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Introduction « L'eau dans tous ses états »

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Academic year: 2021

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Introduction

« L’eau dans tous ses états »

Joëlle BURNOUF

(UMR 7041 ArScAn - Archéologies environnementales)

Le sujet choisi dans le cadre du thème transversal 1 de l’UMR est pour les deux années 2005 et 2006 celui de « l’eau ». A l’issue de deux années de réflexion les travaux seront présentés dans le cadre du colloque annuel de la MAE.

Cette introduction au sujet du thème a pour ambition de brosser le panorama des questions que l’on peut débattre sur ce sujet. En effet depuis vingt ans de très nombreux travaux ont été réalisés sur l’eau et les usages de l’eau par les sociétés du passé. Les dernières années du XXe siècle et les premières du XXIe siècle ont vu l’édition de nombreux résultats de recherche dont des thèses et des colloques qui ont marqué un tournant épistémologique et conceptuel dans le traitement de cette question.

Nous proposons d’aborder la question de manière à susciter un dialogue interdisciplinaire et diachronique entre les chercheurs qui travaillent sur des périodes et des espaces différents.

L’eau comme objet

La première question à considérer est celle de la « matière de l’eau » et des incidences de la forme qu’elle prend sur les usages qu’en font les sociétés. L’eau est présente dans les milieux sous différents « états » au sens chimique du terme : liquide, solide, gazeux. Outre cette matérialité différente il convient de prendre en compte la quantité d’eau : abondance, excès, pénurie et surtout les circuits de l’eau : l’ origine de l’eau d’abord continentale ou littorale, ensuite la manière dont elle circule ou non ce qui conduit à traiter des eaux courantes, les hydrosystèmes, du plus petit, le ruisseau (de rang 1) au grand fleuve, mais aussi de ce que l’on peut appeler les eaux invisibles et dans ce cas c’est la question complexe de l’ hydromorphie, des nappes phréatiques enfin de l’eau stagnante c’est-à-dire

toutes les zones humides (marais étangs mares) dont la très riche biodiversité a été très tôt exploitée par les sociétés.

Le concept d’hydrosystème

Cette thématique est sans nul doute celle qui a connu le plus grand développement depuis vingt ans. C’est autour des relations entre les milieux fluviaux, les vallées et les sociétés que se sont nouées les relations solides entre les spécialistes naturalistes et les archéologues spécialement en archéologie préventive (Bravard 1994, 1997). Par ailleurs, c’est autour des grands hydrosystèmes fluviaux que se sont fédérées les équipes de recherche, dans le cadre des programmes interdisciplinaires du CNRS (PIREN 1979-1998, PEVS 1998-2002, ZA depuis 2000). Ces programmes œuvrent dans la longue durée depuis le tardiglaciaire jusqu’à l’actuel et croisent les données des Sciences et Vie de la Terre et des Sciences de l’Homme et de la Société.

Le concept d’hydrosystème a été élaboré dans les années soixante dix (après la naissance de celui de géosystème), c’est donc un concept récent, il a été suivi de celui d’écosystème (dans les années quatre vingt puis d’anthroposystème (en 2003). Un hydrosystème est un système complexe, hiérarchisé et classé par rang de 1 à N, il est constitué de compartiments interactifs de l’amont vers l’aval, c’est un système dépendant à la fois de forçages externes d’ordre climatiques et sociétaux mais aussi de forçages internes liés à la structure et à la nature du système lui-même fonctionnant par ajustement des variables du changement. L’une des particularités de l’hydrosystème est la variabilité des temps de réponse, différents selon les éléments du bassin et l’échelle d’observation. Cette caractéristique est un paramètre très important à l’échelle qui intéresse les spécialistes des sociétés dont les archéologues.

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En effet la résilience des phénomènes doit être prise en compte dans l’interprétation des faits observés.

Les formes de l’eau, l’eau mise en forme

Ce que les archéologues étudient ce sont les rapports des sociétés avec « les formes de l’eau » et ils le font à travers les réalisations des sociétés à différentes échelles d’observation. Ils étudient l’usage de l’eau dans l’aménagement des territoires, formes de l’eau dans les paysages (cf. dans ce volume l’article de G. Chouquer) mais aussi réseaux et circuits de l’eau et, dans ce cadre, la réversibilité ou l’ irréversibilité des systèmes mis en œuvre par les sociétés : drainage, irrigation, dérivations, captages. Comme cela a été mis en évidence dans une thèse récente (J. Rouillard 2004) dans le bassin parisien les sociétés médiévales ont aménagé dans le lit majeur de la Vanne des systèmes réversibles irrigation-drainage, afin d’exploiter les prairies du fond de vallée au mieux de la quantité d’eau au cours de l’année.

Dans cette thématique les objets qui sont sans doute les mieux connus depuis le plus long temps sont les ouvrages de l’eau et architectures de l’eau, qu’il s’agisse des aménagements pour les franchissements, pour la navigation, pour l’artisanat, pour la pêche ou pour l’agriculture. Ces ouvrages, fabriqués par les sociétés pour le captage, la circulation, le stockage, la distribution, le spectacle ou les « jeux d’eau » ont nécessité une bonne connaissance des fonctionnements de l’eau par les constructeurs. Dans l’état où nous les observons il est indispensable pour en comprendre le fonctionnement de travailler, en interdisciplinarité avec les spécialistes du fonctionnement de l’eau dans les espaces considérés. Fonctionnement qui a une histoire que l’archéologue ne peut analyser seul.

Dans ces réalisations des sociétés du passé, toutes ne furent pas strictement utilitaires. L’eau est aussi une valeur immatérielle et comme telle intervient dans les cultes et les mythes : cultes des sources, culte des eaux, usage de l’eau dans les rituels cultuels, mythes de l’eau. Elle a aussi une valeur forte dans l’identité culturelle de certaines sociétés.

Croisant les objets étudiés, leurs usages et leur morphologie une des grandes question est celle de l’eau comme source d’énergie jusqu’à l’invention

de l’usage des énergies fossiles. Cette question est étroitement liée à une bonne connaissance des fonctionnements de l’eau : de la structure passée du réseau hydrographique passé qui est souvent bien éloignée de celle d’aujourd’hui et des techniques de l’hydraulique. Ces techniques mettent en jeu et démontrent une bonne connaissance de la part des sociétés anciennes du débit, du niveau de chute du régime de l’eau, mais aussi de l’ensemble du système interdépendant que constitue une structure hydraulique : dérivation, stockage et évacuation des eaux.

La grande question que les sociétés ont eu à affronter est celle de l’excès et de la pénurie d’eau. Pour comprendre et expliquer à la fois les ouvrages mais aussi leur abandon ou leur survie il faut prendre en compte « les aléas » c’est à dire les relations entre les milieux et le climat. A l’échelle des sociétés ces aléas qui constituent un fonctionnement normal à l’échelle du système « terre » sur plusieurs dizaines de millions d’années, peut être une opportunité ou une contrainte et de toute manière l’échelle de temps des sociétés, plus courte, est en quelque sorte événementielle par rapport au temps long des hydrosystèmes. Dans l’étude de cette question doit aussi être prise en compte la question des sols, de leur composition et des mécanismes de construction-destruction de leurs matériaux par l’eau.

Ces aléas n’ont pas toujours constitué des risques mais aussi des atouts, voire des contraintes. Qu’il s’agisse de crues, de sécheresse, de la mobilité des tracés, les fonctionnements de l’eau ont de toute manière constitué des enjeux pour les sociétés et ont pu être cause de conflits. Ces jeux de sociétés ont laissé des traces archéologiques et écrites qu’il s’agisse de conflits d’autorité comme des conflits d’usage et de gestion pour l’accès comme pour la maîtrise de l’eau (des sources au cours d’eau). Pour les périodes historiques, les plus récentes depuis 2000 ans, on observe que les sociétés ont opéré de véritables forçages des systèmes dont les conséquences sont encore sensibles aujourd’hui, soit par la présence des friches hydrauliques, soit par les pollutions, soit par les risques conséquents à ces travaux.

Eau et biodiversité

Passé le courant hygiéniste des XIXe et XXe siècles, de nombreuses études permettent de mettre en évidence le rôle important des zones humides de toutes sortes dans leurs rapports avec la biodiversité animale et végétale. Mais aussi le rôle des sociétés

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dans la création, l’entretien et l’enrichissement de cette biodiversité. Un témoignage en est pour le millénaire médiéval la création de « régions d’étangs » pour la production agro-piscicole (cf. Marinval et al. dans ce volume)

Pour tenter de restituer les fonctionnements complexes des relations des sociétés avec l’eau il sera opportun de discuter les premières analyses systémiques à différentes échelles d’espace et de temps et aussi les modèles mis au point. Cette démarche a pour objectif de rendre compte de la complexité et de mettre en évidence l’interdépendance et la coévolution des systèmes socio-environnementaux. L’intérêt de cette modélisation est de prendre en compte les différents « héritages » à différentes échelles d’espace et de temps et de démontrer la résilience des systèmes à des pas de temps différents. Elle permet aussi de mesurer les inconnues, de mettre en évidence les nœuds de forçage voire, dans les programmes qui vont jusqu’à l’actuel, de proposer une évolution prospective du système actuel.

Globalement, ce qui ressort des travaux engagés depuis une vingtaine d’années dont les résultats sont proposés (cf. bibliographie) c’est à la fois l’inventivité, l’opportunisme, l’adaptabilité et l’esprit d’innovation des sociétés dans leur rapport à l’eau.

Bibliographie séléctive

Références bibliographiques : quelques titres (beaucoup de colloques et tables rondes) qui ont rythmé les avancées des travaux en archéologie environnementale tant sur le plan des données que des concepts depuis le milieu des années 1990. Ces travaux comportent eux-mêmes de riches bibliographies qui dispensent d’alourdir les références. Dans chaque ouvrage les travaux sur l’eau (quels qu’ils soient) occupent une place majeure.

BURNOUF J., MUXART T., VILLALBA B. et VIVIEN F.-D. (2003) - Des milieux et des hommes : fragments d’histoires croisées (édition d’ouvrage) - Elsevier. Synthèse des travaux des programmes PEVS,

spécialement sur les bassins versants

BRAVARD J-P., MAGNY M. (Dir.) (2002) - Les fl euves ont une histoire. Paléo-environnement des rivières et des lacs français depuis 15000 ans, Errance, p. 71-84.

BURNOUF J., LEVEAU P. (2004) - Fleuves et marais : une histoire au croisement de la nature et de la culture. Actes du colloque « les Fleuves aussi ont

une histoire : pratiques sociales et hydrosystèmes fl uviaux, lacustres et palustres des sociétés pré-industrielles ». Edition des actes du congrès d’Aix en Provence avril 2002 (avec Ph. Leveau) ed. CTHS –Paris.

BURNOUF J. (2004) - La nature des médiévistes, pp 215-226. In : Etudes Rurales N° 167-168, Dossier proposé par le GDR Tesora et coordonné par G. Chouquer « objets en crise, objets recomposés : transmissions et transformations des espaces historiques ». 341 p.

BURNOUF J. (2006) - Crise environnementale : des mots et des sources (représentation sociale d’un seuil d’irréversibilité ou enregistrement social des conséquences de l’action des sociétés sur les milieux ?). In : « les séminaires du PEVS-SEDD ». s.d. C. Beck et Y. Luginbühl.

Sur les relations sources écrites et sources archéologiques : leurs apports et leurs limites et les questions d’interprétation

MAUFRAS O. (2006) - Habitats, nécropoles et paysages dans la moyenne et la basse vallée du Rhône (VIIe-XVe s.). Contribution des travaux du TGV-méditerranée à l’étude des sociétés rurales médiévales. DAF N°98, éditions de la MSH, Paris 2006.

Spécialement les chapitres 14,15,16,17, 20 qui dépassent le cadre chronologique pour l’environnement ( largement sur les trois derniers millénaires)

BRAVARD J.-P., PRESTREAU M. (1997) - Dynamique du paysage : entretiens de géoarchéologie. Lyon 1995, DARA N° 15, Lyon 1997.

BURNOUF J., BRAVARD J-P., CHOUQUER G. (1997) - Dynamique des paysages protohistoriques, antiques, médiévaux et modernes. Actes des XVIIe rencontres d’archéologie et d’histoire d’Antibes Sophia Antipolis, APDCA 1997.

Colloque du PIREN 19 l’Environnement, 1993

VAN DER LEEUW S. 2004 - Direction, Archéologie et systèmes socio-environnementaux. Etudes multiscalaires sur la vallée du Rhône dans le programme Archaeomedes. CRA 27, CNRS édition.

Colloques qui traitent entre autres de l’eau

BURNOUF J., BRAVARD J.-P., CHOUQUER G. (dir.) - La dynamique des paysages protohistoriques, antiques, médiévaux et modernes. Actes des XVIIe rencontres d’archéologie et d’histoire d’Antibes, 19-21 octobre 1996. Sophia Antipolis, Éditions APDCA, 1997, p. 365-387.

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VAN DER LEEUW S. E. (dir.) (1994) - L’homme et la dégradation de l’environnement. Actes des XVe rencontres d’archéologie et d’histoire d’Antibes, 20-22 octobre 1994. Sophia Antipolis, Éditions APDCA, 1995, p. 19-42.

OUZOULIAS P., PELLECUER C., RAYNAUD C. et al. (Dir.) (1998) - Les campagnes de la Gaule à la fi n de l’Antiquité. Actes du IVe colloque AGER, Montpellier, 11 au 11 mars 1998. Antibes, Éditions APDCA, p. 369-404.

FICHES J.L. et al (Ed.) - Actes de la table ronde du GDR 954 du CNRS, Aix-en-Provence, 15-16 septembre 1995, Sophia Antipolis. Éditions APDCA, p. 299-332. LEVEQUE C. (Dir.) (2003) - Quelles natures voulons-nous

? Quelles natures aurons-nous ? Actes du colloque PEVS de Lille. octobre 2001, Amsterdam, Elsevier. BRAVARD J.- P., MAGNY M. (Dir.) (2002) - Les fl euves

ont une histoire. Paléo-environnement des rivières et des lacs français depuis 15000 ans. Colloque de Motz. Errance, p. 71-84.

BURNOUF J., LEVEAU PH. (Dir.) (2004) - Fleuves et marais : une histoire au croisement de la nature et de la culture. Les fl euves ont une histoire. Les relations sociétés-milieux fl uviaux lacustres et palustres. Colloque d’Aix-en-Provence. CTHS édition (sous presse).

Sur les hydro systèmes

BRAVARD J.-P. (1989) – La métamorphose des rivières des Alpes françaises à la fi n du Moyen Âge et à l’époque moderne. In : Bulletin de la Société géographique de Lyon. 4, p. 191-196.

BRAVARD J.-P. (1992) – Approche du changement fl uvial dans le bassin du Rhône (XIVe-XIXe siècle). In : R. Delort, C. Beck (dir.), Histoire de l’environnement et des phénomènes naturels. Actes du programme scientifi que et du colloque de mars 1991. CNRS Éditions, p. 97-103

BRAVARD J.-P. (1997) – Géoarchéologie des vallées alluviales de Rhône-Alpes depuis le Tardiglaciaire, In : J.-P. Bravard, M. Prestreau (dir.), Dynamique du paysage : entretiens de géoarchéologie, actes de la table ronde, Lyon, 17-18 novembre 1995. DARA, 15, p. 177-201.

BRAVARD J.-P., PRESTREAU M. (dir.) (1995) - Colloque de Lyon 1995. Dynamique du paysage : entretiens de géoarchéologie, actes de la table ronde, Lyon, 17-18 novembre 1995. DARA, 15, p. 177-201.

Quelques monographies de sites ou de « régions »

COLARDELLE M., VERDEL E. (Dir.) (1993) – Les habitats du lac de Paladru (Isère) dans leur environnement. La formation d’un terroir au XIe siècle. Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, DAF, 40, 416 p.

BALLUT C. (2000) – Evolution environnementale de la Limagne de Clermont-Ferrand au cours de la seconde moitié de l’Holocène (Massif central français). Thèse de doctorat nouveau régime, sous la direction de Lageat (Y.) et Valadas (B.), Université de Limoges, 315 p.

BENOIT J., FICHES J.-L., GAZENBEEK M. (1994) – Recherches le long de l’aqueduc de Nîmes dans la basse vallée de l’Alzon (Gard). In : F. Favory, J.-L. Fiches (dir.), Les campagnes de la France méditerranéenne dans l’Antiquité et le haut Moyen Âge. Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, DAF, 42, p. 151-162.

BERGER J.-F. (1996b) – Évolution des agro systèmes et du climat. In : J.-L. Fiches (dir.), Le IIIe siècle en Gaule narbonnaise. Données régionales sur la crise de l’Empire, actes de la table ronde du GDR 954 du CNRS, Aix-en-Provence, 15-16 septembre 1995. Sophia Antipolis, Éditions APDCA, p. 299-332. MAUFRAS O. (dir.) (2006) - Habitats, nécropoles et

paysages dans la moyenne et basse vallée du Rhône (VIIe-XVe s.) : contributions des travaux archéologiques sur le tracé du TGV Méditerranée à l’étude des sociétés rurales médiévales. Paris, Éditions de la maison des Sciences de l’Homme, DAF, 49 p., 12 fi g., 4 tabl. (2006)

TREMENT F. (1999) - Archéologie d’un paysage, les étangs de Saint-Blaise (Bouches du Rhône), DAF N° 74. Paris MSH 1999.

BURNOUF J., CUBIZOLLE H. (Dir.) (2001) – Quaternaire. Volume 12. Numéro 1-2, 2001 consacré à la Loire Burnouf J., Carcaud N., Cubizolle H., Garcin M.,

Trément F., Visset L. (2001) - Les relations sociétés - milieux physiques depuis la fi n du tardiglaciaire : les apports du programme Loire. In : Quaternaire Volume 12. Numéro 1-2. 2001, pp 5-13

BURNOUF J., CARCAUD N., GARCIN M., GIOT D., GALINIE H., RODIER X., BLIN C., TABERLY C., MARLET O. (2003) - Colloque de Leeds – Fluvial metamorphosis of the Loire river during Holocene : variability of natural factors and the answers of the societies (Tours case study, France). The alluvial archeology of NW european and Mediterranean. Balkema édit., 2003

BURNOUF J. (2002) - Les levées de la Loire. In : revue « géomètre ». N°4, avril 2002, pages 28-29

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COLLECTIF (2002) - Colloque Lyon-Motz « Fleuves 1- Paléohydrologie des 15 derniers millénaires » Juin 2001 (collectif avec Nathalie Carcaud et Manuel Garcin) (2002) - CARCAUD N, GARCIN M., VISSET L., MUSCH J., BURNOUF J., 2002 – Nouvelle lecture de l’évolution des paysages fl uviaux à l’Holocène dans le bassin de la Loire moyenne. In : J.- P. Bravard et M. Magny Dir., Les fl euves ont une histoire, paléo-environnement des rivières et des lacs français depuis 15000 ans. Errance, p. 71-84. Errance 2002 COLLECTIF (2002) - Aléa et risques fl uviaux dans la

vallée de la Loire au Moyen Age. 3e Congrès International d’Archéologie médiévale et post-médiévale. Medieval Europe Basel, 10-15 sept 2002 (coll. N. Carcaud et M. Garcin). p. 44-49, Bâle, 2002.

BURNOUF J., MAILLARD B. (2000) - Les sociétés et la confl uence du Cher avec la Loire à la fi n du Moyen Age et à l’époque moderne. Les fl euves de l’Ouest français. Identités, espaces, mémoires, représentations. Colloque d’Angers 2002. L’Harmattan.

BURNOUF J., CARCAUD N., CUBIZOLLE H., GARCIN M., TREMENT F., VISSET L. (2003) - Interactions sociétés / milieux dans le bassin versant de la Loire depuis le Tardiglaciaire jusqu’à la période industrielle. In : Des Milieux et des Hommes : fragments d’histoires croisées, T Muxart et el Ed. Elsevier. 2003, p. 65-79. J. BURNOUF, MUXART T., VILLALBA B., VIVIEN F.D. (2003)

- Le passé a de l’avenir : premier bilan de l’appel d’offre « histoire des interactions sociétés-milieux » et perspectives de recherches. In : Des Milieux et des Hommes : fragments d’histoires croisées, T Muxart et el Ed. Elsevier. 2003, pp 15-28.

COLLECTIF (2002) - La Loire entre mythe et réalité. In : revue 303, Arts, Recherche, Création (revue scientifi que de la région Pays de la Loire) N°75. p.12-18 (coll. N. Carcaud et M. Garcin 2003, PARU Février 2003.

COLLECTIF (2002) - Le contexte hydroclimatique dans le bassin de la Loire océanique au haut moyen âge (Coll. Nathalie Carcaud). In : table-ronde « le haut Moyen Age en Anjou » Angers 22-23, Mars 2002 (sous presse).

BURNOUF J. (2002) - Approche archéologique de l’environnement et de l’aménagement du territoire ligérien. « Conclusions » du colloque tenu à Orléans, 14-16 Novembre 2002.

COLLECTIF (2003) - Colloque de Nantes Février 2003. « Gestions des fl euves ». Gestion de fl euves et gouvernance du passé : des exemples à méditer (coll N. Carcaud et B. Maillard).

Références

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