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Logique propositionnelle

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Logique propositionnelle

1

Salem BENFERHAT

Centre de Recherche en Informatique de Lens (CRIL-CNRS) email : benferhat@cril.fr

(2)

La logique propositionnelle

2 / 65

(3)

Rappels sur la logique propositionnelle

Qu’est ce que la logique propositionnelle

Un langage formel pour exprimer des connaissances

La forme la plus simple des logiques math ´ematiques

Un langage symbolique pour d ´ecrire des propositions et de raisonner avec.

Qu’est-ce qu’une proposition?

Une proposition (ou assertion) est une phrase d ´eclarative qui peut- ˆetre soit vraie soit fausse (mais pas les deux, enfin dans des langages simples de repr ´esentation des connaissances!)

(4)

Rappels sur la logique propositionnelle

Qu’est ce que la logique propositionnelle

Un langage formel pour exprimer des connaissances

La forme la plus simple des logiques math ´ematiques

Un langage symbolique pour d ´ecrire des propositions et de raisonner avec.

Qu’est-ce qu’une proposition?

Une proposition (ou assertion) est une phrase d ´eclarative qui peut- ˆetre soit vraie soit fausse (mais pas les deux, enfin dans des langages simples de repr ´esentation des connaissances!)

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Rappels sur la logique propositionnelle

Qu’est ce que la logique propositionnelle

Un langage formel pour exprimer des connaissances

La forme la plus simple des logiques math ´ematiques

Un langage symbolique pour d ´ecrire des propositions et de raisonner avec.

Qu’est-ce qu’une proposition?

Une proposition (ou assertion) est une phrase d ´eclarative qui peut- ˆetre soit vraie soit fausse (mais pas les deux, enfin dans des langages simples de repr ´esentation des connaissances!)

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Rappels sur la logique propositionnelle

Qu’est ce que la logique propositionnelle

Un langage formel pour exprimer des connaissances

La forme la plus simple des logiques math ´ematiques

Un langage symbolique pour d ´ecrire des propositions et de raisonner avec.

Qu’est-ce qu’une proposition?

Une proposition (ou assertion) est une phrase d ´eclarative qui peut- ˆetre soit vraie soit fausse (mais pas les deux, enfin dans des langages simples de repr ´esentation des connaissances!)

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Rappels sur la logique propositionnelle

Quelques exemples

RCL est champion de France en 1998

7 est un nombre premier

(8)

Ingr ´edients d’un langage logique

Syntaxe

Vocabulaire : Un ensemble de symboles (dits propositionnels) et de connecteurs

Un langage obtenu `a partir des r `egles qui combinent ces symboles

S ´emantique

Sens associ ´e aux symboles et connecteurs

Tables de v ´erit ´e Proc ´edure d’inf ´erence

Ce sont des r `egles qui permettent de d ´eriver de nouvelles

propositions `a partir des propositions consid ´er ´ees comme vraies.

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Ingr ´edients d’un langage logique

Syntaxe

Vocabulaire : Un ensemble de symboles (dits propositionnels) et de connecteurs

Un langage obtenu `a partir des r `egles qui combinent ces symboles

S ´emantique

Sens associ ´e aux symboles et connecteurs

Tables de v ´erit ´e

Proc ´edure d’inf ´erence

Ce sont des r `egles qui permettent de d ´eriver de nouvelles

propositions `a partir des propositions consid ´er ´ees comme vraies.

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Ingr ´edients d’un langage logique

Syntaxe

Vocabulaire : Un ensemble de symboles (dits propositionnels) et de connecteurs

Un langage obtenu `a partir des r `egles qui combinent ces symboles

S ´emantique

Sens associ ´e aux symboles et connecteurs

Tables de v ´erit ´e Proc ´edure d’inf ´erence

Ce sont des r `egles qui permettent de d ´eriver de nouvelles

propositions `a partir des propositions consid ´er ´ees comme vraies.

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Syntaxe de

la logique propositionnelle

(12)

Les connecteurs logiques

N ´egation

Si ”p” d ´esigne une proposition alors on note souvent ”¬p” comme la n ´egation de ”p”

”¬p” signifie : il n’est vraie que ”p”

Il n’est pas vraie que ”8 est un nombre premier”

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Les connecteurs logiques

N ´egation

Si ”p” d ´esigne une proposition alors on note souvent ”¬p” comme la n ´egation de ”p”

”¬p” signifie : il n’est vraie que ”p”

Il n’est pas vraie que ”8 est un nombre premier”

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Les connecteurs logiques

N ´egation

Si ”p” d ´esigne une proposition alors on note souvent ”¬p” comme la n ´egation de ”p”

”¬p” signifie : il n’est vraie que ”p”

Il n’est pas vraie que ”8 est un nombre premier”

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Les connecteurs logiques

Conjonction et Disjonction

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p∧q”, pour exprimer le fait que les deux assertionspetqsont toutes les deux sont vraies.

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p∨q”, pour exprimer le fait que au moins l’une des deux assertionspetq est vraie (elles peuvent ˆetre vraies toutes les deux).

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Les connecteurs logiques

Conjonction et Disjonction

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p∧q”, pour exprimer le fait que les deux assertionspetqsont toutes les deux sont vraies.

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p∨q”, pour exprimer le fait que au moins l’une des deux assertionspetq est vraie (elles peuvent ˆetre vraies toutes les deux).

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Les connecteurs logiques

Remarques

La n ´egation d’une proposition est une proposition

La conjonction (respectivement la disjonction) de deux propositions est ´egalement une proposition.

(18)

Les connecteurs logiques

Implication mat ´erielle

Tr `es importante pour exprimer des informations conditionnelles et contextuelles

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p⇒q”, pour exprimer le fait que sipest vraie alorsq ´egalement vraie.

Noter que si la proposition ”p” est fausse alors l’implication ”p ⇒q est consid ´er ´ee comme vraie!

L’implication mat ´erielle ”p⇒q est logiquement ´equivalente `a

¬p∨q”

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Les connecteurs logiques

Implication mat ´erielle

Tr `es importante pour exprimer des informations conditionnelles et contextuelles

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p⇒q”, pour exprimer le fait que sipest vraie alorsq ´egalement vraie.

Noter que si la proposition ”p” est fausse alors l’implication ”p ⇒q est consid ´er ´ee comme vraie!

L’implication mat ´erielle ”p⇒q est logiquement ´equivalente `a

¬p∨q”

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Les connecteurs logiques

Implication mat ´erielle

Tr `es importante pour exprimer des informations conditionnelles et contextuelles

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p⇒q”, pour exprimer le fait que sipest vraie alorsq ´egalement vraie.

Noter que si la proposition ”p” est fausse alors l’implication ”p ⇒q est consid ´er ´ee comme vraie!

L’implication mat ´erielle ”p⇒q est logiquement ´equivalente `a

¬p∨q”

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Les connecteurs logiques

Implication mat ´erielle

Tr `es importante pour exprimer des informations conditionnelles et contextuelles

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions, alors on note souvent

”p⇒q”, pour exprimer le fait que sipest vraie alorsq ´egalement vraie.

Noter que si la proposition ”p” est fausse alors l’implication ”p ⇒q est consid ´er ´ee comme vraie!

L’implication mat ´erielle ”p⇒q est logiquement ´equivalente `a

¬p∨q”

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Les connecteurs logiques

Equivalence logique

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions alors on note souvent

”p⇔q” (not ´e aussip≡q), pour exprimer le fait que les deux propositionspetq sont ´equivalentes.

”p⇔q” est vue comme une conjonction de ”p⇒q” et ”q⇒p”

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Les connecteurs logiques

Equivalence logique

Si ”p” et ”q” d ´esignent deux propositions alors on note souvent

”p⇔q” (not ´e aussip≡q), pour exprimer le fait que les deux propositionspetq sont ´equivalentes.

”p⇔q” est vue comme une conjonction de ”p⇒q” et ”q⇒p”

(24)

Un peu de formel : d ´efinition du langage propositionnelle

Vocabulaire

Le vocabulaire est compos ´e :

D’un ensemble symboles propositionnels V

D’un ensemble de connecteurs logiques : ¬,∧,∨,⇒,⇔

D’un ensemble de s ´eparateurs tr `es utiles pour lever les ambiguit ´es : ”,”, ”)”, ”(”,...

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Un peu de formel : d ´efinition du langage propositionnelle

Vocabulaire

Le vocabulaire est compos ´e :

D’un ensemble symboles propositionnels V

D’un ensemble de connecteurs logiques : ¬,∧,∨,⇒,⇔

D’un ensemble de s ´eparateurs tr `es utiles pour lever les ambiguit ´es : ”,”, ”)”, ”(”,...

(26)

Un peu de formel : d ´efinition du langage propositionnelle

Vocabulaire

Le vocabulaire est compos ´e :

D’un ensemble symboles propositionnels V

D’un ensemble de connecteurs logiques : ¬,∧,∨,⇒,⇔

D’un ensemble de s ´eparateurs tr `es utiles pour lever les ambiguit ´es : ”,”, ”)”, ”(”,...

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(27)

Un peu de formel : d ´efinition du langage propositionnelle

Le langage : ensemble de formules propositionnelles

L’ensemble des formules propositionnelles (formules propositionnelles bien form ´ees, propositions) est d ´efini par les r `egles suivantes

1 Sip∈V alors p est une formule propositionnelle.

2 SIpest une formule propositionnelle alors¬pest une formule propositionnelle.

3 SIpetq sont des formules propositionnelles alorsp∧q,p∨q, p⇒q, etp⇔q, sont des formules propositionnelles.

4 Les formules propositionnelles sont obtenues uniquement en appliquant les r `egles (1)-(3) un certain nombre de fois.

(28)

Un peu de formel : d ´efinition du langage propositionnelle

Le langage : ensemble de formules propositionnelles

L’ensemble des formules propositionnelles (formules propositionnelles bien form ´ees, propositions) est d ´efini par les r `egles suivantes

1 Sip∈V alors p est une formule propositionnelle.

2 SIpest une formule propositionnelle alors¬pest une formule propositionnelle.

3 SIpetq sont des formules propositionnelles alorsp∧q,p∨q, p⇒q, etp⇔q, sont des formules propositionnelles.

4 Les formules propositionnelles sont obtenues uniquement en appliquant les r `egles (1)-(3) un certain nombre de fois.

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Un peu de formel : d ´efinition du langage propositionnelle

Le langage : ensemble de formules propositionnelles

L’ensemble des formules propositionnelles (formules propositionnelles bien form ´ees, propositions) est d ´efini par les r `egles suivantes

1 Sip∈V alors p est une formule propositionnelle.

2 SIpest une formule propositionnelle alors¬pest une formule propositionnelle.

3 SIpetq sont des formules propositionnelles alorsp∧q,p∨q, p⇒q, etp⇔q, sont des formules propositionnelles.

4 Les formules propositionnelles sont obtenues uniquement en appliquant les r `egles (1)-(3) un certain nombre de fois.

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Un peu de formel : d ´efinition du langage propositionnelle

Le langage : ensemble de formules propositionnelles

L’ensemble des formules propositionnelles (formules propositionnelles bien form ´ees, propositions) est d ´efini par les r `egles suivantes

1 Sip∈V alors p est une formule propositionnelle.

2 SIpest une formule propositionnelle alors¬pest une formule propositionnelle.

3 SIpetq sont des formules propositionnelles alorsp∧q,p∨q, p⇒q, etp⇔q, sont des formules propositionnelles.

4 Les formules propositionnelles sont obtenues uniquement en appliquant les r `egles (1)-(3) un certain nombre de fois.

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S ´emantique de

la logique propositionnelle

(32)

Concept d’interpretations

Rappel : Un symbole propositionnel est soit vrai soit faux (mais pas les deux en m ˆeme temps).

La valeur de v ´erit ´e de chaque symbole propositionnel est CONNUE dans le monde REEL.

Malheureusement, en pratique nous n’avons pas acc `es `a ce monde r ´eel. Nous avons uniquement une description partielle du monde r ´eel.

Une interpr ´etation est aussi appel ´e monde possible car elle repr ´esente un monde candidat pour ˆetre le monde r ´eel. Une interpr ´etation est une hypoth `ese sur le monde r ´eel.

Les informations (certaines) disponibles permettent d’ ´ecarter des interpr ´etations (des mondes impossibles)

Plus il y a d’informations moins il y a d’interpr ´etations possibles!

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Concept d’interpretations

Rappel : Un symbole propositionnel est soit vrai soit faux (mais pas les deux en m ˆeme temps).

La valeur de v ´erit ´e de chaque symbole propositionnel est CONNUE dans le monde REEL.

Malheureusement, en pratique nous n’avons pas acc `es `a ce monde r ´eel. Nous avons uniquement une description partielle du monde r ´eel.

Une interpr ´etation est aussi appel ´e monde possible car elle repr ´esente un monde candidat pour ˆetre le monde r ´eel. Une interpr ´etation est une hypoth `ese sur le monde r ´eel.

Les informations (certaines) disponibles permettent d’ ´ecarter des interpr ´etations (des mondes impossibles)

Plus il y a d’informations moins il y a d’interpr ´etations possibles!

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Concept d’interpretations

Rappel : Un symbole propositionnel est soit vrai soit faux (mais pas les deux en m ˆeme temps).

La valeur de v ´erit ´e de chaque symbole propositionnel est CONNUE dans le monde REEL.

Malheureusement, en pratique nous n’avons pas acc `es `a ce monde r ´eel. Nous avons uniquement une description partielle du monde r ´eel.

Une interpr ´etation est aussi appel ´e monde possible car elle repr ´esente un monde candidat pour ˆetre le monde r ´eel. Une interpr ´etation est une hypoth `ese sur le monde r ´eel.

Les informations (certaines) disponibles permettent d’ ´ecarter des interpr ´etations (des mondes impossibles)

Plus il y a d’informations moins il y a d’interpr ´etations possibles!

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Concept d’interpretations

Rappel : Un symbole propositionnel est soit vrai soit faux (mais pas les deux en m ˆeme temps).

La valeur de v ´erit ´e de chaque symbole propositionnel est CONNUE dans le monde REEL.

Malheureusement, en pratique nous n’avons pas acc `es `a ce monde r ´eel. Nous avons uniquement une description partielle du monde r ´eel.

Une interpr ´etation est aussi appel ´e monde possible car elle repr ´esente un monde candidat pour ˆetre le monde r ´eel. Une interpr ´etation est une hypoth `ese sur le monde r ´eel.

Les informations (certaines) disponibles permettent d’ ´ecarter des interpr ´etations (des mondes impossibles)

Plus il y a d’informations moins il y a d’interpr ´etations possibles!

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Concept d’interpretations

Rappel : Un symbole propositionnel est soit vrai soit faux (mais pas les deux en m ˆeme temps).

La valeur de v ´erit ´e de chaque symbole propositionnel est CONNUE dans le monde REEL.

Malheureusement, en pratique nous n’avons pas acc `es `a ce monde r ´eel. Nous avons uniquement une description partielle du monde r ´eel.

Une interpr ´etation est aussi appel ´e monde possible car elle repr ´esente un monde candidat pour ˆetre le monde r ´eel. Une interpr ´etation est une hypoth `ese sur le monde r ´eel.

Les informations (certaines) disponibles permettent d’ ´ecarter des interpr ´etations (des mondes impossibles)

Plus il y a d’informations moins il y a d’interpr ´etations possibles!

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Concept d’interpretations

Rappel : Un symbole propositionnel est soit vrai soit faux (mais pas les deux en m ˆeme temps).

La valeur de v ´erit ´e de chaque symbole propositionnel est CONNUE dans le monde REEL.

Malheureusement, en pratique nous n’avons pas acc `es `a ce monde r ´eel. Nous avons uniquement une description partielle du monde r ´eel.

Une interpr ´etation est aussi appel ´e monde possible car elle repr ´esente un monde candidat pour ˆetre le monde r ´eel. Une interpr ´etation est une hypoth `ese sur le monde r ´eel.

Les informations (certaines) disponibles permettent d’ ´ecarter des interpr ´etations (des mondes impossibles)

(38)

Concept d’interpretations

D ´efinition

Une interpr ´etation, souvent not ´eeI, est une affectation de valeur de v ´erit ´e `a chaque symbole propositionnel.

On note souvent I(p)=1 ou ”T” (respectivement I(p)=0 ou ”F”) pour indiquer que le symbole p est vrai (respectivement faux) dans le monde possible I.

Une interpr ´etation tout simplement correspond `a une ligne d’une table de v ´eri ´e

A partir de l’interpr ´etation associ ´e aux propositions de base, on peut d ´eterminer la valeur de v ´erit ´e de toute formule complexe en donnant un sens `a chaque connecteur : ¬,∧,∨,⇒,⇔

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Concept d’interpretations

D ´efinition

Une interpr ´etation, souvent not ´eeI, est une affectation de valeur de v ´erit ´e `a chaque symbole propositionnel.

On note souvent I(p)=1 ou ”T” (respectivement I(p)=0 ou ”F”) pour indiquer que le symbole p est vrai (respectivement faux) dans le monde possible I.

Une interpr ´etation tout simplement correspond `a une ligne d’une table de v ´eri ´e

A partir de l’interpr ´etation associ ´e aux propositions de base, on peut d ´eterminer la valeur de v ´erit ´e de toute formule complexe en donnant un sens `a chaque connecteur : ¬,∧,∨,⇒,⇔

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Concept d’interpretations

D ´efinition

Une interpr ´etation, souvent not ´eeI, est une affectation de valeur de v ´erit ´e `a chaque symbole propositionnel.

On note souvent I(p)=1 ou ”T” (respectivement I(p)=0 ou ”F”) pour indiquer que le symbole p est vrai (respectivement faux) dans le monde possible I.

Une interpr ´etation tout simplement correspond `a une ligne d’une table de v ´eri ´e

A partir de l’interpr ´etation associ ´e aux propositions de base, on peut d ´eterminer la valeur de v ´erit ´e de toute formule complexe en donnant un sens `a chaque connecteur : ¬,∧,∨,⇒,⇔

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Concept d’interpretations

D ´efinition

Une interpr ´etation, souvent not ´eeI, est une affectation de valeur de v ´erit ´e `a chaque symbole propositionnel.

On note souvent I(p)=1 ou ”T” (respectivement I(p)=0 ou ”F”) pour indiquer que le symbole p est vrai (respectivement faux) dans le monde possible I.

Une interpr ´etation tout simplement correspond `a une ligne d’une table de v ´eri ´e

A partir de l’interpr ´etation associ ´e aux propositions de base, on peut d ´eterminer la valeur de v ´erit ´e de toute formule complexe en donnant un sens `a chaque connecteur : ¬,∧,∨,⇒,⇔

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Interpr ´etation des connecteurs : N ´egation

La proposition p Sa n ´egation¬p

0 1

1 0

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(43)

Interpr ´etation des connecteurs : Conjonction

p q p∧q

0 0 0

0 1 0

1 0 0

1 1 1

(44)

Interpr ´etation des connecteurs : Conjonction

p q p∧q

0 0 0

0 1 0

1 0 0

1 1 1

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Interpr ´etation des connecteurs : Disjonction

p q p∨q

0 0 0

0 1 1

1 0 1

1 1 1

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Interpr ´etation des connecteurs : Disjonction

p q p∨q

0 0 0

0 1 1

1 0 1

1 1 1

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Interpr ´etation des connecteurs : Implication mat ´erielle

p q p⇒q

0 0 1

0 1 1

1 1 1

1 0 0

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Interpr ´etation des connecteurs : Implication mat ´erielle

p q p⇒q

0 0 1

0 1 1

1 1 1

1 0 0

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Interpr ´etation des connecteurs : Implication mat ´erielle

p q p⇒q

0 0 1

0 1 1

1 1 1

1 0 0

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Interpr ´etation des connecteurs : Implication mat ´erielle

p q p⇒q

0 0 1

0 1 1

1 1 1

1 0 0

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(51)

Exercice

Ecrire une fonction qui calcule le degr ´e de v ´erit ´e d’une formule dans une interpr ´etation donn ´ee.

Mod `eles

Une interpr ´etation I est dite mod `ele d’une formulep, not ´eeI |=p, si p est vraie dans I.

Une interpr ´etation I est contre-mod `ele depsi la proposition p est fausse dans I.

(52)

Exercice

Ecrire une fonction qui calcule le degr ´e de v ´erit ´e d’une formule dans une interpr ´etation donn ´ee.

Mod `eles

Une interpr ´etation I est dite mod `ele d’une formulep, not ´eeI|=p, si p est vraie dans I.

Une interpr ´etation I est contre-mod `ele depsi la proposition p est fausse dans I.

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(53)

Tautologies et contradictions

Tautologies

Une tautologie est une formule qui est vraie dans toutes les interpr ´etations.

Contradictions

Une contradiction est une formule qui n’admet aucun mod `ele. Exercice

Donne un exemple de formule qui est

une tautologie,

une contradiction

(54)

Tautologies et contradictions

Tautologies

Une tautologie est une formule qui est vraie dans toutes les interpr ´etations.

Contradictions

Une contradiction est une formule qui n’admet aucun mod `ele.

Exercice

Donne un exemple de formule qui est

une tautologie,

une contradiction

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(55)

Tautologies et contradictions

Tautologies

Une tautologie est une formule qui est vraie dans toutes les interpr ´etations.

Contradictions

Une contradiction est une formule qui n’admet aucun mod `ele.

Exercice

Donne un exemple de formule qui est

une tautologie,

une contradiction

(56)

Inf ´erence

23 / 65

(57)

Inf ´erence

Equivalence

Deux formules sont dites ´equivalentes si elles admettent les m ˆemes mod `eles

Exercices

Est-ce que les deux formulesp ⇒q et¬q⇒ ¬psont

´equivalentes?

Est-ce que les deux formulesp ⇒q et¬p⇒ ¬qsont

´equivalentes?

(58)

Inf ´erence

Equivalence

Deux formules sont dites ´equivalentes si elles admettent les m ˆemes mod `eles

Exercices

Est-ce que les deux formulesp⇒q et¬q⇒ ¬psont

´equivalentes?

Est-ce que les deux formulesp ⇒q et¬p⇒ ¬qsont

´equivalentes?

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(59)

Inf ´erence

Equivalence

Deux formules sont dites ´equivalentes si elles admettent les m ˆemes mod `eles

Exercices

Est-ce que les deux formulesp⇒q et¬q⇒ ¬psont

´equivalentes?

Est-ce que les deux formulesp⇒q et¬p⇒ ¬qsont

´equivalentes?

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Autres notions

D ´efinitions

Lit ´eral : un atome ou la n ´egation d’un atome.

Clause : une disjonction de litt ´eraux.

Cube : une conjonction de litt ´eraux.

CNF : forme normale conjonction, une conjonction de clauses.

DNF : forme normale disjonctive, une disjonction de cubes.

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(61)

Transformations ´equivalentes

CNF et DNF

Toute formule peut ˆetre mise, de mani `ere ´equivalente, sous forme CNF (resp. DNF)

(62)

Exercice

Exercice : DNF

Soit p une formule sous forme DNF. Soit C une clause.

Donner un algorithme qui v ´erifie si p est coh ´erente.

Donner un algorithme qui v ´erifie sip∧C est coh ´erente

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(63)

Exercice

Exercice : DNF

Soit p une formule sous forme DNF. Soit C une clause.

Donner un algorithme qui v ´erifie si p est coh ´erente.

Donner un algorithme qui v ´erifie sip∧Cest coh ´erente

(64)

Exercice

Exercice

Soit(p∨ ¬(q∨ ¬(r ∧ ¬q)))∧(¬p∨q)

Mettre la formule sous forme DNF

La formule est-elle coh ´erente avec la clause¬q∨r?

La formule est-elle coh ´erente avec la clause¬p?

La formule est-elle coh ´erente avec la clausep?

Donner la liste des mod `eles de la formule.

28 / 65

(65)

Exercice

(p∨ ¬(q∨ ¬(r ∧ ¬q)))∧(¬p∨q)

≡ (p∨(¬q∧(r ∧ ¬q)))∧(¬p∨q)

≡ (p∨(¬q∧r ∧ ¬q))∧(¬p∨q)

≡ (p∨(r ∧ ¬q))∧(¬p∨q)

≡ (p∧(¬p∨q))∨((r ∧ ¬q)∧(¬p∨q))

≡ (p∧ ¬p)∨(p∧q)∨((r ∧ ¬q)∧(¬p∨q))

≡ ⊥∨(p∧q)∨((r ∧ ¬q)∧(¬p∨q))

≡ (p∧q)∨((r ∧ ¬q)∧(¬p∨q))

≡ (p∧q)∨(r ∧ ¬q∧ ¬p)∨(r ∧ ¬q∧q)

≡ (p∧q)∨(r ∧ ¬q∧ ¬p)∨⊥

≡ (p∧q)∨(r ∧ ¬q∧ ¬p)

(66)

Exercice

Exercice

Un cambriolage a eu lieu dans une bijouterie. 3 suspects : a, b, c.

Mod ´eliser de mani `ere ind ´ependante chacune des r `egles suivantes.

Il y a au moins un coupable.

Il existe au plus deux coupables.

si a est coupable, alors il a un seul complice ;

si b est innocent, alors c l’est aussi ;

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux ;

si c est innocent, alors b l’est aussi.

L’ensemble de ces informations est-il coh ´erent?

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(67)

Exercice

Exercice

Un cambriolage a eu lieu dans une bijouterie. 3 suspects : a, b, c.

Mod ´eliser de mani `ere ind ´ependante chacune des r `egles suivantes.

Il y a au moins un coupable.

Il existe au plus deux coupables.

si a est coupable, alors il a un seul complice ;

si b est innocent, alors c l’est aussi ;

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux ;

si c est innocent, alors b l’est aussi.

L’ensemble de ces informations est-il coh ´erent?

(68)

Exercice

Exercice

Un cambriolage a eu lieu dans une bijouterie. 3 suspects : a, b, c.

Mod ´eliser de mani `ere ind ´ependante chacune des r `egles suivantes.

Il y a au moins un coupable.

Il existe au plus deux coupables.

si a est coupable, alors il a un seul complice ;

si b est innocent, alors c l’est aussi ;

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux ;

si c est innocent, alors b l’est aussi.

L’ensemble de ces informations est-il coh ´erent?

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Exercice

Exercice

Un cambriolage a eu lieu dans une bijouterie. 3 suspects : a, b, c.

Mod ´eliser de mani `ere ind ´ependante chacune des r `egles suivantes.

Il y a au moins un coupable.

Il existe au plus deux coupables.

si a est coupable, alors il a un seul complice ;

si b est innocent, alors c l’est aussi ;

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux ;

si c est innocent, alors b l’est aussi.

L’ensemble de ces informations est-il coh ´erent?

(70)

Exercice

Exercice

Un cambriolage a eu lieu dans une bijouterie. 3 suspects : a, b, c.

Mod ´eliser de mani `ere ind ´ependante chacune des r `egles suivantes.

Il y a au moins un coupable.

Il existe au plus deux coupables.

si a est coupable, alors il a un seul complice ;

si b est innocent, alors c l’est aussi ;

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux ;

si c est innocent, alors b l’est aussi.

L’ensemble de ces informations est-il coh ´erent?

30 / 65

(71)

Exercice

Exercice

Un cambriolage a eu lieu dans une bijouterie. 3 suspects : a, b, c.

Mod ´eliser de mani `ere ind ´ependante chacune des r `egles suivantes.

Il y a au moins un coupable.

Il existe au plus deux coupables.

si a est coupable, alors il a un seul complice ;

si b est innocent, alors c l’est aussi ;

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux ;

si c est innocent, alors b l’est aussi.

L’ensemble de ces informations est-il coh ´erent?

(72)

Exercice

Exercice

Un cambriolage a eu lieu dans une bijouterie. 3 suspects : a, b, c.

Mod ´eliser de mani `ere ind ´ependante chacune des r `egles suivantes.

Il y a au moins un coupable.

Il existe au plus deux coupables.

si a est coupable, alors il a un seul complice ;

si b est innocent, alors c l’est aussi ;

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux ;

si c est innocent, alors b l’est aussi.

L’ensemble de ces informations est-il coh ´erent?

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(73)

Solutions

Mod ´elisation

Pour le vocabulaire, on prend trois variables propositionnelles :

Nom des variables Signification des variables

a a est coupable

b b est coupable

c c est coupable

Bien s ˆur¬a(resp.¬b,¬c) signifie quea(resp. b,c) est innocent.

(74)

Solutions

Il y a au moins un coupable

Il y a au moins un coupable se code : a∨b∨c

Cette formule exprime le fait quea,betc ne peuvent pas ˆetre tous les trois `a faux.

32 / 65

(75)

Solutions

Il existe au plus deux coupables Premier codage :

Intuitivement, il existe au plus deux coupables revient `a dire que : si a et b sont coupables alors c est innocent,

si a et c sont coupables alors b est innoncent, et si b et c sont coupables alors a est innoncent.

Ces trois ´enonc ´es s’ ´ecrivent en logique comme suit : a ∧ b → ¬c

a ∧ c → ¬b b ∧ c → ¬a

(76)

Solutions

il existe au plus deux coupables Deuxi `eme codage :

Intuitivement, il existe au plus deux coupables revient `a dire que a,b,c ne peuvent ˆetre tous les trois coupables

Ce qui revient `a ´ecrire :

¬(a∧b∧c).

34 / 65

(77)

Solutions

Il existe au plus deux coupables Troisi `eme codage :

Intuitivement, il existe au plus deux coupables revient `a dire qu’au moins un des trois suspects est innocent

Ce qui revient `a ´ecrire :

¬a∨ ¬b∨ ¬c

(78)

Solutions

si a est coupable, alors il a au moins un complice

Cette information se code en :

a→(b∨c)

ou encore :

¬a∨b∨c

36 / 65

(79)

Solutions

Si b est innocent, alors c l’est aussi

Cette information se code en :

¬b → ¬c

ou encore :

b∨ ¬c

(80)

Solutions

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux D’abord il faut repr ´esenter l’information ”il y a exactement deux coupables” qui s’ ´ecrit :

La formule suivante exprime le fait qu’il y ait au moins deux coupables :

(a∧b)∨(a∧c)∨(b∧c)

La formule suivante exprime le fait qu’il y a au moins un innocent : (¬a∨ ¬b∨ ¬c)

38 / 65

(81)

Solutions

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux

La conjonction de ces deux formules exprime bien l’information ”il y a exactement deux coupables” qui s’ ´ecrit donc :

((a∧b)∨(a∧c)∨(b∧c))∧(¬a∨ ¬b∨ ¬c) ce qui est ´equivalent `a :

((a∧b)∧(¬a∨¬b∨¬c))∨((a∧c)∧(¬a∨¬b∨¬c))∨((b∧c)∧(¬a∨¬b∨¬c))

qui se simplifie en :

(ab∧ ¬c)(a∧ ¬bc)(¬abc)

(82)

Solutions

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux Codons maintenant l’information ”s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux” :

(a∧b∧ ¬c)∨(a∧ ¬b∧c)∨(¬a∧b∧c)→a Simplifions cette formule.

40 / 65

(83)

Solutions

S’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux (a∧b∧ ¬c)∨(a∧ ¬b∧c)∨(¬a∧b∧c)→a

≡ ¬((a∧b∧ ¬c)∨(a∧ ¬b∧c)∨(¬a∧b∧c))∨a

≡(¬(a∧b∧ ¬c)∧ ¬(a∧ ¬b∧c)∧ ¬(¬a∧b∧c))∨a

≡((¬a∨ ¬b∨c)∧(¬a∨b∨ ¬c)∧(a∨ ¬b∨ ¬c))∨a

≡((¬a∨ ¬b∨c)∨a)∧((¬a∨b∨ ¬c)∨a)∧((a∨ ¬b∨ ¬c)∨a)

≡ > ∧ > ∧(a∨ ¬b∨ ¬c)

(84)

Solutions

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux La formule

(a∨ ¬b∨ ¬c)

est ´equivalente `a :

¬a→ ¬b∨ ¬c

qui signifie siaest innocent alors b ou c sont innocents (b et c ne peuvent ˆetre en m ˆeme temps coupables).

Elle est ´egalement ´equivalente `a : b∧c →a

qui signifie, sib∧csont coupables alorsal’est aussi (sinon on aura deux coupables sans a comme coupable).

42 / 65

(85)

Solutions

Si c est innocent, alors b l’est aussi Cette information se code simplement en :

¬c → ¬b

(86)

Solution

L’ensemble des informations est cod ´e comme suit :

K = {a∨b∨c,

Il y a au moins un coupable

¬a∨ ¬b∨ ¬c,

Il existe au plus deux coupables

¬a∨b∨c,

si a est coupable, alors il a au moins un complice b∨¬c,

si b est innocent, alors c l’est aussi a∨ ¬b∨ ¬c,

s’il y a exactement deux coupables, alors a est l’un d’entre eux c∨ ¬b

si c est innocent, alors b l’est aussi}

44 / 65

(87)

Inf ´erence

Bases de connaissances

Une bases de connaissances est un ensemble de formules propositionnelles, not ´eeK.

Une base de connaissances exprime les connaissances disponibles sur un probl `eme donn ´ee

K est interpr ´et ´ee comme une conjonction de formules propositionnelles

(88)

Inf ´erence

Bases de connaissances

Une bases de connaissances est un ensemble de formules propositionnelles, not ´eeK.

Une base de connaissances exprime les connaissances disponibles sur un probl `eme donn ´ee

K est interpr ´et ´ee comme une conjonction de formules propositionnelles

45 / 65

(89)

Inf ´erence

Bases de connaissances

Une bases de connaissances est un ensemble de formules propositionnelles, not ´eeK.

Une base de connaissances exprime les connaissances disponibles sur un probl `eme donn ´ee

K est interpr ´et ´ee comme une conjonction de formules propositionnelles

(90)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨x ∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

x∨y1∨. . .yn

La suppression des doublons donne une clause ´equivalente.

46 / 65

(91)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨x ∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

x∨y1∨. . .yn

La suppression des doublons donne une clause ´equivalente.

(92)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨ ¬x∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

>

Deux litt ´eraux compl ´ementaires dans une clause donne une tautologie.

47 / 65

(93)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨ ¬x∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

>

Deux litt ´eraux compl ´ementaires dans une clause donne une tautologie.

(94)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨ >

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

>

48 / 65

(95)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨ >

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

>

(96)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨ ⊥ peut- ˆetre simplifi ´ee en :

x

49 / 65

(97)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications La clause :

x∨ ⊥ peut- ˆetre simplifi ´ee en :

x

(98)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications

Supposons que x est vrai. Alors la clause : x∨y1∨. . .yn

est toujours satisfaite et peut- ˆetre supprim ´ee de la base.

50 / 65

(99)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications

Supposons que x est vrai. Alors la clause : x∨y1∨. . .yn

est toujours satisfaite et peut- ˆetre supprim ´ee de la base.

(100)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications

Supposons que x est faux. Alors la clause : x∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

y1∨. . .yn

Cas particulier

Supposons que x est faux. Alors la clause : x

se simplifie en

⊥ .

51 / 65

(101)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications

Supposons que x est faux. Alors la clause : x∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

y1∨. . .yn

Cas particulier

Supposons que x est faux. Alors la clause : x

se simplifie en

⊥ .

(102)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications

Supposons que x est faux. Alors la clause : x∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

y1∨. . .yn

Cas particulier

Supposons que x est faux. Alors la clause : x

se simplifie en

⊥ .

51 / 65

(103)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Simplifications

Supposons que x est faux. Alors la clause : x∨y1∨. . .yn

peut- ˆetre simplifi ´ee en :

y1∨. . .yn

Cas particulier

Supposons que x est faux. Alors la clause : x

se simplifie en

(104)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Base vide

Si K est vide alors :

K est coh ´erente.

52 / 65

(105)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Base vide

Si K est vide alors : K est coh ´erente.

(106)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Pr ´esence de contradiction

Si⊥ ∈K alors :

K est incoh ´erente.

53 / 65

(107)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Pr ´esence de contradiction

Si⊥ ∈K alors : K est incoh ´erente.

(108)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Notation

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

Notons :

Kx←>:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par>

et

Kx←⊥:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par⊥

Kx←>(resp. Kx←⊥) est la base simplifi ´ee de K sous l’hypoth `ese quex est vrai (resp. faux).

Kx←>etKx←⊥ne contiennent pas de r ´ef ´erence au symbolex.

54 / 65

(109)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Notation

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

Notons :

Kx←>:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par>

et

Kx←⊥:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par⊥

Kx←>(resp. Kx←⊥) est la base simplifi ´ee de K sous l’hypoth `ese quex est vrai (resp. faux).

Kx←>etKx←⊥ne contiennent pas de r ´ef ´erence au symbolex.

(110)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Notation

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

Notons :

Kx←>:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par>

et

Kx←⊥:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par⊥

Kx←>(resp. Kx←⊥) est la base simplifi ´ee de K sous l’hypoth `ese quex est vrai (resp. faux).

Kx←>etKx←⊥ne contiennent pas de r ´ef ´erence au symbolex.

54 / 65

(111)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Notation

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

Notons :

Kx←>:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par>

et

Kx←⊥:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par⊥

Kx←>(resp. Kx←⊥) est la base simplifi ´ee de K sous l’hypoth `ese quex est vrai (resp. faux).

Kx←>etKx←⊥ne contiennent pas de r ´ef ´erence au symbolex.

(112)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Notation

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

Notons :

Kx←>:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par>

et

Kx←⊥:le r ´esultat du remplacement des occurrences de x par⊥

Kx←>(resp. Kx←⊥) est la base simplifi ´ee de K sous l’hypoth `ese quex est vrai (resp. faux).

Kx←>etKx←⊥ne contiennent pas de r ´ef ´erence au symbolex.

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(113)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Propri ´et ´e

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

K est coh ´erent

ssi

Kx←>est coh ´erentouKx←⊥est coh ´erent

(114)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Propri ´et ´e

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

K est coh ´erent

ssi

Kx←>est coh ´erentouKx←⊥est coh ´erent

55 / 65

(115)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

Propri ´et ´e

Soit K un ensemble de clauses. Soit x un symbole propositionnel.

K est coh ´erent

ssi

Kx←>est coh ´erentouKx←⊥est coh ´erent

(116)

Tester la coh ´erence d’un ensemble de clauses

1 int estcoherent (K) 2 {

3 if K==∅ return 1

4 else if ⊥ ∈ K return 0

5 else

6 {

7 soit x un symbole de K;

8 return (estcoherent(Kx←>) || estcoherent(Kx←⊥))

9 }

10 }

56 / 65

(117)

Exemple du cambriolage

Tester la coh ´erence de la base de connaissances suivante :

K = {a∨b∨c,

¬a∨ ¬b∨ ¬c,

¬a∨b∨c, b∨¬c, a∨ ¬b∨ ¬c, c∨ ¬b}

(118)

Inf ´erence

exercice

Donner le nombre de mod `eles de chacune des bases suivantes : K1={(¬ab)c}

K2={(¬ab)c,¬c} K3={(¬ab)c,¬b} K4={(¬ab)c,¬b,a}

Que faut-il conclure?

58 / 65

(119)

Inf ´erence

exercice

Donner le nombre de mod `eles de chacune des bases suivantes : K1={(¬ab)c}

K2={(¬ab)c,¬c}

K3={(¬ab)c,¬b} K4={(¬ab)c,¬b,a}

Que faut-il conclure?

(120)

Inf ´erence

exercice

Donner le nombre de mod `eles de chacune des bases suivantes : K1={(¬ab)c}

K2={(¬ab)c,¬c} K3={(¬ab)c,¬b}

K4={(¬ab)c,¬b,a}

Que faut-il conclure?

58 / 65

(121)

Inf ´erence

exercice

Donner le nombre de mod `eles de chacune des bases suivantes : K1={(¬ab)c}

K2={(¬ab)c,¬c} K3={(¬ab)c,¬b}

K4={(¬ab)c,¬b,a}

Que faut-il conclure?

(122)

Exemple du cambriolage

K= {abc,¬a∨ ¬b∨ ¬c,

¬abc,b∨ ¬c, a∨ ¬b∨ ¬c,c∨ ¬b}

Kb→>={ ((hhhab((hc,

¬a∨¬b∨¬c, ((((( hhh¬abhhc,

XXb∨ ¬c,X a∨¬b∨¬c, c∨¬b}

b→ >

Kb→⊥={ a∨b∨c,

(((((( hhh¬a∨ ¬bhh∨ ¬c,h

¬a∨b∨c, b∨¬c,

(((((( hhha∨ ¬bhh∨ ¬c,h

XXc∨ ¬b}X

b→ ⊥

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(123)

Exemple du cambriolage

K= {abc,¬a∨ ¬b∨ ¬c,

¬abc,b∨ ¬c, a∨ ¬b∨ ¬c,c∨ ¬b}

Kb→>={ ((hhhab((hc,

¬a∨¬b∨¬c, ((((( hhh¬abhhc,

XXb∨ ¬c,X a∨¬b∨¬c, c∨¬b}

b→ >

Kb→⊥={ a∨b∨c,

(((((( hhh¬a∨ ¬bhh∨ ¬c,h

¬a∨b∨c, b∨¬c,

(((((( hhha∨ ¬bhh∨ ¬c,h

XXc∨ ¬b}X

b→ ⊥

(124)

Exemple du cambriolage

K= {abc,¬a∨ ¬b∨ ¬c,

¬abc,b∨ ¬c, a∨ ¬b∨ ¬c,c∨ ¬b}

Kb→>={ ((hhhab((hc,

¬a∨¬b∨¬c, ((((( hhh¬abhhc,

XXb∨ ¬c,X a∨¬b∨¬c, c∨¬b}

b→ >

Kb→⊥={ a∨b∨c,

(((((( hhh¬a∨ ¬bhh∨ ¬c,h

¬a∨b∨c, b∨¬c,

(((((( hhha∨ ¬bhh∨ ¬c,h

XXc∨ ¬b}X

b→ ⊥

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(125)

Exemple du cambriolage

K= {abc,¬a∨ ¬b∨ ¬c,

¬abc,b∨ ¬c, a∨ ¬b∨ ¬c,c∨ ¬b}

Kb→>={ ((hhhab((hc,

¬a∨¬b∨¬c, ((((( hhh¬abhhc,

XXb∨ ¬c,X a∨¬b∨¬c, c∨¬b}

b→ >

Kb→⊥={ a∨b∨c,

(((((( hhh¬a∨ ¬bhh∨ ¬c,h

¬a∨b∨c, b∨¬c,

(((((( hhha∨ ¬bhh∨ ¬c,h

XXc∨ ¬b}X

b→ ⊥

(126)

Exemple du cambriolage

K= {abc,¬a∨ ¬b∨ ¬c,

¬abc,b∨ ¬c, a∨ ¬b∨ ¬c,c∨ ¬b}

Kb→>={ ¬a∨ ¬c, a∨ ¬c, c}

b>

Kb→⊥={ ac,

¬ac,

¬c} b

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