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Aide-mémoire (projet) de la réunion de groupe d’experts (RGE) et forum sur les politiques de réduction du retard de croissance de l’enfant en Afrique

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Texte intégral

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17-01571

Réunion de groupe d’experts (RGE) et forum sur les politiques de réduction du retard de croissance de

l’enfant en Afrique

organisés par

la Commission économique pour l’Afrique (CEA) en collaboration avec

la Commission de l’Union africaine (CUA) et

le Programme alimentaire mondial (PAM)

Addis-Abeba (Éthiopie) 9-10 novembre 2017

Aide-mémoire (projet)

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La situation qui règne actuellement en Afrique dans les domaines de la faim et de la dénutrition de l’enfant est incompatible avec les aspirations et la vision à long terme du continent exprimées dans son Agenda 2063 et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté d’un commun accord à l’échelon mondial.

Le retard de croissance est un des indices de la dénutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans. Selon les estimations, 255 millions d’enfants en souffraient à travers le monde en 1990. Si le nombre de ceux-ci est tombé à 159 millions en 2014, il a augmenté d’environ 11 millions en Afrique (hors Afrique du Nord) au cours de cette période1. Un tiers des enfants de moins de cinq ans souffrant d’un retard de croissance dans le monde actuellement se trouvent en Afrique.

Dans les pays pauvres, la dénutrition infantile constitue un des principaux facteurs de leurs taux élevés de morbidité et de mortalité et est à l’origine de près de la moitié des décès d’enfants. Pour les enfants qui y survivent, les lésions qu’elle leur cause, surtout dans les 1 000 premiers jours suivant leur conception, mettent gravement en péril leur développement physique et cognitif en ce qu’elles ont des effets irréversibles et cumulatifs qui subsistent pendant tout leur cycle de vie, limitant ainsi leur possibilité de contribuer à la croissance de leur pays.

Il existe d’impérieuses raisons d’accroître les investissements et les interventions appropriées des pouvoirs publics dans le domaine de la dénutrition infantile pour permettre aux États membres africains d’atteindre les cibles des objectifs de développement durable (ODD) relatives à la nutrition2. D’après les études réalisées sur le coût de la faim en Afrique par la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) avec l’appui de la CEA, du Programme alimentaire mondial (PAM) et de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), l’inaction des pays africains en matière de dénutrition infantile leur coûte cher du point de vue économique en raison des pertes de productivité et de croissance économique qu’elle engendre à l’échelon national, son coût allant de 1,9 à 16,5 % du produit intérieur brut de ces pays3.

L’ampleur de la dénutrition infantile et les conséquences de celle-ci pour les générations actuelles et futures font l’objet d’un intérêt et d’une prise de conscience accrus et les États membres africains sont bien résolus à éradiquer la pauvreté, parvenir à la sécurité alimentaire, promouvoir l’agriculture durable et réduire la dénutrition infantile. Cependant, de nombreux obstacles entravent encore l’intégration de la nutrition dans les politiques nationales, notamment :

 Le fait que les hauts décideurs n’aient pas suffisamment conscience du caractère multisectoriel du problème ;

 La complexité des coordinations intersectorielles et interministérielles ;

1 Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Organisation mondiale de la santé et Banque mondiale, 2015, « Joint Child Malnutrition Estimates », édition de septembre 2015.

2 UA 2015. Première réunion du Comité technique spécialisé sur la santé, la population et la lutte contre la drogue (STC-HPDC-1), Addis-Abeba (Éthiopie).

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 Le manque de sensibilisation (en particulier au sein des pays) et la faiblesse généralisée de la volonté politique de réduire la dénutrition ;

 La pénurie des moyens d’action nécessaires pour élaborer et appliquer des politiques et stratégies permettant de résoudre le problème comme il se doit ;

 L’insuffisance des ressources financières et des crédits budgétaires nationaux permettant d’exécuter les programmes à une échelle suffisante et aux niveaux national et infranational.

Dans le prolongement de la précédente stratégie décennale du continent, la Stratégie régionale africaine pour la nutrition (2016-2025) adoptée par la CUA vise non seulement à encourager les États membres et les partenaires de développement à prendre des mesures pour faire face aux problèmes nouveaux et naissants et à accélérer l’éradication de la faim ainsi que l’amélioration de la nutrition infantile sur le continent, mais aussi à collaborer avec eux en la matière.

Dans ce contexte, la CEA organise, en collaboration avec la CUA et le PAM, une réunion de groupe d’experts (RGE) doublée d’un forum sur les politiques de réduction du retard de croissance de l’enfant en Afrique en vue de faire le point sur les résultats des études du coût de la faim en Afrique, d’aider les États membres et les partenaires de développement à tenir et renforcer les engagements qu’ils ont pris en faveur de la mise en œuvre de la Stratégie régionale africaine pour la nutrition (2016-2025) et d’assurer la réalisation des cibles fixées par les cadres de développement mondiaux et continentaux aux fins de la réduction du retard de croissance de l’enfant.

B. JUSTIFICATION

Menées dans 11 pays depuis 2012, les études du coût de la faim en Afrique offrent une base permettant d’élaborer des stratégies empiriques pour lutter contre la dénutrition infantile et le retard de croissance de l’enfant. De plus, les pays africains ont adopté l’Agenda 2063 de l’Union africaine et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui mettent amplement l’accent sur la réduction du retard de croissance de l’enfant. Au demeurant, la CUA a mis au point la Stratégie régionale africaine pour la nutrition (2016-2025) et un certain nombre d’initiatives (telles que la Nouvelle Initiative de l’Afrique en faveur de l’élimination du retard de croissance, connue sous l’acronyme anglais ARISE) ont été engagées pour faire en sorte que les décideurs et les partenaires de développement s’emploient à résoudre le problème de la dénutrition infantile à titre prioritaire.

Le moment est donc opportun pour faire le point sur les succès obtenus, les obstacles rencontrés et les enseignements tirés dans la réalisation des études du coût de la faim en Afrique, afin de prendre les dispositions nécessaires pour atteindre les cibles relatives à la nutrition fixées par le Programme 2030 et l’Agenda 2063.

C. OBJECTIFS DE LA RGE ET DU FORUM

La RGE et le forum s’intéresseront aux objectifs suivants :

1. Faire le point sur les progrès accomplis dans les domaines de la dénutrition et du retard de croissance de l’enfant en Afrique ;

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2. Examiner les perspectives sous-régionales sur le coût de la faim en Afrique, mettre en lumière les enseignements tirés et dégager les meilleures pratiques permettant d’infléchir les politiques relatives à la réduction du retard de croissance de l’enfant ; 3. Examiner le paysage des politiques publiques relatives à la nutrition en Afrique, débattre les orientations possibles et proposer des stratégies d’intégration de la dénutrition infantile dans les plans de développement nationaux ;

4. Débattre les obstacles à l’intégration de la nutrition dans les budgets nationaux et à la réalisation des cibles relatives à la nutrition fixées dans les ODD et l’Agenda 2063 et mettre en œuvre la Stratégie régionale africaine pour la nutrition (2016- 2025).

D. RÉSULTATS ET PRODUITS ESCOMPTÉS

La RGE et le forum devraient produire les résultats suivants :

a) Amélioration des connaissances des participants sur le rôle décisif de la lutte contre la dénutrition infantile dans la transformation de l’Afrique ;

b) Amélioration des connaissances des participants et renforcement de leur concordance de vues sur les modalités d’intégration des politiques relatives à la nutrition dans les plans nationaux ;

c) Renforcement de la capacité des parties prenantes à appuyer les politiques et les projets appropriés et à mettre en œuvre des stratégies novatrices permettant de tirer parti des avantages que les migrations offrent aux jeunes et aux femmes dans la transformation de l’Afrique ;

d) Renforcement des partenariats et meilleure coordination entre les parties prenantes pour mobiliser les ressources financières et les moyens d’action permettant d’accroître le rôle d’une nutrition infantile améliorée dans la transformation de l’Afrique.

Les principaux produits de la RGE et du forum consisteront dans les documents suivants, lesquels seront tous publiés sur le site Web de la CEA :

a) Rapport de la RGE et du forum ; b) Fiches de synthèse des pays ; c) Notes d’orientation ;

d) Communiqués de presse.

E. PARTICIPATION À LA RGE ET AU FORUM

La RGE se tiendra avec la participation d’un haut fonctionnaire de chacun des États membres participants (appartenant aux Ministères chargés du plan, du développement économique ou des finances ou au Ministère du développement social chargé des questions relatives à la nutrition), ainsi que celle de représentants de la CUA et du NEPAD. Il y aura également des représentants d’organismes des Nations Unies (par exemple FAO, UNICEF, PAM, OMS, etc.), de communautés économiques régionales (CER), d’organisations internationales (telles que la Banque africaine de développement) et d’institutions de recherche

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4 Renforcer la nutrition » (connue sous l’acronyme anglais SUN) et ceux des médias seront aussi invités à participer à la réunion.

De 15 à 20 experts extérieurs provenant des cinq sous-régions de l’Afrique et d’ailleurs devraient participer à cette manifestation qui durera deux jours.

F. PARTENARIATS

La RGE et le forum sont organisés en étroit partenariat avec divers autres organismes des Nations Unies, des institutions panafricaines et d’autres partenaires clés chargés des politiques de nutrition et des politiques sociales en Afrique tels que les CER, l’initiative SUN et le REACH.

Regroupant divers partenaires, la RGE et le forum favoriseront de ce fait l’avènement d’un riche brassage d’idées permettant de faire avancer les travaux en matière de nutrition en Afrique et d’atteindre les cibles relatives à la nutrition définies dans l’Agenda 2063 et le Programme 2030.

G. ORGANISATION ET PROGRAMME DE TRAVAIL

Les débats qui auront lieu à la RGE et au forum se dérouleront sous la forme de séances plénières au cours desquelles des exposés seront faits sur les points suivants :

a) Mise en place du décor, examen de l’état d’avancement et des principaux résultats des études du coût de la faim en Afrique dans les différentes sous-régions ;

b) Mise en œuvre des politiques relatives à la nutrition et appui aux États membres pour faciliter l’exécution de la Stratégie régionale africaine pour la nutrition (2016-2025) ;

c) Financement de la nutrition dans le cadre général du financement des investissements sociaux pour atteindre les cibles des ODD.

Un projet d’ordre du jour est joint au présent aide-mémoire.

H. LIEU ET DATES

La RGE et le forum se tiendront au Centre de conférences des Nations Unies à Addis- Abeba (Éthiopie) les jeudi 9 et vendredi 10 novembre 2017.

I. CONTACTS

Pour de plus amples renseignements, veuillez prendre contact avec :

M. Jack Jones Zulu (zulu2@un.org) Spécialiste des questions sociales

Division des politiques de développement social Commission économique pour l’Afrique

B.P. : 3001, Addis-Abeba (Éthiopie) Tél. : +251 11 5443681

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Réunion de groupe d’experts (RGE) et forum sur les politiques de réduction du retard de croissance de l’enfant en Afrique

Dates : 9-10 novembre 2017

Lieu : Centre de conférences des Nations Unies, Addis-Abeba (Éthiopie)

Organisateurs : Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Programme alimentaire mondial (PAM)

PROJET D’ORDRE DU JOUR

(au 10 octobre 2017) Première Journée : Jeudi 9 Novembre 2017

HEURE ACTIVITÉS

8 h 30 – 9 heures Inscription des participants

SÉANCE D’OUVERTURE - (président : à déterminer)

9 heures – 9 h 30

Mot de bienvenue :

o Mme Thokozile Ruzvidzo, Directrice de la Division des politiques de développement social de la CEA

9 h 30 – 9 h 40 Objectifs et résultats escomptés de la réunion (orateur : à déterminer)

9 h 40 – 10 h 15

Mise en place du décor :

o Aperçu du projet tendant à étudier le coût de la faim en Afrique (mandat, champ d’action, champ d’application, méthode de travail, partenariats)

o Débat ouvert et premières réactions

10 h 15 – 11 heures DISCOURS PRINCIPAL (« En quoi la réduction du retard de croissance de l’enfant est-elle indispensable pour atteindre les ODD ? ») (orateur : à déterminer)

11 heures – 11 h 30 PAUSE THÉ/CAFÉ

PREMIÈRE SÉANCE – RÉSULTATS DES ÉTUDES DU COÛT DE LA FAIM EN AFRIQUE ET ENSEIGNEMENTS TIRÉS (président : à déterminer)

11 h 30 – 13 heures

Quel est le coût de la faim ? Informations générales sur la méthode employée pour mener les études du coût de la faim en Afrique (Rodrigo Martinez, CEPALC) – À confirmer

Synthèse des principaux résultats des études du coût de la faim en Afrique et des enseignements tirés (Kalkidan Assefa, CEA)

o Débat ouvert sur les problèmes communs et les divergences, les lacunes et les enseignements tirés ou les données d’expérience

13 heures – 14 heures PAUSE DÉJEUNER

DEUXIÈME SÉANCE – PROGRÈS ACCOMPLIS DANS LES DOMAINES DE LA DÉNUTRITION ET DU RETARD DE CROISSANCE DE L’ENFANT EN AFRIQUE (président : à déterminer)

14 heures – 15 h 30

Quel a été le bilan des OMD du point de vue de la faim et de la nutrition en Afrique ? – (Adama Coulibaly, CEA) - À confirmer

Exposés de pays – Que font les États membres pour combattre la dénutrition et le retard de croissance de l’enfant ? (5 minutes par exposé)

o Débat ouvert

15 h 30 – 16 heures PAUSE THÉ/CAFÉ

TROISIÈME SÉANCE – PROGRÈS ACCOMPLIS DANS LES DOMAINES DE LA DÉNUTRITION ET DU RETARD DE CROISSANCE DE L’ENFANT EN AFRIQUE (président : à déterminer)

16 heures – 16 h 45

Exposés de pays – Que font les États membres pour combattre la dénutrition et le retard de croissance de l’enfant ? (5 minutes par exposé)

o Débat ouvert

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Deuxième Journée : Vendredi 10 Novembre 2017

HEURE ACTIVITÉS

QUATRIÈME SÉANCE – PAYSAGE DES POLITIQUES PUBLIQUES RELATIVES À LA NUTRITION EN AFRIQUE (président : à déterminer)

9 heures – 11 heures

Mot d’ouverture du président

Résultats de l’étude sur la cartographie des politiques au Ghana – (Saurabh Sinha, CEA) o Intervenant (Esi Amoaful, Directeur adjoint de la nutrition, Ghana Health Service) o Débat ouvert

11 heures – 11 h 30 PAUSE THÉ/CAFÉ

CINQUIÈME SÉANCE – MISE EN ŒUVRE DES POLITIQUES RELATIVES À LA NUTRITION EN AFRIQUE (président : à déterminer)

11 h 30 – 13 heures

Possibilités naissantes et principaux obstacles à la réalisation des cibles relatives à la nutrition dans le cadre des ODD et de l’Agenda 2063

Mise en œuvre de la Stratégie régionale africaine pour la nutrition (SRAN) – (Margaret Agama-Anyetei, CUA)

o Débat ouvert

13 heures – 14 h 30 DÉJEUNER

SIXIÈME SÉANCE – FINANCEMENT DE LA NUTRITION ET DE LA PROTECTION SOCIALE EN AFRIQUE (président : à déterminer)

14 h 30 – 16 heures

Mot de bienvenue du président

« Suivi des investissements sociaux en Afrique : les objectifs de dépenses sont-ils utiles ? » (Adrian Gauci, CEA)

« Investissement dans le domaine de la nutrition : crédits budgétaires affectés à la nutrition au Ghana » (Amos Laar, Université du Ghana)

o Débat ouvert

16 heures – 16 h 30 PAUSE THÉ/CAFÉ

SÉANCE DE CLÔTURE : (coprésidents : CUA et CEA)

16 h 30 – 17 heures

À la lumière des enseignements tirés ces derniers temps ou des données d’expérience les plus récentes, comment faire avancer les travaux dans le domaine de la nutrition ?

Prochaines étapes

o Débat et dernière série d’observations

17 heures – 17 h 30

Mots de clôture de :

M. l’Ambassadeur Olawale Maiyegun, Directeur des affaires sociales de la CUA

Mme Angelline Rudakubana, Directrice du bureau de liaison du PAM auprès de la CUA et de la CEA

Mme Thokozile Ruzvidzo, Directrice de la Division des politiques de développement social de la CEA

Références

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