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Evaluation de l’observance des précautions standards (2017) et des risques infectieux dans le service de Médecine Interne et Spécialités Médicales du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

***********************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

***********

CENTRE AUTONOME DE PREFECTION

**********

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN BIOHYGIENE ET SECURITE

SANITAIRE THEME :

Réalisé par :

GLELE MELE Gbènankpon Thélesphore Franck Comlan SUPERVISEUR :

Prof. Angèle Théodora AHOYO Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC

Année Académique : 2017 – 2018 1ère Promotion de Licence Professionnelle

Evaluation de l’observance des précautions standards (2017) et des risques infectieux dans le service de Médecine Interne et Spécialités Médicales du Centre Hospitalier Universitaire

Départemental de l’Ouémé et du Plateau

Soutenu publiquement le 26 Novembre 2018 Devant le jury composé de

Président : Prof AHOYO Théodora Angèle Membre : Dr DEGBEY Cyriaque

Membre : Dr KOUDOKPON Charles Hornel

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

*******

MINISTERE CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

DIRECTEUR EPAC :

Prof. Mohamed AWANTO

CHEF DE DEPARTEMENT :

Prof. Eugenie ANAGO

DIRECTEUR CAP :

Prof. Christophe AWANTO

(3)

NOM ET PRENOMS Matières enseignées

AGBANNON Tiburce Gestion des entreprises /Gestion hospitalière AGOSSOU Gilles Législation et droit de travail

AHOYO Théodora Angèle Microbiologie Médicale, Santé Publique-Hygiène AKOWANOU Christian Physique

AKPOVI Casimir Physiologie cellulaire/Biochimie métabolique /Enzymologie

ALAMOU Eric Biostatistique

ALITONOU Guy Chimie organique ANAGO Eugenie Biochimie Clinique ATCHADE Pascal Parasitologie médicale BANKOLE Honore Bactériologie médicale

DEGBEY Comlan Cyriaque Santé publique-Hygiène hosppitalière DESSOUASSI Noel Biophysique des solutions

DOUGNON Victorien Déontologie médicale -Méthodologie de la recherche FAH Lauris Histologie générale/Biochimie métabolique/

Immunohématologie FANOU Brice Contrôle qualité HOUNNON Hyppolite Mathématiques HOUNSOSSOU Hubert Anatomie médicale

KLOTOE Jean Robert Equipements biomédicaux/ Cytologie sanguine KOUNASSO Gabriel Informatique médicale

LOKO Fréderic Biochimie analytique

LOZES Evelyne Immunologie générale/Immunopathologie SEGBO Julien Gaétan Biochimie structurale/Biologie moléculaire SENOU Maximin Histologie spéciale/ Hémopathies

LISTE DES ENSEIGNANTS

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TCHOBO Fidèle Paul Chimie générale

YADOULETON Anges Entomologie médicale YEHOUENOU Boniface Microbiologie générale

YOVO Kokou Paulin Toxicologie et Pharmacologie

(5)

Dédicace………6

Remerciements………...7

Hommages………9

Liste des sigles et abréviations………...10

Liste des figures………...11

Liste des tableaux………..12

Résumé………13

Abstract………..14

Introduction………..15

1. Synthèse de littérature………...16

2. Cadre Matériel et méthode………31

3. Résultats et discussion………...35

Conclusion………...42

Références bibliographiques………...43

Annexes……….47

Table des matières………48 SOMMAIRE

(6)

Au Feu DAH GOUNHA MELE GLELE, mon Prédécesseur au trône

‟Ce fruit est de votre arbre″

Trouvez en ce travail l’accomplissement de votre amour envers moi.

DEDICACE

(7)

Ce travail est l’œuvre de certaines personnalités émérites qui ont consenti des efforts pour nous voir réussir. J’exprime ici mes profondes et sincères gratitudes tout d’abord au Créateur, le Dieu de l’Univers pour son amour inconditionnel et pour ses grâces infinies.

A notre superviseur Professeur AHOYO Théodora Angèle

Vous avez suscité en nous l'esprit de recherche et du travail bien fait, grâce à votre rigueur scientifique. Malgré vos multiples occupations, vous avez été toujours présent et disponible durant ce travail.

Au Dr KOUDOKPON Hornel et au Dr FAH Lauris,

Vos conseils et votre sollicitude nous ont fait du bien. Sans votre aide, nous ne serions pas là. Merci pour votre soutien inconditionnel.

A mon épouse JOHNSON Grace-Inès

Pour ton amour et ton soutien indéfectible à tout moment. Trouve à travers ce document, le fruit de toutes les peines que tu as endurées.

A nos enfants Mirabelle, Juvénal, Charbel, Lorraine

Trouvez en ce travail notre désir de vous inculquer l’amour du travail bien fait.

Au Professeur Amoussou GUENOU K. Daniel et au Dr WANVOEDE Armand

Pour votre aide, conseil et la mise à disposition des ressources matérielles et humaines dans le cadre de la réalisation de ce travail. Merci pour tout.

A tout le personnel du service de médecine interne et spécialité médicale

Pour la franche collaboration durant toutes ces années. Infiniment Merci REMERCIEMENTS

(8)

A tous les enseignants et techniciens du département de Génie de Biologie Humaine,

Vous nous avez donné une formation soutenue, riche de savoir, de savoir‐

faire et de savoir‐être. Que ce travail soit pour nous, l’élément propulseur qui me permettra de suivre vos traces.

A mes frères et sœurs, GLELE Richard, MELE Josiane, QUENUM Ilda, QUENUM Appolinaire, feue GLELE Laure, feue GLELE M Gilberte,

Pour vos conseils, vos apports et votre soutien dans la réalisation de ce travail et tout au long de cette formation.

A mes oncles et tantes TCHABI Boni Joseph, Boni Biaou Paul, Boni Biaou Amélie, Feu TCHABI Boni Aralamon François.

Vous n’avez jamais cessé de nous conseiller et de nous aider à chaque fois où les occasions se présentaient.

A nos camarades de promotion,

Pour votre solidarité, votre franche amitié et en souvenir des moments de joies et de peines vécues ensemble. Courage et persévérance à tous.

A tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail,

Puisse le Seigneur puisse nous bénir !

(9)

A son Excellence Madame la Présidente du Jury

Je vous exprime vives gratitudes pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider le jury de ma soutenance.

Hommages respectueux.

Aux Honorables Membres de Jury,

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de juger notre travail. Nous sommes persuadés que vos critiques et suggestions nous permettront d’améliorer la qualité de ce travail.

Hommages respectueux.

HOMMAGES

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PS : Précaution Standard

CDC : Center For Desease Control & Prevention VIH : Virus de l’Immunodéficience Humain IAS : Infections Associées Aux Soins

OMS : Organisation Mondiale de la Santé EPI : Equipement de Protection Individuelle AES : Accident d’Exposition aux Sangs BMR : Bactérie Multi Résistante

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi IGR : Institut du Génie Rural

SCN : Staphylocoque à Coagulase Négatif HCSP : Haut Conseil de Santé Publique

INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité INVS : Institut de Vigilance Sanitaire

LISTE DES SIGLES ET ACRONIMES

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Figure n° Titre des figures Page

Figure 1

Les 5 indications de l’hygiène des mains préconisées par l’OMS au cours des soins en établissement médicosocial comme en milieu de soins

20

Figure 2 Exemple lors de la prise en soins de deux patients dans une

chambre à deux lits (OMS) 20

Figure 3 Positivité de la culture vis-à-vis des services 43 Figure 4 Positivité de la culture vis-à-vis des prélèvements 43

Figure 5 Bactéries isolées des prélèvements 44

LISTE DES FIGURES

(12)

Tableau N° Titre des tableaux Page Tableau I Connaissance des champs d’application des

précautions standards 36

Tableau II Observation et investigations sur les moyens mise en

œuvre 36

Tableau III Connaissance hygiène des mains 37 Tableau IV Respect de l’hygiène des mains

Tableau V Observance de l’hygiène des mains 37 Tableau VI Connaissance des équipements de protection

individuelles 38

Tableau VII Observance port des équipements de protection

individuel 38

Tableau VIII Connaissance hygiène respiratoire 39 Tableau IX Observance hygiène respiratoire 39

Tableau X Connaissance des AES 40

Tableau XI Observance conduite de prévention AES 40 Tableau XII Connaissance de la gestion des excrétas 41 Tableau XII Observance gestion des excrétas 41 Tableau XIV Connaissance gestion de l’environnement 42 Tableau XV Observance de la gestion de l’environnement 42 Tableau XVI Profil de résistance des souches de bacilles isolées 44 Tableau

XVII

Profil de résistance souches de cocci isolées

45

LISTE DES TABLEAUX

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Les précautions standard sont les premières mesures barrière contre la propagation des microorganismes pathogène et la base de toute prévention en milieu hospitalier. La présente étude a eu pour but de contribuer à une réduction des risques infectieux dans le service de médecine interne du CHDU OP par l’observance des précautions standards.

L’étude s’est déroulée en deux volets. Le premier volet a évalué l’observance des précautions Standard (2017) dans les services Diabétologie, de la Médecine interne + infectiologie, la Cardiologie et les bureaux. Pour ce faire, une fiche d’observance des précaution standards a été utilisée. Le second volet à évaluer le risque microbiologique dans les services suscité par les examens bactériologiques réalisés sur des écouvillons de l’environnement de ces services et des mains du personnel. Les résultats montrent que les précautions standards sont méconnues des professionnelles de santé et sont pas souvent appliquée.

L’environnement hospitalier quant à lui est contaminé par des germes résistant aux antibiotiques dont les plus résistant sont : A. baumanii, P. mirabillis, K.

pneumoniae, E. coli, P. aeruginosa. Les précautions standards ne sont pas respectées et que certains professionnels ne connaissent pas encore les précautions standards.

Mots clés : Précautions, observance, barrières, résistant RESUME

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Standard precautions are the first barrier measures against the spread of pathogenic microorganisms and the basis of any hospital-based prevention. The purpose of this study was to contribute to a reduction of the infectious risks in the internal medicine department of the CHDU OP by the observance of the standard precautions.

The study was conducted in two parts. The first component assessed adherence to Standard Precautions (2017) in the Diabetology, Internal Medicine + Infectious Disease, Cardiology and Office departments. To do this, a standard precautionary statement was used. The second component to assess the microbiological risk in the services aroused by bacteriological examinations carried out on environmental swabs of these services and the hands of staff. The results show that standard precautions are unknown to health professionals and are not often applied. The hospital environment is contaminated by antibiotic- resistant germs, the most resistant of which are : A. baumanii, P. mirabillis, K.

pneumoniae, E. coli, P. aeruginosa. Standard precautions are not followed and some professionals do not yet know the standard precautions.

Key words : Precautions, compliance, barriers, resistant ABSTRACT

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Les précautions standard (PS) constituent la base de la prévention de la transmission croisée des micro-organismes. Elles ont montré leur efficacité et représentent les premières mesures barrières à respecter. Il est nécessaire de les connaitre et de les appliquer, pour tout soin, en tout lieu, pour tout patient quel que soit son statut infectieux, et par tout professionnel de santé (SF2H, 2017).

En effet, le risque biologique est un souci permanent auquel est confronté le personnel soignant à chaque acte de soin du fait de la possibilité de contamination par différents germes, en particulier les virus de l’hépatite virale B (VHB) ou C (VHC) ou même du sida (VIH). La contamination professionnelle des soignants par ces virus a été documentée dans plusieurs pays (Cardo et al., 1997 ; Do et al., 2003). Face à cela les précautions standards ont été mis en place depuis 1985 par le Center for Disease Control & Prevention (CDC) aux Etats- Unis (Saint-dizier suffys, 2000). Cette première version a évolué par des mises à jour et compte tenu des difficultés observées dans l’application de ces précautions standards. C’est ainsi qu’en 2017 les nouvelles précautions standards été mise en place avec 7 axes.

Cependant depuis l’avènement de ces nouvelles précautions standards, de rares évaluations ont été réalisé au Bénin en générale et au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau en particulier. Tout ceci dans un contexte de risque microbiologique inconnu. Plus particulièrement dans le service de médecine interne qui comporte des services de risque infectieux élevé et d’autre service à risque infectieux moindre, les professionnelles de santé ont tendance à sélectionner les services or les précautions standard sont à appliquer pour tous soins, pour tous patients et par tous professionnelles de santé.

C’est eu égard à cela que nous avons initié la présente étude qui a pour objectif :

INTRODUCTION

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Objectif Général

Contribuer à une réduction des risques infectieux dans le service de médecine interne du CHDU OP par l’observance des précautions standards.

Plus spécifiquement, il s’est agi de

1. Evaluer l’observance des Précautions Standard dans les services de médecine interne du CHDU OP

2. Evaluer le risque microbiologique de l’environnement du service de médecine interne du CHDU OP

3. Identifier les problèmes à la base du non-respect des Précautions Standards au service de médecine interne du CHDU OP

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1.1. LES PRECAUTIONS STANDARD 1.1.1. Définition

Les Précautions Standards (PS) consistent en un ensemble de mesures qui doivent être appliquées dans toutes les occasions de soins, y compris les situations d’urgence, et avec tous les patients, afin de réduire au minimum le risque de transmission de micro-organismes (microbiotes, germes) lors de contacts directs (mains, liquides biologiques) ou indirects (environnement, dispositifs médicaux) avec le patient.

1.1.2. But

Les nouvelles précautions standards représentent les premières mesures barrières à mettre en œuvre et constituent la stratégie de base pour la prévention de la transmission croisée des micro-organismes visant à protéger le personnel soignant et les patients vis-à-vis des risques de transmission des agents infectieux et s’inscrivent dans la lutte contre les Infections Associées aux Soins (IAS) ou Infection Nosocomiale. Il est nécessaire de les connaitre et de les appliquer, pour tout soin, en tout lieu, pour tout patient, quel que soit son statut infectieux et par tout professionnel de santé.

1.1.3. Objectif

Les précautions d’hygiène regroupées sous le terme de précautions « standard » ont pour objectif d’assurer une protection systématique du personnel et des patients vis à vis des risques infectieux liés au contact avec le sang, les liquides biologiques, qu’ils soient souillés ou non par du sang, tout produit d’origine humaine, la peau lésée et les muqueuses. Ces mesures doivent être appliquées à l’ensemble des patients quel que soit leur statut infectieux. Les précautions « standard » viennent en complément des mesures d’hygiène de base qui constituent le minimum de qualité qu’un établissement de santé doit pouvoir assurer. Ces mesures d’hygiène de base concernent en particulier l’hygiène des mains, les techniques de soins, l’hygiène du patient, la gestion du matériel, la

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maîtrise de l’environnement, l’organisation des soins, la tenue vestimentaire des personnels.

1.1.4. Composantes des précautions standards Les composantes des précautions standard sont :

1.1.4.1. Champ d’application & stratégie de mise en œuvre

Les précautions standard constituent un socle de pratiques de base s’intégrant dans toute stratégie de prévention des infections associées aux soins et de maîtrise de la diffusion des bactéries résistantes aux antibiotiques. Elles contribuent à la sécurité des soins (soignant/soigné) lors de la prise en charge d’un patient. Le respect des obligations et recommandations vaccinales, associé aux précautions standard, contribue à la prévention de la transmission croisée des micro-organismes. Mettre en œuvre les organisations et allouer les moyens nécessaires à la mise en place et l’observance des précautions standard. Les précautions standard sont à appliquer pour tout soin, en tout lieu, pour tout patient quel que soit son statut infectieux, et par tout professionnel de santé.

1.1.4.2. Hygiène des mains

Lors des soins, l’hygiène des mains est indiquée parce qu’il existe, lors de la prise en charge, un risque de transfert de micro-organismes de la peau d’un patient ou d’une surface vers un autre patient ou une autre surface. La transmission par les mains contaminées du personnel soignant (Pittet et al., 2000) est le schéma de transmission le plus courant dans la plupart des structures de soins ; ce schéma de transmission implique cinq phases consécutives :

❖ Les micro-organismes sont présents sur la peau du patient et/ou ont été dissémines sur des objets inertes de son environnement immédiat,

❖ Les micro-organismes sont transmis aux mains du personnel soignant,

❖ Les micro-organismes survivent pendant plusieurs minutes sur les mains du personnel soignant

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❖ Le geste d’hygiène des mains pratiqué par le personnel soignant est inapproprié ou hormis ; le produit utilisé pour la pratique de l’hygiène des mains est inefficace ou le geste est incomplet

❖ Les mains contaminées du soignant entrent en contact direct avec un autre patient ou avec un objet inerte qui sera ensuite en contact avec le patient.

Cette transmission manuportée est responsable de la survenue d’infections associées aux soins (IAS). De nombreuses études d’impact (Sickbert-Bennett et al., 2016 ; Manor et al., 2016) de l’hygiène des mains sur le risque d’acquisition d’IAS, réalisées dans des hôpitaux, ont été publiées. Malgré les limites de ces études, la plupart rapportent un lien temporel entre la promotion de l’hygiène des mains et la réduction des taux d’infection et de contaminations croisées.

L’émergence des résistances bactériennes aux antibiotiques vient encore renforcer la place de la désinfection des mains dans le quotidien des soignants et son importance dans la prise en charge des patients, quelle que soit la structure de soins (Brown et al., 2003 ; Girou et al., 2006).

(20)

1.1.4.3. Equipements de protection individuelle (EPI)

Le Code du travail définit les équipements de protection individuelle (EPI) comme des ≪dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité≫.(Code du travail, ) Lors de situations de soins,

Figure N°1 : Les 5 indications de l’hygiène des mains préconisées par l’OMS au cours des soins, en établissement médicosocial comme en milieu de soins.

Figure N°2 : Exemple lors de la prise en soins de deux patients dans une chambre à deux lits (OMS)

Figure N°1

(21)

les professionnels de santé sont exposés aux risques de contact, de projection, d’aérosolisation de sang ou de produits biologiques (sur la tenue professionnelle, la peau saine, la peau lésée ou les muqueuses). Cette exposition peut aussi être percutanée par inoculation (piqure ou coupure). Le personnel soignant est exposé à des risques infectieux avérés ou potentiels qui nécessitent d’adapter les EPI. Ces EPI constituent une barrière physique entre le soignant et l’agent infectieux ou son réservoir. Il peut s’agir de gants de soin, de tabliers en plastique, de surblouses, de protection des yeux (lunettes, écrans faciaux ou masques dotes de visières) et de masques. Les appareils de protection respiratoire sont également des EPI, uniquement utilisés dans le cadre des précautions complémentaires. Les stratégies spécifiques, appropriées à l’utilisation d’un équipement de protection individuelle sont retenues en vue de réduire les risques d’exposition et de transmission d’agents pathogènes ou non (INRS, 2017).

1.1.4.4. Hygiène respiratoire

L’objectif des mesures d’hygiène respiratoire est de limiter la dissémination de micro-organismes via les secrétions oropharyngées ou bronchopulmonaires émises par voie respiratoire en cas de toux, d’expectoration, voire d’éternuement.

Elles sont proposées dans le cadre des précautions standard dans le but de prévenir la transmission croisée interhumaine à partir d’une personne qui présente des symptômes respiratoires de type toux ou expectoration en l’absence de diagnostic établi. Cette transmission peut se faire directement de muqueuse à muqueuse (nasale, buccale, oculaire) ou indirectement via les mains du sujet réceptif, contaminées au contact de sécrétions respiratoires ou de l’environnement. Une fois le diagnostic réalisé, la mise en évidence d’une cause infectieuse transmissible peut orienter secondairement vers la prescription éventuelle de précautions complémentaires. En effet, si la vaccination est un élément majeur de la prévention de certaines infections respiratoires (grippe, coqueluche essentiellement), aucun vaccin ou traitement spécifique n’apporte de protection

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vis-à-vis de la plupart d’entre elles (notamment infections respiratoires à adénovirus, VRS, rhinovirus). De ce fait, les mesures d’hygiène restent les seules armes disponibles pour lutter contre la transmission de ces infections (HCSP, 2015). Le principe est d’interrompre la chaine de transmission des micro- organismes émis à partir de la sphère oropharyngée ou bronchopulmonaire en contrôlant la source et en limitant leur dispersion dans l’environnement. Les particules émises par une personne qui tousse ou éternue transportent des micro- organismes potentiellement pathogènes. Pour un sujet réceptif exposé, les petites particules seront préférentiellement inhalées alors que les plus grosses seront dispersées dans l’environnement (Zayas, 2012). La dispersion des gouttelettes dans l’environnement peut atteindre plus de deux mètres lors d’une toux, a plus de six mètres lors d’un éternuement et certains micro-organismes ont une capacite de survie prolongée dans l’environnement (Gralton et al., 2011 ; Kramer et al., 2006). Les mains jouent un rôle dans la transmission, notamment à l’occasion d’un contact avec des muqueuses (yeux, nez, bouche) qui peuvent constituer une porte d’entrée pour certains micro-organismes à tropisme respiratoire (HCSP, 2015).

1.1.4.5. Prévention des Accidents exposant aux Sang (AES)

Un accident exposant au sang (AES) correspond à : « tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang et comportant soit une effraction cutanée (piqûre, coupure), soit une projection sur une muqueuse (œil…) ou sur une peau lésée. Sont assimilés à des AES les accidents survenus dans les mêmes circonstances avec d’autres liquides biologiques (tels que le liquide céphalorachidien, le liquide pleural, les sécrétions génitales…) considérés comme potentiellement contaminants même s’ils ne sont pas visiblement souillés de sang » (MT, 2013). La protection des professionnels passe par le respect des précautions standard, l’utilisation de matériels de sécurité et la vaccination contre l’hépatite B. Le risque de transmission d’agents infectieux lors d’un AES

(23)

concerne l’ensemble des micro-organismes véhicules par le sang ou les liquides biologiques (bactéries, virus, parasites et champignons).

1.1.4.6. Gestion des excreta

Les excreta désignent les substances suivantes, éliminées par l’organisme : l’urine, les matières fécales, les vomissures… Le risque d’exposition aux excreta se fait essentiellement lors de la manipulation des dispositifs destinés à leur élimination et lors des soins de nursing (Canevet, 2015 ; Kocalenios et al., 2008).

Il s’agit d’actes routiniers réalisés le plus souvent en série avec une fréquence pluriquotidienne. Les équipements destinés à l’élimination des excreta regroupent différents dispositifs : les bassins, les urinaux, les bocaux, les seaux de chaise percée et les pots en pédiatrie. Le microbiote intestinal définit les micro- organismes qui colonisent les muqueuses et l’épithélium du tube digestif, du duodénum jusqu’au rectum. Il constitue un réservoir important de bactéries (1011 à 1012 par gramme de selles). Ces bactéries commensales ou non peuvent être résistantes pour certaines aux antibiotiques (BMR ou BHRe) ou poser des problèmes de survie (spores) dans l’environnement (Clostridium difficile) et nécessiter ainsi des stratégies spécifiques de prévention (Ruppe et Andremont, 2013). Les bactéries commensales représentent les principaux micro-organismes isoles lors des infections associées aux soins (Invs, 2013). En effet le risque de dissémination de ces microorganismes est lié au potentiel d’excrétion fécale très important (HCSP, 2010). En 2010, le terme de ≪ nouveau péril fécal ≫ est apparu pour illustrer l’importance de cette problématique en lien avec ces micro- organismes résistants aux antibiotiques et/ou épidemiogènes et pour souligner le rôle crucial de la gestion des excreta (HCSP, 2010). Cependant les recommandations en cas d’infection à Clostridium difficile avaient inclus des 2008 la gestion des excreta (HCSP, 2008). En 2013, le Haut Conseil de Sante Publique (HCSP, 2013) replace les précautions standard comme le socle de la prévention de la transmission de ces micro-organismes. En raison des

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conséquences parfois sous-estimées, la gestion des excreta nécessite une vigilance accrue des professionnels de santé. L’analyse de risque montre que l’exposition peut se faire par renversement, éclaboussures et aérosols dans l’environnement (Best et al., 2012 ; Johnson et al., 2013) et par la contamination des mains ou de la tenue professionnelle. Le risque d’accident avec exposition au sang ou aux produits biologiques d’origine humaine en cas de projection ou d’aérosolisation doit aussi être pris en compte. La déclaration des AES par les professionnels de santé est en effet, un acte volontaire et seuls 30 à 50 % des incidents sont signalés (Venier et al., 2007). Le HCSP a défini plusieurs points clés dans la prévention du risque lié aux excreta : le niveau d’observance de l’hygiène des mains, le bon usage des gants, la protection de la tenue professionnelle, la contamination de l’environnement, la vidange des bassins, l’utilisation des laveurs désinfecteurs de bassins, la suppression des douchettes rince-bassins, l’architecture du local vidoir, la disponibilité du matériel, l’évaluation des moyens et des pratiques et la formation des professionnels HCSP, 2013).

1.1.4.7. Gestion de l’environnement

La gestion de l’environnement en milieu de soins constitue un élément important de la prévention des infections associées aux soins (IAS). L’objectif principal recherché est la réduction des réservoirs environnementaux de microorganismes par la mise en œuvre de procédures de nettoyage voire de désinfection du matériel et des surfaces, de gestion du linge et des déchets. Les preuves que les surfaces, l’équipement médical (notamment le matériel non critique) et environnemental (adaptable, fauteuil et linge contaminés ou souillés) jouent un rôle dans la transmission des IAS, sont de plus en plus nombreuses (Boyce, 2007 ; Otter et al., 2011). Ainsi, l’exposition permanente des patients et des professionnels de santé a des micro-organismes, notamment pathogènes, présents dans l’environnement peut être responsable de colonisations et/ou d’infections (Sehulster et al., 2003). Le transfert de ces micro-organismes

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pathogènes ou non aux patients, par l’intermédiaire des professionnels de santé ou des objets, nécessite une prise en compte de l’environnement au sein des précautions standard avec une stratégie bien établie. Afin de prévenir les AES et la contamination des surfaces, il est impératif que les professionnels, munis d’équipements de protection individuelle (EPI) adaptes (tablier imperméable, gants, masques, lunettes…), manipulent avec précaution, c’est-à-dire sans geste brusque ou inapproprié, tout matériel (dispositif médical, linge, déchet…) visiblement souillé par du sang ou tout autre produit biologique d’origine humaine. Outre le rôle de l’hygiène des mains, la transmission de micro- organismes peut être prévenue par des mesures adaptées comme la gestion des dispositifs médicaux, le nettoyage et la désinfection de l’environnement ainsi que la mise en œuvre des processus de gestion du linge et des déchets. D’autres mesures comme la gestion des risques liés à l’eau, l’air et aux travaux font l’objet de recommandations spécifiques.

1.2. L’HYGIENE HOSPITALIERE 1.2.1. Buts de l'hygiène hospitalière

L'hygiène hospitalière s'adresse à tous les établissements de soins et Vise essentiellement :

• la protection des patients contre les infections nosocomiales, en réduisant au minimum les risques de contamination ;

• la protection du personnel de ses structures, quelle que soit leur domaine d'activité, dans le cadre de l'exercice de leurs fonctions ;

• la recherche et la promotion de la qualité en milieu de soins.

1.2.2. Les composantes de l'hygiène hospitalière

L'hygiène hospitalière est un ensemble de maillons qui doivent être bien agencés pour constituer une chaîne cohérente. Au centre du système se trouve le patient ; autour de lui se trouvent toutes les personnes qui contribuent à sa prise

(26)

en charge (personnel hospitalier et visiteurs), tout le matériel et les objets qu'ils utilisent et qui entrent en contact plus ou moins étroit avec lui, les locaux et l'environnement hospitalier qui l’abritent (Dauphin et Darbor, 1988 ; Haxhe et Zumofen, 1994).Les volets suivants peuvent ainsi être distingués dans l'application de l'hygiène hospitalière : l'hygiène des personnes, l'hygiène du matériel, l'hygiène de l'environnement hospitalier et l'hygiène hôtelière.

1.2.2.1. L'hygiène des personnes 1.2.2.1.1. Le personnel soignant

Fréquemment au contact du patient, le personnel est souvent malgré lui un facteur important dans la survenue de l'infection. Son rôle peut se situer à plusieurs niveaux :

• dans le transport de germes d'un patient à un autre, entraînant une infection alors dite croisée. Ce transport peut se faire par l'intermédiaire des mains du personnel, de sa tenue de travail ou des objets qu'il utilise au cours des soins ;

• dans la survenue d'une infection chez le patient à la suite des soins qu'il a reçus:

on parle dans ce cas d'infection iatrogène ;

• les germes transmis au patient peuvent provenir du personnel lui-même (cas de maladie contagieuse du personnel, germes commensaux présents sur le personnel).

1.2.2.1.2. Les patients

Le patient est le plus réceptif à ces infections du fait du terrain particulier que représente son organisme. II doit être informé des risques qu'il court et qu'il peut faire courir aux autres patients et au personnel. Pour les patients non grabataires il est utile de leur indiquer les lieux à risque où ils ne devraient pas se rendre à l'intérieur de l'hôpital, les bonnes pratiques à adopter pour ne pas exposer les autres personnes dans sa chambre : ce sont par exemple :

• ne pas cracher partout,

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1.2.2.1.3. Les visiteurs

Les visiteurs doivent savoir que le patient a besoin d'une attention particulière de leur part que le personnel soignant seul-ne peut pas parfois satisfaire tous les besoins de nursing. Ils devront par conséquent être invités à assurer à leur malade une hygiène corporelle et vestimentaire rigoureuse. En plus les visiteurs doivent être informés de certaines précautions à prendre :

• éviter de manipuler les objets de soins contaminés même lorsque ceux-ci ont servi pour leur malade,

• les aliments apportés au patient doivent avoir été préparés dans des conditions hygiéniques rigoureuses,

• respecter la quiétude de tous les malades présents avec le leur.

1.2.2.2. L'hygiène du matériel

1.2.2.2.1. Le matériel médico-chirurgical

Ce matériel peut être à usage unique ou à usage multiple et commun à plusieurs patients. Dans tous les cas il peut être source de contaminations. Les procédures de récupération doivent garantir l'utilisation du matériel en toute sécurité pour les patients et pour le personnel.

1.2.2.2.2. Le linge hospitalier

On distingue plusieurs catégories de linges en fonction de leur origine et de leurs fonctions : (Hygisn, 1998)

• Le linge utilisé par les malades : ce sont leurs vêtements et la literie. Ce linge est souillé par la flore du malade : flore cutanéo-muqueuse, flore fécale, flore rhinopharyngée. Dans les conditions favorables de température et d'humidité, une multiplication bactérienne importante peut avoir lieu sur ce support et devenir dangereuse pour les organismes fragiles. En plus les particules infectieuses peuvent se disséminer dans l'air lors d'une mauvaise manipulation de ce linge.

• Le linge utilisé par le personnel il s'agit particulièrement du linge en provenance des unités à grands risques telles que la chirurgie et la maternité.

(28)

1.2.2.2.3. Les médicaments

Les antiseptiques et autres préparations médicamenteuses doivent être préparés et délivrés dans des conditions d'asepsie. Certains antiseptiques peuvent se souiller et contenir des germes pathogènes : c'est le cas des dérivés de l'iode contaminés par le Pseudomonas (Hygisn, 1998). En plus de la stérilité de ces substances, leur efficacité et leurs modes d'emploi doivent être connus afin d'en tirer le meilleur bénéfice.

1.2.2.3. L'hygiène hôtelière 1.2.2.3.1. Les locaux

L'entretien ménager des locaux figure en bonne place dans l'hygiène hospitalière. Il est important dans la lutte contre les infections mais aussi pour l'image de marque de l'hôpital. Au sein de l'hôpital les différentes unités de soins ont leurs spécificités et les protocoles de nettoyage doivent en tenir compte. Les éléments à prendre en compte pour l'établissement de ces protocoles sont entre autres le type d'activité menée dans le service, les équipements existants à protéger, la nature des murs et des sols, le rythme du travail. L'architecture doit permettre un agencement des services d'hospitalisation afin d'éviter la promiscuité, facteur de risques de contaminations (Dauphin et Darbor, 1988). En plus cette architecture doit prévoir les mesures de sécurité pour le personnel ainsi que toute structure utile pour une hygiène acceptable. Il s'agit par exemple de réseaux d'assainissement dans les services, de vidoirs pour les déchets liquides dans certaines unités.

1.2.2.3.2. L'alimentation

Elle ne doit pas être source de pathologie pour les patients, ni pour le personnel. Pour ce faire les aliments doivent être préparés dans des conditions d'hygiène acceptable. Ainsi il sera tenu compte de la propreté des personnes travaillant dans ce secteur, de leur état de santé et de la propreté des ustensiles

(29)

1.2.2.4. L'hygiène de l'environnement hospitalier

L'environnement hospitalier, lorsqu'il n'est pas salubre est source de prolifération de micro-organismes divers et d'animaux nuisibles. (Haxhe et Zumofen, 1994 ; Ducel et Guerraz, 1991)

1.2.2.4.1. Les déchets hospitaliers

Issus des services médicaux, techniques et administratifs, ils polluent l'environnement et constituent des problèmes de sécurités lorsqu'ils ne sont pas bien gérés.

1.2.2.4.2. Les animaux nuisibles

Ils peuvent pulluler au sein de l'hôpital et peuvent être impliqués dans la transmission de certaines maladies : moustiques, blattes, rats, souris, puces et poux.

(30)

2- CADRE, MATERIEL ET METHODE D’ETUDE

(31)

2.1. CADRE

2.1.1. Cadre institutionnel

Le Département de Génie de Biologie Humaine est l’un des premiers départements de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC). Il forme des techniciens de laboratoire en Analyses Biomédicales. Ce Département est animé à ce jour par dix enseignants-chercheurs.

2.1.2. Cadre technique

Notre étude s’est déroulée dans les services de médecine interne du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé – Plateau /CHUD-OP. Cet hôpital est situé dans le quartier Ouinlinda dans le troisième Arrondissement de Porto-Novo. Il est limité au Nord par l’Institut du Génie Rural (IGR), au Sud par la cour suprême ; à l’Ouest par le Programme de Lutte Intégrée contre le Paludisme dans l’Ouémé (PRO.LI.PO) et à l’Est par le Jardin des Plantes de la Nature (JPN).

Organisation de l’hôpital

Le CHUD-OP est actuellement dirigé par Léon AYITCHEOU qui est le directeur de cet hôpital. Il dispose d’un service administratif qui est composé d’une direction, d’un service des Affaires Financières (SFA) et d’un secrétariat.

Dans le but de donner des soins de bonne qualité aux populations de l’Ouémé et du Plateau, l’hôpital dispose d’un service de médecine, d’un service de pédiatrie, d’un service de la maternité, d’un service de stomatologie, d’un service de chirurgie, d’un service de gynécologie obstétrique, d’un service d’urgence, d’un service d’ophtalmologie, d’un service d’hygiène, d’un bloc opératoire, d’une pharmacie, d’une buanderie et d’une morgue.

(32)

2.2. MATERIEL

En dehors d’une fiche d’observation des règles d’hygiène (Annexe 1) pour chaque section du laboratoire d’analyses biomédicales, divers matériaux ont été utilisés :

2.2.1. Matériel biologique

Le matériel biologique était constitué de divers prélèvements recueillis dans l’environnement hospitalier. Ces prélèvements étaient faits d’écouvillons des mains et des téléphones portables du personnel, des clenches des portes, des chariots, des stéthoscopes.

2.2.2. Milieux de culture

Pour la culture et l’identification des bactéries, les milieux de culture usuels de bactériologie ont été utilisés (Méité et al., 2007).

2.2.3. Réactifs

Les réactifs utilisés étaient le plasma de lapin pour la recherche de la staphylocoagulase libre chez S. aureus, les disques d’oxydase pour la recherche de l’oxydase chez les bactéries, les réactifs (le violet de gentiane, le lugol, l’alcool, la fuchsine) pour la coloration de Gram, l’eau oxygénée pour la mise en évidence de la catalase chez les bactéries, la galerie rapide de Leminor pour l’identification des entérobactéries et les disques d’antibiotique pour la réalisation de l’antibiogramme.

2.3. METHODE D’ETUDE 2.3.1. Type d’étude

Il s’est agi d’une étude transversale prospective à visée analytique qui s’est déroulée au Centre Hospitalier Universitaire et Départementale de l’Ouémé et du Plateau.

(33)

2.3.2. Echantillonnage

Il s’est agi de l’environnement de l’hôpital plus précisément l’environnement immédiat du patient dans les services de médecine interne.

2.3.3. Observance des précautions standards

Pour l’évaluation de l’observance des précautions standards, une fiche d’observance a été réalisée à base des nouvelles précautions standards 2017 (Annexe I). Ainsi une observation de chaque personnelle a été réalisée au cours de la période d’étude. Le comportement de chaque agent vis-à-vis des précautions standards a été noté.

2.3.4. Evaluation du risque infectieux dans les services de médecine interne du CHUD-O/P

Le risque infectieux dans les services de médecine interne du CHUD-O/P a été évalué à partir d’écouvillon des mains, des téléphones portables du personnel, des clenches des portes, des chariots, des stéthoscopes etc….

Ces écouvillons ont fait l’objet d’examen bactériologique suivi du test de sensibilité aux antibiotiques. L’examen bactériologique classique a été réalisé selon le canevas suivant :

Le premier jour, l’écouvillonnage des mains, des téléphones portables du personnel, des clenches des portes, des chariots, des stéthoscopes a été réalisé.

2ml de bouillon ont été ensuite déversés dans l’écouvillon. Après 16 h d’incubation, le deuxième jour a été consacré à l’ensemencement sur les géloses Mueller Hinton, Chapman et EMB suivi de l’incubation à 37° pendant 24 H.

Chaque type de colonie obtenue a fait l’objet d’un repiquage afin d’obtenir une souche pure qui a fait l’objet d’examen microscopique (Etat frais et coloration de Gram). Les tests biochimiques ont été réalisés le quatrième jour selon les résultats obtenus au Gram.

(34)

Pour les Bacilles Gram négatif, les tests réalisés sont : Test d’oxydase, Test de fermentation du glucose et la réalisation de la galerie de Leminor pour les entérobactéries.

(35)

3- RESULTATS ET DISCUSSIONS

(36)

3.1. Résultats

3.1.1. Champs d’application et stratégie de mise en œuvre 3.1.1.1. Champs d’applications

Tableau I : Connaissance des champs d’application des précautions standards Connaissance Pourquoi Quand Pour qui ?

Par qui ?

Comment ? Médecin (57,14%) 4/7 (57,14%)

4/7

(57,14%) 4/7

(57,14%) 4/7

(57,14%) 4/7

Infirmiers (13,33%) 2/12 (13,33%) 2/12

(13,33%) 2/12

(13,33%) 2/12

(13,33%) 2/12 Aides-

soignants

(0%) 0/8 (0%) 0/8 (0%) 0/8 (0%) 0/8 (0%) 0/8

Du tableau I on remarque que les médecins en général ont une connaissance moyenne des précautions et de leurs applications 3.1.1.2. Moyen mise en œuvre

Tableau II : Observation et investigations sur les moyens mise en œuvre

Recommandations Existence Fonctionnalité

CLIN Oui Non

Moyens nécessaires alloués Non Non

Vaccination du personnel par l’employeur

Non Non

Existence des procédures sur les PS Oui Non Du tableau II, il ressort que peu de moyen sont mise en place mais aussi que ceux existant ne sont même pas fonctionnels

(37)

3.1.2. Hygiène des mains

3.1.2.1. Connaissance hygiène des mains

Tableau III : Connaissance hygiène des mains Hygiène des

mains

Connaissance hygiène des mains

Connaissance lavage des mains

Connaissance friction hydroalcoolique Médecin (71,42%) 5/7 (71,42%) 5/7 (28,57%) 2/7 Infirmiers (33,33%) 4/12 (33,33%) 4/12 (13,33%) 2/12 Aides-soignants (25%) 2/8 (25%) 2/8 (12,5%) 1/8

Du tableau III, on remarque que les agents de santé connaissent l’hygiène des mains dans son composant lavage des mains mais en ce qui concerne la friction hydroalcoolique elle est très peu connue.

3.1.2.2. Observance hygiène des mains

Tableau IV : Observance de l’hygiène des mains

NA : Non Applicable, HDM : Hygiène des mains, SHA : Solutions Hydroalcooliques

Du tableau IV, on remarque que les solutions hydroalcooliques ne sont généralement pas utilisées

Hygiène des mains

Réalisation HDM quand

il le faut

Disponibilité SHA

Bonne utilisation

SHA

Respect technique et durée HDM Médecin (71,42%) 5/7 (28,57%) 2/7 (0%) 0/7 (71,42%) 5/7 Infirmiers (33,33%)

4/12

(13,33%) 2/12 (0%) 0/12 (33,33%) 4/12

Aides- soignants

(25%) 2/8 (25%) 2/8 (0%) 0/8 (25%) 2/8

(38)

3.1.2.3. Respect de l’hygiène des mains

Tableau V : Respect de l’hygiène des mains

Du tableau V, on remarque que l’hygiène des mains est respectée par la majorité des agents de santé

3.1.3. Equipement de protection individuelle

3.1.3.1. Connaissance des équipements de protection individuelles

Tableau VI : Connaissance des équipements de protection individuelles Connaissance EPI

adapté

Connaissance quand utilisé EPI adapté

Médecin (57,14%) 4/7 (28,57%) 2/7

Infirmiers (58,33%) 7/12 (13,33%) 2/12 Aides-soignants (25%) 2/8 (12,5%) 1/8

Du tableau VI, on remarque que les agents de santé n’ont pas une bonne connaissance de quand utilisé un EPI adapté

3.1.3.2. Observance port des équipements de protection individuel

Tableau VII : Observance port des équipements de protection individuel Port tenue

adapté

Bonne utilisation des gants

Autre EPI quand il le faut Médecin (57,14%) 4/7 (42,85%) 3/7 (0%) 0/7 Infirmiers (58,33%) 7/12 (13,33%) 2/12 (0%) 0/12 Aides-soignants (25%) 2/8 (0%) 0/8 (0%) 0/8

Hygiène des mains Respect préalable

Respect de la technique

Respect de la durée

Respect 5 indications Médecin (71,42%) 5/7 (71,42%) 5/7 (71,42%) 5/7 (28,57%) 2/7 Infirmiers (33,33%) 4/12 (33,33%)

4/12

(13,33%) 2/12

(13,33%) 2/12 Aides-soignants (25%) 2/8 (25%) 2/8 (25%) 2/8 (12,5%) 1/8

(39)

Du tableau VII, il ressort que les agents de santé dans leur majorité portent la tenue adaptée. La bonne utilisation des gants est le plus observé chez les médecins et les infirmiers.

3.1.4. Hygiène respiratoire

3.1.4.1. Connaissance hygiène respiratoire Tableau VIII : Connaissance hygiène respiratoire

Connaissance attitude à tenir en cas de toux et

éternuements (Agent de santé)

Connaissance attitude à tenir en cas de toux et éternuements

(Vis-à-vis des patients)

Médecin (14,28%) 1/7 (0%) 0/7

Infirmiers (8,33%) 1/12 (0%) 0/12

Aides-soignants (12,5%) 1/8 (0%) 0/8

Du tableau, on remarque que généralement les agents de connaissent pas l’hygiène respiratoire

3.1.4.2. Observance hygiène respiratoire Tableau IX : Observance hygiène respiratoire

Port de masque Utilisation d’un mouchoir A usage unique

Médecin (0%) 0/7 (0%) 0/7

Infirmiers (0%) 0/12 (0%) 0/12

Aides-soignants (0%) 0/8 (0%) 0/8

Du tableau IX, les agents ont une très mauvaise hygiène respiratoire

(40)

3.1.5. Accidents d’exposition au sang 3.1.5.1. Connaissance des AES

Tableau X : Connaissance des AES

Connaissance conduite à tenir en cas d’AES

Connaissance EPI adapté soins exposant

à un risque

Médecin (42,85%) 3/7 (14,28%) 1/7

Infirmiers (13,33%) 2/12 (8,33%) 1/12 Aides-soignants (25%) 2/8 (12,5%) 1/8

Du tableau X, il ressort que les agents ont une faible connaissance des AES en général

3.1.5.2. Observance en cas AES

Tableau XI : Observance conduite de prévention AES Utilisation

dispositif médicaux de

sécurité

Dispositifs médicaux de

sécurité à portée de mains

Affichage Bonne conduite en cas d’AES à proximité

Médecin (0%) 0/7 (0%) 0/7 (14,28%) 1/7

Infirmiers (0%) 0/12 (0%) 0/12 (13,33%) 2/12 Aides-soignants (0%) 0/8 (0%) 0/8 (25%) 2/8

Du tableau XI, il ressort que le personnel de santé n’utilise pas de dispositif de sécurité

(41)

3.1.6. Gestion des excrétas

3.1.6.1. Connaissance de la gestion des excrétas

Tableau XII : Connaissance de la gestion des excrétas Connaissance de la

gestion des excrétas

Connaissance Epi adaptée à la gestion des excrétas

Médecin (0%) 0/7 (0%) 0/7

Infirmiers (0%) 0/12 (0%) 0/12

Aides-soignants (0%) 0/8 (0%) 0/8

Du tableau XII, on remarque que les agents de santé n’ont aucune connaissance de la gestion des excrétas

3.1.6.2. Observance gestion des excrétas

Tableau XIII : Observance gestion des excrétas Bonne

gestion des excrétas des

patients

Apprendre aux accompagnants comment gérer excrétas du patient

Port EPI adapté pour gestion des

excrétas

Médecin (0%) 0/7 (0%) 0/7 (0%) 0/7

Infirmiers (0%) 0/12 (0%) 0/12 (0%) 0/12

Aides-soignants (0%) 0/8 (0%) 0/8 (0%) 0/8 Du tableau XIII, les agents de santé effectue une mauvaise gestion des excrétas.

(42)

3.1.7. Gestion de l’environnement

3.1.7.1. Connaissance gestion de l’environnement Tableau XIV : Connaissance gestion de l’environnement

Connaissance

Gestion de l’environnement

Connaissance gestion du matériel souillé

Médecin (28,57%) 2/7 (57,14%) 4/7

Infirmiers (13,33%) 2/12 (66,67%) 8/12

Aides-soignants (25%) 2/8 (62,5%) 5/8

D’après le tableau XIV, les agents ont une connaissance moyenne de la gestion de l’environnement

3.1.7.2. Observance de la gestion de l’environnement Tableau XV : Observance de la gestion de l’environnement

Bonne gestion des linges et déchets

Bonne gestion des surfaces et

locaux

Port Epi adapté pour gestion de l’environnement Médecin (28,57%) 2/7 (28,57%) 2/7 (28,57%) 2/7 Infirmiers (13,33%) 2/12 (13,33%) 2/12 (50%) 6/12 Aides-soignants (25%) 2/8 (25%) 2/8 (37,5%) 3/8

Du tableau XV, on remarque que les agents de santé n’effectuent pas toujours une gestion adaptée de l’environnement

(43)

3.1.2. Evaluation du risque infectieux

La figure 3, nous présente la positivité de la culture vis à vis des services

Figure 3 : Positivité de la culture vis à vis des services

De la figure 3, on remarque que les cultures se sont révélées plus positives pour les échantillons de la Diabétologie, de la Médecine interne+ infectiologie et la Cardiologie ; que celles obtenues dans les bureaux au niveau du même service.

La figure 4, présente la positivité de la culture vis-à-vis du site de prélèvement

Figure 4 : Positivité de la culture vis-à-vis du site de prélèvement De la figure 4, on remarque que seul le stéthoscope était exempt de contamination.

67,85%

38,46%

66,67%

88,89%

32,15%

61,54%

33,33%

11,11%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

Médecine interne + infectiologie

Bureau Cardiologie Diabetologie

Positif Négatif

58,06%

25%

80%

42,85%

0%

100%

41,94%

75%

20%

57,15%

100%

0%

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

Clenche de portes

Mains médecin

Mains infirmier

Portables Stéthoscope Chariot

Positif Négatif

(44)

La figure 5, nous présente les bactéries isolées des différents prélèvements

Figure 5 : Bactéries isolées des prélèvements

De la figure 5, on remarque que les SCN (22,73%) étaient l’espèce la plus isolée suivi de Escherichia coli (20,45%).

Tableau XVI : Profil de résistance des souches de bacilles isolées

Espèce AX AMC CTX AT ERT IPM CT

P. aeruginosa 89% 51% 38% 46% 10% 8% 0%

E. coli 90% 60% 29% 36% 6% 0% 0%

K. pneumoniae 100% 64% 33% 40% 0% 0% 0%

P. mirabillis 75% 58% 20% 20% 0% 0% 100%

A. baumanii 89% 62% 30% 44% 7% 4% 0%

22,73%

7,95%

3,41%

20,45%

5,68%

10,23%

10,23%

S. aureus SCN Enterococcus spp

Proteus E. coli K. pneumoniae

Pseudomonas Acinetobacter baumanii

19, 32%

(45)

Tableau XVII : Profil de résistance souches de cocci isolées

Espèce P OX FOX VA TEC GEN CIP LNZ

S. aureus 52% 50% 24% 0% 0% 12% 22% 0%

SCN 72% 64% 30% 0% 0% 23% 26% 0%

Espèce ?? P OX CRO VA TEC GEN

500 DA LNZ Enterococccus spp 32% 100% 100% 0% 0% 0% 100% 0%

(46)

3.3. Commentaire

La présente étude a pour objectif d’évaluer le respect des précautions standard et le risque sanitaire dans le service de médecine interne et spécialités médicales du CHUD-O/P.

De l’étude de nos résultats, nous notons que les bureaux présentent un taux de contamination nettement bas comparativement aux autres services qui sont des services médicaux. Ce taux même bas révèle un problème d’hygiène car les bureaux sont de caractère administratif qui devrait être considéré comme des zones propres. Ce constat serait dû à la mauvaise observance des précautions standards observées plus haut notamment le port de gants des services médicaux pour les bureaux et parfois même pour ouvrir les portes. Aussi les salles d’hospitalisation ne disposant pas de système de sonneries pour l’appel du personnel soignant, les gardes malades sont obligés de venir dans les bureaux pour appeler le personnel sans pratiquer une hygiène des mains. Voilà autant de comportement qui explique la présence de contamination dans les bureaux.

Le fort taux de contamination dans les services de Diabétologie et de Cardiologie s’expliquerait par le fait que les patients de ces services sont souvent considérés comme sans risque infectieux, ce qui contribue au manque d’hygiène dans ces services comparativement au service d’infectiologie pour lequel le personnel met plus de soins. Ces résultats corroborent ceux d’autres auteurs qui en sont venus à la même conclusion (Cardo et al., 1997 ; Do et al., 2003).

La culture des échantillons des différents sites prélevés montre que seul le stéthoscope était exempt de contamination. A cela s’ajoute un faible taux de positivité des écouvillons de mains des médecins qui utilisent ces stéthoscopes.

Ces résultats s’expliquent par le fait que les médecins sont moins en contact avec les patients et adopte une meilleure hygiène que les autres personnels. Ce constat serait également dû au fait que les médecins ayant plus de formations vers d’autres pays où le respect des précautions standards est assez rentré dans les habitudes.

(47)

Ceci n’est pas le cas des autres personnels chez qui les formations sur l’hygiène et sur les précautions standards restent rares ou quasiment inexistante. D’où l’importance des bio-hygiénistes parmi les infirmiers.

Nous avons obtenu 100% de contamination au niveau du chariot, Ce constats demeure d’une grande gravité car ces chariots sont donc des véhicules pour les microorganismes de l’environnement hospitalier pouvant les transporter d’une zone contaminée vers une zone propre, d’un patient vers un autre et d’un service vers un autre.

80% au niveau des mains des infirmiers, 58,06% au niveau des clenches de portes et 42,85% au niveau des portables. Ces résultats sont comparables à ceux de Aminou, 2015 qui a trouvé que pour les téléphones portables et les clenches de portes, le taux de contamination était respectivement de 100% et 83,33% ; Par contre ces résultats diffèrent de ceux de de-Souza et Hounsa, 2015 qui ont trouvé que les clenches de portes constituent les sites les plus contaminés par rapport aux mains du personnel et des téléphones portables. Il s’agit donc d’un point positif qui montre que le personnel connait désormais le rôle des clenches de porte dans la dissémination des germes dans les hôpitaux rapportés par plusieurs auteurs (Kissira, 2014 ; Bossou et Bada, 2013). Cependant l’utilisation des téléphones portables par le personnel de la santé dans les hôpitaux doit être réglementée pour empêcher la propagation des germes hospitaliers à la communauté.

Les staphyloccoques à coagulase négative ont été les plus isolés (22,73%) suivis de Escherichia coli (20,45%). Nos résultats sont comparables à ceux de de- Souza et Hounsa (2015) ; Kissira (2014) qui ont trouvé que les souches dominantes sont les Staphylococcus à coagulase négative suivies des souches de Escherichia coli. De même, les travaux de Aminou, (2015) ont trouvé que les SCN étaient les plus isolés même si ce dernier n’a pas fait cas de présence de souche de Escherichia coli. L’étude de la sensibilité des souches aux antibiotiques

(48)

montre un fort taux des cas de résistance. Cependant aucune résistance n’a été notée à la colistine chez les souches de bacille à Gram Négatif et aucune résistance des souches de cocci à gram Positif aux glycopeptides. Ces résultats rejoignent ceux de Ahoyo et al., 2014 et Kissira, 2014. Le faible taux de résistance des bacilles à Gram négatif aux carbapénèmes noté dans notre étude est en accord avec les résultats de Koudokpon et al., 2018. L’étude des profils antibiotiques montre qu’il s’agit des mêmes bactéries qui circulent dans l’environnement hospitalier. Il est donc urgent que des mesures soient prises pour une meilleure hygiène hospitalière.

(49)

CONCLUSION

Les précautions standards visent à réduire le risque de transmission des microorganismes dans l’environnement hospitalier. La présente étude a montré qu’au CHDU OP, les précautions standards ne sont pas respectées et que certains professionnels ne connaissent pas encore les précautions standards. Ce constat intervient dans un environnement contaminé par des microorganismes dont la majorité résistant aux antibiotiques. Il est donc important que des séances de sensibilisations et de démonstrations de l’application des précautions standards soit effectué chez tous les professionnelles de santé afin de les habitués et de les former.

(50)

Suggestions

Nos suggestions vont à l’endroit :

• Des professionnelles de santé du CHUD-OP de prendre d’avantage compte du risque que représente le non-respect des précautions standard

• Des responsables du CHUD-OP de mettre à la disposition du personnel les moyens nécessaires pour l’application des précautions standard et de veiller à ce que ces mesures de prévention soit mise en pratique par tous et pour tous.

(51)

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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