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Rappel du dernier cours : physique quantique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Rappel du dernier cours : physique quantique

S'applique aux objets microscopiques (échelle atomique ou subatomique)

Les quantité mesurables sont quantifiées (prennent des valeurs discrètes)

Un objet se propage comme une onde mais interagit comme une particule

Effet photoélectrique : l'onde électromagnétique intéragit comme une particule (le photon)

Expérience à deux fentes : un électron se propage comme une onde (manifeste des phénomènes d'interférence)

(2)

Quanta d'énergie de systèmes liés

Il est observé que les niveaux d'énergie qu'une particule peut adopter lorsqu'elle est liée par une force attractive (dans un “puits de potentiel”) prennent des valeurs discrètes. Des exemples sont :

les niveaux d'énergie d'un nucléon dans un noyau, qui expliquent les énergies précises des rayons γ émis lors de transitions nucléaires.

les niveaux d'énergie d'un électron dans un atome, qui expliquent les lignes du spectre de couleurs émises lors de transitions atomiques.

On peut comprendre cette quantification de

l'énergie en considérant la nature ondulatoire de la particule : à certaines énergies précises, la longueur d'onde de Broglie s'accomode de la largeur du puits de potentiel. On peut aussi la voir comme découlant de la quantification du moment cinétique (atome de Bohr). Plus

rigoureusement, on peut la calculer en utilisant l'équation de Schrödinger (mécanique

quantique).

(3)

Le principe d'incertitude d'Heisenberg

Le principe d'incertitude stipule que la position dans l'espace x et la quantité de mouvement p d'une particule ne peuvent pas être déterminées simultanément.

Il s'agit d'une propriété fondamentale de tout système microscopique,

étroitement liée au phénomène de dualité onde-particule. La localisation de l'objet le force à manifester une nature corpusculaire → sa forme ondulatoire devient alors un “paquet d'onde”, une superposition de longueurs d'ondes λ variées → puisque λ est indéterminée et p = h/λ, alors p est indéterminée.

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Expressions du principe d'incertitude

Soit σx la précision de mesure de position et σp la précision de mesure de quantité de mouvement, on a (avec ħ = h/(2π)) :

Le principe d'incertitude stipule qu'il est fondamentalement impossible de mesurer simultanément la position et la quantité de mouvement d'un objet avec une meilleure précision que celle donnée par cette expression.

Une autre forme du principe d'incertitude stipule que le temps et l'énergie ne peuvent pas être déterminés simultanément. Avec σt la précision de mesure du temps et σE la précision de mesure d'énergie, on a :

(5)

L'effet tunnel

En physique quantique, un objet peut franchir une barrière de potentiel même si son énergie est inférieure à l'énergie minimale requise pour franchir cette barrière. On appelle cela l'effet tunnel. Considérant l'objet sous son aspect

ondulatoire, on trouve que sa fonction d'onde décroît de manière exponentielle sous la barrière, et s'étend au-delà. Lorsqu'on effectue une mesure, l'objet a donc une probabilité non-nulle de se trouver à un niveau d'énergie égal ou inférieur derrière la barrière.

On peut aussi le comprendre avec la

seconde forme du principe d'incertitude : durant un minuscule intervalle de temps Δt, l'énergie de l'objet a une grande incertitude σE et peut

momentanément excéder la barrière de potentiel.

(6)

Effet tunnel et fusion thermonucléaire

La réaction de fusion demande des conditions de pression et température extrêmes pour surmonter la barrière de coulomb (répulsion électique entre protons), d'une hauteur d'environ 1 MeV.

La température correspondant à une énergie cinétique de EC = 1 MeV est : T = EC/kB 10≃ 10 K.

Pourtant la température moyenne dans le Soleil est seulement de ~107 K.

L'effet tunnel joue un grand rôle pour entretenir les

réactions de fusion thermonucléaires au sein du Soleil !

~ 1 MeV

(7)

QCM 1

Dans quel cas un électron se situant à gauche a-t-il la plus grande probabilité de passer à droite ?

A) A B) B

C) Même probabilité

A

B

(8)

QCM 1 (réponse)

Dans quel cas un électron se situant à gauche a-t-il la plus grande probabilité de passer à droite ?

A) A B) B

C) Même probabilité

La fonction d'onde de l'électron décroît exponentiellement en fonction de la

distance sous le potentiel. La probabilité est donc plus grande de traverser sur une courte distance.

A

B

(9)

QCM 2

Dans quel cas un électron se situant à gauche a-t-il la plus grande probabilité de passer à droite ?

A) A B) B

C) Même probabilité

A

B

(10)

QCM 2 (réponse)

Dans quel cas un électron se situant à gauche a-t-il la plus grande probabilité de passer à droite ?

A) A B) B

C) Même probabilité

En B la barrière est plus haute.

L'électron a donc moins de temps à sa disposition pour “emprunter” l'énergie nécessaire pour la franchir.

Il est aussi vrai que l'exposant de

l'exponentielle dépend de la hauteur de la barrière ce qui veut dire que la

fonction d'onde décroît plus rapidement lorsque la barrière est plus haute.

A

B

(11)

Le principe d'exclusion de Pauli

Les états de moment cinétique dûs au spin d'une particle sont quantifiés, ils peuvent prendre les valeurs n·h/(2π). On appelle fermions les particules pour lesquelles n est toujours impair et bosons les particules pour lesquels n est toujours pair (ou zéro). Par exemple, l'électron, les quarks, le proton et le neutron sont des fermions, tandis que le photon et le gluon sont des bosons.

On a vu que les noyaux ne pouvaient pas contenir un trop grand nombre de protons ou de neutrons ; par exemple, il n'existe pas de noyaux stables formés uniquement de neutrons. Aussi, les électrons d'un atome ne peuvent pas tous occuper la couche d'énergie la plus basse. Pourquoi en est-il ainsi ? La raison fondamentale est le principe d'exclusion de Pauli, qui stipule que des fermions identiques ne peuvent pas occuper le même état quantique. Par “même état quantique” on veut dire que tous les nombres quantiques, comme par exemple l'énergie et le moment cinétique, sont identiques.

(12)

Les étoiles compactes

En fin de vie, lorsqu'elles ont épuisé leur combustible, les étoiles se ramassent sur elle-mêmes sous l'effet de la gravitation. Selon la masse de l'étoile M, il se forme alors différent types d'étoiles compactes :

Naine blanche (M jusqu'à 10 M) : les atomes sont compressés jusqu'à ce que les électrons occuppent tous les états minimaux d'énergie. Le principe de Pauli les empêche de se serrer plus. Densité ~ 109 kg/m3.

Étoile à neutrons (M jusqu'à 20 M) : la force

gravitationnelle est telle qu'elle cause la capture des électrons des atomes par les protons. L'étoile devient une masse de neutrons, que le principe de Pauli

empêche de se rapprocher plus. Densité ~ 4·1017 kg/m3 (matière nucléaire).

Trou noir (M > 20 M) : les neutrons se décomposent et forment un objet ultra-dense dont même la lumière

(13)

L'atome

L'atome est constitué d'un noyau chargé positivement et d'un ou plusieurs électrons chargés négativement en orbite autour de celui-ci, à une

distance de l'ordre de 10 ¹ m = 0.1 nm = 1 Å⁻ ⁰ . Questions :

Qu'est-ce qui empêche les électrons de se

rapprocher plus du centre en émettant des photons ?

Pourquoi les électrons n'émettent-ils pas de radiation électromagnétique en tournant ?

Comment expliquer les spectres discrets d'émission de lumière lors de transitions atomiques ?

Exemple :

lignes d'émission du calcium

(14)

Formule empirique du spectre atomique

Quand un gaz est excité, il émet des rayonnements de longueurs d’onde bien spécifiques (raies de couleur). C’est le spectre d’émission. Inversement, quand la lumière blanche passe à travers le même gaz, les atomes absorbent ces mêmes longueurs d’onde spécifiques. C’est le spectre d’absorption. En

particulier pour l’hydrogène, qui est le plus simple de tous les éléments, J.J.

Balmer, en 1885, trouva que les raies dans le visible (656 nm, 486 nm, 434 nm, 410 nm) obéissent à la formule :

où R est constante de Rydberg.

C'est la série de Balmer.

La série continue avec des longueurs d’onde devenant de plus en plus courtes, avec n de plus en plus grand. Aucune théorie n’expliquait ces raies : la formule empirique marchait, sans qu'on sache pourquoi.

Spectre visible de l'hydrogène, décrit par la série de Balmer

(15)

Modèle de l'atome de Bohr

En 1913, pour expliquer les lignes discrètes d'émission lors de transitions atomiques, Niels Bohr, physicien danois, formula les postulats suivants :

Les électrons décrivent une orbite circulaire autour du noyau.

Les électrons n’existent que sur certaines orbites stables et durables, à certaines distances discrètes du centre.

Lorsque les électrons sont dans de tels états stationnaires, l’atome n’émet pas de rayonnement (cette hypothèse violait les idées classiques).

Le rayonnement est émis, sous la forme d'un photon, lorsqu'un électron passe d'un état excité stationnaire d'énergie initiale Ei à un autre d'énergie finale (plus petite distance) Ef. Alors la fréquence de l'onde

électromagnétique ν est proportionnelle à l'énergie du photon :

(16)

Atome de Bohr : calcul des orbites

Mécanique classique : puisqu'on a postulé que l'électron se trouve sur une orbite circulaire, pour une orbite donnée n on peut calculer la force centripète Fc = mevn2/rn. Elle doit être égale et opposée la force

électrique, FE = (4πε0)-1·Z·e2/rn2. Ainsi :

Loi quantique : Bohr découvrit qu’il pouvait concilier sa théorie avec la formule de Balmer s’il supposait que le moment cinétique de l’électron L était égal à un nombre entier n fois ħ = h/(2π) :

(1)

(2)

(17)

Atome de Bohr : calcul des rayons

D'après l'équation (1) : (page précédente)

Et d'après l'équation (2) :

Ainsi :

Pour l'hydrogène (Z = 1), la plus petite orbite (n = 1) a un rayon de r1 = 0.053 nm = 0.53 Å.

(18)

Atome de Bohr : calcul des énergies

L’énergie totale, En, d’un électron dans la nème orbite de rayon rn est la somme de ses énergies cinétique et potentielle :

En remplaçant vn2 et rn par les expressions trouvées précédemment :

Ces formules s'appliquent aux atomes ou ions possédant 1 seul électron (tandis que Z peut être ≥ 1). Pour l'hydrogène (Z = 1), on trouve E1 = -13.6 eV et E2 = -3.39 eV (En = -13.6/n2 eV). Le signe négatif indique qu'il

faut fournir de l'énergie pour libérer l'électron Transitions énergétiques pour

(19)

Atome de Bohr : transitions d'énergie

Prenons l'hydrogène (Z = 1) et calculons l'inverse de la longueur d'onde (1/λ) du photon émis pour une transition d'énergie du niveau n2 au niveau n1 :

On trouve la formule de Rydberg

Qui devient la série de Balmer si on prend n1 = 2 et n2 = 3, 4, 5, ...

Du coup, la théorie prédit la valeur de la constante de Rydberg R :

C'est ainsi que Bohr fut capable pour la première fois de calculer la constante de Rydberg, jusque-là seulement déterminée de manière

expérimentale. Cela contribua à la démonstration du succès de sa théorie.

(20)

Atome de Bohr : exemple

Quelle est l’énergie que doit recevoir l’atome d’hydrogène pour l’amener de son état fondamental au premier état excité ?

Lorsque l'électron revient à son état fondamental, quelle est la fréquence du photon émis ?

Le premier état excité (n = 2) a une énergie de −13.6/22 eV = −3.40 eV et l’état fondamental (n = 1) a une énergie de −13.6 eV.

Pour être excité au premier niveau, l’électron doit recevoir une énergie (−3.4 eV) − (−13.6 eV) = 10.2 eV.

Le photon émis possède une fréquence ν correspondant à hν = 10.2 eV :

Cette fréquence correspond à une longueur d’onde λ = 120 nm, dans le domaine des rayons ultra-violets (UV).

(21)

QCM

Quel rayonnement électromagnétique est le mieux absorbé par l'hydrogène ? A) Les rayons γ

B) Les ultraviolets C) La lumière jaune D) Les ondes radio

(22)

QCM (réponse)

Quel rayonnement électromagnétique est le mieux absorbé par l'hydrogène ? A) Les rayons γ

B) Les ultraviolets C) La lumière jaune D) Les ondes radio

L'hydrogène est plus ou moins

transparent vis-à-vis des rayons γ et ondes radio. Aussi, il n'a pas de

transition atomique correspondant à la lumière jaune. Par contre, le photon d'un rayon UV a des chances de posséder la bonne énergie pour exciter un électron de l'état fondamental (série de Lyman).

(23)

Onde stationnaire

L'hypothèse de quantisation du moment cinétique de Bohr a son origine dans la physique quantique. Pour mieux la comprendre, de Broglie considéra

l'électron en orbite autour de l'atome sous sa forme ondulatoire.

On définit une onde stationnaire : c'est une onde qui ne comprend pas de mouvement de

translation. Ainsi elle comprend aussi des points, appelés nodes, où l'onde ne bouge pas.

Une analogie utile est celle d'une corde de guitarre de longueur L, fixée aux deux bouts, qui vibre.

Alors l'onde persiste si :

À noter que dans l'exemple de la corde de guitarre, au niveau fondamental (n =1) pour effectuer un cycle complet (une longueur d'onde) l'onde doit faire un aller et retour (longueur 2L). Les valeurs plus élevées de n donnent les harmoniques :

octave (n = 2), quinte (n = 3), octave supérieur (n = 4), tierce (n = 5), quinte supérieure (n = 6), etc..

(24)

L'atome de Bohr selon de Broglie

De Broglie suggéra que chaque orbite électronique est une onde stationnaire. De manière similaire aux modes

résonnants d’une corde, seules les ondes dont la

circonférence de l’orbite circulaire contient un nombre entier de λ persistent, soit :

En utilisant la relation de Broglie λ = h/p = h/(mv) :

Ce qui est la condition quantique proposée par Bohr.

La persistance des ondes résonnantes, ainsi que la dualité onde-particule représentée par la relation de Broglie,

permettent ainsi une interprétation de la quantification des états de moment cinétique (et donc des états d’énergie) de l'atome dans le modèle de Bohr.

(25)

Atome de Bohr : conclusion

Le modèle de Bohr fut un succès car il permit de calculer les spectres

d'énergie de la lumière émise par les atomes simples, et de prédire la valeur de la constante de Rydberg. Cela valut à Bohr le prix Nobel en 1922.

Par contre, il ne décrit pas les atomes plus complexes, et il reste des

contradictions. Par exemple, s'ils sont sur des trajectoires circulaires, alors pourquoi les électrons n'émettent-ils pas de radiation électromagnétique en tournant ?

Pour répondre à ce genre de question on doit abandonner le concept de la

trajectoire et le remplacer par le concept de probabilité de trouver une particule à un certain endroit. Un électron d’un atome n’occupe pas une orbite bien

définie mais doit plutôt être décrit comme une distribution (nuage) de

probabilité. À cet effet, en 1925, Schrödinger et Heisenberg développèrent chacun de leur côté (avec des formalismes différents) une nouvelle théorie, la mécanique quantique (ou mécanique ondulatoire) : une particule est

représentée par une amplitude de probabilité ou fonction d'onde, et la mesure, ou interaction, est représentée par un opérateur. Ainsi, le modèle de Bohr, utile de part sa simplicité, est assez primitif, et constitue une approximation d'un modèle plus complet de l'atome basé sur la mécanique quantique.

(26)

Atome d'Hydrogène revisité

En utilisant la mécanique quantique pour analyser les solutions pour l'atome d'Hydrogène, on se rend compte que chaque état d'énergie (dénoté par le nombre quantique n) peut admettre plusieurs états de moment cinétique. Les valeurs possibles de la norme du vecteur de moment cinétique pour le niveau n sont :

Mais le moment cinétique est un vecteur et lorsqu'on effectue une mesure on n'obtient que la composante dans la direction de la mesure. La valeur de cette composante est aussi quantifiée (un multiple de ħ) et peut prendre des valeurs ħml avec :

En résumé, on trouve que l'atome est caractérisé par trois nombre quantiques :

Principal : n = 1, 2, 3, …

Secondaire : l = 0, 1, 2, …, (n-1). On note souvent “s”, “p” et “d” les

fonctions d’onde avec l = 0, l = 1 et l = 2, respectivement. Ainsi les sous- couches atomiques sont notées “nl”, par exemple 1s, 2p, etc..

Tertiaire : m = -l, -l+1, …, 0, … l-1, l

(27)

QCM

Lequel de ces états quantiques de l'atome d'hydrogène n'est pas possible ? A) n = 3, l = 2, m = 0

B) n = 3, l = 1, m = 1 C) n = 3, l = 1, m = -1 D) n = 3, l = 1, m = 2

(28)

QCM (réponse)

Lequel de ces états quantiques de l'atome d'hydrogène n'est pas possible ? A) n = 3, l = 2, m = 0

B) n = 3, l = 1, m = 1 C) n = 3, l = 1, m = -1 D) n = 3, l = 1, m = 2

En effet, m ne peut aller que de -l à +l et donc ne peut pas prendre la valeur 2 pour l = 1.

(29)

Atome d'hydrogène : probabilité de présence de l'électron

La probabilité de trouver l'électron à une certaine position dans l'espace peut être calculée à partir des fonctions d'ondes solutions de l'équation de

Schrödinger à 3 dimensions, qui prennent des formes compliquées.

Cela donne des “nuages d'électrons” en forme de sphères, tores, poires, etc.

(30)

Schéma de structures des atomes légers

Les électrons sont des fermions et doivent donc obéir au principe

d'exclusion de Pauli : deux électrons ne peuvent pas occuper le même état

quantique (avec n, l, m, et orientation du spin s

identiques). Un maximum de 2 électrons peuvent donc occuper chaque

valeur de n, l, m, l'un avec spin positif et l'autre avec spin négatif. Puisqu'il y a 2l+1 possibilités de m pour un l donné, cela donne 2(2l+1) places au total pour chaque couche nl.

(31)

QCM

Combien d'électrons faut-il au total pour remplir complètement la deuxième couche d'énergie d'un atome (n = 2)?

A) 2 B) 4 C) 8 D) 10

(32)

QCM (réponse)

Combien d'électrons faut-il au total pour remplir complètement la deuxième couche d'énergie d'un atome (n = 2)?

A) 2 B) 4 C) 8 D) 10

Pour n =1 on a un état de moment cinétique l = 0 qui admet 2 états de spin (2);

Pour n =2 on a deux états de moment cinétique l = 0 et l = 1, le premier admet 2 états de spin (2) et le deuxième admet 3 états de direction de moment

cinétique m = 0, 1, 2 qui chacun admet deux états de spin (6). Cela fait 2 + 2 + 6

= 10 états d'électrons pour remplir les deux couches.

On remarque que A = 2 (complétion de la couche énergétique n = 1) correspond à l'Hélium, et A = 10 (complétion de n = 2) correspond au Néon, tous deux des gaz inertes : ce n'est pas un hasard ! L'absence d'électrons manquants ou en

(33)

Molécules

En plus de leur structure électronique complexe, les molécules possèdent un certain nombre de modes vibratoires (atomes qui se rapprochent et s'éloignent comme attachés à un ressort) donnant lieu à une énergie de vibration Evib.

Elles peuvent également tourner sur elles-mêmes, ce qui donne lieu à une petite énergie de rotation Erot.

L'énergie totale est donc la somme de l'énergie du niveau électronique, l'énergie du niveau vibrationnel, et l'énergie de

rotation :

(34)

La fluorescence

Une molécule fluorescente absorbe de la lumière pour ensuite la restituer à plus basse fréquence (plus basse énergie).

Typiquement : en absorbant un photon, la molécule est excitée du niveau fondamental au premier

niveau électronique et un niveau vibrationnel élevé.

Elle se désexcite d'abord à un niveau vibrationnel inférieur (sans rayonnement, mais avec

dégagement de chaleur) puis, depuis là, émet un photon vers le niveau fondamental.

C'est ainsi que, par exemple, certaines pierres brillent avec des couleurs visibles lorsqu'elles sont illuminées avec de la lumière ultraviolette (de plus haute fréquence ν donc plus haute énergie E = hν).

Le phénomène est commun dans le monde animal, par exemple les poissons à une certaine

profondeur où la lumière bleue domine : ils la

Démo fluo

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