• Aucun résultat trouvé

Anomalies-vasculaires-des-membres-et-tronc-

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Anomalies-vasculaires-des-membres-et-tronc-"

Copied!
130
0
0

Texte intégral

(1)

Les anomalies vasculaires des membres et du tronc

Traitement chirurgical

(2)

Introduction

• Les anomalies vasculaires constituent une des entités cliniques les moins bien connues de ce début du XXIe siècle

• Les traitement actuels restent empiriques

• « Angiome »: Terme générique

• Anamnèse et examen clinique (92%)

• Imagerie spécialisée (dopller, IRM, artériographie…)

• Traitement chirurgical: bénéfice/risque

• Prise en charge multidisciplinaire

(3)

Définitions

Tumeur : prolifération tissulaire bénigne ou maligne

Tumeur vasculaire : prolifération de cellules endothéliales

Malformation ou dysplasie/ dysembryoplasie/

hamartome : anomalie de l’embryogénèse de révélation clinique très variable. La plupart sont présentes dès la naissance, certaines se révèlent tardivement chez

l’adulte jeune. Il n’y a pas de prolifération, elles ne font que croître au rythme de l’enfant.

Malformations vasculaires: anomalies de

l’embryogénèse des vaisseaux aboutissant à une

altération des parois. Elles peuvent être localisées ou

diffuses. Elles existent par définition à la naissance, mais certaines restent infracliniques pendant plusieurs mois ou années.

(4)

Classification

• Classification internationale née de l’International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA).

• Elle repose sur l’examen clinique, l’imagerie, les caractéristiques hémodynamiques et

l’analyse anatomopathologique et biologique

(5)
(6)

Tumeurs vasculaires bénignes

Hémangiome infantile classique

Hémangiome congénital

Hémangioendothéliome kaposiforme

Angiome en touffe

Botryomycome

Tumeur glomique

(7)

Hémangiome infantile

« Angiome immature »

Tumeur vasculaire la plus fréquente chez le nourrisson

Evolution stéréotypée:

Ø Apparaît dans les 1ères semaines de vie (mais présent à la naissance dans 10 % des cas)

Ø Phase de croissance Ø Phase de stabilisation Ø Phase d’involution

Parmi les hémangiomes infantiles, 98 % ont disparu à sept ans.

(8)

Hémangiome infantile

a : hémangiome du bras chez un enfant âgé de 15 jours b : aspect à sept ans.

(9)

Hémangiome infantile

Histologie: Prolifération cellulaire endothéliale réalisant une masse cellulaire s’alimentant et se drainant par des néocanaux vasculaires.

• Les cellules endothéliales expriment des protéines GLUT1

• Ces protéines sont absentes dans les

hémangiomes congénitaux ainsi que dans les malformations vasculaires: Diagnostic

difficile+++

(10)

Hémangiome cutané pur

Hémangiome sous-cutané pur

Hémangiome mixte

(11)

Hémangiome infantile Complications

Surinfection Ulcération

Nécrose

(12)

Hémangiome infantile

Conduite à tenir :

• Abstention +++

• Les explorations complémentaires ne sont justifiées qu’en cas de doute :

Ø Écho-doppler couleur et pulsé

- Examen de référence, réalisé en 1° intention

- Avantages : Facile d’accès, indolore, non invasif (pas de RX), peu coûteux, sans sédation

- Limites : opérateur-dépendant

(13)

Hémangiome du bras en involution spontanée chez un nourrisson Masse tissulaire bien limitée

hypervascularisée (A et V)

Masse tissulaire de plus petite taille, plus hétérogène, moins vascularisée

(14)

Hémangiome infantile

Ø IRM

- Souvent réalisée en 2° intention

- Avantages: technique non irradiante

champ d’exploration large => évaluation de

l’extension en profondeur d’une lésion et de ses rapports avec les structures adjacentes

excellente résolution en contraste =>

caractérisation tissulaire

- Limites: accès limité, sédation nécessaire (si enfant

< 3 ans)

(15)

Hémangiome synovial du genou

Formation nodulaire, siégeant en avant et au contact du plateau tibial interne, en isoT1, franc hyperT2, se rehaussant globalement de façon intense et homogène après injection

Sag T1

Axial T2

(16)

Hémangiome infantile

Conduite à tenir :

La surveillance clinique doit être attentive pendant la phase de croissance

On donnera aux parents des conseils en cas de saignement

la corticothérapie par injection directe n’a pas d’indication sur les membres

Le laser risque de laisser plus de séquelles (pigmentations) que l’évolution spontanée

Le seul traitement qui soit justifié sur les membres est tardif, après la phase d’involution, en cas de séquelles esthétiques par persistance du sac cutané.

(17)

Hémangiome infantile sur le poignet et la main gauche

(a) et (b) : Face palmaire et dorsale à 6 mois, en phase de croissance

(c) et (d) : aspect à un an. Début de la phase d’involution. Traitement par laser autour du poignet

(e) et (f) : aspect à deux ans.

séquelle pigmentée autour du poignet après laser. L’abstention complète eut été préférable vue l’évolution spontanée sur la main

(g) : à 4 ans, face dorsale après excision du placard pigmenté post laser sur le poignet. Ne subsistent que quelques zones télangiectasiques

(18)

Hémangiome infantile Séquelles

Hémangiome scapulaire en début

d’involution à 3 ans Aspect après involution complète à sept ans.

(19)

Hémangiome infantile Séquelles

Geste de réduction Hémangiome coude: stade séquellaire

Résultat à 11 mois

(20)
(21)

Hémangiome congénitale

Présent dès la naissance

Pas de croissance postnatale

GLUT1 négatif

2 types d’évolutions:

Ø RICH (Rapidly Involuting Congénital Hemangioma) - régression en 6 à 14 mois

- abstention thérapeutique,rarement chirurgie Ø NICH (Non Involuting Congenital Hemangioma)

- Absence d’involution - +/-Chirurgie

(22)

Hémangiome congénitale

Présentation clinique:

• Possible dépistage anténatal

• Souvent unique

• Aspect variable+++ : masse arrondie ou ovale, pâle ou rosée (télangiectasies+), halo blanc

périphérique avec parfois une cicatrice ou une zone de nécrose centrale

• Localisations électives :

Membres (près d’une articulation) Tête (pourtour oreille++, scalp )

• Risque hémorragique++

(23)

Hémangiome congénital

NICH : plaque du tronc, bleutée et

télangiectasique NICH: Plaque télangiectasique non tendue,

halo périphérique bleuté

(24)

Hémangiome congénitale

RICH : forme saillante et télangiectasique, avec halo blanc bleuté, situé en regard du genou.

a : à la naissance

b : après régression spontanée

(25)

Hémangiome congénital

Conduite à tenir devant RICH:

Pas de traitement

Potentiel de régression rapide

Séquelles acceptables

(26)

Hémangiome congénitale

RICH:

Indication d’excision chirurgicale en période néonatale:

Siège accessible

Base d’implantation large ne présentant pas de problème de fermeture

Exérèse de principe: si risque hémorragique (zone de nécrose centrale linéaire)

(27)

Hémangiome congénitale

(28)

Hémangiome congénital

NICH:

Ø Traitement médical:

• Précède chirurgie (hémorragique)

• Corticoïdes: Injections intra lésionnelles

• B bloquants: avlocardyl 3mg/kg/24h sectral 8mg/kg/24h

• Echo cardiaque préthérapeutique ØTraitement chirurgical:

• Laisser moins de cicatrices que la nature n’en ferait

• Les dissimuler dans les plis naturels

• Collaboration pluridisciplinaire : radio, dermato chirurgicale

(29)

Tumeurs associées au syndrome de Kasabach-Merritt

Angiome en touffes: nappe systématisée avec papules

Hémangioendothéliome kaposiforme

(30)

Hémangiome en touffes

Rares++

Évolution chronique et lentement progressive

Cliniquement : soit plaques rouges infiltrées soit tumeur violacée et saillante

Histologie :dispersion dans le derme de petites touffes

capillaires cernées par un vaisseau en croissant à lumière vide

Pas de traitement spécifique

Angiome en touffes: plaque rouge avec lanugo

(31)

L’hémangioendothéliome Kaposiforme

Rare+++

Peut être d’apparition tardive et persister indéfiniment

Même spectre tumoral que l’Hémangiome en touffes

Proche cliniquement et histologiquement

Association fréquente à un syndrome de

Kasabach-Merritt++++

Syndrome de Kasabach-Merritt avec tumeur de localisation intramusculaire

(32)

Syndrome de Kasabach-Merritt

Rare ++

Association :

- Transformation inflammatoire d’une tumeur vasculaire

préexistante (HT ou HEK) - Thrombopénie majeure - Coagulopathie de

consommation : CIVD

(DDimeres ↗, fibrinogène ↘)

Hétérogénéité des réponses thérapeutiques++

(33)

Syndrome de Kasabach-Merritt

Traitement médical:

Quatre traitements

actuellement les plus efficaces sont :

Corticothérapie générale

Interféron alpha 2a ou 2b

La vincristine

Association antiagrégante:

ticlopidine et aspirine

Mais la réponse est

imprévisible et le choix en est totalement empirique

(34)

Syndrome de Kasabach-Merritt

Traitement chirurgical:

Dans quelques cas: Exérèse chirurgicale possible quand tumeur accessible

Phénomène biologique

immédiatement contrôlé après excision de la tumeur

Transfusions de plaquettes:

indiquées avant biopsie ou une exérèse chirurgicale

(consommées en qlq heures)

Cas létaux échappant aux traitements

(35)

Hémangiome intramusculaire

Tumeur bénigne rare

Terrain: Adolescent / adulte jeune

Localisation : tronc,

membre inférieur, cou, touche n’importe quel muscle strié

Clinique : Début brutal, masse ferme,

douloureuse

Evolution: Absence de régression

Aspect préopératoired’un hémangiome intramusculaire des muscles flexor carpi radialis et du flexor digitorum superficialis

(36)

Hémangiome intramusculaire

Imagerie:

Eléments graisseux, musculaires, fibreux, osseux

Dépôts d’hémosidérine, thrombus

Pas de phlébolithes

(37)

Hémangiome intramusculaire

Conduite à tenir:

• Au début: compression peut donner une stabilisation de la tumeur

• La radiothérapie, la cryothérapie et l’embolisation sont inefficaces

• Sclérothérapie percutanée par éthanol ou éthibloc: peut exposer à des complications neurologiques iatrogènes, car les nerfs

peuvent être envahis par l’HIM, sans aucune

traduction clinique

(38)

Hémangiome intramusculaire

Traitement chirurgical:

- indiqué en cas de:

Douleur

Volume important

Déficit fonctionnel

Saignement

Signes neurologiques

Préjudice esthétique

- La résection en bloc de l’ensemble du muscle atteint, quand elle est possible, est la meilleure technique pour éviter hémorragie/récidive

- La chirurgie d’exérèse difficile si:

Atteinte de plusieurs muscles

extension à l’os, aux vaisseaux et nerfs - Taux de récidive en cas de résection

incomplète: 18 à 61 % selon les séries

(39)

Botryomycome

Banal en apparence, il s’agit d’une tumeur au sens

histologique

Elle apparaît après effraction des téguments (plaie

superficielle, corps étranger, ongle incarné, brûlure…)

Cliniquement: lésion pédiculée ou nodule très rouge car

hypervascularisée, saignant facilement, augmentant

rapidement, parfois

responsable d’anémie chez l’enfant

La lésion peut atteindre des volumes impressionnants

Botryomycome ou bourgeon

charnu de la face dorsale du 3ème doigt. Noter la macération de la peau périphérique

(40)

Botryomycome

Conduite à tenir :

Stade précoce: médical (désinfection, pansement cortisoné)

La chirurgie devient indispensable:

- Si botryomycome très volumineux

- En urgence si elle est très hémorragique et surinfectée

Parer soigneusement autour du pédicule jusqu’en tissu sain, assurer une hémostase parfaite et si possible

fermer de façon hermétique pour ne pas laisser de zone cruentée (facteur de récidive)

Si fermeture impossible: on panse à plat avec des pansements cortisonés quotidiens

(41)

Tumeur glomique

Tumeur bénigne qui se

développe à partir du glomus neuro-myo-artériel du tissu dermo-épidermique

Localisation habituelle:

phalange distale des doigts

Diagnostic clinique: TRIADE - Nodule tumorale bleuâtre - Douleur constante

paroxystique

- Sensibilité au froid et aux chocs

(42)

Tumeur glomique

Examen clinique:

Signe de Love: recherche point douloureux exquis à l’aide de la pointe du crayon

Test d’Hildeth: disparition de la douleur après pose d’un

garrot artériel au niveau brachial

Examens complémentaires:

- Radiographie standard - Echo-doppler

- IRM ( angio-IRM+++)

IRM en coupes coronales, en T1 avant et après injection de Gadolinium

(43)

Tumeur glomique

Conduite à tenir:

Exérèse chirurgicale complète

Tumeur latéro-unguéale: voie latéropulpaire.

Tumeurs sousunguéales: incision en gueule de requin, décoller en monobloc tablette et lit unguéal comme un capot, en passant au ras du périoste phalangien

Éviter voie transunguéale:

mauvais jour et/ou entraîne des dystrophies unguéales définitives

(44)

Tumeurs vasculaires malignes

Tumeurs veineuses

Tumeurs artérielles

Tumeurs lymphatiques

(45)

Tumeurs vasculaires malignes

Rares au niveau des membres

Artères, veines ou lymphatiques

Léiomyosarcome +++

(2% sarcomes tissus mous)

(46)

Tumeurs veineuses malignes

• Rares ( atteinte veineuse 5fois + que l’artère)

• Léiomyosarcomes : ¾ +++

• Angiosarcome, fibrosarcome: ¼

• Caractère insidieux: retard de diagnostic

• Siège: membre inférieur (90%)

• Veines profondes de gros/moyen calibre, au niveau proximal: veine fémorale et saphène interne

• Métastases par voie hématogène (os, foie, poumons…)

(47)

Tumeurs veineuses malignes

Histologie: prolifération maligne des cellules musculaires lisses des parois des veines

Clinique:

- Tuméfaction du membre bosselée et mobile: non battante ni soufflante

- Dilatations variqueuses ( circulation collatérale) - Tableau de thrombose veineuse +++

Paraclinique:

Echodoppler, TDM, IRM +++

(48)

Tumeurs veineuses malignes

Traitement :

Chirurgie +++

Exérèse tumorale en monobloc avec peau et tissus sous- cutané en regard

Compartimentectomie : ↙ risque de récidive de moitié

Amputation: traitement conservateur impossible

Chirurgie palliative : stade métastatique avancé

Remplacement veine retirée par veine autologue ou

prothèse: indiqué quand œdème important ou douleurs post- op

Radiothérapie post-op à fortes doses

+/- Chimiothérapie: réponse 40 – 50% des cas

(49)

Tumeurs artérielles malignes

• Très rares

• Jusqu’en 1995: 11 cas de léiomyosarcome artériel des membres dans la littérature

• Artères: fémorale, iliaque, poplitée, axillaire, sous-clavière

• Clinique: masse sur trajet d’une artère, claudication intermittente, œdème

• Extension surtout loco-régionale, mais métastases possibles

• Traitement: chirurgie +/- chimio, radiothérapie

(50)

Tumeurs lymphatiques malignes

• Lymphangiosarcome +++

• Sarcome de Kaposi +++

• Décrits souvent chez patients porteurs de lymphoedème chronique

• Primitives ou localisations métastatiques

(51)

lymphangiosarcome

Survient sur lymphoedème chronique: post-chirurgical (néo du sein+++), post-

traumatique, congénital…

Intervalle libre: plusieurs années (moy 10 ans)

Aspect clinique évocateur:

placards ou nodules

infiltrés, ecchymotiques, rouge violacés, contours irréguliers, partie

proximale des membres+++

(52)

Lymphangiosarcome

Traitement: chirurgie radicale, souvent

amputation

Pronostic sombre (dissémination métastatique)

(53)

Sarcome de kaposi

L’atteinte lymphatique dans le sarcome de Kaposi peut être secondaire à

l’extension d’une forme disséminée ou

locorégionale

Peut aussi compliquer un lymphoedème chronique

L’évolution est moins rapide que dans le lymphangiosarcome

(54)
(55)

Malformations vasculaires

• Évolution et aspects cliniques hétérogènes

• Bilan paraclinique et prise en charge par une équipe spécialisée indispensables

• Classification en deux sous-types:

Ø À débit rapide: malformations artérielles, fistules artérioveineuses, malformation artérioveineuse),

Ø À débit lent: malformations veineuses,

lymphatiques et capillaire

(56)

Malformations vasculaires

Points essentiels:

La malformation est souvent plus étendue qu’en apparence

Le diagnostic précis impose une exploration vasculaire par échodoppler et le plus souvent par imagerie spécialisée

Traitement radical rarement possible

Les récidives sont la règle mais il s’agit souvent de nouvelles localisations

Certaines malformations ont un retentissement général : coagulopathies, retentissement hémodynamique,

catabolisme. Sans oublier les conséquences sur le psychisme et sur la croissance chez l’enfant

Un traitement inadapté peut aggraver les lésions !

(57)

Malformations à débit lent

Malformations capillaires

Malformations veineuses

Malformations lymphatiques

(58)

Malformations à débit lent

• Les plus fréquentes

• Les lésions sont en règle présentes à la naissance mais peuvent être de révélation tardive

• Leur croissance est proportionnelle à la croissance de l’enfant

• Les complications y sont rares mais on a décrit des ulcérations, des infections (ML)

• Même étendues, elles n’ont pas de

retentissement sur la croissance sauf dans le syndrome de Klippel-Trenaunay et certaines formes diffuses

(59)

Malformations capillaires

Angiome plan ou « tache de vin »

Présentes dès la naissance

Elles sont planes et régulières

Leur taille augmente

proportionnellement avec l’enfant, puis reste stable sans interférer avec la croissance du membre

Les seules modifications concernent la couleur et la surface

(60)

Malformation capillaire

Forme diffuse atteignant le membre en totalité: Toute la peau du membre est rouge avec un renforcement à la main ou au pied.

Hypertrophie congénitale

modérée du membre, mais qui reste stable pendant la

croissance

Problème uniquement esthétique

Aucun examen

complémentaire n’est

habituellement nécessaire dans les formes typiques localisées

(61)

Malformations capillaires

Formes inesthétiques,

retentissement psychologique Laser à colorant pulsé +++

Résultats satisfaisants mais imprévisibles

- 1/3 bons répondeurs - 1/3 répondeurs moyens - 1/3 échecs

Résistant après échec de deux séances

Récidives dans 10 % des cas

Complications :

hyperpigmentation, achromie (membres +++), cicatrices

atrophiques ou hypertrophiques

(62)

Malformations capillaires

Traitement chirurgical:

Doit se limiter à l’emploi des techniques les moins agressives de la chirurgie plastique

Limiter les séquelles cicatricielles

L’utilisation de ces techniques se fera de manière hiérarchisée, de la plus simple à la plus compliquée:

- Excision–suture en un temps ou itérative - Exérèse partielle intra-angiomateuse

- Exérèse suivie d’une greffe cutanée mince ou épaisse - Expansion cutanée suivie de lambeaux cutanés locaux

(lambeau d’avancement/ rotation)

(63)

Malformations capillaires

(64)
(65)

Malformations veineuses

Sur les membres: malformations vasculaires les plus fréquentes

Clinique: tuméfactions bleutées ou violacées, non soufflantes, se vident à la compression

Le retentissement clinique

dépend de leur taille et de leur localisation

SF: lourdeur, gêne fonctionnelle, douleurs

Peuvent diffuser en profondeur autour des pédicules

vasculonerveux, en

intramusculaire, dans les gaines tendineuses, le périoste…

Vidange d’une MV de la main et des doigts par élévation du bras

(66)

Malformations veineuses

C

A- MV dans le muscle soléaire du mollet droit B- diagnostiquée à la puberté par IRM

C- Rx conventionnelle montrant des phlébolithes (→) stigmates d’une MV

(67)

Malformations veineuses

A : malformations MV dorsale droite profonde avec importante atteinte musculaire ; B : IRM démontrant l’envahissement musculaire

(68)

Malformations veineuses

Faiblesse musculaire par remplacement de la majorité des muscles du membre inférieur gauche par une MV (A) confirmée à l’IRM (B)

(69)

Malformations veineuses

Le traitement des malformations veineuses comprend

trois volets :

● Médical, conservateur, souvent le plus approprié pour les lésions étendues

● La sclérothérapie qui permet de diminuer leur taille et leur symptomatologie

● La chirurgie

(70)

Malformations veineuses

Traitement médical:

Contention élastique

Instauré dès la première douleur.

Pour les malformations

veineuses étendues localisées au niveau des membres

La fréquence, la durée et moment pour porter cette contention dépendent de la symptomatologie du patient (effort, station debout

prolongée…)

(71)

Malformations veineuses

Traitement médical:

• Acide acétyl salicylique (100mg/j)

• Héparine de bas poids moléculaire:

- 100 U anti-Xa/kg/j pour les adultes et 30 U anti- Xa/kg/j pour les enfants

- (MV) douloureuses associées à une coagulation intravasculaire localisée (D-dimères > N)

- Avant sclérothérapie (↗ efficacité)

- Avant chirurgie (↙ saignement per-opératoire)

(72)

Malformations veineuses

Sclérothérapie:

La sclérothérapie par ponction directe est le traitement de choix pour réduire le volume de la MV

Associée parfois dans un second temps à une

exérèse chirurgicale

Technique rigoureuse:

radiologie

interventionnelle, salle d’angiographie digitalisée

AG, ou blocs (membres)

(73)

Malformations veineuses

Sclérothérapie:

Phlébographie

Injection de produit de contraste + agent

sclérosant

Phlébographie par ponction directe d’une MV veineuse de l’avant- bras. De multiples phlébolithes disséminés sont visibles. Le

compartiment injecté montre des logettes veineuses bien circonscrites, sans extravasation ni drainage veineux précoce.

L’injection d’éthanol pourra donc être réalisée sans pose de garrot

(74)

Malformations veineuses

Sclérothérapie:

Agents sclérosants:

Éthanol : L’alcool absolu (95–98 %) est le

produit sclérosant le plus agressif et le plus efficace

Agents détergents: le tétracyl sulfate de

sodium «Thrombovar® 3» ou Aetoxysclerol® 3

% , Sotradecol®

(75)

Matériel de sclérothérapie

Ethibloc ®

± dilué avec alcool absolu

Aiguille fine (ponction directe)

(76)

Malformations veineuses

Sclérothérapie:

Patiente 16 ans: MV plante du pied et du mollet. A : imagerie par IRM en coupe sagittale ; B : phlébographie par ponction directe d’un compartiment de la voûte plantaire. Aspect typique de lacs veineux agglomérés avec un drainage rapide, via de petites veines dysplasiques, vers veine tibiale post normale ; C : contrôle en scopie en cours de procédure. L’injection d’éthanol opacifié par du produit de contraste iodé réalisée en bloquant la veine de

drainage au moyen d’un garrot

(77)

Malformations veineuses

Sclérothérapie:

Complications:

20 à 31 % des patients traités par l’éthanol

Complications cutanées+++:

phlyctène, ulcération profonde, nécrose…

Membres: Fibrose

douloureuse avec impotence fonctionnelle

Lésions nerveuses

(extravasation éthanol)

Thrombophlébite veines de drainage, embolie pulmonaire

(78)

Malformations veineuses

Traitement chirurgical:

Quelle MV est susceptible d’être améliorée par une résection chirurgicale ?

2 situations:

• MV indolores, sans trouble fonctionnel

• MV symptomatiques invalidantes au quotidien

(79)

Malformations veineuses

MV asymptomatiques - Indications:

MV de petite taille résécable en totalité

MV bien délimitée

MV fibrosée par une

sclérothérapie préalable

Séquelles de sclérothérapie

(80)

Malformations veineuses

A : MV envahissant la labia major gauche sans extension vaginale ; B : vue peropératoire montrant son caractère bien circonscrit ; C : résultat à un an

(81)

Malformations veineuses

A : MV dorsale (→) envahissant les muscles paravertébraux et la moelle épinière et réséquée après deux sclérothérapies à l’éthanol ; B : T2- weighted image ; C : vue peropératoire montrant la MV intramusculaire

fibrosée par la sclérose préalable

; D : résultat à six mois

(82)

Malformations veineuses

MV symptomatiques

Chirurgie souvent précédée d’1 ou 2 sclérothérapies - Indications:

• MV volumineuse et douloureuse (↘ volume)

• Impossibilité d’arrêter la prise d’HBPM sans récidive des douleurs

• Répercussion psychologique importante

• MV limitée à un groupe musculaire dont le

sacrifice peut être fait sans séquelle fonctionnelle

• Séquelles de sclérothérapie

(83)

Malformations veineuses

Malformation veineuse, dépistée en anténatal

(a) : Aspect à la naissance

La compression de la malformation a permis d’éviter l’amputation au poignet

(b) : radiologie de la main. Le squelette des trois premiers doigts est soufflé par la

malformation

(c) : Résultat après intervention à j15 Le 4ème et 5éme doigt et la base du pouce ont pu être conservés et sont fonctionnels

Un transfert d’orteil est envisagé si la malformation reste stable

(84)

Malformations veineuses

A : volumineuse MV fessière et périnéale empêchant l’enfant de s’asseoir et à l’origine de saignements périnéaux ;

C : IRM montrant l’extension intramusculaire, génitale et périnéale ; D : résultat après colostomie de décharge réalisée à six

semaines de vie, trois résections chirurgicales E : après sclérothérapie à l’éthanol de la MV périnéale antérieure restante

(85)

Malformations veineuses

MV intra-articulaire du genou confirmée par IRM (A) et à l’origine de plusieurs épisodes d’hémarthrose douloureuse avec blocage du genou. B : vue peropératoire montrant la dégénérescence du cartilage (→) chez cette jeune fille de 11 ans

(86)
(87)

Malformations lymphatiques

Moins fréquentes sur les membres (MV)

Doigt, segment ou membre entier

Couleur proche de la peau normale avec un aspect en peau d’orange

À la palpation: peau infiltrée par un lymphoedème

Pas de retentissement sur la croissance en longueur

Selon la taille et la localisation des ML: diminution des amplitudes articulaires ou des attitudes vicieuses

Complications spécifiques des ML:

infections de type cellulites en particuliers à streptocoque b- hémolytique.

(88)

Malformations lymphatiques

ML macrokystique ML microkystique

(89)

Malformations lymphatiques

Malformations lymphatiques macrokystiques : volumineuse lésion de la paroi thoracique et du creux axillaire gauches chez un garçon de 25 mois (A). IRM pondérée T1 (B)

(C) : aspect typique de multiples logettes liquidiennes séparées par de fines cloisons

Certaines logettes présentent un niveau liquide-liquide (pointes de flèches) attestant d’une hémorragie intrakystique Absence de composante intrathoracique

(90)

Malformations lymphatiques

ML membre supérieur et de la main:

- Handicap fonctionnel majeur

- Traitement chirurgical difficile (structures nerveuses)

ML membres inférieur:

- Cadre nosologique complexe

- Association à d’autres malformations vasculaires intégrées dans des syndromes polymalformatifs (Parkes-Weber, de Klippel-Trenaunay…)

Seules les formes mettant en jeu le pronostic vital ou fonctionnel immédiat nécessitent une intervention rapide

(91)

Malformations lymphatiques

Conduite à tenir:

• Vêtements compressifs et drainages lymphatiques

• Prévention des infections par apprentissage d’une hygiène rigoureuse de la peau et des ongles

• Sclérothérapie percutanée: effet bénéfique sur les douleurs

Chirurgie: ablation des lésions si limitées et gênantes fonctionnellement

(92)

Malformations lymphatiques

Traitement chirurgical:

ML de diamètre, limites nettes: résection en un seul temps

ML géante: résections itératives

L’exérèse complète de la lésion dans son intégralité est parfois possible au prix d’une dissection minutieuse afin de ne pas léser les éléments vasculonerveux

Lésions superficielles: résection cutanée en regard ML

Lésions profondes: controversée

Amputation: handicap majeur

(93)

Malformations lymphatiques

(94)

Malformations lymphatiques

(95)

Malformations lymphatiques

(96)

Malformations lymphatiques

(97)

Malformations lymphatiques

(98)

Malformations lymphatiques

(99)

Malformations lymphatiques

Traitement chirurgical:

- Les complications postopératoires sont fréquentes

Lymphorée

Hématome

Sérome

Nécrose cutanée

Cellulite

Retard de cicatrisation

Ulcération, dermatite, rétraction…

- Elles peuvent être diminuées par le port de vêtements compressifs en postopératoire

(100)

Malformations lymphatiques

Sclérothérapie:

ML macrokystique +++

Ponction-opacification per- cutanée

Sclérose per-cutanée

Agents sclérosants:

- OK-432 (picibanil): préparation lyophilisée inactivée de

streptocoque A ayant

conservé une forte activité protéolytique

- Acide acétique - Ethibloc

- Alcool absolu

(101)

Malformations lymphatiques

Laser:

Manifestation cutanées des ML

Complément de la chirurgie, de manière adjuvante ou rarement néoadjuvante pour en faciliter l’exérèse

Laser CO2+++

À colorant pulsé, Nd-Yag

(102)

Malformations lymphatiques

(103)
(104)

Malformations à débit rapide

Malformations artério-veineuses

Fistules artério-veineuses

(105)

Malformations artério-veineuses

Communication anormale entre artères et veines (nidus)

Clinique : Masse rouge,

chaude, pulsatile avec souffle

± thrill, dilatations veineuses

40% présents dès la naissance 35 % enfance, 25% adulte

Extension favorisée par traumatismes, puberté, grossesse

Les plus agressives des malformations vasculaires

(106)

Malformation artério-veineuse

Présentation clinique -> 4 stades (classification de Schobinger)

Stade I = stade de dormance

MAV asymptomatique ou aspect de « faux angiome plan » mais chaleur locale

augmentée

Stade II = stade d’extension

Tuméfaction rouge, chaude, pulsatile, avec thrill, souffle, apparition de volumineuses veines de drainage

Stade III = stade de destruction

Troubles trophiques: ischémie (phénomène de vol vasculaire), nécrose, ulcère,

hémorragie , hypertrophie et asymétrie de développement des membres

Lésions osseuses

Stade IV (rare) = stade de décompensation cardiaque

secondaire au très haut débit de la MAV

(107)

Malformations artério-veineuses

L’échodoppler couleur: examen capital pour le diagnostic et la surveillance: montre un flux vasculaire élevé, pulsatile

Radiographies standards: retentissement osseux et éventuelles inégalités de longueur

Artériographie: visualiser le nidus, définir ses caractéristiques, et objectiver les vaisseaux nourriciers

Angio IRM pour le bilan d’extension et la mise en évidence des shunts artérioveineux

Bilan cardiaque

(108)

Malformations artério-veineuses

(109)

Malformations artério-veineuses

(110)

Malformations artério-veineuses

MAV des extrémités = Traitement souvent contre-indiqué

- Risque important d’amputation secondaire - Une embolisation limitée est envisageable en cas de troubles trophiques

- Ne jamais toucher une malformation quiescente

- Traitement uniquement si certitude curative

(111)

Malformations artério-veineuses

Traitement:

• La chirurgie des MAV reste encore aujourd’hui une des plus difficiles dans la chirurgie des

malformations vasculaires

• Le seul traitement efficace: l’éradication complète emportant le nidus en totalité

• Cette chirurgie est souvent difficile, voire impossible, et doit être presque toujours précédée d’une embolisation

• La guérison n’est pas fréquente même après une embolisation–chirurgie large

(112)

Malformations artério-veineuses

Traitement non chirurgical:

Alternative ou complément du traitement chirurgical

En cas de douleur, sensation de

lourdeur ou de tension, d’altération cutanée secondaire à la stase et

l’hyperpression veineuse en aval de la MAV

Contention de classe II ou III (30 à 40 mmHg) est facilement réalisable au niveau des membres +/- compresse grasse en cas d’ulcération

Vêtement élastique: protection contre les traumatismes externes

Drainage pneumatique intermittent:

complément de la contention en cas d’hyperpression veineuse distale importante

(113)

Malformations artério-veineuses

Contention par vêtement élastique d’une MAV évolutive de la main après amputation partielle

(114)

Malformations artério-veineuses

Embolisation artérielle:

• But: obturer les artères afférentes de la MAV, occlure le nidus

• Peut être répétée si nécessaire

• Elle peut être thérapeutique, palliative ou associée à la chirurgie (embolisation

préopératoire

• Elle entraîne des rémissions mais jamais de guérison

(115)

Matériel d’embolisation

Microcathéter (cathéterisme hypersélectif)

Glubran ® Onyx ®

(116)

Malformations artério-veineuses

Embolisation thérapeutique:

• Principe: déposer matériel d’embolisation au sein du nidus

• Pour des lésions où la chirurgie est contre- indiquée (face)

• Mais doit contrôler le maximum de vaisseaux nourriciers du nidus

• Une embolisation incomplète peut être néfaste et aggraver la MAV

(117)

Malformations artério-veineuses

Embolisation palliative:

• Permet de réduire la symptomatologie ainsi que la taille de la MAV

• L’embolisation seule: localisations délicates ou en cas de complications :

- MAV douloureuse - Hémorragies focales

- Consolidation d’une MAV intraosseuse

- MAV active avec décompensation cardiaque

(118)

Malformations artério-veineuses

Embolisation pré-opératoire:

Patients candidats à une chirurgie d’exérèse

Réduit les pertes sanguines et facilite la résection

L’embolisation sélective de la MAV peut entraîner une aggravation rapide de la lésion , doit être suivie d’une chirurgie d’exérèse complète (24-48h suivantes)

Complications:

- souffrances cutanées d’origine ischémique

- gêner la chirurgie de reconstruction en compromettant les accès vasculaires en cas de microchirurgie

notamment

Elle doit donc être prévue avec le chirurgien afin de bien délimiter les territoires à assécher

(119)

Malformations artério-veineuses

Traitement chirurgical:

Principes+++

• L’exérèse doit être carcinologique: doit emporter la totalité du nidus et les tissus avoisinants

• Une chirurgie intempestive d’une lésion à haut débit, pratiquée par une équipe non rompue à ces pathologies, peut être fatale

« Ne pas réveiller le volcan »

(120)

Malformations artério-veineuses

Traitement chirurgical:

Marges d’exérèse:

Durant l’intervention, l’appréciation clinique du saignement et le doppler peropératoire sont les

meilleurs critères d’appréciation des marges d’exérèse

Garrot pneumatique

La peau colorée doit être enlevée

L’hémostase pas à pas: possible au bistouri électrique, alors que lorsqu’on pénètre dans la malformation,

l’hémostase n’est possible qu’au fil de suture vasculaire

(121)

Malformations artério-veineuses

Traitement chirurgical:

Plan de clivage:

MAV cutanées ou sous-cutanées:

Difficulté de trouver les limites dans le tissu cellulaire sous-cutané impose de passer au large

Plan aponévrotique ou tendineux sous-jacent n’est pas atteint, ce qui permet un décollement aisé de la MAV après ligature des

différents pédicules MAV intramusculaires:

Atteignent uniquement le corps musculaire: son exérèse permet la guérison

Le tendon est habituellement préservé, ce qui permet un éventuel transfert

MAV intra-articulaire:

résection de l’articulation suivie d’arthroplastie semble être la meilleure solution (sujet jeune!!)

(122)

Malformations artério-veineuses

Traitement chirurgical:

Reconstruction:

Suture primaire

Greffes de peau (différées en cas de saignement)

Lambeaux locaux ou à distance

Expansion cutanée

Les transferts microchirurgicaux permettent

aujourd’hui des résections larges et optimisent la vascularisation locale après chirurgie

« notion de lambeau régulateur »

Toutes les solutions de chirurgie réparatrice et microchirurgie doivent être envisagées avant de proposer une amputation du segment atteint

(123)

Malformations artério-veineuses

MAV douloureuse de la fesse gauche

a : aspect clinique ; b : aspect IRM ; c : le nerf sciatique (NS) est respect par la MAV

(124)

Malformations artério-veineuses

MAV de la racine de la cuisse avec impotente fonctionnelle a : aspect clinique

c : aspect IRM

d : exérèse de la MAV après embolisation première de l’artère hypogastrique

(125)

Malformations artério-veineuses

Indications chirurgicales Indications absolues:

Hémorragie

Récidive de MAV

Ulcération d’origine veineuse ou artérielle

Complication ischémique

Complication d’insuffisance veineuse

Décompensation cardiaque

Indications relatives:

Symptômes affectant la qualité de vie

Douleur ou gêne

fonctionnelle importante

MAV à gros risque de complications

Retentissement

squelettique important

Atteinte cosmétique sévère avec ou sans retentissement fonctionnel

(126)

Malformations artério-veineuses

MAV ulcérée du pied

a : aspect clinique ; c : exérèse après embolisation d et e : couverture par lambeau libre de grand omentum et greffe de peau

(127)

Malformations artério-veineuses

(128)

Fistules artério-veineuses

• Shunt artério-veineux

• Origine traumatique ou congénitale

• Elles sont en règle limitées

• Une exploration précise par Doppler, angio- IRM et surtout par artériographie oriente le geste chirurgical

• Une exérèse complète apporte une guérison

définitive

(129)

Distinguer MAV et FAV

MAV :

• Shunts AV multiples (nidus)

• Origine malformative

FAV :

• Shunt AV unique, à plein canal

• Origine traumatique ou malformative

(130)

EMBOLISATION LASER SCLEROTHERAPIE ABSTENTION

+/- chirurgie

Références

Documents relatifs

On

aussitôt le courant s’inverse dans le bobinage d’appel alors qu’il reste de même sens dans le bobinage de maintien. Les deux flux sont alors soustractifs; le ressort

Bien qu’une proportion notable de médecins n’aie pas du tout été en contact avec des patients potentiellement infectés, le taux d’infection au sein du corps médical a

Correction : ça (pronom démonstratif). Dans les phrases suivantes, entoure la forme qui convient. a) Il se/ce marie la semaine prochaine. b) Depuis les orages d’hier, se/ce

Précédemment, nous avons prouvé que soit (1) la description en mécanique quantique de la réa- lité donnée par la fonction d’onde n’est pas complète, soit (2) quand les

Dans ma préface, j'imagine que Marianne s'adresse à moi, mais pas à moi en tant que Henri Pena-Ruiz, mais à tous les citoyens, à toutes les citoyennes qu'elle unit, non

Il est question à travers cette étude de faire un diaporama de la gouvernance de la forêt Boucher dans la ville de Gatineau, en s’intéressant particulièrement

Christian Poslaniec : On dirait que tu as abandonné Pierrot et Colombine, ainsi que l'encre, en même temps que fermait l'atelier du vieux Mans.. On commence par