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INNOVER PAR ET POUR LA BIODIVERSITÉ : UNE VISION POUR L’AVENIR

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La Mission Economie de la Biodiversité, créée par la Caisse des Dépôts

et dirigée par sa filiale la Société Forestière, s’attachera à répondre à cet objectif en concevant des solutions innovantes et utiles à tous.

DOSSIER DE PRESSE

28 novembre 2012

INNOVER PAR ET POUR LA BIODIVERSITÉ :

UNE VISION POUR L’AVENIR

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La Mission Économie de la Biodiversité s’intègre dans l’engagement global du groupe Caisse des Dépôts en faveur de la biodiversité. Plusieurs filiales font de la préservation de la biodiversité leur activité quotidienne et un enjeu majeur de leurs actions.

C’est le cas notamment de la Société Forestière, de CDC Biodiversité et d’Egis. Au-delà, c’est le Groupe dans son ensemble qui s’engage vers un plan d’action biodiversité, à la suite de la signature le 19 mai 2011 de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité par le Directeur général, et de la Déclaration du Capital Naturel le 21 juin 2012 au sommet international de Rio+20.

DES DÉPôTS POUR LA BIODIVERSITÉ

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Pilotée par la Caisse des Dépôts et la Société Forestière, la Mission Economie de la Biodiversité s’attachera à démontrer que la prise en compte de la biodiversité peut être le support d’activités économiques diverses, et ainsi générer un nouveau modèle socio-économique durable.

L’objectif est de privilégier une gestion de la biodiversité équilibrée, qui tienne compte des préoccupations économiques et sociales, dans un monde désormais à la limite de ses capacités écologiques naturelles.

Le champ d’action de la Mission Économie de la Biodiversité est ambitieux et diversifié : de nombreuses thématiques ont d’ores et déjà été identifiées aux plans local, national et international, et ce à destination de l’ensemble des catégories d’acteurs publics et privés concernés.

Pour être le plus efficace possible dans son action, la Mission Économie de la Biodiversité privilégiera les thèmes de recherche qui s’inscrivent dans une démarche opérationnelle et en lien avec les besoins identifiés auprès des acteurs de terrain.

Les premiers travaux ont déjà démarré. Ils recouvrent des champs aussi divers que la biodiversité en ville, le financement de la Trame Verte et Bleue, la création d’outils pour intégrer les risques et opportunités liés à la biodiversité dans le secteur financier, ou les principes scientifiques de mise en œuvre de la compensation (notamment l’équivalence écologique).

La Mission Economie de la Biodiversité, au service de l’intérêt général, entend diffuser et partager ses travaux aux moyens de supports de communication et de manifestations variées (lettre d’actualités, site internet dédié, colloques…).

Elle travaille sous l’égide d’un comité scientifique constitué de personnalités de renom : Luc Abbadie, Robert Barbault, Sandra Lavorel, Jean-Claude

Lefeuvre, Michel Trommetter et Jacques Weber.

L’équipe dédiée à la mission Économie de la Biodiversité est composée de six personnes, ingénieurs et chercheurs en agronomie, en écologie, en biogéographie, en économie de l’environnement et en communication environnementale.

La valorisation des travaux et la communication

des résultats

La mission Économie de la Biodiversité a vocation à mettre à disposition

les connaissances et résultats acquis.

Les travaux de la mission Économie de la Biodiversité seront donc valorisés au travers d’articles, d’ouvrages,

de conférences, etc.

La mission Économie de la Biodiversité est également un relai d’initiatives d’autres acteurs de la biodiversité, à travers

notamment son site internet et sa lettre d’actualités.

elle favorise également les échanges

techniques, de concertation ou de réflexion, par la tenue de plateformes

et de conférences.

Un colloque international de grande envergure restituera les résultats des travaux réalisés mais aussi ouvrira le débat en réunissant les plus grands spécialistes nationaux et internationaux autour de l’Économie de la biodiversité.

La Mission ÉconoMie de La BiodiversitÉ EN UN COUP D’œIL

DoSSIer De PreSSe I 28 novembre 2012 I 3

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vers un nouveau ModèLe

DE DÉVELOPPEmENT ÉCONOmIqUE…

Une crise majeure de la biodiversité

Si la question de la biodiversité a pu être jugée secondaire dans une période où la population

mondiale était encore peu nombreuse et les ressources apparemment illimitées, la mondialisation de l’économie et l’évolution démographique rapide des sociétés actuelles mettent aujourd’hui en exergue les limites des ressources naturelles. Nous sommes à présent face à une crise majeure d’érosion de la biodiversité sous toutes ses formes (diversité génétique, des espèces et des écosystèmes), doublée d’une incertitude grandissante quant à l’ampleur annoncée des changements climatiques en cours, qui nous contraint nécessairement à revoir à court terme les modes d’exploitation du vivant afin de réviser tout ou partie de notre modèle de développement social et économique actuel.

Dans ce contexte de changement accéléré des écosystèmes, des réglementations nationales et des accords internationaux de plus en plus nombreux et règlementairement contraignants (Loi de 1976 sur la protection de la nature, Directive cadre européenne sur l’eau, Grenelle de l’environnement, Plateforme internationale sur la biodiversité et les services écosystémiques, etc.) viennent encadrer la mise en œuvre des actions en faveur de la biodiversité et de la protection de la nature, telles que la restauration, la préservation et la gestion des milieux naturels ainsi que les actions de compensation écologique.

Un besoin de compétitivité accru dans un environnement économique incertain

La crise économique majeure actuelle conduit les entreprises à chercher de nouveaux moyens pour améliorer leur compétitivité, entre autres par un recours croissant à l’investissement et l’innovation.

Dans ce contexte, la nécessité de réconcilier écologie et économie et de chercher des synergies entre ces deux mondes d’apparence antagonistes semble être une piste prometteuse. Les activités économiques ne peuvent être séparées des ressources et des systèmes naturels dont elles dépendent et qu’elles impactent, notamment à travers la notion de services écosystémiques. Cette alliance entre écologie et économie implique de nouvelles expertises et façons de produire qui doivent intégrer un savoir complexe lié à la connaissance du vivant. Dans cette perspective, il est plus que jamais nécessaire de repenser les pratiques et les outils afin qu’ils intègrent la préservation de la biodiversité et les services rendus par la nature dans les prises de décision publiques et privées.

Selon le millenium ecosystem Assessment, qui vise à quantifier la dépendance des sociétés humaines par rapport aux écosystèmes et à leur fonctionnement, les sociétés ont surexploité les services

écosystémiques sous-tendant le fonctionnement de la biosphère et assurant la survie de l’Homme en tant qu’espèce. La crise d’extinction des espèces que connaît actuellement la Terre, directement liée aux activités humaines, est d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent. Sur les 24 services écosystémiques qui ont été évalués, 60 % ont été fortement dégradés depuis les 50 dernières années. Avec la baisse des services écosystémiques, l’humanité devra trouver des alternatives, le plus souvent très (trop ?) coûteuses, aux services rendus par la nature. L’approche économique justifie une meilleure prise en compte

de la biodiversité et des services écosystémiques dans la prise de décision publique et privée : en 2008,

l’étude du Teeb a estimé que le coût de l’inaction et de la dégradation des services écosystémiques

représenterait jusqu’à 7 % du PIb mondial par an en 2050.

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3 questions sur

LA mISSION ÉCONOmIE DE LA BIODIVERSITÉ

La Caisse des Dépôts

a confié à la Société Forestière la direction et l’animation

de la mission Économie de la Biodiversité.

quelle est l’antériorité et l’expertise de la Société Forestière dans ce domaine ?

En 2006, la Caisse des Dépôts a confié à la Société Forestière la direction de la Mission Biodiversité, impulsant une dynamique de réflexion hors du champ de la gestion forestière, centrée sur la biodiversité au sens large.

La finalité de la Mission était de contribuer à l’action en faveur de la biodiversité en proposant des solutions pour la financer, cela dans l’objectif de concilier modernité, aménagement du territoire et préservation des écosystèmes.

L’un de ses thèmes majeurs de recherche portait sur la compensation écologique et a conduit à la création, en 2008, de CDC Biodiversité, premier opérateur privé de la compensation écologique en Europe.

Rappelons que CDC Biodiversité est à l’origine, en 2009, de la création de la première Réserve d’Actifs Naturels en France, une innovation majeure dans le domaine de la préservation de la biodiversité.

quelles seront les principales orientations de la mission Économie de la Biodiversité ?

Désormais, ces travaux s’inscriront dans un plus large spectre, à savoir l’interface entre l’économie et la biodiversité, les moyens de réconcilier ces deux pans primordiaux du développement de nos sociétés.

Les orientations de la Mission seront pilotées par la Caisse des Dépôts et par la Société Forestière. La Mission Economie de la

Biodiversité s’attachera à développer les outils permettant de réconcilier développement économique et préservation de la biodiversité, à imaginer et à expérimenter les moyens innovants par et pour la biodiversité.

Son champ d’action sera vaste et diversifié : de nombreuses thématiques dans lesquelles conduire nos recherches et nos actions ont d’ores et déjà été identifiées, tant aux plans local que national et international et avec l’ensemble des catégories d’acteurs publics et privés potentiellement concernés.

Pourquoi la Caisse des Dépôts soutient-elle cette mission de recherche ?

Promouvoir un modèle économique fondé sur la préservation et la valorisation du capital naturel, démontrer que les services écosystémiques sont une opportunité et non une contrainte pour l’activité économique, imaginer un cercle vertueux entre économie et préservation des écosystèmes… représentent autant d’enjeux majeurs auxquels trop peu de réponses concrètes ont été apportées jusqu’à présent.

Le groupe Caisse des Dépôts finance cette mission de recherche qui vient concrétiser l’engagement global du Groupe en faveur de la biodiversité.

Elle répond également à sa vocation d’apporter aux problématiques d’intérêt général des solutions innovantes et efficaces inscrites dans le long terme, permettant de contribuer à la réussite des politiques publiques.

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Biodiversité

et ville de demain

Des solutions techniques et des référentiels permettant d’intégrer durablement la biodiversité en milieu urbain et périurbain vont être étudiés. Ceux-ci pourront être élaborés ou expérimentés en collaboration avec des villes pilotes, des établissements publics d’aménagement ou des entreprises du secteur immobilier, sous forme de cofinancements, de

partenariats ou d’études sous-traitées. Les recherches pourront porter sur des projets d’aménagements urbains, d’espaces verts ou de corridors écologiques.

Ainsi, la Mission Economie de la Biodiversité étudie, en partenariat avec le laboratoire de recherche en écologie Bioemco et la Ville de Paris, la conception d’un modèle de toiture végétalisée écologiquement fonctionnelle. Les recherches portent sur le fonctionnement écologique de ces toitures, mais également sur les aménagements à réaliser sur les structures des bâtiments, les coûts d’installation et d’entretien à intégrer.

Egalement en collaboration avec Bioemco, la Mission vise par ailleurs à décrypter le fonctionnement d’un arbre en ville : d’où tire-t-il l’eau qu’il utilise et comment l’utilise-t-il ? Une meilleure compréhension de ce mécanisme permettrait d’appréhender avec plus de précision le rôle de régulateur thermique des arbres en ville. Ces acquis pourraient orienter les préconisations pour les futures plantations d’arbres en ville et leur gestion.

Biodiversité et territoires

Des études en partenariat avec les collectivités territoriales vont être menées afin d’intégrer la

préservation de la biodiversité à l’échelle d’un territoire, en milieu périurbain, forestier ou agricole.

La Mission Economie de la Biodiversité va travailler à proposer des financements innovants en complément de ceux apportés par l’Etat et les Régions, pour faciliter la mise en œuvre des schémas régionaux de cohérence écologique.

Il s’agira de développer une posture visionnaire qui s’ancre dans un développement économique à long terme, durable et prenant en compte la limitation des ressources naturelles dans une optique de responsabilité sociale et économique.

Dans cette perspective, la Mission Economie de la Biodiversité explorera

de nouveaux outils et modes de financement pour la préservation et la valorisation de la biodiversité. Cinq grands enjeux de biodiversité ont d’ores et déjà été identifiés :

crÉer de nouveaux outiLs

PAR ET POUR LA BIODIVERSITÉ

LA mISSION ÉCONOmIE DE

LA BIODIVERSITÉ S’ATTAChERA à INVENTER ET ExPÉRImENTER DES OUTILS INNOVANTS DONT L’OBjET SERA LA PRÉSERVATION ET LA VALORISATION DE

LA BIODIVERSITÉ.

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Pour tester les préconisations et leur acceptabilité par les acteurs, il est prévu de travailler sur une zone test en Ile-de-France, en partenariat avec la DRIEE et le Conseil régional.

Exemples d’application :

Création d’habitats artificiels marins

Cofinancer des études de recherche afin d’étudier de nouveaux modèles de conception et de gestion d’habitats artificiels marins, en partenariat avec des entreprises et des organismes scientifiques spécialisés dans les milieux marins, dont Egis Eau.

Pérennisation de la vocation écologique de terrains à forts enjeux pour la biodiversité

Étudier des mécanismes financiers et/ou juridiques permettant de maintenir la vocation écologique de ces terrains à forts enjeux pour la biodiversité.

Biodiversité et stockage de carbone

La Mission Economie de la Biodiversité réalise actuellement une étude visant à définir une gestion innovante pour une forêt de pins maritimes, qui permette de produire du bois tout en favorisant la présence d’une espèce protégée de papillon, et qui engendre un stockage supplémentaire de carbone par rapport à une gestion sylvicole standard.

Le stockage de carbone permettrait de générer des crédits carbone et donc des recettes supplémentaires à partir de cette forêt. A travers cette étude, c’est une réflexion sur les liens possibles entre stockage de carbone et préservation de la biodiversité qui est engagée.

Biodiversité, services écologiques et économie

La Mission accompagnera le développement des projets de recherche portés par les grandes écoles ou des universités visant à identifier, comprendre et valoriser les liens entre l’économie et les services écologiques rendus par la biodiversité.

Parallèlement, elle a mené, au sein de plusieurs entités du groupe Caisse des Dépôts, une analyse des impacts-dépendances vis- à-vis de

la biodiversité à l’aide de l’outil ESR du WBCSD.

Celle-ci a permis de dresser un état des lieux des dépendances des différentes activités vis-à-vis des services écosystémiques et de leurs impacts sur ceux- ci, mais aussi de générer une prise de conscience de cette question en interne et d’obtenir une vision globale à l’échelle du Groupe.

Un des enseignements majeurs de cette analyse est l’inadéquation de l’outil ESR aux métiers de la banque, de l’assurance et de l’investissement. D’où la nécessité pour la Mission Economie de la Biodiversité de dresser un panorama des outils d’analyse et méthodologies existants pour la prise en compte de la biodiversité dans la gestion du risque et la prise de décision financière, et, le cas échéant, proposer des outils novateurs permettant l’intégration de cette problématique dans les produits et services financiers.

Biodiversité et équivalence écologique

Un référentiel sera créé et expérimenté, avec pour objectif de faciliter le calibrage qualitatif et quantitatif de la dette écologique résiduelle des maîtres d’ouvrage lors d’un projet d’aménagement.

Exemple d’application :

Mise en place d’un observatoire et d’un registre de la compensation écologique

Il n’existe à l’heure actuelle pas de registre officiel listant les opérations de compensation écologique.

Un tel recensement permettrait de disposer d’un suivi de ces opérations aux niveaux technique et financier, d’organiser un retour d’expérience sur les surfaces, les méthodes de mise en œuvre, leur réussite ou leur échec.

La création de ce registre répondrait par ailleurs à un enjeu de gouvernance, en offrant à tous les acteurs impliqués un outil de suivi commun et partagé qui permettrait de faire évoluer ensemble les pratiques.

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un coMitÉ scientifique de renoM ET UNE ÉqUIPE DÉDIÉE

Comité scientifique

Le comité scientifique aura pour vocation de poser un regard critique et de conseiller la mission Économie de la Biodiversité sur les résultats des travaux

de recherches effectués dans le cadre des projets.

Luc Abbadie est Directeur du laboratoire « Biogéochimie et écologie des milieux continentaux » à l’Ecole Normale Supérieure. Il agit aussi en tant que Directeur adjoint du Département environnement et développement durable du CNRS. Ses travaux de recherche se situent à l’interface sol-plante et portent sur la dynamique des nutriments : origine des nutriments, mécanismes d’accumulation, mécanismes de libération, stratégie d’acquisition par les plantes. Spécialiste du génie écologique, il s’intéresse aux questions de restauration et de valorisation des habitats.

Robert Barbault est Professeur d’écologie à l’Université Pierre et Marie Curie. Il dirige le Département d’Ecologie et Gestion de la Biodiversité du Muséum de Paris. Membre de l’Academia Europea et de nombreux comités scientifiques, il préside le Comité français du programme de l’UNESCO « L’homme et la biosphère ». Spécialiste de la dynamique des populations et des peuplements de vertébrés, il s’est fortement engagé dans le développement des recherches sur la dynamique de la biodiversité. Il a contribué à la création du premier programme national français sur le domaine, en connexion étroite avec la mise en œuvre du programme international Diversitas, auquel il a participé. Il est l’auteur d’une centaine de publications scientifiques et d’une douzaine d’ouvrages.

Sandra Lavorel est Directrice de Recherche du CNRS au Laboratoire d’Ecologie Alpine de Grenoble. Membre des comités scientifiques de plusieurs grands programmes internationaux – Global Land Project de l’IGBP/IHDP et projet BioDISCOVERY de Diversitas – elle a participé à l’édition des chapitres dédiés à l’état de la biodiversité et des services écologiques du Millennium Ecosystem Assessment. C’est une spécialiste des réponses de la biodiversité aux changements globaux, en particulier climatiques et d’utilisation des terres, et des relations entre biodiversité et services écologiques.

Ses terrains favoris sont les écosystèmes de montagne et

les systèmes pastoraux dans l’ensemble du monde.

Récemment, elle a participé à l’expertise scientifique nationale

« Agriculture et Biodiversité » dont elle a co-piloté l’analyse des relations entre biodiversité des agroécosystèmes et services écologiques pour l’agriculteur et la société.

jean-Claude Lefeuvre est Professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle. Il est également Vice-président du Conseil National de la Protection de la Nature et Président du conseil scientifique du Conservatoire de l’Espace Littoral ainsi que membre de plusieurs autres comités et conseils scientifiques. Spécialiste reconnu du fonctionnement des écosystèmes, il a notamment dirigé plusieurs programmes de recherches européens sur les marais salés des côtes ouest de l’Europe.

michel Trommetter est économiste, Directeur de Recherche à l’INRA. Il est membre de divers conseils scientifiques dont celui du Muséum National d’Histoires Naturelles de Paris. Il a participé à différents groupes de travail sur les biotechnologies agricoles et la biodiversité, tant au niveau des services du Premier Ministre (Conseil d’Analyse Economique et Conseil d’Analyse Stratégique) que de l’OCDE (département prospective attaché au Secrétariat Général). Ses recherches portent principalement sur l’analyse économique des droits de propriété intellectuelle dans les biotechnologies, l’innovation et la biodiversité. Au niveau de l’enseignement, il est, entre autres, chargé de cours à Sciences Po Paris. Il a publié plus de 50 articles scientifiques dans des revues et ouvrages.

jacques Weber est économiste et anthropologue, ses principaux centres d’intérêt sont : (1) interactions société- nature, en théorie et en pratique, et notamment le lien entre gestion de l’environnement, développement et pauvreté;

(2) économie et anthropologie de l’exploitation des ressources renouvelables; (3) Méthodes de l’interdisciplinarité. Il intervient à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, l’Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie, l’Ecole Normale Supérieure et à l’Ecole Polytechnique. Membre de plusieurs comités scientifiques nationaux et internationaux, Vice-président du comité français du MAB de l’Unesco, il est l’auteur d’une centaine de publications scientifiques et d’ouvrages.

La mISSION ECONOmIE DE LA BIODIVERSITÉ bénéficie d’un comité

scientifique composé de personnalités reconnues, ainsi que d’une

équipe d’experts pour mener à bien cette mission ambitieuse.

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Une équipe dédiée

Laurent Piermont : Ingénieur agronome et Docteur en écologie. Il a été Directeur général de Biochaleur, société dédiée au développement du bois énergie. Il est actuellement

Président-Directeur général de la Société Forestière, et, à ce titre, Président de l’European Carbon Fund et de CDC Biodiversité. La Société Forestière, filiale de la Caisse des Dépôts, est le principal intervenant français dans le domaine de l’investissement forestier.

Elle propose aussi des services d’assistance aux maîtres d’ouvrage sur le paysage et la biodiversité et intervient dans l’approvisionnement en bois et le financement des industries du bois. Laurent Piermont a publié deux ouvrages aux éditions du Seuil : « L’énergie verte « – 1981 et « Agir avec la nature – vers des solutions durables » Collection Science ouverte – Avril 2010.

Philippe Thiévent : Docteur es Sciences / Ecologie, Ingénieur écologue ; a consacré sa vie privée et professionnelle à la réconciliation de l’homme et de la nature. Après une période de 5 ans dans un laboratoire de recherche, il créé une société en 1986 (CPRE) et la développe pendant 10 ans pourconstituer une équipe d’une quinzaine de spécialistes en écologie terrestre et aquatique, dédiée à l’étude et à l’amélioration de l’intégration des projets d’aménagement du territoire dans leur

environnement. Il rejoint ensuite Scetauroute (Egis), société d’ingénierie des infrastructures de transport, pour développer et intégrer de façon très concrète la prise en compte de l’environnement dans les projets, et dont il devient directeur technique de l’environnement. En 2006, il revient à ses préoccupations originelles de biologiste, rejoint la Société Forestière pour diriger la Mission Biodiversité.

En 2008, il prend également la direction de CDC Biodiversité (filiale de 1er rang de la Caisse des Dépôts) lors de sa création, et en 2012, s’ajoute la direction du pôle « Biodiversité Nature

& Paysage » de la Société Forestière, entité de rattachement du Bureau d’Etudes Paysage, de CDC Biodiversité et de la Mission Economie de la Biodiversité de la Caisse des Dépôts.

Vincent hulin : Après un diplôme d’Ingénieur Forestier et un DEA d’Ecologie d’AgroParisTech, il a obtenu un doctorat en écologie de l’Université Paris-Sud XI en 2007. Cela l’a ensuite conduit à prendre en charge pendant quelques mois une étude sur les indicateurs de suivi de la biodiversité pour le Centre Thématique Européen sur la Diversité Biologique. En 2008, il devient chargé de mission biodiversité au sein de la direction de l’Environnement du Conseil Régional d’Ile-de-France. Il travaille à la mise en œuvre de la politique en faveur de la biodiversité de la Région, et coordonne l’élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique francilien. Il est depuis mai 2012 le chef de projets de la Mission Économie de la Biodiversité.

Aurélien guingand : Economiste de l’environnement, diplômé du Centre d’Etudes et de Recherches sur le Développement International et de l’Université de Virginie aux Etats-Unis, Aurélien Guingand a débuté sa carrière en conduisant une analyse coût-bénéfice du plan de gestion d’une aire marine

protégée en Jamaïque basée sur une évaluation économique des services écosystémiques rendus au sein de la zone. Il a ensuite travaillé à l’Agence Française du Développement en Guadeloupe en tant qu’économiste puis a contribué au sein de l’Agence des Aires marines protégées à la coordination scientifique et technique de l’analyse économique et sociale pour la DCSMM. Plus récemment, il a travaillé en tant que consultant au sein d’Earthmind, une ONG genevoise spécialisée dans le domaine de l’économie de l’environnement Depuis novembre 2012, Aurélien Guingand occupe la fonction de chargé d’études économiques au sein de la Mission Économie de la Biodiversité.

Barbara martel : Biogéographe, diplômée de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, depuis une quinzaine d’années ses missions ont porté sur la gestion et le suivi de programmes de conservation au sein de diverses organismes nationaux et internationaux dont le WWF. Ces travaux concernaient principalement les écosystèmes tropicaux (savanes, forêts, littoraux). Des lémuriens de Madagascar aux oiseaux migrateurs du Paléarctique occidental, Barbara a travaillé dix ans pour la conservation des tortues marines. En 2004, elle a créé une association pour une meilleure connaissance et suivi de la biodiversité insulaire. En mai 2012, elle a rejoint CDC

Biodiversité en tant que chargée d’étude pour renforcer l’équipe sur le projet de Notre Dame des Landes, puis la Mission Economie de la Biodiversité en novembre 2012.

Emmanuelle gonzalez : Diplômée de l’Institut Français de Gestion, Emmanuelle Gonzalez a été chef de projet communication pour la direction des services monde du Groupe Schneider Electric. Après avoir occupé pendant quatre ans des postes en communication environnementale en Amérique du nord, elle a été successivement Chargée de mission à l’Onema puis au CNRS (Laboratoire Bioemco).

Elle a également contribué à la structuration de la filière Biodiversité et Génie Ecologique en collaboration avec le MEDDTL. Elle est chargée de la valorisation pour la Mission Économie de la Biodiversité depuis novembre 2012.

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a propos de LA SOCIÉTÉ FORESTIèRE

LA SOCIÉTÉ FORESTIèRE

INSCRIT SON ACTION DANS

L’ENjEU D’UNE gESTION

DURABLE DE LA NATURE.

(11)

Spécialiste de l’investissement forestier, du bois et de la nature, son offre de services participe à la manière de concilier le besoin de développement de la société moderne et la préservation

de l’environnement :

• Gérer durablement la fôret

Expertise et assistance à l’investissement forestier et foncier, gestion durable et rentable des forêts et espaces naturels

• Préserver la biodiversité et les paysages

Actions positives en faveur de la biodiversité, aménagement des paysages

• Développer l’éco-matériau bois

Production et commercialisation de bois, structuration de la filière bois

Un incubateur de solutions innovantes

La Société Forestière :

• publie chaque année, avec la FNSafer et la SCAFR, l’Indicateur du marché des forêts ;

• a créé la première Société d’Epargne Forestière et de nombreux groupements forestiers innovants ;

• a créé le groupement forestier « Forêts d’avenir » qui acquiert des forêts sinistrées par les tempêtes, les réhabilite et y met en place une gestion forestière durable ;

• est à l’origine de l’European Carbon Fund, dont elle assure la présidence ;

• a créé CDC Biodiversité, filiale de la Caisse des Dépôts, qui accompagne les maîtres d’ouvrage dans leurs opérations de restauration de la nature ;

• a créé avec CDC Entreprises le Fonds Bois, spécialisé dans l’apport de fonds aux industriels du bois.

Une expertise reconnue

• 45 ans d’expérience ;

• Une expertise unique forestière, écologique, foncière et financière ;

• Une équipe pluridisciplinaire expérimentée répartie dans les régions au plus près des territoires.

Une démarche qualité

La Société Forestière s’engage dans une démarche de gestion durable des forêts de ses clients :

• un manuel et des pratiques de gestion durable certifiés ISO 9001 ;

• des forêts gérées éco-certifiées selon le label PEFC ;

• une gestion forestière adaptée aux effets du changement climatique.

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Contact Presse géraldine musnier 04 78 91 19 75

agencegeraldinemusnier@gmail.com

Conception graphique : PLAneT 7Imprimé sur papier 100 % recyclé chez un imprimeur certifié

www.mission-economie-biodiversite.com

mebcdc@forestiere-cdc.fr

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