OsEr
Os Er
MDS : MN26119
9,95 €
Les cahiers positifs transmettent des explications simples
et des conseils faciles à appliquer en développement personnel.
Ici, on explore l’audace sous toutes ses formes, pour mieux comprendre cet état d’esprit mais aussi et surtout la mettre en pratique en toutes circonstances.
Découvrez ainsi plein de conseils pratiques et 20 outils à découper facilement grâce aux pages détachables, à afficher où vous voulez, pour garder un esprit toujours positif !
Lauranne Chavelest Life Coach et thérapeute, spécialisée en développement personnel et professionnel. Son travail ? Vous aider à résoudre, grâce à des exercices pratiques et des outils, les obstacles rencontrés au quotidien pour mieux avancer dans votre vie et réaliser vos projets.
Illustrations : Lavilletlesnuages.
www.mangoeditions.com
comprendre cet état d’esprit mais aussi et surtout la mettre
Le Jeu de rôle La citation n° 2
La mind map pour découper
ses objectifs
+ 20 outils à détacher
6. se mettre en action
La mind map pour découper ses objectifs
Mon objectif principal Qu’est-ce que je dois
faire pour y arriver ?
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Mon mini-objectif 7 Qu’est-ce que je
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Le kaizen
Je consacre chaque jour (temps ou nombre de tâches)
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Lauranne Chavel
16 pages
détachables 50 pages
de conseils pratiques
20 outils à afficher
LEs cAhIeRs pOsItIfS ✂
16 pages
détachables 50 pages
de conseils pratiques
20 outils à afficher Lauranne Chavel
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10. oser au cas p ar cas
Le jeu de rôle
Votre patron vous dit que votre travail ces derniers temps laisse à désirer. Vous décidez de lui répondre.
Une personne inconnue critique l’éducation de votre enfant (ou de votre
animal de compagnie).
Vous décidez de lui
répondre. Un membre de votre famille (parent, beau- parent, frère, sœur…) critique l’éducation de votre enfant (ou de votre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
En soirée, un sujet auquel vous ne connaissez rien fait débat. On vous demande soudainement votre avis et vous
décidez de le donner.
Ça fait 14 fois que vous demandez à votre partenaire de faire la vaisselle, mais l’évier reste plein. Vous décidez d’avoir une conversation à ce sujet.
Dans la file d’attente à la caisse du supermarché, la personne derrière vous semble pressée et le mani - feste (elle vous pousse, fait des remarques à voix haute sur votre lenteur…).
Vous décidez d’intervenir.
Avec un groupe d’amis, vous avez décidé de monter
un projet ensemble. Mais l’un d’entre eux, que vous appréciez beaucoup, doit être exclu (il n’a pas les compétences recherchées).
Vous décidez de le lui annoncer.
Vous décidez de vous confier sur vos doutes ou vos complexes à un ami proche.
Vous n’avez plus envie de voir un de vos amis ce soir, comme prévu.
Vous décidez de le lui dire.
Lors d’un dîner, vous êtes coincé à côté d’une personne dont les propos vous dérangent profondé- ment (ils ne correspondent pas du tout à vos valeurs).
Vous décidez de le lui dir
e. Pendant une soirée, vous parlez avec une personne dont les sujets de discussion ne vous intéressent pas du tout.
Vous décidez de le lui dire.
Dans un groupe, tout le monde partage le même avis sur un sujet, sauf
vous. Vous décidez de prendre la parole pour exprimer votre désaccord.
10. oser au cas par cas
Le jeu de rôle
Votre patron vous dit que votre travail ces derniers temps laisse à désirer. Vous décidez de lui répondre.
Une personne inconnue critique l’éducation de votre enfant (ou de votre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
Un membre de votre famille (parent, beau- parent, frère, sœur…) critique l’éducation de votre enfant (ou de votre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
En soirée, un sujet auquel vous ne connaissez rien fait débat. On vous demande soudainement votre avis et vous décidez de le donner.
Ça fait 14 fois que vous demandez à votre partenaire de faire la vaisselle, mais l’évier reste plein. Vous décidez d’avoir une conversation à ce sujet.
Dans la file d’attente à la caisse du supermarché, la personne derrière vous semble pressée et le mani- feste (elle vous pousse, fait des remarques à voix haute sur votre lenteur…).
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Vous n’avez plus envie de voir un de vos amis ce soir, comme prévu.
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Dans un groupe, tout le monde partage le même avis sur un sujet, sauf vous. Vous décidez de prendre la parole pour exprimer votre désaccord.
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10. oser au cas par ca
Le jeu de rôles
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LEs cAhIeRs pOsItIfS ✂
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LEs cAhIeRs pOsItIfS
sommaire
Introduction ... p. 4
1. savoir qui on est
Retrouver son essence... p. 6 L’outil : retour vers l’enfance ... p. 7 • p. 49 Le grand cahier des charges de la vie ... p. 8 L’outil : écrire ses propres règles ... p. 9 • p. 51
2. identifier ses envies
Qu’est-ce que je veux vraiment ? ... p. 10 L’outil : ma vie idéale ... p. 11 • p. 53 Identifier sa zone de confort ... p. 12 L’outil : les cercles de la zone de confort ... p. 13 • p. 55
3. Les dangers de L’audace
Qu’est-ce qui me retient ? ... p. 14 L’outil : la balançoire « Je suis OK, tu es OK » ... p. 15 • p. 57 Quels sont les risques réels ? ... p. 16 L’outil : identifier et dépasser les risques ... p. 17 • p. 59
4. gérer Les risques
Calmer ses émotions ... p. 18 L’outil : les deux cerveaux ... p. 19 • p. 61 Ne rien prendre personnellement ... p. 20 L’outil : le traducteur de critiques ... p. 21 • p. 61
5. faire de ses rêves une réaLité
Définir ses objectifs ... p. 22 L’outil : la citation n° 1 ... p. 23 • p. 63 Créer ses propres mantras ... p. 24 L’outil : la carte de rappel pour bien exprimer ses objectifs ... p. 25 • p. 65
6. se mettre en action
Découper ses objectifs ... p. 26 L’outil : la mind map pour découper ses objectifs ... p. 27 • p. 67 Un petit peu tous les jours ... p. 28 L’outil : le kaizen ... p. 29 • p. 67 Être bienveillant envers soi-même ... p. 30 L’outil : quand réévaluer son objectif ? ... p. 31 • p. 69
7. oser s’exprimer
Prendre sa place... p. 32 L’outil : poser une intention ... p. 33 • p. 71 Valoriser son opinion ... p. 34 L’outil : rebondir quand on ne connaît pas un sujet ... p. 35 • p. 71
8. accepter d’être vuLnérabLe
Une histoire de courage ... p. 36 L’outil : les 5 « Pourquoi ? » ... p. 37 • p. 73
9. La communication à notre service
Être sincère sans être impoli ... p. 38 L’outil : les 4 étapes de la communication non violente ... p. 39 • p. 75 Retourner la situation ... p. 40 L’outil : passer du « Pourquoi ? » au « Comment ? » ... p. 41 • p. 75
10. oser au cas par cas
Oser s’exprimer ... p. 42 L’outil : le jeu de rôle ... p. 43 • p. 77 Oser être soi ... p. 44 L’outil : la citation n° 2 ... p. 45 • p. 79 Conclusion ... p. 46
introDuction
Qu’est-ce Que c’est, oser ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il me paraît important de nous mettre d’accord sur le sens du mot « oser ». J’ai décidé de me tour-
ner vers un bon vieux dictionnaire : on y apprend que « oser » est synonyme d’audace et de courage. C’est dépas-
ser tous les obstacles, refuser les limites imposées par d’autres, braver les habitudes, innover. C’est oser s’exprimer, donner son avis, aller au bout de ses envies. Oser, c’est, à mon sens, être libre et vivre sans regrets (ou, en tout cas, avec le moins de regrets possibles).
C’est autour de cette définition que ce cahier a été pensé et c’est cette forme de courage que nous allons développer ensemble : le courage d’être soi et de s’affirmer. Pour cela, nous commencerons par faire le point sur la personne que nous sommes et identifierons nos envies profondes et laissées de côté jusqu’à maintenant. Nous verrons aussi quels sont les potentiels dangers à faire preuve d’audace, et de quelle façon nous pouvons gérer ces risques pour transformer nos rêves en objectifs concrets. Se mettre en action sera alors plus facile, notamment lorsqu’il s’agira d’exprimer notre point de vue. Enfin, nous apprendrons à accepter notre vulnérabilité pour améliorer notre communication et nous sortir des situa- tions délicates.
Cette aventure vers soi – et au-delà – sera ponctuée par des citations inspirantes venant des plus grands philosophes des années 1990 à nos jours.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il me paraît important de nous mettre d’accord sur le sens important de nous mettre d’accord sur le sens du mot « oser ». J’ai décidé de me tour- du mot « oser ». J’ai décidé de me tour- ner vers un bon vieux dictionnaire : on
y apprend que « oser » est synonyme y apprend que « oser » est synonyme
(ou, en tout cas, avec le moins de regrets possibles).
C’est autour de cette définition que ce cahier a été pensé et c’est cette forme de courage que nous
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L’insolence de L’audAce
Oser, faire preuve d’audace, ce n’est pas toujours bien vu dans notre société.
Il est vrai que ces mots ont un second sens, plutôt péjoratif : ils sont synonymes d’insolence, d’impertinence. Ils désignent le comportement d’une personne qui méprise les autres et les règles de la société. On qualifie également « d’osé » ou
« d’audacieux » un projet jugé risqué. Faire preuve d’audace est on ne peut plus délicat si c’est ce second sens que l’on a en tête. L’idée de pouvoir être potentiel- lement perçu comme quelqu’un de hautain, qui fait ce qu’il veut au mépris des autres et du danger en arrêterait plus d’un.
Mais peut-on faire preuve de courage sans prendre de risques ? Innover sans bousculer ? Franchir les obstacles en respectant les règles ? Être soi, exprimer ce que l’on ressent et pense est un super moyen d’être heureux et d’éviter les regrets.
Bien sûr, certains pourront être déboussolés par cette attitude, mais il n’est pas question ici d’écraser les autres pour voler une place qui ne nous appartiendrait pas. Nous avons tous un rôle à jouer et nous allons simplement (re)prendre la place qui est la nôtre. Certains y verront peut-être de l’insolence, et ça les regarde.
Tout ce que nous pouvons faire, nous, c’est choisir notre propre définition du mot
« oser » et être en phase avec nos valeurs.
iDentifier sa zone De conFort
Des médias traditionnels à notre entourage, en passant par les influenceurs et les podcasts, tout autour de nous nous invite à « sortir de notre zone de confort ».
À tel point que l’on finit par avoir l’impression qu’il suffit d’ouvrir une porte et de la franchir pour que des choses incroyables se produisent, comme par magie.
Certains d’entre nous ont ainsi le sentiment que le monde se divise désormais en deux catégories : ceux qui ont trouvé l’accès secret à cette zone mystérieuse et fabuleuse, dont la vie ressemble désormais à un film, et les autres, restés sur le banc de touche.
Finalement, la zone de confort, c’est quoi ? Ce sont nos habitudes, les personnes que l’on fréquente, les actions que l’on met en place régulièrement… Bref, tout ce qui compose notre quotidien et qui ne nous demande aucun effort. On s’y sent bien, on s’y sent confortable, d’où le nom de cette fameuse zone – qui est donc plutôt logique. On en sort dès que nous nous lançons dans quelque chose de nouveau pour nous. Ça peut être commencer une activité, exprimer une pensée que l’on garde pour soi en temps normal, prendre une décision qui semble un peu dingue par rapport à nos habitudes de vie… C’est très, très vaste. Or peu de personnes connaissent une vie sans imprévus et identique tous les jours à la minute près…
Nous sortons tous régulièrement de notre zone de confort sans le vouloir et sans nous en apercevoir. On en ressent d’ailleurs bien les effets sur notre organisme : c’est le stress. Parce que oui, se précipiter dans l’inconnu, dans une situation que l’on ne maîtrise pas, c’est vraiment flippant ! Et qui a envie de se rajouter une bonne dose de stress sur ses moments de temps libre ? A priori, pas grand monde.
?
Il est tout de même possible de sortir de cette fichue zone de confort sans pour autant frôler la crise cardiaque à chaque fois, en procédant par étapes. Revenons par exemple à Rosabelle : même ses amis les plus proches ne l’ont jamais vue sans maquillage. Elle pourrait décider d’arracher cette habitude aussi vite et violem- ment qu’un pansement en se mettant tout à coup à ne plus se maquiller. Si cette méthode peut convenir à certaines personnes ou certaines situations, elle risque pour d’autres d’avoir l’effet inverse. Si ça lui fait trop peur, Rosabelle préférera certainement ne pas se lancer du tout en se convainquant qu’après tout, ça ne la dérange pas tant que ça d’être complexée par son visage. Ou alors, elle peut choi- sir de franchir les cercles de sa zone de confort les uns après les autres.
Imaginons que notre zone de confort soit un petit cercle, entouré d’un cercle un peu plus grand, lui-même entouré d’un cercle un peu plus grand, lui-même… Vous saisissez l’idée. Nous ne réagissons pas toujours de la même manière face aux situations nouvelles ou imprévues : nous en gérons certaines vachement mieux que d’autres. Celles qui nous demandent le moins d’efforts et génèrent donc le moins de stress sont celles qui se situent entre notre zone de confort et le premier cercle. On n’y va pas toujours en full confiance, parfaitement à l’aise, mais enfin, ça va. Plus nous passons les cercles, plus nous allons vers des situations qui nous font peur, et plus c’est difficile. Si Roro décide de ne plus se maquiller du jour au lendemain, cela revient, dans son cas, à sauter de son noyau confortable à l’exté- rieur du plus grand cercle de sa zone de confort. À la place, elle peut choisir, dans un premier temps, de se consacrer à une activité de son premier cercle, par exemple commencer par se montrer au naturel devant ses amis proches. Une fois qu’elle se sentira à l’aise avec cette étape, elle pourra envisager de franchir le cercle suivant.
L’outil
Les cercles
de la zone de confort
Retrouvez les cercles de la zone de confort à la fin de ce cahier. Vous pouvez, si vous le souhaitez, utiliser ce schéma pour définir vos propres étapes, cercle après cercle.
On peut, par exemple, partir du résultat que l’on souhaite obtenir (« sortir sans maquillage » pour Rosabelle), le placer sur le schéma dans le cercle qui nous semble lui correspondre, puis chercher les étapes intermédiaires qui pourraient nous permettre de l’atteindre progressivement.
%
p. 55
QueLs sonT
les risQues réeLs ?
Nous venons de voir ce qui nous retient d’oser, de façon générale. Entrons désormais un peu plus dans le détail. Nous nous retenons d’agir, de nous exprimer, à cause de peurs qui varient selon chaque individu. Rosabelle a souvent peur de passer pour une idiote. Une peur non partagée par son ami Childeric qui, lui, s’estime très bon orateur et capable de se sortir de n’importe quelle situation avec brio. Ce dernier, en revanche, est terrifié à l’idée d’en faire trop et de manquer de respect aux autres sans le vouloir – on pourrait facilement se dire qu’il ne sait pas rester à sa place. Roro est-elle idiote et Chichi irrespectueux ? Peut-être, peut-être pas. Ce qui importe ici, c’est que cela correspond à la vision qu’ils ont d’eux-mêmes. Ce qui les bloque, ce n’est pas ce que les autres pensent, mais bien ce qu’ils croient que les autres pourraient se dire. Ils sont donc tous les deux stoppés par… leurs pensées.
?
Quels sont les risques réels à faire preuve d’audace ? Si Rosabelle exprime une opinion ou fait une demande à un interlocuteur qui la trouve effectivement idiote, ce dernier va probablement simplement clore la conversation ou refuser d’accéder à sa demande. Et alors ? Est-ce si grave pour notre héroïne ? Idem pour Childeric : si quelqu’un estime qu’il ne sait pas rester à sa place, alors quoi ? Quelles sont les conséquences réelles sur sa vie ?
Nous aussi, comme nos deux protagonistes, laissons nos pensées dicter notre vie. Pourtant, nous prenons rarement de gros risques en faisant preuve d’audace.
Bien souvent, le pire que l’on puisse nous dire est « non » ou « je ne suis pas d’accord » et… c’est tout.
L’outil
Identifier et dépasser les risques
Il s’agit peut-être de simples pensées, n’empêche que s’en détacher peut être franchement compliqué. C’est pourquoi vous retrouverez à la fin de ce cahier une carte avec des questions à vous poser quand vous sentez la peur vous envahir malgré une grande envie d’agir ou de vous exprimer. On va ainsi prendre le temps d’identifier la pire situation possible, d’en définir la gravité réelle avant de trouver une solution concrète pour y faire face, juste comme ça, au cas où. Puis nous pren- drons un peu de recul et chercherons à déterminer s’il s’agit d’un risque objectif ou subjectif, et, enfin, nous pourrons changer nos pensées en envisageant d’autres scénarios possibles.
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La communication à notre service
« Il m’a regardé. Je l’ai regardé.
Il a compris que j’avais compris.
J’ai compris qu’il avait compris que j’avais compris… »
Kyan Khojandi, Bref
ÊTre sincère sAns être impoli
Rosabelle et Childeric sont hyper OK pour être vulnérables, mais voilà, ils ont peur qu’en étant trop sincères, ils se montrent involontairement blessants ou passent pour des personnes horriblement impolies. Ou pire, sans gêne.
Peut-on vraiment dire aux gens qu’on n’est pas du tout intéressé par ce qu’ils nous racontent, ou qu’après réflexion, on préfère passer la soirée en pyj devant une bonne série plutôt qu’avec eux ? Oui, on peut, tout est une question de mots.
Bien sûr que c’est vexant de s’entendre dire qu’on n’est pas intéressant, mais l’est-ce autant si on dit simplement : « Je vois que tu es passionné par ce sujet, mais moi j’avoue que ça ne fait pas partie de mes centres d’intérêt. Est-ce que tu veux bien m’expliquer ce qui t’intéresse là-dedans ? » De même, « Je n’ai pas envie de vous voir » est bien différent d’un « J’ai très envie de vous voir, mais je cours partout depuis 3 semaines, j’en peux plus, là, j’ai vraiment besoin de me retrouver et de passer une soirée seul. On remet ça à la semaine prochaine ? ».
Nous avons tendance à nous exprimer en accusant les autres à grands coups de « TU
as dit ceci, TU as fait cela », et donc à porter sur eux un jugement forcément biaisé, puisque c’est le nôtre. Suivant notre histoire, nos expériences, le vécu
que nous partageons ou non avec la personne ou la situation, nous vivrons tous un même événement d’une
manière différente. Il serait donc très réducteur de penser que nos réactions, notre ressenti sont uniquement dus aux actes ou paroles de nos interlocuteurs.
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Pour s’exprimer sans agresser, on peut donc laisser tomber l’accusation et se concentrer sur nous. C’est ce que propose la communication non violente à travers 4 étapes clés :
¨
1 Observer la situation et la partager.¨
2 Donner son ressenti.¨
3 Faire part de ses besoins.¨
4 Exprimer une demande.Par exemple, pour préparer sa soirée « Dépasse tes complexes », Rosabelle pourrait dire ceci à ses amis :
¨
1 Je sais que ce n’est pas une situation habituelle, mais…¨
2 Je ne me sens pas très bien dans mon corps et je voudrais travailler là-dessus.¨
3 J’ai besoin de commencer par me montrer sans filtre et j’ai choisi de le faire avec vous dans un premier temps, car je vous aime et vous fais confiance.¨
4 Est-ce que vous voulez bien m’aider dans cette démarche ?En faisant part de nos émotions et nos besoins, nous nous assurons de pouvoir nous exprimer librement sans jamais nous montrer impolis. En interrogeant les autres, nous les incluons dans notre réflexion et les invitons à, eux aussi, partager leurs ressentis et leurs envies.
L’outil
Les 4 étapes de la communication non violente
Cette méthode de communication, développée par le psychologue américain Marshall Rosenberg, a largement fait ses preuves. Elle demande néanmoins du temps et de la pratique avant de devenir automatique. C’est pourquoi vous retrouverez à la fin de ce cahier les 4 étapes qui la composent. Cette carte à découper peut être affichée ou conservée sur soi afin de servir de support, le temps de passer maître en la matière.
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et des conseils faciles à appliquer en développement personnel.
Ici, on explore l’audace sous toutes ses formes, pour mieux comprendre cet état d’esprit mais aussi et surtout la mettre en pratique en toutes circonstances.
Découvrez ainsi plein de conseils pratiques et 20 outils à découper facilement grâce aux pages détachables, à afficher où vous voulez, pour garder un esprit toujours positif !
Lauranne Chavelest Life Coach et thérapeute, spécialisée en développement personnel et professionnel. Son travail ? Vous aider à résoudre, grâce à des exercices pratiques et des outils, les obstacles rencontrés au quotidien pour mieux avancer dans votre vie et réaliser vos projets.
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Le Jeu de rôle La citation n° 2
La mind map pour découper
ses objectifs
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La mind map pour découper ses objectifs
Mon objectif principal Qu’est-ce que je dois
faire pour y arriver ?
mini-objectif 1Mon Qu’est-ce que je
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Mon mini-objectif 2 Qu’est-ce que je
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Mon mini-objectif 3 Qu’est-ce que je
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y arriver ? Mon
mini-objectif 6 Qu’est-ce que je
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Mon mini-objectif 7 Qu’est-ce que je
dois faire pour y arriver ?
Le kaizen
Je consacre chaque jour (temps ou nombre de tâches) à mon objectif, à
(heure ou moment de la journée) .
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Lauranne Chavel
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détachables 50 pages
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10. oser au cas p ar cas
Le jeu de rôle
Votre patron vous dit que votre travail ces derniers temps laisse à désirer. Vous décidez de lui répondre.
Une personne inconnue critique l’éducation de votre enfant (ou de votre
animal de compagnie).
Vous décidez de lui
répondre. Un membre de votre famille (parent, beau- parent, frère, sœur…) critique l’éducation de votre enfant (ou de votre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
En soirée, un sujet auquel vous ne connaissez rien fait débat. On vous demande soudainement votre avis et vous
décidez de le donner.
Ça fait 14 fois que vous demandez à votre partenaire de faire la vaisselle, mais l’évier reste plein. Vous décidez d’avoir une conversation à ce sujet.
Dans la file d’attente à la caisse du supermarché, la personne derrière vous semble pressée et le mani - feste (elle vous pousse, fait des remarques à voix haute sur votre lenteur…).
Vous décidez d’intervenir.
Avec un groupe d’amis, vous avez décidé de monter
un projet ensemble. Mais l’un d’entre eux, que vous appréciez beaucoup, doit être exclu (il n’a pas les compétences recherchées).
Vous décidez de le lui annoncer.
Vous décidez de vous confier sur vos doutes ou vos complexes à un ami proche.
Vous n’avez plus envie de voir un de vos amis ce soir, comme prévu.
Vous décidez de le lui dire.
Lors d’un dîner, vous êtes coincé à côté d’une personne dont les propos vous dérangent profondé- ment (ils ne correspondent pas du tout à vos valeurs).
Vous décidez de le lui dir
e. Pendant une soirée, vous parlez avec une personne dont les sujets de discussion ne vous intéressent pas du tout.
Vous décidez de le lui dire.
Dans un groupe, tout le monde partage le même avis sur un sujet, sauf
vous. Vous décidez de prendre la parole pour exprimer votre désaccord.
10. oser au cas par cas
Le jeu de rôle
Votre patron vous dit que votre travail ces derniers temps laisse à désirer. Vous décidez de lui répondre.
Une personne inconnue critique l’éducation de votre enfant (ou de votre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
Un membre de votre famille (parent, beau- parent, frère, sœur…) critique l’éducation de votre enfant (ou de votre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
En soirée, un sujet auquel vous ne connaissez rien fait débat. On vous demande soudainement votre avis et vous décidez de le donner.
Ça fait 14 fois que vous demandez à votre partenaire de faire la vaisselle, mais l’évier reste plein. Vous décidez d’avoir une conversation à ce sujet.
Dans la file d’attente à la caisse du supermarché, la personne derrière vous semble pressée et le mani- feste (elle vous pousse, fait des remarques à voix haute sur votre lenteur…).
Vous décidez d’intervenir. Avec un groupe d’amis, vous avez décidé de monter un projet ensemble. Mais l’un d’entre eux, que vous appréciez beaucoup, doit être exclu (il n’a pas les compétences recherchées).
Vous décidez de le lui annoncer.
Vous décidez de vous confier sur vos doutes ou vos complexes à un ami proche.
Vous n’avez plus envie de voir un de vos amis ce soir, comme prévu.
Vous décidez de le lui dire.
Lors d’un dîner, vous êtes coincé à côté d’une personne dont les propos vous dérangent profondé- ment (ils ne correspondent pas du tout à vos valeurs).
Vous décidez de le lui dire.
Pendant une soirée, vous parlez avec une personne dont les sujets de discussion ne vous intéressent pas du tout.
Vous décidez de le lui dire.
Dans un groupe, tout le monde partage le même avis sur un sujet, sauf vous. Vous décidez de prendre la parole pour exprimer votre désaccord.
derniers temps laisse à désirer. Vous décidez
10. oser au cas par ca
Le jeu de rôles
Votre patron vous dit que votre travail ces derniers temps laisse à désirer. Vous décidez de lui répondr
e.
Une personne inconnue critique l’éducation de votre enfant (ou de v
otre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
Un membr e de votre famille (par
ent, beau- parent, frère, sœur…) critique l’éducation de votre enfant (ou de v
otre animal de compagnie).
Vous décidez de lui répondre.
En soirée, un sujet auquel vous ne connaissez rien
fait débat. On v ous demande soudainement
votre avis et v ous décidez de le donner.
Ça fait 14 fois que vous demandez à v
otre partenaire de faire la vaisselle, mais l’évier reste plein. Vous décidez d’avoir une conv
ersation à ce sujet.
Dans la file d’attente à la caisse du supermar
ché, la personne derrièr
e vous semble pressée et le mani feste (elle vous pousse, fait- des remarques à voix haute sur votre lenteur…).
Vous décidez d’inter
venir. Avec un groupe d’amis, vous avez décidé de monter un projet ensemble. Mais l’un d’entre eux, que v
ous appréciez beaucoup
, doit être exclu (il n
’a pas les compétences r
echerchées).
Vous décidez de le lui annoncer.
Vous décidez de vous confier sur vos doutes ou v complexes à un ami os proche.
Vous n’avez plus envie de voir un de v
os amis ce soir, comme prévu.
Vous décidez de le lui dir
e.
Lors d’un dîner , vous êtes coincé à côté d’une personne dont les pr
opos vous dérangent pr
ofondé- ment (ils ne corr
espondent pas du tout à v
os valeurs).
Vous décidez de le lui dir e.
Pendant une soirée, vous parlez av
ec une personne dont les sujets de discussion ne v intéressent pas du tout. ous Vous décidez de le lui dire.
Dans un gr oupe, tout le monde par
tage le même avis sur un sujet, sauf vous. Vous décidez de prendre la parole pour exprimer v
otre désaccord.
LEs cAhIeRs pOsItIfS ✂
✂
LEs cAhIeRs pOsItIfS
