Sauvetage ?
Coupable, non coupable, telle est la question Qui hante mes jours et mes nuits sur tous les fronts Je me condamne à l’autodestruction
N’en déplaise à mon moi qui dit non La lame sur ma peau exécute la sentence Le bourreau que je suis, guide son passage Le jeûne, s’impose aussi à toute autre supplice Pour affiner les ravages de tous ces saccages Fini le temps des tourments et de la décence L’heure est à l’effacement de toutes ses traces Le rouge et le noir n’ont rien de stendhalien Excepté la suprématie du mal sur le bien
Au cœur de l’antre tant attendue de mon sauvetage Je laisse libre court à mon instinct de voyage
Voyage de soulagement et de libération