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LA VIANDE : DE LA CUISINE À L ANIMAL. Avoir une vision transversale de la filière pour mieux appréhender le produit

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Academic year: 2022

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(1)

LA VIANDE : DE LA CUISINE À L’ANIMAL

Avoir une vision transversale de la filière pour mieux

appréhender le produit

(2)

Les missions interprofessionnelles

13 juin 2013

(3)

L’élevage en Pays de la Loire

1ère région française de production de viande bovine

Les effectifs :

11 % des effectifs nationaux de (VA) 455.000 têtes

13,5 % des effectifs nationaux de (VL) 510.000 têtes

1 gros bovin sur 6 de la production nationale.

21 % des jeunes bovins (JB)

Démarches qualités : LR, AOC et bio : 3,5 % des volumes ligériens

7 200 élevages ligériens orientés bovins allaitants (hors petits élevages et systèmes lait avec engraissement de JB)

1 élevage sur 2 est naisseur-engraisseur

(4)

En Pays de la Loire,

70% de la surface consacrée à l’agriculture

Evolution de la répartition de la surface agricole utilisée

813 642 601

402 485 514

677

748 773

80

82 72

269 275 406

0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000

1989 1999 2 009

Jachères et autres Cultures spécialisées

Cultures de vente

Fourrages cultivés Prairies temporaires Surfaces toujours en herbe

Source : Agreste Milliers ha

PEP Chambres d'agriculture des Pays de la Loire

2408

2332 2282

(5)

En Pays de la Loire,

Un tissu d’entreprises agroalimentaires

Pôle Economie et Prospective 5

Etablissements de plus de 20 salariés

dans les IAA en Pays de la Loire

Source : CRA PL d’après eae (entreprises de plus de 20 salariés ou réalisant plus de 5 millions d’euros de CA) Industrie des viandes Industrie laitière

Autres industries alimentaires

Industrie des boissons Industrie des fruits et légumes

50 salariés

2100 salariés 1000 salariés

(6)

Une filière bien implantée garante de la qualité de la viande

250 négociants 6 OPC

4 marchés 12 sites d’abattage

450 GMS 590 artisans

bouchers 3,5 millions de consommateurs

22 000 élevages

(7)

La viande et le convive

1. La viande, un aliment essentiel du repas 2. Choisir quel morceau pour quelle recette

3. Pourquoi et comment une viande est-elle « bonne »

= appréciée du convive?

(8)

1. La viande, un aliment essentiel du

repas

(9)

Idée reçue n°1:

« La viande, il paraît qu’on en mange trop ? »

La consommation moyenne de viande de boucherie a baissé de 15 % entre 2003 et 2010.

Aujourd’hui, les Français consomment de la viande de boucherie :

3 fois par semaine en moyenne.

Soit 390 g/semaine de viande de boucherie.

Dont 220 g de viande de bœuf, soit l’équivalent de 2 steaks par semaine.

Source : (Crédoc CCAF 2010)

(10)

Idée reçue n°2 :

« La viande, c’est trop gras !»

La viande n’est pas à classer parmi les aliments gras !

+ des 2/3 des morceaux de viande apportent moins de 8% de matières grasses.

Selon les morceaux et les espèces animales, les teneurs en matières grasses varient de 3 à 20% :

Ex. : < 5 % MG : macreuse, tende de tranche, rumsteck, noix de veau, jarret de veau, filet mignon de porc…

Les viandes de boucherie ne sont que les 6e contributeurs aux apports en matières grasses de l’alimentation.

(11)

Teneur en matière grasse des morceaux

(12)

2. Choisir quel morceau pour quelle

recette

(13)

La viande de bœuf

Plus de 30 morceaux de forme et de texture différentes

(14)

Les différents modes de cuisson

Cuisson rapide

Poêler : la viande est saisie puis cuite à haute température dans de la matière grasse

Griller : la viande est saisie à haute température sur un gril

Rôtir : la viande est cuite au four avec peu ou pas de matières grasses

Cuisson lente

Braiser : la viande est revenue puis cuite à couvert dans un peu de liquide. Elle cuit très doucement et très longtemps pour devenir tendre et savoureuse.

Bouillir : la viande est entièrement plongée dans un liquide et cuit longuement à petits frémissements.

Cuisson basse température

(15)

La viande de bœuf

(16)

Raisonner la destination culinaire

Différentes catégories de viande

Une recette => plusieurs morceaux possible

Notion d’équilibre matière = enjeu pour la filière

Réduction des coûts et possibilité d’approvisionnement local

=> Jouer sur la diversité des morceaux et des cuissons

pour varier les recettes, réduire les coûts et permettre un

approvisionnement local de qualité

(17)

3. Pourquoi et comment une viande est-elle « bonne »

= appréciée des convives?

(18)

Les qualités organoleptiques de la viande

La couleur

La flaveur

La jutosité

La tendreté

La tendreté la qualité la plus appréciée et la plus recherchée du consommateur

Mais : variabilité forte et non maîtrisée

 Enjeu pour la filière

(19)

Animal en vif

Producteur

Maîtrise de la tendreté à chaque maillon de la filière

Carcasse

Transformateur

Morceau Commercialisé

Cuisinier/

Consommateur

Caractéristiques biologiques du muscle

Génétique

Mode d’élevage (alimentation)

Conditions d’abattage Réfrigération

Maturation Transformation

Critères d’achat (maturation)

Type de morceau Cuisson

(20)

Deux étapes importantes à l’abattoir :

Le ressuyage : il consiste à refroidir les carcasses en les amenant, en un temps donné, à une température à cœur inférieure ou égale à 7°C.

Refroidissement pour des raisons sanitaires

Chute de température pas trop brutale pour ne pas risquer d’altérer la tendreté

La maturation : elle permet à la viande de s’attendrir. Plus elle dure (7 jours au moins), plus la viande est tendre.

(21)

Evolution de la tendreté de la viande la maturation

Temps post mortem (jours) Dureté

(kg/cm²)

2 4 6 8 10

Dureté de base

11 4

8 12 16 20

P Rigor Mortis Maturation

(P: état pantelant, RM : rigor mortis, M : maturation)

Utilisation des réserves en glycogène

 voie anaérobie

 acide lactique

 baisse du pH

 activation des enzymes

 dégradation des myofibrilles

=> La durée de maturation de la viande est un

déterminant essentiel de la tendreté de la viande

(22)

Structure du muscle

(23)

Fibres musculaires

(24)

Fibres de collagène

(25)

Structure du collagène

(26)

Autre facteur de variation de la viande : la teneur en collagène

Protéine la plus abondante de l’organisme Protéine à structure fibreuse

La maturation n’a pas d’impact sur le collagène

La teneur en collagène dépend :

Des morceaux (plus de collagène à l’avant)

De l’âge de l’animal (plus l’animal est jeune, plus sa viande est tendre)

!

=> Agir sur le temps de cuisson pour améliorer la tendreté de la viande

Forme native : rigide et peu soluble

Deux paliers de solubilisation : 60°C et 100°C

(27)

Concrètement, en cuisine :

Conservation au froid entre 2 et 4°C dans l’emballage d’origine

Viande remise à température avant cuisson

Cuisson adaptée à l’espèce ou au morceau (teneur en collagène)

Repos de la viande après cuisson

La présentation dans l’assiette influe aussi!

(28)

Votre rôle …

VBF ou import Catégoriel ou non Notion d’équilibre matière

Coût

Logistique

Exigence cahier des charges Facilité de commande

Commodité des recettes Coût unitaire du repas

Qualité gustative Diversité des repas Origine des produits Prix du repas

=> Répondre aux attentes des convives, être acteur de la qualité des repas grâce à une bonne connaissance de la filière et du produit

(29)

Merci de votre attention

Références

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