PLAN PLAN VI - OUR TAKE P.17 V PROPOSED SOLUTIONS AND EXPECTATIONS P.15 IV- SOME DIFFICULTIES P.15 III - FALLOUTS P.14. D - Popular mobilisation P.

(1)

PLAN

PREFACE P.2

I. CONAC

A) Création et missions P.4

B) Organisation de la CONAC P.5

C) Activités P.6

D) Partenariats P.7

E) Acquis P.7

F) Gains financiers P.8

II. GOUVERNEMENT ET LUTTE CONTRE LA CORRUPTION P.9

A) Cadre légal et règlementaire P.10

B) Cadre institutionnel P.11

C) Cadre opérationnel P.12

D) Mobilisation populaire P.13

III. RETOMBEES P.14

IV. QUELQUES DIFFICULTES P.15 V. SOLUTIONS ENVISAGEES OU ATTENTES P.15

VI. NOTRE AVIS P.17

CONCLUSION P.17

POSTFACE P.18

PLA N

PRE FAC E P.2

I – CO NAC

A - C reat ion and miss ion P.4

B - O rgan isat ion P.5

C - A ctiv itie s P.6

D - P art ners P.7

E - A chiev emen ts P.7

F – Fi nan cia l gain s P.8

II - GOVE RNM ENT AND THE FI GHT AGAI NST CORR

UPTI ON P.9

A - L ega l a nd judi cia l fr am ew ork

P.1 0

B - I nstitu tion al fr am ew ork

P.1 1

C - O per atio nal fra mew ork

P.1 2

D - P opu lar m obil isat ion

P.1 3

III - FA LLOU TS

P.1 4

IV - S OME D IFFIC ULT IES

P.1 5

V – PR OPOSED

SOLU TION S A ND E XPE CTA TION S P.1 5

VI - O UR T AKE

P.

17 CON CLUS IO N P.

17 POSTFA CE P.

18

1

(2)

Préface

Ces petits pas irréversibles…

La Commission Nationale Anti-Corruption, créée par décret du Président de la République le 11 mars 2006, est l’organe central de lutte contre la corruption au Cameroun.

Elle a pour mission de contribuer à cette lutte et de publier, chaque année, un Rapport sur l’état de la lutte contre la corruption dans le pays.

L’Institution est entrée dans sa phase véritablement opérationnelle en 2010, année au cours de laquelle elle conduit, avec brio, l’élaboration de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (SNLCC), avec la participation et la mobilisation de Partenaires Techniques et Financiers et de la Communauté nationale. Ce document-cadre de la lutte anti- corruption dans notre pays, validé par le Gouvernement, est ancré sur un référentiel global à savoir, parvenir à faire du Cameroun un pays où « l’intégrité est une valeur capitale partagée par tous les citoyens ». A partir de cette vision globale, des référentiels sectoriels fondés sur des objectifs spécifiques rendent compte de la cohérence de la politique publique camerounaise de lutte contre la corruption.

La mise en œuvre des résultats contenus de ce document en 2010 marque en effet le point de départ d’une lutte inclusive, voire holistique, à partir du paradigme pluraliste intégrant l’enrôlement d’un plus grand nombre d’acteurs engagés qui constituent aujourd’hui une importante masse critique fondamentale liguée contre le fléau.

En effet, la lutte contre la corruption dans notre pays depuis l’adoption de la SNLCC répond adroitement à la vision que la science administrative donne d’une politique publique cohérente entendue comme « un ensemble d'actions coordonnées, réalisées par une puissance publique, dans l'optique d'obtenir une modification ou une évolution d'une situation donnée ».

Depuis 10 ans donc, qu’avons-nous fait ? Qu’est-ce qui a changé ?

Le présent document intitulé « 2010-2020, une décennie de lutte contre la corruption au Cameroun : Des avancées » met l’accent sur les actions, les combats, les interactions, les interventions, les constats… Bref les activités menées par la Commission Nationale Anti-Corruption dans la croisade contre ce fléau et retrace aussi et davantage, les hauts et les bas de cette lutte menée par différents acteurs dans notre pays.

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2

(3)

2010-2020, c’est la décennie de petits pas irréversibles vers un Cameroun intègre, avec à titre illustratif, le renforcement des cadres légal, règlementaire, institutionnel et opérationnel dédiés à la lutte anti-corruption ainsi que la mobilisation populaire et des retombées probantes, notamment financières.

Quelques chiffres à retenir à titre indicatif, entre 2011 et 2017, des investigations de la CONAC ont permis à l’Etat de gagner ou d’éviter de dépenser 1.652.582.958.279 (mille six cent cinquante-deux milliards cinq cent quatre-vingt-deux millions neuf cent cinquante- huit mille deux cent soixante-dix-neuf) FCFA.

Gain aussi au niveau de la perception. Une enquête auprès des usagers des services publics, conduite en 2015 par la CONAC en guise d’évaluation in itinere révèle une baisse du phénomène, certes lente mais irréversible. Recul de 0,73/10 point entre 2010 et 2015. En 2010, la perception de l’intensité de la corruption dans les Administrations publiques était de 6,6 points/10, en 2015, elle recule à 5,87 points/10.

Simple hasard de l’histoire ou signe prémonitoire d’un grand saut ? Cette première décennie d’implémentation de la SNLCC au Cameroun a connu la ratification en 2020, par notre pays, de la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption. En tout cas, cet instrument vient compléter et renforcer le cadre règlementaire camerounais pour le rendre encore plus « corrupticide ».

Même si les Camerounais attendent légitimement un bond spectaculaire vers un Cameroun plus intègre, il n’en demeure pas moins vrai que la lutte contre la corruption,

« combat de longue haleine », est maintenant intégrée dans la conscience collective. Le combat bénéficie d’un plus grand nombre d’adjuvants, il est l’objet d’une parfaite appropriation par des Institutions nationales publiques et privées ainsi que par un plus grand nombre de citoyens engagés.

Petit à petit, mais de manière décisive et irréversible, les lignes bougent.

Rév. Dr Dieudonné MASSI GAMS Président de la CONAC

3 2010 -202 0 is a dec ade o f irr evers ibl e non -ne glig ible effo

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nd and er trong uch s nt”. it m s eage make ting r nd figh on- ork a ew rupti ram cor y f e tru ator ion; a regul n’s orrupt eroo y c am stro es C orc le to de reinf liab

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Pro gres siv ely , b ut r eso lutely and ir rev ers ibly , bor ders are shif ting .

Rév.

Dr Die udon né M ASSI GAM

S CONAC f an o Chairm

3

(4)

I – CONAC

A: CREATION ET MISSIONS

• La Commission Nationale Anti-Corruption a été créée par décret présidentiel le 11 mars 2006.

• Elle est un Organisme public indépendant placé sous l’autorité du Président de la République dont la mission principale est de CONTRIBUER à la lutte contre la corruption au Cameroun.

• La CONAC a commencé effectivement ses activités en mars 2007 suite à la nomination de son Président, du Vice-Président, des membres du Comité de Coordination ainsi que du Secrétaire Permanent.

 Plusieurs Institutions contribuent, au même titre que la CONAC, à la lutte contre la corruption au Cameroun. Il s’agit notamment, entre autres:

– de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême (CCCS) – du Contrôle Supérieur de l’Etat (CONSUPE)

– de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF) – du Tribunal Criminel Spécial; (TCS) et

– des Agences de Régulation : des Marchés Publics (ARMP), de l’Electricité (ARSEL), des Télécommunications (ART)…

Cependant, la CONAC est l’organe central de lutte contre la corruption en ceci qu’elle a mandat de préparer et publier, chaque année, un Rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun, présentant un tableau synoptique des activités de lutte contre la corruption réalisées sur le territoire national.

La CONAC a pour missions de :

 suivre et évaluer l’application effective du plan gouvernemental de lutte contre la corruption;

 recueillir, centraliser et exploiter les dénonciations et informations dont elle est saisie pour des pratiques, faits ou actes de corruption et infractions assimilées;

 mener toutes les études ou investigations et proposer toutes mesures de nature à prévenir ou à juguler la corruption;

 procéder le cas échéant, au contrôle physique de l’exécution des projets, ainsi qu’à l’évaluation des conditions de passation des Marchés Publics;

 diffuser et vulgariser les textes sur la lutte contre la corruption;

 identifier les causes de la corruption et de proposer aux autorités compétentes les mesures susceptibles de permettre de l’éliminer dans tous les services publics ou parapublics;

 accomplir toute autre mission à elle confiée par le Président de la République.

4 ^C ^CONA ^{I –}

A: CREATIO N AND

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conduc  t al l s tud ies or inve stigat ions an d p rop ose m eas ure s aim

ed at ; tion rup g cor rbin g or cu allin est for

carry  out , w her e neces sar y, on -the -sp ot c ontr ols of the exe cut

ion of con lic pub s of dition con ion of luat eva the well as s, as ect proj

trac

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4

(5)

OR GANIGRAMME DE LA COMMISSIONN A TION ALE ANTI - CORR UPTION (CON A C)

DECRET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE N°2006/088 DU 11 MARS 2006 PORTANT CREATION,ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA CONAC PRESIDENCE COMITE DE COORDINATIONSECRETARIAT PERMANENT COMPOSITION

- Un Président - Un V ice - Président - Neuf (09) Membres

COMPOSITION COMPOSITION - Un Chef de Division - Cinq (05) Chargés d’Etudes - Cinq (05) Chargés d’Etudes Assistants - Des personnels d’exécution des tâches SERVICE DE LA TRADUCTION

- Un Chef de Service - Un Chef de Service

Adjoint

SERVICE DU COURRIER ET DES ARCHIVES - Un Chef de Service - Des personnels d’exécution des tâches COMPOSITION - Un Chef de Division - Deux (02) Chargés d’Etudes - Trois (03) Chargés d’Etudes Assistants - Des personnels d’exécution des tâches

COMPOSITIONDIVISION DES ETUDES ET DE LA COOPERATION - Un Chef de Division - Deux (02) Chargés d’Etudes - Trois (03) Chargés d’Etudes Assistants - Des personnels d’exécution des tâches SERVICE DES AFFAIRES GENERALES - Un Chef de Service - Des personnels d’exécution des tâches

- Un Secrétaire Permanent -

**Trois (03) Divisions: Division des Investigations Division de la Prévention et de la Communication *Division des Etudes et de la Coopération**

- Trois (03) Services: *Service du Courrier et des

Archives

*Service des

Affaires Générales

*Service de la T

raduction COMPOSITIONCOMPOSITIONCOMPOSITION

DIVISION DES INVESTIGATIONSDIVISION DE LA PREVENTION ET DE LA COMMUNICATION

5 OR GANISA TION CHAR T OF THE N ATION AL ANTI-CORR UPTION COMMISSION (N A CC) Decree No. 2006/088 of 1 1 March 2006 relating to the setting up, organization and functioning of the NACC THE CHAIRPERSON’S OFFICE

THE COORDINATION COMMITTEESECRETARIAT PERMANENTCOMPOSITION

- One Chairperson - One V ice-Chairperson - Nine (09) Coordination Committee Members

COMPOSITION

- One Division Head - Five (05) Research Officers - Five (05) Assistant Research Officers - Operational staff

THE TRANSLATION SERVICE

- One Service Head - One Deputy Service Head

THE MAIL AND RECORDS SERVICE

- One Service Head - Operational staff

COMPOSITION

- One Division Head - T wo (02) Research Officers - Three (03) Assistant Research Officers - Operational staff

COMPOSITION THE STUDIES AND COOPERATION DIVISION

- One Division Head - T wo (02) Research Officers - Three (03) Assistant Research Officers - Operational staff

THE GENERAL AFFAIRS SERVICE

- One Service Head - Operational staff

- One Permanent Secretary- Three (03) Divisions: *Investigations Division *Prevention and Communication Division *Studies and Cooperation Division - Three (03) Services *Mail and Records Service *General Affairs Service *Translation Service

COMPOSITIONCOMPOSITIONCOMPOSITION THE INVESTIGATIONS DIVISIONTHE PREVENTION AND COMMUNICATION DIVISION

5 B : ORGANISA TIO

N OF C ONA C

B : ORGANISATION DE LA CONAC

(6)

C: ACTIVITES

• Les instruments opérationnels (élaborés par la CONAC en partenariat avec d’autres acteurs, ils servent de feuilles de route dans la lutte contre la corruption au Cameroun).

 La Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (SNLCC)

 Le Programme National d’Education à l’Intégrité (PNEI)

 La Charte de la Coalition Nationale de Lutte Contre la Corruption (CCNLCC)

• Les outils d’intervention

• En plus des audits administratifs, financiers, des contrôles et investigations, les outils ci-après sont utilisés pour atteindre les citoyens en vue d’une lutte inclusive

 Les Initiatives à Résultats Rapides (IRR). Cet outil fait usage du PrECIS pour implémenter la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption (mise en œuvre concomitante des actions de Prévention, Education, Conditions, Incitation et Sanctions, pour obtenir un changement en 100 jours). 11^e série lancée en avril 2019.

 Actions par voie d’Interventions Rapides (AIR). Actions de terrain pour démanteler une pratique de corruption en cours.

 Les Campagnes sectorielles anti-corruption - Cacao, Café, Coton, Forêts, Education sans corruption.

 Les Caravanes Anti-Corruption - sensibilisation pour constituer une masse critique d’acteurs positifs prêts à dire NON à la corruption.

 L’opération Concours sans Corruption (COSCO), pour la Justice, la transparence et l’équité dans les examens officiels.

 ESPACE CONAC et ESPACE CONAC Alerte - Programmes audio-visuels pour éduquer, informer et sensibiliser le public sur les dangers de la corruption et sur la manière de combattre cette gangrène.

 CONAC Newsletter - une revue mensuelle des activités de la CONAC, y compris des astuces sur la manière de combattre la corruption.

 Revue de la Presse (collecte des dénonciations contenues dans la presse écrite).

 Rapport Annuel (présentation de l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun – actions, résultats et perspectives).

 Ligne Verte (pour faciliter la dénonciation des actes de corruption. Un minimum de 100 appels reçus par jour).

• Les plaques anti-corruption portant le numéro vert de la CONAC -apposées sur les façades des édifices administratifs pour renforcer la présence de la CONAC sur le terrain en la rapprochant des usagers des services publics. Porter la peur dans le camp des agents publics corrompus.

C: ACTIV ITIES

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Sect  ora l Cam paign s withou t c orru ption . To eli min ate co rru ptio n in sect ors such

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ESP  ACE CONAC

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l s. vant ser

6

(7)

D: PARTENARIATS

• National

 L’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF)

 La Business Coalition For Good Governance (BCGG)

 L’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP)

 Le Groupement Inter patronal du Cameroun (GICAM)

 Le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC)

 L’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP)

 L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSPT)

• International

 Le Service Central de Prévention de la Corruption (SCPC), connu aujourd’hui sous le nom d’Agence Française Anti-Corruption (AFA)

 L’Autorité de Contrôle Administratif d’Egypte (ACA)

 La Commission Indépendante contre les Pratiques de Corruption (ICPC) et

 La Commission contre les Crimes Economiques et Financiers (EFCC) du Nigeria.

• Réseaux Internationaux

 Commonwealth Africa Anti-Corruption Agencies (CAACA)

 Commonwealth Africa Anti-Corruption Centre (CAACC)

 L’Association Internationale des Agences Anti-Corruption (IAACA)

 L’Association des Autorités Anti-Corruption Africaines (AAACA)

 Le Réseau des Agences Anti-corruption d’Afrique Centrale (RINACC)

 Interpol

E : ACQUIS

• La lutte contre la corruption s’inculque graduellement dans la conscience collective des Camerounais (es).

• Le changement d’attitudes est déjà perceptible dans l’Administration publique camerounaise et au sein de la population grâce à l’appropriation graduelle de la culture de responsabilité et du respect des biens publics.

• Davantage de Camerounais (es) sont prêts (es) à dénoncer tout acte de corruption. Au fil des ans, le nombre de dénonciations reçues à la CONAC est en progression.

 2010 482

 2011 1 247

 2012 2 089

 2013 2 758

 2014 3 064

 2015 3 268

 2016 2 402

 2017 3 982

 2018 23 048 (18 550 de la Ligne Verte)

• Evolution de 2010 à 2017 = 726%

• Evolution de 2010 à 2018 = 4 682%

• Evolution de 2010 à 2017 = 479%

D: PAR 7

TNERS

Nation •

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2012 

2 089 2013 

2 758 2014 

3 064 2015 

3 268 2016 

2 402 2017 

3 982 2018 

23 048 ( 18 550 thr ough the Hotlin

e) 726% 4 682% 479% to 2017 = to 2018 = to 2017 = m 2010 m 2010 m 2010 fro fro fro ution ution ution Evol Evol Evol • • •

7

(8)

F: GAINS FINANCIERS … Lutter contre la corruption est un bon investissement pour l’Etat.

A. Chiffres de 2011-2013

Fonds recouvrés, en cours de recouvrement ou sauvés de détournement des caisses de l’Etat grâce aux investigations de la CONAC

N° Désignation Montant en

FCFA Montant et structure concernée 1 Actuellement

recouvrés 8 milliards 870 millions 415 FCFA

3 milliards 501 millions 920 FCFA en 2012, taxes recouvrées à MTN et le Broadband communications.

3 milliards 255 millions 880 mille 586 F CFA en 2012, recouvrés des virements et payements par chèques dans des comptes dormants.

325 millions 582 mille 281 FCFA en 2013, recouvrés des virements frauduleux de salaires et pensions aux membres fictifs des Forces de Maintien de l’Ordre.

1 milliard 738 millions 363 mille 013 FCFA, recouvrés dans le cadre de la gestion des ressources du Projet RIGC.

49 millions 615 mille FCFA en 2012, taxe recouvrée des Industries brassicoles de la Région du Littoral.

2 En cours de

recouvrement 7 milliards 98 millions 189 mille 965 FCFA

3 milliards 754 millions 154 mille 569 FCFA dans le cadre des paiements des agents fictifs parmi les Forces de Maintien de l’Ordre.

2 milliards 644 millions 34 mille 096 FCFA, taxe en cours de recouvrement sur les Industries brassicoles de la Région du Littoral

700 millions FCFA à recouvrer du Projet Plantain logé au sein de MINADER

3 Evités d’être distraits des caisses de l’Etat

34 milliards 544 millions 850 mille 862 FCFA

19 milliards 158 millions 326 mille 375 FCFA pour les indemnisations des terres dans le cadre de la construction du Complexe Industrialo-portuaire de Kribi

15 milliards 386 millions 524 mille 487 FCFA relatifs à l’avenant dans le cadre de la construction de la route Ayos- Bonis

TOTAL 50 milliards 513 millions 844 mille 242 (50 513 844 242)

8 ^r ^{t fo} ^men ^vest ^{good in} ^{is a} ^tion ^rup ^{g cor} ^tin ^{… figh} ^AINS ^{AL G} ^te. ^INANCI ^Sta ^{F: F} ^the

A. F igure s fr om 2011-2013

8

(9)

B. Fonds recouvrés, en cours de recouvrement ou évités de distraction des caisses de l’Etat grâce aux investigations de la CONAC de 2013 à 2017

• 2013: 50 milliards 513 millions 844 mille 242 FCFA

• 2016: 1 302 milliards 902 millions 936 mille 136 FCFA

• Total: 1 602 milliards 069 millions 114 mille 037 F CFA

Source: Les Rapports Annuels sur l’état de la Lutte Contre la Corruption au Cameroun

C. Gains financiers cumulés de 2011 à 2017

1 652 milliards 582million 958mille 279 FCFA

II. GOUVERNEMENT ET LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

• Le Souci

 Le Chef de l’Etat, S.E. Paul Biya, a commencé son magistère avec le mot d’ordre:

« Rigueur et moralisation » en 1982.

 Le pays avait sombré, dans les années 90, notamment avec le classement par deux fois comme pays le plus corrompu au monde (1997,1998).

 l’utilisation du mot « Corruption » était un mot tabou.

• Le réveil

 La corruption est inscrite dans tous les documents stratégiques de développement du Cameroun (Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP), Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, Document de Vision du Cameroun en 2035 (DSCE)).

 Multiplication des efforts de lutte contre la corruption (création de nouvelles Institutions, renforcement des lois, changement de système, mobilisation de masse, ratification de Conventions internationales, etc.).

2010 – 2020 peut être considéré comme une décennie de réussite de la lutte contre la corruption au Cameroun

B.

9

MONE Y RECOVE

RED, UN DER RE COVE

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• 2014: 21 b illion 364 mill

ion 963 t hou san d 899 FCF A

• 2015: 175 b illion 095 mill

ion 910 t hou san d 633 F CFA

• 2016: 1 302 b illion

902 mill ion 936 t hou san d 136 FCF A

• 2017: 52 bil lion 191 m illion 459 tho usand 127 F CFA

Tot • al: 1 602 b illion

069 mill ion 114 t hou san d 037 F CF A

Sou rce : A nnu al R epor ts on « T he st ate of th e Fi ght aga inst cor urp tio n in Cam eroo n »

C. Cu mula tive Fin anc ial Gains from 2011 t

o 201

7 9 FCF 27 usand tho 958 illion m 582 lion 1 652 bil

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2010 – 2020 c an b

e r ight ly c onsid ere d as a dec ade o f ac hieve men ts

in . rive on d pti rru -co ti an oon’s Camer

9

(10)

2010 – 2020 : DÉCENNIE DE RÉUSSITE

A. Cadre légal et réglementaire

(nouvelles lois et réglementations pour une lutte anti-corruption bien coordonnée)

2010 2020

Insuffisance de bonne gouvernance dans le secteur des Marchés Publics

-Création d’un Département ministériel dédié aux Marchés Publics (Décembre 2011)

-Cameroon Online E-Procurement (COLEPS) : cadre de passation des Marchés en ligne, décret du PM de Janvier 2018. Des actions visant l’éradication de la corruption, le renforcement de la transparence, la garantie de l’accès équitable à la commande publique, l’élimination des entorses aux principes qui gouvernent le secteur et la réduction de la bureaucratie.

-Nouveau Code des Marchés Publics (juin 2018) : passation, exécution, contrôle, recours, sanctions.

Faible internalisation des Conventions Internationales : CNUCC, Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance ; Règlement CEMAC.

-Nouveau Code Pénal de juillet 2016: montée en puissance de la criminalisation de la corruption (sept nouvelles infractions de corruption: détournement de fonds publics en matière électorale, délit d’initié, prise d’emploi prohibé, fraude aux concours et aux examens officiels, blanchiment d’argent au moyen des jeux et loteries, non déclaration du conflit d’intérêts, défauts comptables, tenue irrégulière ou absence de comptabilité) et responsabilité pénale des personnes morales

-Vote de la Loi de juillet 2018 portant Code de la Transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun

Non ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et Lutte Contre la Corruption

Ratification effective de la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et Lutte Contre la Corruption (Avril 2020)

Absence d’une juridiction spéciale pour le jugement des détournements de deniers publics

-Création du Tribunal Criminel Spécial (Déc. 2011) pour lutter contre le détournement des biens publics. Les cas de plus de 50 millions.

- Accélération des procédures de recouvrement des avoirs.

-Mauvais fonctionnement

d’ITIE Cameroun -Pleine opérationnalité d’ITIE. Le Cameroun déclaré pays conforme à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives en 2013.

Insuffisance de bonne gouvernance dans la traçabilité des revenus issus des industries extractives

-Renforcement de la bonne gouvernance de l’ITIE

-Publication régulière des Rapports ITIE sur la gouvernance des Industries extractives (12 Rapports à ce jour).

A. L EGAL A ND J UDIC IAL FRA MEW ORK (ne w la ws a nd r egu lat ion s f or a we

ll n) ptio rru st co gain ht a fig ed nat coordi

2010 2020

Lac k o f pr ope r pu

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Poor in ter nal isa tion o

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-N ew Pen al C ode of July 201 6 : up sur ge of inc rim ina tio

n of ffen on o upti corr new seven on ( upti corr

ces: nside s, i ter n mat ctio ele nds in fu lic of pub on priati pro misap

r e n of ing y o gai lict etitiv ilit nder to onf liab ion f c lau inal osit e comp ion o oney t p rim ativ rat str s, m pas ini ecla ion use and C dm n-d nat nt ( no ities) in a lar ies, oyme exami ion egu otter ther irr empl rupt d o ting and l cor bited ing s an coun nt), rohi ion gam , p t, ac yme nat ing ugh eres trad emplo exami thro int

f g agin in man ce ernan gov ood d g 2018 uly cy an of J aw aren - L ansp ns nce on tr erso fina de al p leg -Co public

Non -ra tifi cat ion of t

he ion o ent onv AU C

n and ion orrupt g c ng atin enti Prev Comb

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tion ) 2020 pril d (A ifie rat

No sp ecial court

for tion rrup of co trial the

- ses ca ated rel

-Sp ecial Crim ina l C ourt (Dec . 2 011 ) to fi ght emb ezz

lemen

t y peed S FCFA. on d milli ate 50 celer ver s o ter assets ac over . Mat dures rec oce funds e to Y pr blic dur over of pu rec Proce

-Po or func tion

ing of acin n nt tr cie ameroo I C suffi EIT -In

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f m fro es ustri e ind activ enues rev extr

-EI TI f ully oper atio nal . C ameroo

n d eclar ed co mplia

nt e in ce ativ nan niti y I over enc on g spar ran orts Rep tries T E dus ITI e In of ing activ lish xtr f E pub try o ular coun 2013 -Reg

in dy) alrea ports 2 re es (1 ustri e ind activ extr

10

(11)

2010 – 2020 : DÉCENNIE DE RÉUSSITE...

B. Cadre institutionnel

(Institutions nouvelles ou réorganisées pour propulser le changement)

2010 2020

Cellules Ministérielles de Lutte

Contre corruption dormantes -Cellules ministérielles anti-corruption redynamisées, création des cellules anti- corruption dans les Institutions publiques et parapubliques.

Absence de Cellules de lutte contre la corruption dans les structures publiques et parapubliques

-Plus de 60 structures sur 115 mettent en œuvre des Initiatives à Résultats Rapides

La CONAC et l’ANIF à un stade

embryonnaire La CONAC et l’ANIF pleinement

opérationnels. Résultat: Publication de Rapports annuels sur l’état de la lutte contre la corruption par la CONAC depuis 2013 sans discontinuer

La Cour Suprême/ la Chambre des Comptes de la Cour Suprême (actions peu valorisées)

La Cour Suprême/ la Chambre des Comptes de la Cour Suprême plus actives et opérationnelles ; contribution aux Rapports annuels sur l’état de lutte contre la corruption au Cameroun

« Un Cameroun sans corruption commence par moi»

Je dénonce tout acte de corruption auprès de la…CONAC

2010 11

– 20 20: DEC ADE O

F AC HIE VEM

ENTS...

^stit În ^ped âm ^rev ôr ^(new ^MEWORK ^FRA ÛTIONAL ^NSTIT ^{B. I}

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2010 2020

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Fig hting corr uptio n is a cons cio us a ct, n ot a n a ccide nt.

Be an anti- cor rupt ion cr usad

er

11

(12)

2010 – 2020 : DÉCENNIE DE RÉUSSITE...

C. Cadre opérationnel

(changement d’attitudes et mesures de prévention de la corruption)

2010 2020

Absence de stratégie de

lutte contre la corruption. -Elaboration de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption en 2010 et sa validation en 2011 par le Gouvernement.

Absence de coordination de la lutte contre la corruption

-Lutte davantage coordonnée avec une vision de mise en

œuvre: IRR, PrECIS (Ministères, Régions, Secteur Privé – BCGG).

Lutte solitaire. Absence de synergie.

Absence de coalition et de partenariat

-Création de la Coalition Nationale de Lutte Contre la Corruption (2011)

-Mise en place d’une coalition de lutte contre la corruption dans le milieu des affaires (BCAC puis BCGG (2011)

- Projet Concours sans corruption.

Traitement manuel des dossiers (le contact physique nourrit la corruption)



Plusieurs Administrations ont dématérialisé leurs procédures pour éviter les contacts physiques.



Ajustement des procédures pour rendre la

corruption difficile à s’opérer:



paiement des frais universitaires et scolaires par voie électronique (2012);



taxe d’aéroport inclue dans le titre de voyage (2015);



guichet unique pour la création des entreprises (2016);



achat des vignettes automobiles à travers les

compagnies d’assurance (2017);



passation des Marchés Publics en ligne (E- procurement 2018);



paiement des frais de scolarité par voie électronique (2018) ;



paiement par voie électronique des factures d’eau

et d’électricité;



consultation et impression en ligne des bulletins

de soldes des agents de l’Etat (2019);



déclaration fiscale et recours en ligne (2019)

12 ^ENTS... ^VEM ^HIE ^{F AC} ^{ADE O} ^{20: DEC} ²⁰ ^– ²⁰¹⁰

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2010 2020

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

12

(13)

2010 – 2020 : DÉCENNIE DE RÉUSSITE...

D. Mobilisation populaire

(pour une masse critique d’acteurs prêts à dire NON à la corruption)

2010 2020

Faible prise de conscience, faible adhésion du public à la lutte contre la corruption.

-Prise de conscience à travers les émissions radio et télé de la CONAC et autres événements publics de l’Institution à l’instar des caravanes de sensibilisation.

-Population plus engagée et prête à dénoncer la corruption.

Inaccessibilité des Institutions de lutte contre la corruption

Institutions de lutte contre la corruption accessibles à travers des Lignes vertes.

CONAC: 1517;

Police:1500;

Poste d’identification de la police: 1550;

Gendarmerie: 1501;

Douanes: 8044;

Electricité (ENEO): 8010 ; MINCOMMERCE :1502 ; ART :1545 ; ELECAM :8111 ;

MINSANTE gestion COVID-19 : 1510...

Faible mobilisation

populaire -Grande mobilisation pour une adhésion populaire à la lutte.

-Organisation de caravanes anti corruption: secteurs cibles (santé, éducation, finances, fonction publique), (8 Régions couvertes), groupes spécifiques (femmes, jeunes, conducteurs)

Absence d’outils de rappel de la lutte anti- corruption dans les Administrations

-Outils permanents de rappel- plaques anti-corruption portant le numéro vert de la CONAC apposées sur les façades des édifices des administrations publiques et para-publiques.

Absence de savoir et d’outils pour combattre la corruption

-Les formations par la CONAC et le BCGG ont aidé à la prise de conscience pour la lutte contre la corruption -Renforcement des capacités des acteurs de lutte contre la corruption (Société Civile, Ecoles, Entreprises, CTD, Administrations publiques et parapubliques, journalistes...)

2010 13

– 20 20:

DECAD E OF

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2010 2020

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nd ues iss ion orrupt i-c n ant s o kill ve s pro im

13

(14)

III. RETOMBEES

(Les gains perceptibles)

Perception de

la corruption Le niveau de la corruption en baisse.

Indice de perception de la corruption au Cameroun (Etude de la CONAC indique une baisse de 0,73%; de 6,6/10 en 2010 à 5,8 7/10 en 2015).

La gangrène est encore rampante dans tous les secteurs(Les secteurs le plus touchés sont: Marchés Publics, Finances, Justice, Forces de l’Ordre ...)

Changement

intangible Changement des mentalités perceptible. Baisse du niveau de tolérance de la corruption. Plus de citoyens prêts à dénoncer.

De 482 dénonciations reçues à la CONAC en 2010 à 3982 en 2017 ; augmentation de 726 %. 23 048 dénonciations reçus en 2018 avec la mise en marche de la Ligne Verte.

Changement

tangible Des milliards recouvrés (CONAC, TCS, Cour Suprême) 1652 milliards 582million 958mille 279 FCFA, grâce à la CONAC, entre 2013 et 2017.

Davantage de

sanctions Plusieurs agents publics sanctionnés par leurs Administrations.

Moins de projets abandonnés dans les Régions.

Plusieurs personnes emprisonnées (y compris de hautes personnalités)

343 entreprises suspendues par le Ministère des Marchés Publics pour des projets abandonnés pendant les exercices 2015, 2016, 2017.

Appropriation de la lutte

contre la corruption

Ministères, secteurs privés et les Collectivités Territoriales Décentralisées mettent en œuvre les IRR et le PrECIS.

Davantage de

collaboration CONAC, ANIF, CONSUPE, TCS, MINJEC, les Universités d’Etat, Ecoles de formation, BCGG...

14 III. FALLO UTS

(Pe rce ptib le gains

)

Per ceptio n

of ion rupt cor

Leve l of co rrup tio n n ot r educi ng a s ex pect

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