Article original
Influence d’une fertilisation cuprique et phosphatée
sur la croissance et la nutrition minérale du pin maritime (Pinus pinaster Soland in Ait)
en sol sableux riche en matière organique
E Saur
INRA, station
d’agronomie,
centre de recherches de Bordeaux, BP 131, 33140Pont-de-la-Maye,
France(Reçu
le 17 mars 1989;accepté
le 16 mai1989)
Résumé — Des
pins
maritimes ont été cultivéspendant
200jours
en vases devégétation
et en serre,sur du sol des Landes de
Gascogne
riche en matièreorganique,
additionné de 6 doses de sulfate de cuivre croisées avec 2 doses dephosphate. L’apport
des doses croissantes de cuivre n’a pas eu d’effet sur laproduction
de biomasse, seule la forte dose dephosphate
entraînant ungain
de 7% surla biomasse totale. Nous avons défini la
répartition
de 10 élémentschimiques
dans lesaiguilles,
lesracines et les
tiges. L’absorption
duphosphore
est améliorée par lesapports
dephosphate, qui
entraî-nent une baisse
significative
des teneurs en zinc duvégétal
ainsiqu’une augmentation
du cuivre raci- naire et des concentrations en cuivre soluble à l’eau du sol.L’apport
de doses croissantes de sulfate de cuivren’augmente
pas la teneur en cet élément dans lesparties
aériennes mais accroît celles encuivre et en bore des racines. Il y aurait donc une
synergie
entreabsorption
du cuivre et du bore.nutrition /
oligo-élément
/analyse
foliaire /analyse
de sol / Pinuspinaster
/podzol / Landes
de
Gascogne
Summary — Changes
indry
matteryield
and mineral nutrition of the maritimepine (Pinus pinaster
Soland inAit)
as a result of copper andphosphate
fertilization. Maritimepine
wasgrown for 200
days
on atypical
Landes deGascogne
acidsandy soil,
fertilized at 6increasing
copper sulfate levels linked with 2phosphate
levels.Dry weight yields
were notsignificantly
affectedby
thecopper
supply.
Thehighest phosphate
level increaseddry weight yield by
up to 107% of the control.Ten mineral elements
(N, P, K,
Ca,Mg, Mn,
Fe,Zn,
Cu andB)
wereanalyzed
in the needles, roots, stems and soil. Of course,phosphorus uptake
was enhanced inphosphate supplied
treatments. Zinc content decreased asphosphorus
increased.Copper
and boron contents in roots were enhancedby
increased copper
supply
but nohigher
translocation from roots to shoots was observed. A synergy between copper and boronuptake
isprobable
and should be considered.Phosphorus
enrichment of the soil increased the copper content of the roots; thisphosphorus
effect was related to an enhance-ment of soil water soluble copper
resulting
from P addition to the substrate.nutrition / micronutrient / foliar
analysis
/ soilanalysis
/ Pinuspinaster
/podzol
/ The Landes ofGascony
INTRODUCTION
En
sylviculture,
lesétudes
sur la nutritioncuprique
ontporté essentiellement
sur lescorrections
de carencedans
lessols très
pauvres
et/ou riches enmatière orga-
nique.
Parexemple,
Bonneau(1971)
amontré l’efficacité
de lafertilisation
encuivre
pour
lasuppression
desdéforma-
tions
dejeunes conifères (Pseudotsuga menziesii)
dans leLimousin; Lambert
etWeindensaul (1972)
ontdéfini les
besoinsen cuivre
de
semis dePicea pungens,
Pseudotsuga menziesii,
Abiesprocera,
etPinus
strobos cultivés sur substrat de tour- be et vermiculite. D’autrepart,
uneétude
très
complète
surla dynamique
et larépartition des éléments minéraux
dans desplantules
de Pinus radiata(Lachica
et
al., 1979)
apermis
de fixer les teneursoptimales
enoligo-éléments pour
cetteespèce. Des
travauxrécents
ont mis enévidence les
problèmes
d’alimentationcuprique
dupin
maritime dans les Landes deGascogne
avec, enparticulier,
un anta-gonisme
entre lafertilisation phosphatée
et le transfert de Cu vers les
parties
aériennes
(Saur,
àparaître
a etb). Olden- kamp
et Smilde(1966)
avaientdéjà
mon-tré une
interaction
entre larichesse
du solen
phosphore soluble à
l’eau et lanutrition
en cuivre de
Pseudotsuga
menziesii.Dans
le cadre del’étude
de la nutrition encuivre
dupin maritime
dans les sols trèsparticuliers
des Landes deGascogne (sols sableux, quartzeux, originellement
très
pauvres
enCu
et àforte capacité
derétention
de cetélément),
nous avonsobservé l’effet de doses croissantes de
cuivre,
en interaction avec lephosphore,
sur la
composition
dusol,
laproduction
debiomasse
et l’étatnutritionnel
dejeunes
semis cultivés sous serre.
MATÉRIEL
ETMÉTHODES
Le sol
Le sol utilisé a été
prélevé
dans l’horizon super- ficiel(0-20 cm)
d’une station forestière de lande humide(domaine
del’Hermitage, Pierroton)
detype podzol humique
à Molinie.Après séchage
à l’air et
tamisage
à 4 mm, le sol a étémélangé
avec les
engrais correspondant
aux différentstraitements.
Protocole expérimental
Nous avons
appliqué
6 doses de sulfate de cuivrecorrespondant
à 0, 2,4, 8,
16, 32 mgCu/kg
de terre(notées Cu0, Cu2, Cu4, Cu8, Cu16, Cu32),
croisées avec 2 doses de super-phosphate
à 40%équivalent
à 50 et 100 mgP 2 O 5
/kg (notées
P50 etP100).
Unapport
de 50 mgK 2 O/kg
a été effectué sur l’ensemble des traitements.Chaque
traitement a étérépété
5fois,
dans des vases devégétation
en matièreplastique
de 5 I contenant 4,5kg
de sol sec, danslesquels
ont étérepiquées
3plantules.
Conduite
de la cultureexpérimentale
Les
graines
ont été mises à germer le 21 mars 1988 dans de la tourbe blonde et maintenuesen chambre climatisée avec 16 h de
jour
à25°C;
lesplantules
ont étérepiquées
le 18 avril1988,
dans les vases devégétation qui
ont étéplacés
en serre. Pour éviter la «fonte dessemis»,
2 traitementsantifongiques (Karatane
et
Benlathe)
ont étéappliqués
à 15jours
d’intervalle. Le sol a été maintenu à 60% de sa
capacité
de rétention en eau par arrosage auto-matique
et latempérature
de la serrerégulée
à28°C maximum
grâce
à unsystème
de«cooling».
Lesplants
ont été récoltés 200jours après
le semis. Lesystème
racinaire a été lavéplusieurs
fois à l’eaubipermutée.
Déterminations réalisées Evaluation
des biomassesLes
systèmes
racinaires étantimpossible
à dis-socier,
lesplants
ont été récoltés par groupes de 3 individus issus dechaque
vase.Racines, tiges
etaiguilles
ont été séchéesséparément
à105°C
puis pesées.
Caractérisation
dessols
Les
dosages chimiques
et les mesures(pH, capacité d’échange cationique)
ont été décrits dans Saur(1989).
Le cuivre soluble à l’eau aété dosé par
spectrophotométrie d’absorption atomique (électrothermie
au fourgraphite),
l’extraction étant réalisée par
agitation
de 50 g de sol avec 100 ml d’eau distilléependant
4h,
puis centrifugation
et filtration dusurnageant
à0,45
μm. LepH
a été mesuré dans les extraits aqueux et dans les sols à la fin de la culture.Composition
desvégétaux
Dix éléments ont été dosés dans les différents organes de la
plante: K, Ca, Mg, Mn, Zn,
Fe,Cu au
spectrophotomètre d’absorption
ato-mique
en flamme etN, P,
B par les méthodescolorimétriques
décrites dans Saur(1989).
Enraison de la
pollution
des racines par desparti-
cules de
sable,
les calculs tiennentcompte
dupoids
desgrains
dequartz
retenus au cours de la filtration des minéralisats.Traitement des données
Chacun des résultats
présentés
est la moyenne de 5 déterminations. L’effet des traitements sur chacune des variables a été évalué par un test decomparaison
de moyennes 2 à 2 utilisant la méthode du critère t de Studentcorrigée (mé-
thode dite de
Bonferroni).
Le traitement statis-tique
des données a été effectué à l’aide de laprogrammathèque
d’Amance(Bachacou
et al,1981).
RÉSULTATS
Caractéristiques
du sol utiliséLes
résultats d’analyses portés
dans letableau I font
apparaître
la nature essen-tiellement sableuse du sol
utilisé.
Sché-matiquement,
ce sol estconstitué par
lajuxtaposition de particules
dequartz
et dematière organique.
Les teneurs enZn,
Cuet B y sont
exceptionnellement
basses etson
caractère
acide est trèsmarqué (pH 3,9).
Cela traduit sapauvreté originelle
enalcalins et
alcalino-terreux
et laprésence
d’une
matière organique
trèsacide.
Production de biomasse
L’apport
de doses croissantes de cuivre n’a eu aucun effetsignificatif
sur lapro-
duction
de biomasse tant aérienne que racinaire(tableau II).
Ce résultattraduit,
d’unepart,
unetrès
forte rétention ducuivre
par
lesol, qui s’explique par
desphénomènes
decomplexation
de cetélé-
ment avec la
matière organique
connuspour leur intensité
(Barber, 1984) et,
d’autrepart,
l’absence d’effettoxique
oustimulant
du cuivreprélevé par
lepin.
Eneffet,
la sensibilité des racines aux fortes doses de cuivre a étédécrite
chez de nombreusesespèces végétales,
enparti- culier
chez lepin
maritime(Seillac, 1971),
et nous aurions
pu
nous attendre à uneffet toxique
desplus
fortesdoses
de sul-fate de cuivre. De
plus,
l’observation dessystèmes
racinaires a montré unemyco- rhization
abondantequel que soit le
traite- mentconsidéré
et leschampignons myco- rhiziens, très
sensibles aucuivre,
n’ontpas été
affectéspar
lesapports
desulfate
de cuivre. Par
rapport
au traitementP50,
la dose P100
apporte
ungain significatif
de 7% sur la biomasse totale.
en fonction des différents traitements
(tableau III). L’azote
est bientransféré
dans les
parties aériennes,
où il s’accu- mule dans lesaiguilles
auxdépens
de latige. K, Ca
etMg
serépartissent
demanière assez
homogène dans
les diffé- rents organes de laplante,
tandisque
le fer est très fortement retenu dans les racines où l’on note une teneur de 900mg/kg;
àl’inverse,
lemanganèse
estlar- gement transféré
dans lesparties
aériennes
etplus particulièrement
dansles
aiguilles
où les teneursatteignent
4fois
celles
des racines.Les
teneurs enCa
sontextrêmement basses
parrapport à
celles
rencontrées habituellement
dans les semis d’un an(0,2%
Ca dans lesaiguilles).
Teneurs
enphosphore
Les concentrations en
phosphore
duvégétal augmentent logiquement
avecles apports
desuperphosphate
au sol(tableau IV). Cette augmentation
s’effec-tue surtout en
faveur
desparties aériennes
ettraduit
un bontransfert de
cetélément dans
laplante.
Dans cetessai, le phosphore
est unfacteur limitant
de crois- sance, etl’augmentation
des teneurs enphosphore dans
levégétal
est à mettre enrelation
avec legain de biomasse.
Teneurs
en zincLe
zinc est unélément
assez bientransféré dans les organes aériens (tableau IV)
et le test deBonferroni
nousindique
que les concentrations en zincdans
lesparties aériennes
etracinaires baissent significativement
avecl’augmen-
tation de la dose de
phosphate: P100 par rapport à
P50.Cet antagonisme
Zn-P adéjà été
mis enévidence chez de
nom-breuses espèces végétales (Loue, 1986)
et le
pin maritime
enparticulier (Saur,
àparaître a).
Teneurs en cuivre
II est
remarquable
de noterqu’à l’instar
des biomasses, les
teneurs encuivre du système aérien
nevarient
pas avec lesdifférents traitements Cu (tableau V);
toutse
passe
comme sile pin était capable
deréguler,
dansles conditions
de cetteexpé- rience,
sa teneur foliaire à3,4
mgCu/kg
de
moyenne.
Le transfertdu cuivre
versles parties aériennes
serait lié aumétabo- lisme général
de laplante
etplus particu- lièrement
aumétabolisme
azoté(Loue, 1986)
et nedépend pas, dans les condi- tions de l’expérience, des concentrations racinaires
en cetélément. Le cuivre
seraitfortement adsorbé
surles parois cellu- laires
de la racine(Turner, 1970)
sans que celaentraîne
uneamélioration
del’absorption
«sensustricto»
et dutransfert
du
métal
vers les organes aériens. Ce mêmetype d’observation
aété effectué par
Lastra etal. (1988)
sursemis de
Pinus
radiata
et Saur(à paraître, b)
surpin
maritime. Comme onpouvait
lepré- voir,
les teneurs encuivre
des racines sontpositivement corrélées
auseuil
de1%
(r
=0,973 pour P50;
r =0,992 pour P100)
avec lesapports
de sulfate decuivre,
mais le résultat leplus marquant
est
l’augmentation
desconcentrations
en cuivre dans les racinespour
la dose P100 dephosphate.
Nous avons
cherché
une méthoded’extraction
ducuivre
dusol pouvant reflé-
ter la
biodisponibilité
de cet élément. Laspectrophotométrie d’absorption atomique par électrothermie
aufour graphite
nous apermis
de doser lecuivre soluble à
l’eaudans
les sols nonséchés, prélevés
aumoment de
la récolte
de l’essai. Ilapparaît
de
manière
hautementsignificative que
les teneurs encuivre soluble
sontsupé-
rieures
pour
les traitements P100(fig. 1).
Ce phénomène
n’estpas
lié àl’acidifica-
tion dusol,
dont lespH
sontidentiques
avant et
après
la culture.Ce
résultat necorrespond pas
à l’ins-tauration
d’unéquilibre physicochimique rapide
car il nous aété impossible
dereproduire
cephénomène
en faisantagir pendant quelques
heures dessolutions
dephosphates
surle
solayant servi à l’expé-
rimentation.
Lasolubilisation
ducuivre par
les
phosphates correspond
donc à unphénomène progressif qui
s’estrévélé
aucours des 200
jours
de culture etqui
faitprobablement
intervenir levégétal
et sesexsudats ainsi que
lesmicro-organismes
du sol et
de
larhizosphère.
Uneaugmen-
tation des teneurs en cuivre
soluble à
l’eau sousl’effet
de lafertilisation phos- phatée
adéjà été
mise en évidencepar Bingham
et Barber(1960)
dans des sols acides deCalifornie
du Sud.La
figure 2, qui représente
les teneursen cuivre des
racines
enfonction
du cuivresoluble à l’eau,
faitapparaître
2droites de
régression
en fonction de ladose
dephosphates (r
=0,967 pour P50;
r
= 0,962 pour P100,
P =1 %). Ce dédou-
blement de la
régression traduit
le faitque, pour
unemême
teneurdu
sol encuivre soluble,
lesracines
encontiennent beaucoup
moinsdans
un solplus
forte-ment enrichi en
phosphore;
celapeut s’expliquer
soitpar
uncomportement diffé-
rent du
pin vis-à-vis
ducuivre soluble
en fonction de sonalimentation phosphatée,
soit
par
l’existence d’une fraction du cuivresoluble
nonutilisée par
laplante
etqui augmenterait
avecl’apport de phosphate.
Les teneurs en bore
Les teneurs en
bore
desparties
aériennesne sont
pas affectées par
lesdifférents
traitements,
elles sont enmoyenne
de 38mg/kg dans
lesaiguilles
et 15mg/kg
dansles
tiges (tableau VI).
Lafigure
3 met enévidence
unecorrélation positive
entre lesconcentrations
en bore et en cuivre des racines(r
=0,933). Cette synergie B-Cu, limitée dans
cetteexpérience
auxracines,
a
été décrite par Adams
etWinsor (1974)
sur tomate pour des
faibles
teneurs enbore
disponibles
dans le sol.CONCLUSION
Le
résultat le plus remarquable
de cetteétude
estl’importante capacité
du solde lande humide
àcomplexer
lecuivre
età
lerendre peu
disponible
pour levégétal;
desdoses
de 32mg Cu/kg apportées
au solne
provoquent
pas desymptômes
de toxi-cité sur
les racines (les
teneurs n’attei-gnent
que 30mg Cu/kg MS)
ou sur leschampignons mycorhiziens,
nid’améliora-
tion dutransfert
du cuivre vers lesparties aériennes. Ceci peut s’expliquer par
larichesse du
sol enmatière organique
stable
trèscomplexante
etpar
sonpH très
bas
(3,9).
L’effet de dosescroissantes
de sulfate de cuivre serésume
en une aug-mentation modérée des
teneurs encuivre
desracines et, corrélativement,
uneamé- lioration
duprélèvement
du bore par lesracines.
Cesobservations
ne laissentguère envisager
lacorrection
d’uneéven-
tuelle carenceou subcarence
en cuivre(Saur, 1989)
sur cetype
de solpar apport de sulfate
de cuivre.Cependant,
cetteconstatation
n’estpas
unerègle générale
et il
faut rappeler l’effet spectaculaire
etrapide
del’apport
de cuivre sur leDouglas dans
leLimousin (Bonneau, 1971)
ou leMorvan
(Laffont, 1981)
àdes
sols aussiriches
enmatière organique que
ceux de notreexpérience.
L’apport
dephosphate
ausol
aprovo-
qué
uneamélioration de la nutrition
enphosphore,
uneaugmentation
de la bio-masse
produite,
unebaisse
des teneursen zinc ainsi
qu’une élévation
des concen-trations racinaires en cuivre. Les
interac-
tions entre P etCu constituent
unexemple complexe
d’effetscontradictoires à
diffé- rents niveaux. Lesphosphates provoquent
une
solubilisation du
cuivre contenudans
le sol,
cecuivre soluble
estbien absorbé
par
les racines maisdans
une moindremesure
pour
la forte dose dephosphate,
traduisant
ainsi
unemodification du pro-
cessus
physiologique d’absorption.
En cequi
concerne letransfert
dans lesparties aériennes,
il n’estpas amélioré par l’aug- mentation des
teneursracinaires
et il est mêmenotablement réduit
par desapports importants
dephosphates
chez despins
maritimes
jeunes
ou adultes(Saur, à paraître a).
D’une
manière générale,
ilsemble
bienque la
nutrition
en cuivreobservée
auniveau des
parties
aériennesdépende
moins de
la quantité
de cuivredisponible
ou
accumulée dans
lesracines que du métabolisme général
de laplante et,
enparticulier
de son niveau de nutrition enphosphore.
Afin de mieuxcomprendre
lesmécanismes
mis enjeu,
ilserait souhai-
table delocaliser
au niveausubcellulaire
le cuivreracinaire
et dedéfinir
la fractionréellement disponible pour
levégétal ainsi
que
lafraction immobilisée, définitivement
ou non, dans
l’apoplasme.
REMERCIEMENTS
Plusieurs personnes,
grâce
à leurscompé-
tences
respectives,
ont fourni une aideprécieu-
se pour ce travail. Je remercie
particulièrement
M. Juste C pour son
appui scientifique,
M.Gomez A, pour ses conseils en chimie
analy- tique,
MM. BarbotC,
Bordessoulles G et Mou- nissens JC pour leurparticipation
au suivi desessais en serre.
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