu des résultats de cette étude, il ne serait pas nécessaire ou intéressant d’effectuer un travail complémentaire de battle rope, en plus de l’entrainement collectif, pour améliorer ou maintenir l’aptitude aérobie des jeunes sportifs. Cependant, ce type d’outil nous paraît intéressant pour proposer un travail athlétique plus varié, plus ludique et plus facilement accepté par les sportifs et encore plus intéressant pour les sportifs ayant subi des traumatismes au niveau des membres inférieurs dans le but de « maintenir » une activité physique. Par ailleurs, les résultats de l’étude montrent une amélioration des propriétés neuromusculaires des membres supérieurs avec un programme d’entrainement de battle rope, notamment une amélioration de l’explosivité. Cet élément peut être intéressant à développer. En effet, ceci pourrait être bénéfique pour les footballeurs lors des situations de duels, les situations de protections du ballon ou encore les phases d’élan pour le jeu aérien durant la compétition où il est important d’utiliser ses membres supérieurs dans le but de conserver le ballon ou de gagner celui-ci. Notre étude apporte donc des réponses, en partie représentatives et significatives, sur la question de l’efficacité d’un programme d’entrainement avec battle rope sur des joueurs de haut-niveau en préformation.

L’étude est porteuse d’un nouvel élan autour de la corde ondulatoire où beaucoup de question restent en suspens. Trop peu d’étude ne s’intéresse à cet outil dont les bénéfices d’adaptations cardio-respiratoire et neuromusculaires ne sont plus à prouver.

Dans cette étude, nous aurions pu également effectuer une évaluation de la Vo2max pendant les tests d’entrée et de sorties pendant le test 45/15 pour vérifier que l’augmentation de la capacité aérobie s’accompagne d’une augmentation de celle-ci comme l’ont démontré

(31)

28 Van Praagh (2007) et Madigout et al. (2002). Ou encore reproduire les tests d’évaluation quelques semaines plus tard pour savoir si les effets perçus se maintiennent de façon durable.

Pour peut-être entrevoir des adaptations cardio-vasculaires, il pourrait être nécessaire d’augmenter la durée des séances et varier la forme de l’intermittent proposée.

VI- Conclusion et perspectives

L’étude a montré qu’un programme de quatre semaines à raison de trois séances hebdomadaires avec battle rope entrainait des adaptations neuromusculaires sur les membres supérieurs mais pas forcément des adaptations cardio-vasculaires chez un jeune sportif de haut-niveau en préformation.

Un tel programme est bénéfique également dans le domaine de la réathlétisation. Au vu du développement plus précoce chez le groupe expérimental, ayant effectué le protocole d’entrainement, que chez le groupe témoin, on peut dire que la corde ondulatoire est un outil intéressant pour gagner du temps sur le retour à la compétition d’un sportif de haut-niveau en préformation qui a subi un traumatisme aux membres inférieurs et pour ne pas l’éloigner de l’activité physique ou du groupe avec son statut de « blessé ». En effet, l’avantage de ces battles ropes est de pouvoir les utiliser le lendemain d’un traumatisme aux membres inférieurs d’un sportif pour maintenir une condition physique générale et ainsi ne pas perdre de temps sur le retour à la compétition.

L’augmentation de l’explosivité des membres supérieurs du sportif va lui être bénéfique dans l’activité football notamment dans les situations où il faut gagner les duels, protéger son ballon, se protéger,… Ceci peut être également très intéressant pour les gardiens de but, notamment dans les situations de prise de balle aérienne par exemple.

De plus, ces cordes ondulatoires peuvent être utilisées pour effectuer les échauffements des membres supérieurs ou dans des exercices de dissociation segmentaire. Et donc de pouvoir travailler plusieurs facteurs de la performance et de l’apprentissage moteur du jeune sportif simultanément.

Ces cordes ondulatoires présentent plus d’avantages que d’inconvénients et sont appréciés, acceptés plus facilement des jeunes sportifs. C’est ce qui fait de cet outil un véritable moyen d’entrainement à la fois varié, ludique et innovant qui surprendra les sportifs. Le gros avantage est que l’on peut utiliser cet outil sans aucun risque de blessure ou presque.

Par ailleurs, je tiens à dire que cette année universitaire et le stage en particulier m’ont apporté beaucoup de choses, ils ont changé mon regard sur l’activité et sur le sport de haut-niveau fédéral. Je vois maintenant à la fois de plus près et de plus loin mon activité (football), cette perspective m’a permis de trouver des réponses aux questions que je me posais, notamment dans le domaine de l’entraînement, de la préparation physique d’un athlète, de la

(32)

29 réathlétisation mais aussi dans l’organisation et le fonctionnement d’un staff dans une structure de haut-niveau.

Durant cette période, j’ai pris du plaisir à communiquer, à transmettre et à donner mais aussi à apprendre dans le monde de l’entrainement. Ce fut une expérience humaine enrichissante : les relations nouées avec les jeunes joueurs et les membres du staff. La confiance et la liberté d’intervention qui m’ont été confiées m’ont permis d’enrichir et faire progresser mes connaissances tant au niveau sportifs que culturels ou encore professionnel, il s’agit ici d’un bonheur intense et je l’espère partager.

(33)

30 VII- Bibliographie

 Berthomier M, « Réathlétisation du genou », Edition Trainer, Paris, 125p., 2015

 Calatayud J, Martin F, Colado JC, Benítez JC, Jakobsen MD and Andersen LL.

Muscle activity during unilateral versus bilateral battle rope training. J Strength Cond Res Article in Press, 2015.

 Chirac M, « La réathlétisation : les grands principes », Edition INSEP, 83p., 2007

 Dellal, A., 2008, « De l’entrainement à la performance en football », Edition De boeck, Paris, 500 p.

 Fountaine CJ and Schmidt BJ. Metabolic cost of rope training. J Strength Cond Res doi: 10.1519/JSC.0b013e3182a35da8

 Le Gall F, « Traumatisme et Football », Edition Sport +, Barcelone, 322p., 2005

 Ratamess NA, Smith C, Beller NA, Kang J, Faigenbaum AD and Bush JA. The effects of rest interval length on acute battling rope exercise metabolism. J Strength Cond Res Article in press, 2015.

 Olivier N, Weissland T, Baeza J, Codron H, Trannoy V et Caby I, Bénéfices à court terme d’un programme de réentraînement à l’effort pour lombalgiques chronique, in ScienceDirect, 2007.

 Ratamess NA, Rosenberg JG, Klei S, Dougherty BM, Kang J, Smith CR, Ross RE and Faigenbaum AD. Comparison of the acute metabolic responses to traditional resistance, body-weight, and battling rope exercises. J Strength Cond Res 29 (1) : 47- 57, 2015.

 Van Praagh E, « Physiologie du Sport : Enfant et Adolescent », Edition De Boeck, Paris, 2007.

(34)

31 VIII - Résumé

Objectif.

-

L’objectif de cette étude était de montrer les effets et l’efficacité d’un programme d’entraînement de quatre semaines avec corde ondulatoire à raison de trois séances hebdomadaires chez un footballeur en préformation.

Méthodes. - La population est composée de deux groupes de 12 sujets. Un groupe expérimental et un groupe témoin. Les sujets sont des sportifs de haut-niveau de sport collectif (football) évoluant dans les catégories U14 et U15 (âge : 14 ans ± 0,5 ans; poids : 50,2 kg ± 11,0 kg; taille respective : 160 cm ±10,5 cm; IMC : 19,2 k/gm² ± 1,9 k/gm²). Tous les sujets ont réalisés un test VMA 45/15 et une évaluation de propriétés neuromusculaires sur un mouvement de développé-couché (barre à vide : 10kg) avec l’outil myotest. Dans un deuxième temps, le groupe expérimental a été soumis à un programme d’entraînement avec battle rope de quatre semaines. Le groupe témoin a effectué l’entrainement collectif uniquement. Les performances réalisées par les groupes aux différents tests fonctionnels ont été mesurés avant et après la période d’entraînement.

Résultats. - A l’issue de la session d’entraînement, l’aptitude aérobie s’est maintenue dans les deux groupes. La puissance maximale produite, la force développée et la vitesse de déplacement de la barre à vide (10kg) sur un mouvement de développé couché ont augmenté significativement (p<0,05) chez le groupe expérimental de 17,7%, 7,3% et 9,2%. Le groupe témoin n’a présenté d’évolution lors des évaluations (Différences non significatives).

Mots clés : Réathlétisation, corde ondulatoire, préformation, haut-niveau

Abstract

Purpose. - The aim of this study was to show the effects and effectiveness of a four-week training program with wave rope for three weekly sessions in a pre-training soccer player Methods. - The population is composed of two groups of 12 subjects. An experimental group and a control group. The subjects are top-level athletes in the U14 and U15 categories (age:

14 years ± 0.5 years, weight: 50.2 kg ± 11.0 kg, size: 160 cm ± 10.5 cm, BMI: 19.2 k / gm ± ± 1.9 k / gm)). All subjects performed a VMA 45/15 test and an evaluation of neuromuscular properties on a developed-coated (vacuum bar: 10kg) movement with the myotest tool. In a second step, the experimental group was subjected to a training program with a four-week battle rope. The control group performed collective training only. The performance of the groups in the various functional tests was measured before and after the training period.

(35)

32 Results. - After the training session, aerobic aptitude was maintained in both groups. The maximum power produced, developed force, and displacement speed of the vacuum bar (10kg) on a bench press motion increased significantly (p <0.05) in the experimental group by 17.7%, 7.3 % And 9.2%. The comparison group did not show any changes during the evaluations (non-significant differences).

Keywords : Reathletisation, battle rope, preforming, high level

(36)

33 IX- Annexes :

9.1) Séances proposées

Chaque séance a été effectuée sous la forme d’un bloc de 10 minutes d’intermittent 10/20.

L’intermittent 10/20 a été retenu car il s’est avéré le compromis le plus adapté aux jeunes sportifs. Cela représente 20 efforts par séance. Chaque exercice est d’une durée de 2 minutes soit 4 efforts par exercice et exécuté à intensité maximale. L’échauffement est compris dans les exercices proposés.

Voici les exercices qui ont été proposé lors des différentes séances du protocole d’entrainement :

Séance 1, 13 Mars 2017 :

 Littles alternatives waves avec genoux fléchis à 90° en isométrie

 Great alternatives waves

 Upercut waves

 In and Out waves « Ciseaux »

 Power slam

Séance 2, 15 Mars 2017 :

 Ski step

 Inside circles

 Outside circles

 Jumping Jack

 Alternatives waves avec demi-squat

Séance 3, 16 Mars 2017 :

 Hip toss debout

 Elévations latérales

 Ultimates warriors right

 Ultimates warriors left

 Squats jumps avec alternatives waves

(37)

34 Séance 4, 20 Mars 2017 :

Séance effectuée avec un step

 Saut cheval

 Montée sur step, descente devant et pas latéraux à gauche ou à droite pour revenir à l’arrière du step

 Ski step sur step

 Hip toss assis sur step

 Pas latéraux en passant sur le step (2 pas sur le step)

Séance 5, 22 Mars 2017 : Séance effectuée avec un bosu

 Alternatives waves, genoux fléchis à 90°

 Idem avec le bosu à l’envers

 Assis sur le bosu, jambes tendues, alternatives waves

 Idem, In and Out Waves (ciseaux)

 Upercut waves avec bosu retourné (debout)

Séance 6, 23 Mars 2017 :

Séance effectuée avec un swiss ball

 Seat stability ball, alternatives waves

 Russian twist, assis sur le swiss ball

 Inside circles

 Outside circles

 Power slam

Séance 7, 27 Mars 2017 :

Séance effectuée avec une échelle de rythme

 Pas latéraux sur échelle de rythme, alternatives waves

 Pas frontaux sur échelle de rythme et marche arrière pour revenir au départ, alternatives waves

 Alternatives waves sur les genoux

 2 sauts avants puis 2 sauts arrières, alternatives waves

 Squats jumps, alternatives waves

(38)

35 Séance 8, 29 Mars 2017 :

Séance effectuée avec un bosu

 Upercut waves, assis sur le bosu, jambes tendues

 Alternatives waves, assis sur le bosu, jambes tendues

 Inside circles, assis sur le bosu, jambes tendues

 Outside circles, assis sur le bosu, jambes tendues

 Russian twist, assis sur le bosu, jambes tendues

Séance 9, 30 Mars 2017 :

 Littles alternatives waves avec genoux fléchis à 90° en isométrie

 Great alternatives waves

 Upercut waves

 In and Out waves « Ciseaux »

 Power slam

Séance 10, 3 Avril 2017 : Séance effectuée en « mirroir »

 Littles alternatives waves avec genoux fléchis à 90° en isométrie

 Great alternatives waves

 Ski step

 Jumping jack

 Squats jumps

Séance 11 et 12, 5 et 6 Avril 2017 :

 Séance effectuée avec un « directeur », un premier sportif chosi librement l’exercice à effectuer, le deuxième sportif imite l’exercice choisi par le directeur. 2 minutes chacun.

(39)

36 9.2) Résultats complets de l’étude :

Pré-testPost-testPré-testPost-testPré-testPost-testPré-testPost-testPré-test16,516,52002761921961691705,518,517,52713212583081962146,418,5182422782242591961985,817,517,53243682893472052266,817172672892332421891956,116,5161672101591951571754,71717,52602642422441861906,31716,5362413315354200231718183543983303662192307,218,518,53163192762912032116,918,519,53964453894242332467,21818,53775823495412252667,517,617,6294,7346,9271,3313,9198,2212,76,57,10,81,072,0101,166,9100,421,828,70,81,2 7,6 Post-test Puissance (w)

Ecart-type Sujet 27,1

Sujet 4Sujet 5Sujet 6Sujet 7 7,46,35,46,4

7,38,59,7 Sujet 8

Sujet 10Sujet 11Sujet 12Moyenne Sujet 36,4

Sujet 97,7 5,8Sujet 1 VMA 45/15 (km/h) Développé couché (barre à vide : 10kg) - MyotestPuissance max (w)Force (N) Vitesse de déplacement barre (km/h) Groupe expérimental (entrainement + programme battle rope)

Nom,Prénom

Pas de variationAmélioration de 17,7%Amélioration de 15,7%Amélioration de 7,3%Amélioration de 9,2%

Références

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