Moi Hans, Sturmbannführer SS
De la Leibstandarte ADOLF HITLER
Les dossiers secrets d’Hitler
Copyright © Daniel Gerbou 2012
Moi, Hans sturmbannführer
SS de la Leibstandarte Adolf Hitler
Note de l’auteur
Pour ce volume deux de « Moi hans » j’ai voulu vous offrir une narration Historique des faits, plutôt que de vous les décrires sous la forme d’un roman comme le volume 1.
Cette façons de narrer me correspond mieux et me laisse une certaine liberté que je ne possède pas lorsque c’est un roman, fut-il historique.
Moi Hans…. Table des Matières
Hitler et les reliques P4
Le saint Graal P6
La lance de Longinus P11
Expédition au Tibet P17
Mis a jour de l’histoire de » l’or des Nazis » P
Hitler et les reliques
1909, dans le musée Hofburg de Vienne, un jeune homme maigre, pâle, ayant l’aspect d’un mendiant, scrute avec émerveillement les trésors de la maison des Habsbourg.
Autour de lui, des couronnes de diamants étincellent de toute beauté, sur leurs supports.
Mais un seul objet l’hypnotise : un bout de lance émoussé, rendu noir par le temps avec une plaque en or et un clou en son milieu.
Ce visiteur, c'est Adolf Hitler.
L'objet qu'il vénère : la lance de Longinus, relique antique, supposé donner des pouvoirs a celui qui la possède
De cette fascination est née la quête plus qu’effrénée du führer Adolf Hitler, de toutes les reliques et objets censés transformés en Dieu, ou donnés du pouvoir pour le moins, à son heureux possesseur.
Avec l’aide de son fidèle serviteur ,le Raspoutine allemand, aussi passionné que lui pour l’occulte et le mystique Heinrich Himmler , et né en 1935 la cellule de recherche « archéologique » du parti Nazi –‘ l’ahnenerbe’-.
Après l’anschluss Hitler fit ramener la lance en Allemagne a Nuremberg.
Sa nouvelle rencontre avec la lance fut décrite ainsi par un observateur :
« Le führer pénétra dans la salle du trésor avec Himmler tandis que Kaltenbrunner, Von Sievers et Walter Buch attendaient à l'extérieur. Peu de temps après, Himmler les rejoignit laissant Hitler seul en face du talisman qui était devenu maintenant sa propriété. On ignore ce qui se passa alors dans la tête du führer. Mais cet instant là peut être considéré comme l'un des plus décisifs du XXè siècle. »
RAVENSCROFT Trévor , La lance du Destin - Albin Michel 1973
La fascination mystique et en particulier pour la lance de longinus d’Hitler n’était pas qu’une légende,
Cette croyance dans les pouvoirs surnaturels de la lance le mène dans les régions obscures de la magie et de l'occulte tant et si bien qu’il se croit lui- même l’incarnation d’un tyran sicilien cruel du IXe siècle, qui passait pour avoir possédé la lance a savoir : Landuf II de Capoue.
Une puissance certes il en posséder une, mais une puissance de dissuasion, quand a l’autre, l’histoire nous montre qu’elle ne fut
qu’éphémère.
Certains disent que ce fut grâce a cette fameuse lance (qui avait supposé transpercer le coté du Christ, et alors le sang doté de la puissance de
cet être hors du commun, a coulé le long la dotant de pouvoir spéciaux ) que Hitler est venu au pouvoir.
Or cette même lance que vénère Hitler en 1912, fut expertisée d’origine du 13 siècles, pourtant en 1938 Hitler y croyait quand même !
Pourquoi ? pourquoi cet acharnement a croire en des mythes des légendes, si ce n’est par foi,oui une foi ,mais bien évidemment pas en Dieu, mais en des dieux !.
A la poursuite du Graal
Le Saint graal ! Voila peut être un mot qui vous évoque pleins de choses, peut être l’Indiana- jones qui sommeil en vous, ou le passionné, l’aventurier, qui croit que ce saint objet au pouvoir magique, donne la vie éternelle a celui qui le touche.
Peut être, toujours est-il qu’il intéresse au plus au point le führer Hitler, Himmler et l’’ahnenerbe.
L’ahnenerbe qui fut donc créé comme je le mentionné plus haut en 1935, avait été créer dans l’objectif de rechercher des lieux, ou des objets mythique comme, l’Atlantide le graal, etc…..
Cette structure fut le moyen par lequel le IIIe Reich et la SS ont entre autres, on justifié les
origines pangermaniques de l’Allemagne et des Aryens grâce a l’archéologie et la recherche scientifique.
L’ahnenerbe a eu a sa tête des personnages aussi troublants qu’étranges, citons par exemple Karl Maria Wiligut, alias «Weisthor», auteur de pamphlets antijuifs, antichrétiens et
antimaçonniques.
Malgré son internement pour cause de schizophrénie et déclaré irresponsable par un tribunal en 1924. Ce personnage passionné de kabbale nordique deviendra le responsable de la
«Section de recherches historiques » au sein du Reichsicherheitshauptamt (RSHA), le Bureau central de la sécurité du Reich, coeur de la machine SS
Il aurait notamment dessiné la bague décorée de têtes de mort, de svastikas et de symboles runiques qui était décernée aux officiers
méritants, mais aussi présidé des rituels païens, comme le «baptême » du fils aîné de Karl Wolff, en 1937.
Citons également Otto Rahn, l'homme qui a mis Heinrich Himmler sur la piste du Graal.
Passionné de littérature médiévale, cet aventurier cherche à démontrer la véracité historique du poème Parzifal, écrit en 1205 par le Bavarois Wolfram von Eschenbach qui raconte l’histoire de Parzifal, chevalier au coeur pur,qui au therme de sa quête parvient à
atteindre le Graal et guérit le roi mourant dans son château, au Mont du Salut : Montsalvat.
Otto Rahn était persuadé que Montsalvat était en réalité Montségur, la dernière forteresse des cathares (adeptes d’un mouvement chrétiens qui fut jugé d’hérétique par l’Église catholique), où ces derniers auraient caché le Graal », Dans les années 1930, il mène des recherches en France, en Ariège, en particulier autour de Montségur, où, le 16 mars 1244, 225 cathares, hommes et femmes refusant d'abjurer leur foi, furent brûlés vifs par les doux et croyants représentant de l'Inquisition ( une stèle qui date de 1960 commémore l’endroit où fut érigé le bûcher). Dans le premier de ses deux livres (Kreuzzug gegen den Gral, die Geschichte der Albigenser, Croisade contre le Graal (1933)), Otto Rahn, adepte des théories nazies, présente ces dissidents chrétiens comme des Aryens païens, adorateurs d'un Graal qu'ils voyaient comme objet magique, symbolisant un rite solaire...
En 1936, remarqué par Himmler grâce à ses écrits et théories, il est incorporé à la SS. Ses livres ( Croisade contre le Graal 1933 cité plus haut et La cour de Lucifer 1937)sont distribués aux officiers, propageant ainsi le mythe de la présence possible du Graal dans les Pyrénées.
D'ailleurs la revue, Das Schwarze Korps organe officiel de propagande de la SS, a publié plusieurs articles sur le saint calice (la dernière
coupe de Jésus), qui était conservé depuis le haut Moyen Âge à la cathédrale de Valence, en Espagne, en se demandant si c'était le Saint- Graal.. Si Hitler était obsédé par la lance de longinus sont fidèle « compagnon » Himmler lui était obsédé par le Graal.
Mais pourquoi Heinrich Himmler tenait-il à ce point à mettre la main sur le Graal, symbole d'une foi qu'il avait reniée ?
Peut-être y voyait-il une source de pouvoir et de force digne d'un chef, pour lui, c'était un objet magique, un talisman qui pouvait donner la victoire à l'Allemagne nazie et lui conférer des pouvoirs surnaturels. Himmler affirmé que Jésus avait des origines aryennes peut être une façon pour lui de justifier sa haine antisémite et la mise en oeuvre de l'extermination des Juifs
Visite à l’abbaye de Montserrat Le mercredi 23 octobre 1940,se décide une visite pour le moins inattendue et qui trouble la quiétude de l’endroit, l’abbaye de Montserrat et de ses occupants. Pourtant, comme tous les jours après la messe, le chœur d'enfants a entonné le Salve Regina, puis le Virolai, l'hymne dédié à la sainte patronne de la Catalogne. Et, comme tous les jours depuis près d'un
millénaire, des fidèles sont venus implorer la Vierge noire de Montserrat, en ce lieu magnétique,magique, abrité par une barrière
montagneuse déchiquetée, à 50 kilomètres de Barcelone.
Au début de cet après-midi d'automne, sur l'esplanade de l'abbaye, un cortège de voitures officielles s'immobilise. Une vingtaine d'officiers SS en uniforme noir, escortés par des
responsables franquistes, en descendent. À leur tête, Heinrich Himmler. Pour accueillir cette inquiétante délégation, c'est un moine âgé de 30 ans, Andreu Ripol, qui est dépêché.
Officiellement, il est le seul à parler allemand dans l'abbaye. En réalité, l'abbé, Antoni Maria Marcet, répugnait à recevoir lui-même l'homme qui persécutait les congrégations bénédictines en Allemagne .
