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et ē passent à [e] et ĕ passe à [ε], alors que du côté des voyelles d arrière, ŭ et ō passent à [o], et ŏ passe à [ɔ].

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Texte intégral

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RUOZZI PAOLA

Sujet n°3 : “L’ANALOGIE”

L-11 LLS (Ling) = Laurea triennale in Lingue e Letterature Straniere, curriculum Linguistico-didattico 3 LT- Corso: “Introduzione al cambiamento linguistico” (Linguistica d’area) – 36h – 6 CFU

La ruine de la déclinaison latine.

Tous les manuels concordent pour affirmer que la ruine de la déclinaison latine n’a fait qu’accentuer certaines faiblesses structurales dont le système latin souffrait dès l’époque ancienne. Ces faiblesses ont trait, à la fois, à la phonétique et à la morphologie du latin. Du point de vue phonétique, le système latin était basé sur la différenciation quantitative des voyelles, un trait distinctif trop subtil pour qu’il puisse se maintenir dans la langue vulgaire, c'est-à-dire dans la langue populaire. Selon De la Chaussée (1989 (1975) : 23), dès le Ier s. après J.-C., la distinction quantitative entre voyelles brèves et voyelles longues n’est plus perçue, et elle laisse la place à une distinction qualitative, alors que, en même temps, le faible accent musical du latin se transforme en accent d’intensité : comme le précise Väänänen (2006 (1981, 1963) : 29), l’opposition quantitative entre ōs, ōris (« bouche ») et ŏs, ossis n’est plus perçue, tout comme celle qui distinguait lēvis (« lisse ») de lĕvis (« léger »), sōlum (« seul ») de sŏlum (« sol »), vēnit (« il vint ») de vĕnit (« il vient »).

Dans les paires minimales de ce type, la distinction est alors prise en charge par l’opposition de timbre : sŏlum donnera solum (avec o ouvert) et sōlum donnera solum (avec o fermé). Comme Väänänen (2006 (1981, 1963) : 29) le dit, « la transformation de la durée en timbre comme élément différenciatif est le changement le plus important qui se soit produit dans le phonétisme du latin ». La perte de la quantité vocalique, qui apparaît déjà négligée dans les vers des inscriptions de Pompéi, ne se manifestera dans les textes qu’à partir du IIIe s. après J.-C. Le bouleversement du système phonétique atteint surtout les voyelles antérieures et les voyelles postérieures situées en position médiane entre deux extrêmes du triangle vocalique latin : si les trois extrémités, en effet, restent essentiellement stables (ă/ā, ī, ū), du côté des voyelles d’avant, ĭ et ē passent à [e] et ĕ passe à [ε], alors que du côté des voyelles d’arrière, ŭ et ō passent à [o], et ŏ passe à [ɔ].

S’il est vrai que l’accent du mot latin demeure à sa place dans toutes les évolutions phonétiques romanes qui suivront, l’adoption de l’accent d’intensité produit, en revanche, un dérèglement de la structure syllabique du mot : les voyelles contenues dans les syllabes les plus éloignées du pic accentuel, comme les voyelles pré- toniques et post-toniques internes, d’abord s’amuïssent, et ensuite disparaissent ; il en est de même des voyelles finales, dont a seul se conservera en français en aboutissant à swa [ə]. A cela il faut ajouter que

Dès les débuts de la littérature latine, un –M final n’a plus d’existence que graphique. Phonétiquement, ROSA et ROSAM, REGEM et REGE sont confondus. A l’époque impériale, la disparition de la quantité phonologique amènera même la confusion de ROSĂ et ROSĀ.

(De la Chaussée 1989 (1975) : 17)

Si donc les changements du système vocalique produisent la confusion du nominatif/vocatif et de l’ablatif des noms en –a de la 1re déclinaison, la valeur purement graphique du –m final des accusatifs – et des génitifs pluriels du type illorum, d’où le fr. leur – efface la différenciation entre l’accusatif et l’ablatif des substantifs

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de la 1re, 3e, 4e et 5e déclinaison : rosa = rosa(m) ; cane(m) = cane, civitate(m) = civitate ; curru(m) = curru ; die(m) = die. Si à cela on ajoute qu’à la fin du Ve s., le ŭ final sera confondu avec o, aucune différence ne sera plus perçue entre murŭ(m) et muro : la deuxième déclinaison, la seule qui manquait à l’appel, va donc rejoindre les autres pour ce qui est de la perte de d’opposition entre l’ablatif et l’accusatif (cf. De la Chaussée 1989 (1975) : 23). Mais les faiblesses structurales du latin ont trait aussi au système morphologique : les cinq déclinaisons qu’il comporte non seulement impliquent, depuis toujours, des superpositions de cas à terminaison identique1, mais deux d’entre elles, la 4e et la 5e, ne comprennent qu’un petit nombre de mots.

En bas latin, les deux déclinaisons peu productives sont absorbées par les déclinaisons majoritaires : comme le remarque De la Chaussée (1989 (1975) : 24), à l’exception de noms féminins comme socrus (« belle- mère ») et nurus (« belle-fille ») qui passent à la déclinaison en –a2, les noms de la 4e déclinaison sont ramenés à la 2e et se déclinent sur le modèle de lupus ou de murus. Les noms de la 5e déclinaison sont pour la plupart remodelés sur la 1re : effigiēs > effigia (fr. effigie), materiēs > materia (fr. matière), glaciēs > glacia (fr. glace), rabiēs > rabia (fr. rage) ; seuls subsistent les mots très usités rēs, rem (d’où rien, en fr.), fides (fr.

foi), dies (AF di et die, survécu dans les noms de jours comme mercre-di). A l’intérieur de la 2e déclinaison, de plus, le neutre, qui disparaît peu à peu, est identifié au masculin (ex. cadaver mortus à Pompéi, cité par Väänänen (2006 (1981, 1963) : 102), alors que les neutres pluriels en –a, souvent des noms collectifs, sont réinterprétés comme des féminins de la 1re déclinaison ; comme Väänänen (2006 (1981, 1963) : 102 et suiv.) le précise, cela touche aussi bien des noms de sens concret comme folium/folia (d’où feuil et feuille, en AF), grānum/*grana (d’où grain et graine), bracchium/bracchia (d’où braz et brace en AF), que des noms abstraits comme gaudium/gaudia (d’où joi et joie en AF), fortia (d’où force), gesta (d’où geste), digitum/digita (d’où AF doit et doie); ce pluriel collectif neutre s’étend aussi à certains masculins comme murus, qui donne par suite muri et mura, pluriels qui ne se sont conservés, avec des significations légèrement différentes, qu’en AF et ancien provençal, en roumain et en italien (où, par exemple, à partir de lignum/ligna, il y a legno, indiquant le bois, et legna indiquant un tas, un amas de bois). Les nominatifs des mots imparisyllabiques à accent fixe de la 3e déclinaison, du type caro, carnis, sont refaits sur la racine de leurs propres cas obliques dès l’époque impériale : carnis pour caro, montis pour mons. Cette tendance à l’unification du nombre des syllabes à travers la flexion remonte d’ailleurs à l’époque ancienne : De la Chaussée (1989 (1975) : 24) rappelle que l’« on rencontre CARNIS pour CARO chez Livius Andronicus,

LACTE pour LAC chez Plaute, BOVIS pour BOS chez Varron ». Sont exclus du processus certains noms à référent humain comme homo/homine(m) (> AF uem/ome, qui donneront à leur tour le pronom on et homme), comes/comite(m) (> AF cuens/comte). Les imparisyllabiques à accent mobile, du type dolor, dolōre(m), indiquant noms de choses, ne suivront que plus tard et notamment, selon De la Chaussée

1 Il s’agit, notamment, de l’équivalence du nominatif et du vocatif dans toutes les déclinaisons, à laquelle, pour la 1re, s’adjoint celle de l’ablatif singulier, qui ne se distingue des deux autres cas que par la quantité vocalique ; équivalence des datifs et ablatifs pluriels, toutes déclinaisons confondues, ainsi que du datif et ablatif singulier de la 2e déclinaison (lupo) ; équivalence des nominatifs, vocatifs et accusatifs pluriels de la 3e (cives, cives) et de la 5e déclinaison (dies, dies) : dans cette dernière, de surcroît, ces trois cas pluriels coïncident avec le nominatif et vocatif singulier ;

équivalence des terminaisons en –um de l’accusatif masculin et neutre et du nominatif neutre de la 2e déclinaison avec les génitifs pluriels de la 3e (civitatum) et de la 4e déclinaison (curruum).

2 D’où les italiens suocera e nuora.

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(ibidem), « après la rupture de l’unité romaine (...) ou dans les derniers temps de l’époque impériale » ; mais là, aussi, les noms de personne d’usage fréquent maintiendront la différenciation entre nominatif et accusatif, comme baro, -ōne(m) (> AF li ber, le baron), latro, -ōne(m) (> AF li lere, le larron), amita, -āne(m) (> AF ante, antain)3. Le nominatif pluriel des féminins de la 1re déclinaison prend, à la place de –ae, une terminaison en –as de dérivation peut-être osque et en tout cas attestée déjà dans les inscriptions de Pompéi (cf. De la Chaussée (1989 (1975) : 25), de sorte que le nominatif et l’accusatif ne se distinguent plus. Plus tard, c’est à dire à partir des textes mérovingiens, les nominatifs pluriels de la 3e déclinaison seront refaits de –es en –i (apes > api, canes > cani), et rejoindront ainsi ceux de la 2e déclinaison. Les événements d’érosion et d’évolution phonétique ainsi que les manipulations de la déclinaison ont donc produit un nivelage des cas, qui ne fait que s’ajouter aux homonymies de la flexion classique : dans une pareille situation, il est évident l’importance croissante des prépositions en tant que marqueurs de cas ; leur emploi de plus en plus fréquent, donc, aidera à la suppression des dernières marques casuelles. Voyons rapidement le sort des principaux cas de la flexion. Le VOCATIF, en tant que cas ni morphologiquement ni fonctionnellement bien distinct du nominatif, est le premier à tomber ; la confusion entre nominatif et vocatif, d’ailleurs, comme Väänänen (2006 (1981, 1963) : 111) et Serbat (1980 : 67) le remarquent, datait déjà de l’époque de Plaute et est bien attestée dans les graffiti de Pompéi. Le DATIF d’attribution, employé en tant qu’objet indirect avec les verbes du type do et dico, avait été concurrencé lui aussi, dès Plaute, par la construction en [ad + accusatif], que même Cicéron et Horace emploient d’ailleurs (cf. Väänänen (2006 (1981, 1963) : 113). Le remplacement du datif par le tour en [ad + accusatif] s’est aussi révélé utile pour la traduction des noms bibliques, qui étaient indéclinables (cf. Väänänen, ibidem). Le GÉNITIF partitif, quant à lui, a été concurrencé dès l’ancien latin par la construction en [de + ablatif], qui marquait bien la soustraction d’une partie par rapport au tout : dimidium praedae (« la moitié du butin ») alterne donc avec dimidium de praeda (cf. Väänänen (2006 (1981, 1963) : 114 ; Serbat 1980 : 68-69). L’emploi de de sera à son tour concurrencé par d’autres prépositions de valeur semblable comme ex et ab et deviendra usuel à basse époque : Vulg. Matt. 25, 8 date nobis de oleo vestro (Väänänen : ibidem). Mais, dès Plaute, Térence et Salluste, la construction en [de + ablatif], qui servait aussi à coder l’ « à propos » du discours, avait aussi été employée pour remplacer le génitif de relation, c'est-à-dire le génitif subjectif/objectif employé en tant qu’argument du nom : à Sall. Catil. 35, 2 ex nulla conscientia de culpa répond Liv. 3, 69, 10 conscientia culpae (Väänänen : ibidem). La construction en [de + ablatif] finit donc par remplacer aussi bien le génitif partitif que le génitif dit « de relation », sans plus marquer aucune différence entre les deux : comme Serbat (1980 : 69) le précise,

C’est à partir de ces emplois où il est le quasi synonyme du génitif que de a étendu son domaine. Aucune valeur proprement « partitive » n’est plus perceptible dans parietes de cellola, « les murs de la cellule » (Grégoire de Tours, H.F. 21) ; pedes de peccatore, « les pieds du pécheur » (Marculf, passim). Dès lors, de s’est substitué au génitif pour l’expression du rapport purement grammatical de

« complément de nom ».

3 Réfection du nom amita (« tante », 1re décl.) sur le modèle latro, latronis, adapté au féminin. Ce sera l’antéposition du possessif élidé ta tante > t’ante > tante qui portera à la formation de tante en fr. moderne.

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(Serbat 1980 : 69)

Le génitif de possession, par contre, qui, dès l’époque ancienne avait cohabité avec le tour en datif mihi est, continuera à être concurrencé par le datif, mais aussi, au vu des développements de ce dernier, par le tour en [ad + accusatif]. Comme Serbat (1980 : 69) et Väänänen (2006 (1981, 1963) : 115) le précisent, il se crée donc une équivalence fonctionnelle entre

gén. de possession = dat. d’attribution = [ad + accusatif]

que l’on retrouvera fidèlement en AF où la possession pourra être exprimée soit sous la forme en de (la mort de Rollant (Rol.)), soit sous la forme en ad (frère al rei Marsiliun (Rol.))4, soit – pour les possesseurs humains – sous la forme en régime absolu (por amor Alexis (Alexis)) (cit. Väänänen 2006 (1981, 1963) : 115). Ce qu’il importe de retenir, de cet ensemble de faits concernant le datif et le génitif, c’est que l’accusatif devient de plus en plus capable de remplacer les deux. Mis à part le nominatif – qui se conservera au moins jusqu’en AF5– l’accusatif n’a plus qu’à supplanter l’ablatif avec lequel il est en concurrence depuis l’époque ancienne. La raison de ce fait est à rechercher surtout dans la faiblesse intrinsèque du cas ablatif : son extrême polysémie. Dès l’époque archaïque, en effet, l’ablatif avait absorbé – en plus de sa valeur d’

« éloignement » – les fonctions des anciens cas instrumental et locatif, se retrouvant ainsi surchargé au point de vue fonctionnel : il servait en même temps à l’expression de l’idée d’origine, d’agent/cause, de distance, de lieu, de temps, de manière, de moyen/instrument, de prix, mais il pouvait aussi fonctionner comme régime d’adjectifs et substantifs indiquant abondance ou privation, et comme complément du comparatif. L’emploi conjoint de prépositions (e, ex, de, a, ab, etc.) avait donc partiellement résolu le problème, mais, à cause de l’étendue de ses fonctions, les points de contact entre l’ablatif et l’accusatif restaient nombreux. A ce sujet, Serbat (1980 : 70 et suiv.) et Väänänen (2006 (1981, 1963) : 111-112) nous donnent à peu près le même aperçu. L’accusatif, qui, comme le dit Väänänen (ibidem), « s’achemine vers la fonction de cas régime universel », disputait depuis toujours le terrain à l’ablatif de distance : « César écrit tantôt : milibus passuum sex a Caesaris castris… consedit (Gall. 1, 48, 1), tantôt : consedisse milia passuum ab ipsius castris octo (ibid. 1, 21, 1 ; Ernout, Morphologie, § 133) ». A l’époque impériale, l’accusatif dispute aussi le terrain à l’ablatif du prix […] » (Väänänen (2006 (1981, 1963) : 111). Pour le partage entre accusatif et ablatif que comportait le codage de la durée, Väänänen écrit :

Entre les notions ‘combien de temps ?’, à laquelle correspondait l’accusatif, et ‘en combien de temps ?’ ou ‘pendant combien de temps ?’, qui demandait l’ablatif, la distinction était trop fine pour subsister, surtout dans la langue parlée. Il en est résulté, entre autres confusions, la formule hétéroclite usitée dans les épitaphes de l’époque impériale pour indiquer l’âge du défunt : les années sont à l’ablatif, les mois et les jours à l’accusatif […].

(Väänänen 2006 (1981, 1963) : 111-112)

4 Ce tour, comme Serbat (1980 : 69) le dit, « se maintient très bien dans la langue actuelle, mais dans le registre populaire seulement : ‘la fille au père Mathurin’ ».

5 En laissant quelques traces en français moderne : entre autres, pâtre < pastor, prêtre < presbyter, sœur < soror, on <

homo.

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Le même auteur souligne que, parallèlement, l’ablatif, habituellement employé comme argument direct de verbes déponents tels que uti, (« user de »), frui (« jouir de »), fungi (« s’acquitter de »), potiri (« s’emparer de »), cède la place à l’accusatif une fois que ces verbes deviennent transitifs directs. De plus, avec des verbes tels que ponere, locare, collocare, condere, inferre, qui demandent [in + ablatif] pour marquer l’idée de station mais aussi [in + accusatif] « lorsqu’on veut insister sur le mouvement ou sur l’aspect d’infectum du verbe » (Väänänen, 2006 (1981, 1963) : 112), l’accusatif avait tendu à empiéter sur l’accusatif dès l’époque archaïque : Plaute, dit encore Väänänen, écrit indifféremment in puteum condite (Plaut. Aul. 347) et in pectore condita sunt (Plaut. Pseud. 941) ; par la suite, le tour à l’accusatif se répand, surtout avec le verbe esse : les tournures du type fui ad ecclesiam (Peregr. 20, 2) et fui ad episcopum (Peregr. 23) (Väänänen 2006 (1981, 1963) : 112), deviennent usuelles, aidées par l’effacement progressif de la distinction entre quo (mouvement vers) et ubi (station). L’ablatif de moyen, quant à lui, n’échappe pas à la restructuration : d’abord renforcé par les prépositions cum et de (ex. caedebat regem de sinistra manu (Vulg. 2 Esdr. 4. 30) et cum pecunia sua fecit (CIL III 144669) (cit. Väänänen 2006 (1981, 1963) : 113), il est aussi remplacé par le tour en [per + accusatif], déjà en usage chez Cicéron (consoluisti me per litteras, Cic. Phil., 2, 102 ; cit.

Väänänen : ibidem), ainsi que par le tour [ad + accusatif], attesté à partir du IVe-Ve siècle (ostentare ad digitum, Oros. Apol. 1, 2 ; cit. Väänänen : ibidem). De façon similaire, l’ablatif simple employé comme complément du comparatif va être remplacé de plus en plus par une construction en a/ab et en de : melior de aliquo (Caes. Arel. Serm. p. 520 ; cit. Väänänen : ibidem). Plus en général, comme Väänänen (2006 (1981, 1963) : 112) le rappelle, les inscriptions de Pompéi, du type a pulvinar, cum iumentum, cum sodales, attestent « les plus anciens exemples connus d’un usage qui devait se répandre par la suite et qui fera de l’accusatif le cas prépositionnel par excellence ». De ce bref exposé on doit donc retenir un fait : l’ablatif, renforcé par des prépositions ou concurrencé par l’accusatif, n’est plus perçu comme un cas autonome. Par conséquent, il est naturel que la construction de l’ablatif absolu, qui plus que tout autre repose sur cette autonomie, se trouve aussi menacée.

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