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Les terrains de la Costa Brava sur lesquels il devait construire ne lui appartenaient pas et les villas qu'il vendait n'avaient pas plus de réalité que les châteaux

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Texte intégral

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REFLETS FRIBOURGEOIS

illustré

0 Revue bimensuelle 14 août 1987 N° 15/16 Fr. 3.50

La forêt: image de l'éternité

Sur les routes du Népal

(2)

; CérardBourvuenoud

Nombreux sont les Allemands, les Belges, les Français et les Suisses qui, en Espagne, devien¬

nent propriétaires d'une villa, d'une petite maison de vacan¬

ces... ou même un château! A la Costa Brava comme à Alicante, ils sont des milliers à s'offrir une résidence secondaire sur les bords de la Méditerranée Le ni¬

veau de vie de ce pays y est, semble-t-il, pour beaucoup, tout particulièrement pour les Suis¬

ses, favorable à des vacances prolongées La plupart souhaite¬

raient gagner leur pain dans no¬

tre pays et vivre en Espagne Il y a encore ceux et celles - et ils sont des centaines de milliers - qui, chaque été, louent un stu¬

dio, un appartement ou même une maison entière pour y loger toute une famille, afin que cha¬

cun puisse bénéficier de vacan¬

ces réussies et d'une détente bienvenue sur la plage où la va¬

gue en fin de course vient lan- guissamment lécher le sable qui brûle la peau des estivants Avec une chaleur telle que celle que nous avons vécue, il ne faut dès lors pas s'étonner qu'il y ait au¬

tant de coups de soleil sur le corps des vacanciers que de coups de foudre dans le ciel, sans oublier ceux d'ordre senti¬

mental!

Après le froid du printemps et la première vague de chaleur es¬

tivale, les orages sont arrivés Eclairs et trombes d'eau ont mené la danse: 35 000 éclairs sur la France en un jour et pres¬

que autant sur la Suisse; alors que l'Espagne était épargnée Fi¬

nalement, qu'est-ce qui provo¬

que des orages aussi violents?

Lair réchauffé à plus de 30 de¬

grés remonte violemment en al¬

titude remplacé par l'air froid qui descend des hauteurs. Ce mouvement de cheminée agite l'atmosphère comme l'eau qui bout dans une marmite Lair chaud est chargé en hu¬

midité et la vapeur d'eau se transforme en un nuage appelé

«cumulo-nimbus». Ce roi des nuages, qui culmine à plus de 12 000 km d'altitude et dont la base survole le sol à 1000 m, est un véritable «courant d'air» ver¬

tical. Sous l'action du relief, de la saturation de l'air en humidité, du poids de l'eau gelée au som¬

met, le nuage s'écroule et c'est soudain le déluge: des trombes

Les coups de foudre

de l'été d'eau chutent, calment le vent mais exacerbent l'électricité Par frottement des gouttelettes d'eau, de l'air, le nuage s'est transformé en une gigantesque pile électrique, chargée positive¬

ment à son sommet et négati¬

vement à la base La différence de potentiel qui existe entre la base du nuage et le sol peut alors atteindre 20 000 volts par mètre et, quand la foudre frap¬

pe, elle s'écoule avec une intensi¬

té de 200 000 ampères le long d'un canal d'air porté à quelque 25 000 degrés C en quelques millièmes de seconde

Voilà, vous savez presque tout sur les feux d'artifice naturels dans le ciel, mais il y a aussi des coups de foudre dans les affai¬

res Comme me disait récem¬

ment un Fribourgeois qui s'est fait «rouler», il est préférable d'aller voir sa villa avant de l'acheter, car vous risquez d'être déçu sept fois sur dix. Surtout en Espagne Prenons l'exemple de cet homme d'affaires de Ge¬

nève qui, aujourd'hui, est à l'om¬

bre, car la chaleur des plages..

Les terrains de la Costa Brava sur lesquels il devait construire ne lui appartenaient pas et les villas qu'il vendait n'avaient pas plus de réalité que les châteaux...

il avait cependant réussi à rassembler quelque 450 000 francs à une quinzaine de petits épargnants trop confiants Avec cet argent, il avait acheté plu¬

sieurs appartements à Alicante sur lesquels la justice a deman¬

dé le séquestre Ce monsieur avait ouvert un bureau de vente à Meyrin où il vivait confortable¬

ment avec sa famille sur le dos des autres.. Pour éviter qu'il ne prenne la fuite dans un pays tel que le Venezuela, les autorités ont refusé sa demande de mise en liberté provisoire Même si, en prison, il fait un temps lourd après les coups de foudre de l'été!

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SOMMAIRE NOTES MUSICALES

Une croisière en mer 5 D'un pas égal en uniforme de gala 6 Le chœur d'hommes d'Avenches en fête 7 Fribourg: capitale du folklore 8 Le problème des jeunes 9 Des arcs-en-ciel de truites en Gruyère 11 Fribourg: ville de ponts 12 Le pont de l'amitié à Autigny 14 Les 25 ans des patoisants de Vevey 15 Que de livres à lire ! 17 La forêt: image de l'éternité 19 Les gymnastes romands à Bulle 35 Flash sur le HC Fribourg-Gottéron 37 Guin pulvérise le record 38 Voyage au Népal, par Andrée Fauchère 40 L'œil sur les joies de l'été 43 Un après-midi au Château du Bois,

à Belfaux 46 Un prêtre parle de l'exorcisme 50 En vacances, nu(l) n'est parfait... 51

Couverture:

La forêt:

source de bien-être Communauté grandiose formée par l'assemblage d'une va¬

riété infinie d'arbres, de plantes et d'animaux, ta forêt est, à l'image même de la vie, complexe, mystérieuse et changeante.

Combien diverses sont les apparences qu 'elle nous offre ? Sur toute ta surface du globe, la forêt offre à l'homme ses dons inestimables: la richesse de ses ressources, la protection de ses ombrages, le réconfort de sa beauté.

Parler de la forêt, c'est enfin et surtout parler de son avenir, car il est plus que jamais capital de trouver pour elle l'équili¬

bre qui lui conserve son double visage: forêt source de bien- être et forêt source de biens.

G. Bd Photo Leo Hilber, Fribourg Voir notre reportage dès la page 19.

Fête cantonale des chanteurs fribourgeois, dans un an à Bulle

Le choeur mixte « La Cantilène» de Fribourg.

«BANAUDON»

EN CRÉATION

«Banaudon», c'est le nom d'un alpage dans la vallée de l'Hon- grin, entre Allières et le barrage.

C'est aussi le titre du spectacle, inspiré d'une légende de la Gruyè¬

re, qui sera créé dans un an exacte¬

ment à Bulle, à l'occasion de la Fête cantonale des chanteurs fri¬

bourgeois.

«Banaudon ne fait que raconter ce qui fait l'histoire des hommes, celle de l'amour et de la haine, cel¬

le du bonheur et du mépris», écrit Pierre Savary, l'auteur du texte.

En quatre actes, cette «féerie dra¬

matique chantée, jouée et dan¬

sée» raconte l'histoire de Piéro, un armailli amoureux de la fée rousse. «La fée a beau être très at¬

tentionnée. Elle a beau voler au secours des affligés et rendre ser¬

vice aux démunis, elle reste une fée. Sa liaison avec l'armailli, qui est celle de la fantaisie avec la terre nourricière, paraît terriblement insolente aux gens du village. Pié¬

ro en fera les frais», raconte Pierre Savary. Le compositeur fribour¬

geois Francis Volery a signé la musique, alors que Fernand Dey s'occupera de la mise en scène et Monique Deléglise de la choré¬

graphie.

D'imposants moyens musicaux et scéniques seront mis en œuvre.

Quatre sociétés constitueront un chœur de cent huitante-cinq per¬

sonnes: le chœur mixte de Bulle, la Chanson du Pays de Gruyère, le Chœur des armaillis de la Gruyè¬

re et la maîtrise paroissiale de Bul¬

le. Un orchestre symphonique de quarante musiciens (orchestre de la ville de Bulle renforcé) sera éga¬

lement engagé, tout comme qua¬

tre solistes et un coryphée. Tous seront placés sous la direction de Michel Corpataux. Trente exécu¬

tants des Tréteaux de Chalamala, de Bulle, assureront les presta¬

tions chorégraphiques et théâtra¬

les.

Le festival sera donné au marché couvert de Bulle. Une tente de concert de 1500 places (en gra¬

dins) sera aménagée. Six repré¬

sentations sont prévues, du 4 au 11 juin 1988.

Quatre jours de fête

Dans le même temps, se déroulera la Fête cantonale des chanteurs fribourgeois, qu'organisent le chœur mixte et la chorale de Bul¬

le. Les festivités débuteront dans un an exactement, le jeudi 2 juin, par la journée des chorales d'en¬

fants. Elles se poursuivront jus¬

qu'au dimanche soir, avec notam¬

ment les concours des sociétés, qui se produiront en l'église Saint- Pierre-aux-Liens et en la chapelle des Capucins.

Durant ces quatre jours de fête, Bulle se parera de ses plus beaux atours et sera particulièrement animée. Une vingtaine de com¬

missions sont au travail depuis plusieurs mois. Le comité d'orga¬

nisation, présidé par Me Jacques Baeriswyl, compte vingt mem¬

bres.

FRIBOURG 3

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Entre croissants.. Libre opinion_

Chacun connaît le pouvoir de l'argent. Chacun en désire tou¬

jours plus. Chacun veut assu¬

rer ses vieux jours en mainte¬

nant le même standing. Alors on investit, on se surassure, on économise au point de devenir avare. Parfois pour soi-même, mais surtout pour les autres.

On devient comme cette dame de 80 ans qui vit chichement et à qui son fils dit: «Maman, tu as assez d'argent pour vivre et bien vivre jusqu'à cent ans, alors, profîtes-en!» Et elle ré¬

pond: «Oui, mais après?» On

aime, la vie est belle malgré tous ses problèmes. Car la bonté apporte au cœur une paix intérieure qui nous trans¬

porte au-delà des mortels. Elle nous entrouvre un coin de paradis. Malheureusement, ce coin de paradis reste fermé pour beaucoup. Et pourtant, chacun devrait essayer de le trouver. Le chemin n'est pas toujours facile, car la généro¬

sité du cœur n'est pas innée à l'homme. Au début, faire abs¬

traction de ses sentiments per¬

sonnels au profit des autres il n'est jamais trop tard..

en sourit, mais cette mentalité se développe de plus en plus autour de nous. On ne sait plus donner sans attendre l'équivalent en retour. On se lance dans des calculs mina¬

bles. J'ai reçu un cadeau d'une telle valeur, je ne dépenserai pas un sou de plus lorsque ce sera mon tour. Elle m'a offert un café?... Je ne lui offrirai pas une glace... Il a payé l'essen¬

ce?... Les dîners me revien¬

dront plus chers... Elle m'a of¬

fert des fleurs de son jardin ?...

Je n'irai pas en acheter chez le fleuriste. Elle a partagé son petit pain? Elle me réclame 30 centimes... Vous allez dire que j'exagère... Hélas non, ces exemptes sont authentiques et plusieurs fois renouvelés.

Personne ne connaît l'avenir.

Personne n'est à l'abri de ta maladie, d'un handicap d'un accident, d'une mort subite et prématurée. Combien sont ceux qui ont économisé toute leur vie pour se permettre des extra ou des voyages à l'heure de la retraite et qui n 'ont pu les réaliser pour des raisons de santé déficiente? A quoi sert d'avoir un coffre plein si ce n'est pour des héritiers qui s'entre-déchireront pour obte¬

nir le maximum... Quel plaisir tire-t-on d'une fortune qui ne fait pas des heureux?

La joie de celui qui reçoit, des yeux rayonnants de bonheur ne sont-ils pas le plus merveil¬

leux des cadeaux? Savoir don¬

ner c'est aimer, et, quand on

demande du courage, parfois de l'audace. Vivre le présent en se tournant vers plus démuni que soi est plus important que penser à demain. Quand je vois toutes ces personnes âgées qui se privent d'un café, d'un repas au restaurant, d'un bouquet de fleurs, de télévi¬

sion (on va la voir chez les autres) pour économiser, c'est triste à en mourir. Je ne parle pas de ceux qui n'ont pas ou juste le nécessaire. Là est un

autre problème.

Mais ceux qui ont de quoi bien vivre se plaignent et pro¬

fitent des autres. Les plus ri¬

ches ne sont pas ceux qui par¬

tagent. Si oui, ils ne le seraient pas. Alors, à l'âge où ils peu¬

vent se permettre quelques fo¬

lies, pourquoi ne sèmeraient- ils pas la joie autour d'eux?

Qu'auront-ils à leur actif quand viendra le moment de tout quitter? Un compte en banque et rien pour faire la balance- Des regrets et le cœur vide.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire et la vie devient mer¬

veilleuse pour qui sait donner.

Une vie qui en prépare une autre, plus belle encore parce qu 'elle sera la juste récompen¬

se de notre générosité. Chaque soir, on devrait se poser la question: «Est-ce que quel- qu 'un a eu aujourd'hui un peu de joie à cause de moi?» Si la réponse est oui, alors nous sommes sur la bonne route.

Rose-Marie Esseiva

«une petite cellule».»

Rappelle-toi... il y a bien des an¬

nées de cela... tu étais une petite, une toute petite cellule. 11 fallait un microscope pour te voir, pour l'apprécier. Tu n'avais pas encore une tête, des yeux, des cheveux, des bras ou des jambes, mais tu étais déjà la Vie. Dans le noyau de cette minuscule cellule, tout ton matériel génétique était codifié.

Oui, oui, je te l'assure. Ton tempé¬

rament, la couleur de tes yeux, la largeur de ton nez et tout ce que tu peux imaginer encore. Puis cette petite cellule s'est mise à se diviser.

Par deux, par quatre, par huit- Fantastique! Tu prenais corps. Ta mère ressentait tes mouvements.

Déjà, elle te caressait. Déjà, elle t'aimait comme seule peut aimer une maman. Puis, ta gestation terminée, tu es entré dans le grand bal de la vie. Comme un jeune premier, tu as d'abord écouté, re¬

gardé, observé. Ta sensibilité, ton imagination sont développées. Tu es devenu un Homme. Un Hom¬

me capable de raisonner, de réflé¬

chir, de penser. Tu as cherché ta destinée à travers les grandes questions existentielles. Qui suis- je? Cette question te trotte main¬

tes fois dans la tête. Les réponses (s'il y en a...), tu les as trouvées dans la religion, dans les philoso¬

phies, ou tout simplement par ton expérience d'Homme. Mainte¬

nant, tu es sûr d'une chose: tu es plus qu'un simple amas de chair, de muscles et d'organes. Tu es un

Etre. Tu es une Entité. Avec un es¬

prit, dissocié ou non de ton corps.

Tu trouves cela banal, élémentai¬

re? Moi pas. Regarde ce que font certains scientifiques avec toi. Ils te manipulent, te dissèquent.

Dans leur laboratoire, armés d'une petite pipette, les généti¬

ciens s'amusent avec tes cellules, avec ton code génétique, avec tes protéines. Donne-moi une ovule et je te donnerai une mère porteu¬

se. Donne-moi quelques sperma¬

tozoïdes et je te rendrai un petit génie. Tu voudras un enfant intel¬

ligent, beau, grand et fort? Bien¬

tôt (déjà?) ce ne sera plus un pro¬

blème... nous avons une carte de choix et des prix défiant toute concurrence. L'ère du commerce génétique est ouverte. Fini les ma¬

ladies héréditaires, les enfants dif¬

formes. Nous deviendrons des mutants, proches de l'immortali¬

té. Et toi, là au milieu? On t'ou¬

blie, on oublie ta sensibilité, ton esprit. Non, toi l'Homme, tu n'as pas été invité aux noces généti¬

ques. Personne n'a pensé à toi, ou si peu. Quelques ringards en mal d'éthique ou de religiosité. C'est tout. Les autres? Ils regardent passivement ou avec une certaine curiosité ces manipulations. Lais¬

sons faire les scientifiques, car, eux, ils connaissent, ils savent. Et tant pis pour les retardataires...

Etarcos

4 FPIBOURG

et café chaud!.

PARLONS FRANÇAIS QUELQUE... QUE...

«Quelque véhément que fut Marcel Blanc, les jeux étaient faits d'avance et le verdict fut tranchant.» (GAZETTE DE LAU¬

SANNE, 20 XI 85.)

Il saute aux yeux que ces deux «fut» ne sont pas les mêmes et que le premier devait s'écrire «fût».

En effet, l'expression «quelque... que...» se construit toujours avec le subjonctif : quelques raisons que vous donniez; quelque bonnes que soient vos raisons.

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TOURISME ET VACANCES

Von Hafen zu Hafen, mit dem Chandris-Schiff «The Azur»

In den Schiffswerften von Piräus, wurde sie verschönert und modernisiert, gemeint ist das Kreuzfahrtschiff «The Azur». Die unter der Chandris-Flagge stehende Azur, ist heute praktisch ein neues Schiff. Seit dem 11. April 1987 läuft sie im Östlichen Mittelmeer von Hafen zu Hafen. Dabei legt sie in 11 Tagen rund 4380 Kilometer zurück.

Das schöne Schiff « The Azur» ankert an einem der vielen Hufen.

• _ »AI V " « i

Quelques participants à cette croisière avec, à droite, M. et M""' Otto et Irène Vonlanthen, nos collaborateurs.

Ein schwimmendes Hotel Wer sich vom Alltagstrott erholen und zugleich herrlich frische Luft geniessen will, wird sich sicher auf einem solchen Schiff wohl fühlen. Denn wo sonst anderswo kann man sich heute noch zu je¬

der Tages- und Nachtzeit verwöh¬

nen und tun und lassen was man will. Möchte man mal das Früh¬

stück im Bett, bitte schön, kein Problem. Oder ein reichhaltiges

Buffet an Deck, umweht von ei¬

ner leichten Brise mit dem Blick auf ein tiefblaues Meer? An- schliessend verspürt man viel¬

leicht Lust auf eine körperliche Betätigung, indem man Gymna¬

stik an Deck, zusammen mit vie¬

len Gleichgesinnten betreibt oder einen Sirtaki-Tanzunterricht er¬

lebt usw.

Wenn nicht, kann man sich unter einem Sonnenschirm ausruhen,

ein gutes Buch lesen oder ganz einfach das Bordleben beobach¬

ten. Gegen Mittag begibt man sich in den Speisesaal um sich in gepflegter Atmosphäre kulina¬

risch verwöhnen zu lassen. Da¬

nach begibt sich wer will zu einem kurzen Mittagsschläfchen. Den Nachmittag verbringen sie mit Schwimmen, Tontaubenschies- sen, Tischtennis oder einem Son¬

nenbad an Deck und freuen sich, dass ihr schöner Traum endlich Wirklichkeit geworden ist. Doch nicht nur Träume und « Dolce far¬

niente» bietet Chandris seinen Gästen, nein, wer Abenteuerlust verspürt und gern etwas sehen und erleben möchte von anderen Ländern, Städten und Leuten kann dies ohne weiteres tun. Die Reederei bietet fast jeden Tag ein Ausflugsprogramm an. Zum Bei¬

spiel Neapel und Pompeji in Ita¬

lien, das alte Olympia, Piräus und Akropolis in Griechenland, Ale¬

xandrien und Kairo in Ägypten, Jerusalem und Bethlehem in Is¬

rael und Vieles mehr. Ein grosses Erlebnis ist jeweils das Passieren

des 6,3 km langen und 24,75 m breiten Kanals von Korinth. Die Landausflüge sind alle unter kun¬

diger Führung und bestens orga¬

nisiert. So bietet sich den 900 bis 1000 Passagieren Gelegenheit in wenigen Tagen viel neues und schönes zu sehen.

Kurz zusammengefasst: «Wo auf der Welt könnte man all diese Vielfalt an Möglichkeiten unter einen Hut bringen als auf so ei¬

nem herrlichen Schiff, das uns al¬

le Annehmlichkeiten des Lebens bietet und man jeden Morgen den Sonnenaufgang an einem neuen Ort bewundern kann.

Otto Vonlanthen FRIBOURG 5

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NOTES MUSICALES

S

V3

SOCIÉTÉ DE MUSIQUE D'ARCONCIEL

Un nouveau costume

pour un 70e anniversaire

-, -v . •

Im photo de famille avec

Une décoration humoristique.

nés qui ont répondu à l'appel et se sont retrouvées le lendemain, sur les lieux de leur enfance.

Point culminant de la fête, la grand-messe célébrée par M.

l'abbé Schornoz, vicaire épisco- pal, suivie du traditionnel hom¬

mage aux défunts. A l'issue de l'office, la fanfare s'est rendue, en défilé, jusqu'à la place de l'école où elle a régalé le public de ses productions, avant de se rendre à la halle des fêtes où était servi le banquet officiel.

Texte et photos André Brunisholz A l'occasion du 70e anniversaire

de la fondation de sa société de musique, la commune d'Arcon- ciel a récemment vécu un week- end de liesse et, afin de célébrer plus dignement encore cet événe¬

ment, la fanfare était habillée de neuf. Heureuse création d'ailleurs que ce costume aux couleurs des armoiries du lieu qui, par sa cou¬

pe, évoque les anciens uniformes militaires, de plus en plus en vo¬

gue au sein de nos harmonies.

C'est dans un village décoré avec un goût et une originalité rare¬

ment atteints - œuvre de l'institu¬

trice de l'endroit - que, le vendredi soir déjà, les festivités ont com¬

mencé par un concert suivi d'un grand bal populaire.

A l'initiative du syndic et prési¬

dent du CO, M. Pierre Telley, plus de 500 invitations avaient été en¬

voyées aux anciennes et anciens élèves de l'école communale. Et ce ne sont pas moins de 323 person-

Le premier défilé dans les nouveaux atours.

6 FRIBOUPG

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NOTES MUSICALES

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ANNlVERSAmE "

P'AVENCHES saire de son existence, c'est le signe que, dans notre commune, le chant a tôt été reconnu comme une activité culturelle». Prenant la parole à son tour, M. René Stucki, syndic du lieu en même temps que parrain de la nouvelle bannière, souligna, entre autres, quî<un peuple qui chante est un peuple heureux».

Mais une telle fête se célèbre en musique et les assistants n'en fu¬

rent pas privés. C'est ainsi que se produisirent successivement le Quartett Bernhard, de Worb, L'Espérance, de Villars-le-Grand, ainsi que «Les Pique-Soleil», chœur d'enfants follement ap¬

plaudi et bissé.

André Brunisholz

M. René Stucki et M"' Edith Friederich, parrain et marraine du drapeau.

le Mo"nerchor «in corpore»-

Réputé gai et jovial, le Vaudois est également homme de traditions qui aime les réjouissances popu¬

laires. Les Alémaniques «exilés»

dans ce beau canton ne font pas exception à cette règle et, récem¬

ment, le 70e anniversaire du Män¬

nerchor Eintracht a donné lieu, à Avenches, à une fête toute de joie et d'amitié. Cet événement était encore rehaussé par l'inaugura¬

tion d'une nouvelle bannière sur laquelle figurent les arènes, en¬

tourées des couleurs de la ville et du canton.

Après les traditionnels souhaits de bienvenue aux participants et invités, le nouvel emblème a défilé

fièrement dans les rues de la ville, emmené par la fanfare du chef- lieu, avant de se retrouver, entouré des drapeaux de tous les Männer¬

chor du district, en l'église où se déroulait une cérémonie œcumé¬

nique. La partie musicale, d'une rare qualité, était assurée par le chœur d'hommes « L'Espéran¬

ce», de Villars-le-Grand, le Petit Chœur d'enfants du collège, ainsi que le Männerchor en fête ce jour.

Lors du banquet officiel, plu¬

sieurs orateurs se succédèrent.

Ouvrant les feux, M. Ernest Wyss, président du chœur, devait no¬

tamment remarquer que, «si le Männerchor fête le 70e anniver-

FRIBOUPG 7

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13es RENCONTRES

FOLKLORIQUES INTERNATIONALES FRIBOURG 1987

PROGRAMME GÉNÉRAL Mardi 25 août

Pl. Python/Jardin du Domino, 16 h 30 Défilé d'ouverture

Aula de l'Université, 20 h 00

Spectacle d'ouverture avec les groupes de Chypre, Madagascar, des Açores et de Cuba (Fr. 10.-, 15-, 20.-).

Mercredi 26 août Aula de l'Université, 20 h 00

2* spectacle avec les groupes d'Irlande, de Chypre, Malte et Haïti (Fr. 10.-, 15.-, 20.-).

Temple, 21 h 00

Concert nocturne par les orchestres des groupes des Açores, de Bali, Cuba et Madagascar (Fr. 5.-).

Jeudi 27 août

Hall d'honneur de l'Université, 11 h 00

Réception officielle par les autorités fribourgeoises (privé).

Ecole des Neigles, 14 h 30

Initiation à la danse populaire pour passeport-vacances.

Aula de l'Université, 15 h 00

Spectacle des familles avec les groupes d'Irlande, de Corse et d'Haïti (adultes Fr. 5.- / enfants 8 à 12 ans Fr. 3-).

Aula de l'Université, 20 h 00

1*' spectacle de gala avec les groupes de Malte, Cuba, Bali, des Açores et de Madagascar (Fr. 15.-, 20.-, 25.-).

Café des Grand-Places, 21 h 30

Concert-cabaret avec les orchestres d'Irlande, de Corse, Chypre et Haiti (Fr. 10.-).

Vendredi 28 août

Dans les districts, 14 h 30 à 24 h

Spectacle et animation dans deux districts du canton de Fribourg, avec la participation des groupes des Açores et Haïti, d'Irlande et Madagascar.

Aula de l'Université, 20 h 00

2* spectacle de gala avec les groupes de Chypre, Corse, Tchécoslovaquie, Cuba et Bali (Fr. 15-, 20.-, 25-).

Samedi 29 août Vieille-Ville, 14 h 00 à 16 h

Colloque International de Fribourg: «Traditions populaires à travers le monde». Exposés et démonstrations des groupes.

Vieille-Ville, 14 h 00 à 02 h 00

Grande fête populaire en Vieille-Ville (Auge, Planche-Inférieure et Supé¬

rieure), animation, spectacles, jeux, bals, restaurants, etc.

Prix d'entrée: adultes Fr. 5- / enfants 8 à 12 ans Fr. 3.- / enfants jusqu'à 8 ans gratuit - bus TF gratuits.

Vieille-Ville, 20 h 30 à 23 h 00

Spectacle en plein air sur différentes scènes, avec la participation de tous les ensembles du festival.

Dimanche 30 août Eglise du Christ-Roi, 11 h 00

Messe des 13*" Rencontres folkloriques internationales.

Jardin du Domino. 16 h 00

Grand spectacle final en plein air avec tous les ensembles du festival.

Pérolles

Places assises : adultes Fr. 10- / enfants 12 à 16 ans Fr. 5.-.

Places debout: adultes Fr. 5.- / enfants 12 à 16 ans Fr. 3.-.

Prlère de réserver vos places et si possible de retirer vos billets à l'avance à l'Office du tourisme ou à la caisse 30 minutes avant le spectacle

(Aula: 19 h 30).

Location/Vente - Vorverkauf:

Office du tourisme, square des Places 1,1700 Fribourg, tél. 037/23 25 55, télex 942 470 OTOU CH.

FOLKLORE

RENCONTRES FOLKLORIQUES INTERNATIONALES

Les Açores, Bali, Chypre, la Cor¬

se, Cuba, Haïti, l'Irlande, Mada¬

gascar, Malte, ainsi que la Tché¬

coslovaquie, seront les hôtes des treizièmes Rencontres folklori¬

ques internationales qui se dé¬

rouleront, conformément à la tradition, du 25 au 30 août 1987.

De même qu'en 1985, ce rendez- vous estival du chant, de la musi¬

que et de la danse sera consacré à un thème bien particulier. En ef¬

fet, le succès rencontré il y a deux ans par les organisateurs des RFI, qui avaient choisi comme fil con¬

ducteur «les minorités culturelles et ethniques d'Europe», les a en¬

couragés à récidiver.

Cette année, le thème choisi est

«le folklore des îles». Tous les groupes invités viennent d'îles si¬

tuées en Europe méditerranéenne, dans les Caraïbes, sur les côtes africaines et en Extrême-Orient.

Seule exception: la Tchécoslova¬

quie qui représente, comme cha¬

que année, l'Europe de l'Est. Les RFI 87 permettront ainsi aux spectateurs de voir se côtoyer d'une part un folklore tradition¬

nel, tel qu'il a pu être conservé dans certaines îles plutôt isolées, et, d'autre part, un folklore pétri des influences que quelques îles ont subies de par leur position de carrefour.

Le programme, calqué sur un ca¬

nevas maintes fois rodé, sera riche et varié. Il comprend cinq specta¬

cles en salle, un grand spectacle fi¬

nal en plein air, un défilé d'ouver¬

ture, deux concerts, un colloque international consacré aux «Tra¬

ditions populaires à travers le monde», ainsi qu'une grande fête populaire organisée en vieille ville. Enfin la décentralisation dans les districts, une nouveauté qui était à l'affiche du programme de 1986, contribuera au rayonne¬

ment souhaité au-delà de la capi¬

tale.

(Com.)

On n'arrive pas à un résultat sans peine, ni sacrifices.

8 FRIBOURG

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ARTISTE

QUEL BEAU «MÉTIER»!

J'ai rencontré Jean-Marc dans un cadre tout à fait approprié, char¬

me et sérénité au rendez-vous. Au cœur d'une petite bourgade non loin de Fribourg, ce jeune homme d'à peine 26 printemps tente de vi¬

vre son rêve tout en gardant les pieds sur terre. Son gagne-pain:

un job à mi-temps; sa passion: la peinture. Depuis son plus jeune âge, il «taquine» la toile, exerçant ses talents qui sont loin d'être épuisés. Sa préférence, c'est les portraits, mais il avoue avoir un faible particulier pour tout ce qui touche à la nature. «Au départ, je

voulais devenir vétérinaire, dit-il en riant, mais les études et moi, ça fait deux; je suis pour la liberté avec tout ce qu'elle comporte comme avantages et désavanta¬

ges. »

Né à la campagne, il a grandi avec elle, son naturel le prouve. «Je trouve que la vie est bien assez compliquée sans encore y ajouter des problèmes superflus ! »

«Je suis plutôt pauvre, mais dans

ma tête et mon coeur je suis certai¬

nement le plus riche, quand je res¬

sens la satisfaction que m'apporte un tableau terminé et réussi, ad¬

miré même; mais oui, pourquoi pas, n'ayons pas peur des mots. » Jean-Marc est bien dans sa peau d'artiste; malgré les jours diffici¬

les, ça lui plaît et il espère un jour pouvoir se consacrer à cet idéal.

«On m'a proposé de partir à l'étranger, mais à chaque fois c'est

la même histoire: au bout de quel¬

que temps, j'ai le mal du pays et je reviens. Sentir à nouveau les odeurs familières, c'est comme un grand soulagement! Je suis très chauvin et je ne peux envisager de vivre loin d'ici, je trouve que la Suisse est un conte de fées. » «Si je réussis - ça n'arrive pas qu'aux au¬

tres - je veux faire partager ce grand bonheur aux enfants que j'aurai plus tard...»

Artiste, quel beau métier!

Dominique Aebischer

Fondation suisse

en faveur de l'enfant infirme moteur cérébral

Chaque année, plus de 2 millions de francs en faveur des enfants handicapés.

Depuis un quart de siècle, la Fon¬

dation suisse en faveur de l'enfant infirme moteur cérébral fait preu¬

ve d'une activité couronnée de succès. L'aide apportée jusqu'ici se chiffre à 52 millions de francs.

Lorsque la Fondation suisse en fa¬

veur de l'enfant infirme moteur cérébral organisa, pour la premiè¬

re fois en 1961, une collecte par compte de chèque postal au ni¬

veau national, le montant récol¬

té atteignit exactement 679 218 francs.

En 1980, le résultat de la collecte dépassa la barre des 4 millions et, pour la période s'étendant de l'origine à l'année anniversaire, soit de 1961 à 1985, le montant global des dons s'est élevé à 60 millions de francs en chiffre rond. De ce montant, 52 millions de francs (87%) ont pu être con¬

sacrés à des prestations les plus di¬

verses.

Cette année-ci, par exemple, quel¬

que 2000 familles - qui comptent parmi leurs membres un enfant infirme moteur cérébral - font usage d'une vaste offre d'arti¬

cles pour les soins quoti¬

diens (1 150 000 couches-culot¬

tes, 900 000 langes en papier, 11 000 culottes de caoutchouc,

Un handicap pour les handicapés. Les barrières architectoniques entravent la mo¬

bilité des handicapés. La Fondation suisse en faveur de l'enfant infirme moteur cérébral accorde des subventions à la construction, facilitant la suppression ou l'amélioration des obstacles architectoniques.

10 000 bavoirs spéciaux, 500 housses de matelas), articles dont l'acquisition a entraîné des dépen¬

ses de 1,1 million de francs. La fondation a dépensé jusqu'ici quelque 4,5 millions de francs pour des lits spéciaux médicalisés en bois ; cette opération a permis à 850 familles de voir s'alléger les soins qu'elles prodiguent, à domi¬

cile, à un de leurs enfants handi¬

capé.

Au cours des années passées, la fondation a pu - en y engageant plus de 3 millions de francs - prê¬

ter son aide à des handicapés et à leurs familles au moyen de presta¬

tions individuelles. La fondation soutient et encourage toutes les mesures et les efforts accomplis pour que l'enfant infirme moteur cérébral puisse grandir au milieu des siens.

Un demi-million de francs en chiffre rond a été consacré durant les quatre dernières années à des modifications architectoniques dans le secteur d'habitation privé (élargissement de portes, cons¬

truction de rampes, monte- rampes d'escaliers, etc.). Relevons qu'il y a en Suisse quelque 6000 infirmes moteur cérébraux. Les troubles moteur cérébraux se dé¬

veloppent suite à des lésions du système nerveux central et peu¬

vent apparaître avant, pendant ou peu après la naissance.

FRIBOURG 9

(10)

Bons vins..

Hôtel gUgle-J^oir i^epru?

Plat du jour, carte Spécialités:

Filets de perches Aigle-Noir (au gratin)

Filets mignons de porc en feuilleté

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mande

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quets de 20 à 500 personnes

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M. et M™ levolo-GIgino

... Bonne table

(11)

NATURE ET ENVIRONNEMENT

Des arcs-en-ciel de truites dans llntyamon

Si dans le ciel il est parfois possi¬

ble d'admirer un phénomène at¬

mosphérique en forme d'arc aux couleurs du prisme dû à la disper¬

sion de la lumière à travers les

mêmes leurs truites dans un étang où coule également l'eau de la ri¬

vière précitée.

Pisciculteur dans le sang depuis son jeune âge, Albert Bossy vous

Des truites de toutes grandeurs pour satisfaire te client.

propose aussi des filets frais ou fumés, des spécialités qui font le délice des bonnes tables et des fins becs.

Texte et photos G. Bourquenoud Albert Bossy occupé à nourrir ses truites.

gouttelettes de pluie en suspen¬

sion dans l'air, il existe aussi la truite «Arc-en-ciel», qui est pro¬

duite par dizaines de milliers dans les bassins de la pisciculture de Neirivue. Celle-ci est gérée par Al¬

bert Bossy, qui en est le proprié¬

taire, et qui acquit cette vocation par son père qui fut 35 ans res¬

ponsable de la pisciculture de l'Etat.

Dans un décor aussi vert que cal¬

me, il produit chaque année quel¬

que 35 tonnes de truites dans des bassins alimentés par l'eau pure de la Neirivue qui prend sa sour¬

ce dans la montagne et en sort à proximité de la pisciculture.

D'une qualité irréprochable, la truite «Arc-en-ciel» se vend uni¬

quement pour la consommation, en particulier dans les restaurants et chez bon nombre de privés. Des cannes à pêche sont à disposition de ceux qui veulent pêcher eux-

Uétang où chacun peut aller pêcher ses propres truites qu 'il paie au poids.

FRIBOUR©*5

Fondé en 1945 Rie de UGIftne31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri- bourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Rte de la Glânc 31 • Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH.

Rédacteur en chef:

Gérard Bourquenoud (Sarine • Lac - Singine • Broyé • Gruyère) • (Huitième district).

Rédaction:

Gérard Menoud (Economie et politique).

Rose-Marie Jetzer-Hvsciva (Société - Social - Education - 3e âge).

Andrée Faucherre

(Ix monde littéraire - Science et vie).

Michel et Marie-Paule Angel (Actualités • Reportages - Fla¬

shes).

Marcel Brodard (Les sports).

Clovfe Yeriy (Les sports).

Frédéric Yeriy (Société).

Service des abonnements:

Catherine Kacera.

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Annuel: Fr. 77.80. Semestriel: Fr.

40.-. Etranger: Fr. 90.-. Far avion:

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3.50. CCP 17-2851.

Tirage: 8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Editeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de la Glâne 31 1701 Fribourg.

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Assa - Annonces Suisses S.A. - Bd de Pérolles 23 -1700 Fribourg - Tél. 037/22 40 60. Délai de ré¬

ception des annonces: 15 jours avant la parution.

V ) FRIBOURG il

(12)

Fribourç: vitle de ponts

Fondée au XIIe siècle par le duc Bertold IV de Zaehrin- gen, la ville de Fribourg oc¬

cupe un site remarquable sur un éperon rocheux en¬

touré par une boucle de la Sarine. Les titres de nobles¬

se ne lui manquent point, les étrangers ne trom¬

pent pas. Il suffit de voir le nombre de touristes qui, ca¬

méra au poing, visitent ses vieux quartiers et ses envi¬

rons. Mais, s'il est un aspect de la cité qui retient parti¬

culièrement leur attention, ce sont bien ses ponts.

Traits d'union autant que voies de communication, on n'a pas attendu le XXe siècle pour relier tes deux bords de la rivière par des ouvrages d'art. Si, en 1230 déjà, le premier pont était jeté sur la Sarine, celui de Ste-Appoline, sur la Glâne, daterait même de l'époque romaine, et l'on sait que les ouvrages romains étaient d'une solidité à l'épreuve du temps.

Le pont de Golléron.

Romantisme

et

modernisme

Chaley en l'espace de deux ans, deviendra une des curiosités de la ville de Fribourg.

Si, pour l'époque, ce sont là des réalisations importantes et plei¬

nes de finesse, elles ne sont toute¬

fois pas à l'épreuve du temps et devront bientôt être remplacées par des ouvrages en béton. Le Grand Pont cédera sa place à l'ac¬

tuel pont de Zaehringen, érigé en moins de trois ans et terminé en 1924. Le pont suspendu du Gotté- ron, quant à lui, malgré le terrible accident du 10 mai 1919, ne sera remplacé qu'en 1960 par un ou¬

vrage d'art en béton armé d'une seule arche, d'une hardiesse et d'une élégance qui rappellent celles de son prédécesseur.

La construction de la voie de chemin de fer Berne-Fribourg- Lausanne allait nécessiter l'édifi¬

cation d'un viaduc sur la Sarine, et l'habitude des chemins de fer était alors la construction de ponts métalliques. C'est cepen¬

dant une solution mixte, mais en¬

core plus audacieuse, qui fut rete¬

nue pour la réalisation du viaduc de Grandfey. En effet, si à cette époque le tablier des viaducs de chemin de fer était entièrement métallique, il reposait cependant sur des piles complètement ma¬

çonnées. Mais, la roche disponi¬

ble sur place étant d'une médiocre qualité, on opta pour la construc-

Cependant, toutes ces construc¬

tions présentaient le même dé¬

faut, celui d'enjamber le cours d'eau seulement, mais non la val¬

lée. C'est au XIXe siècle qu'écla¬

tent les techniques de construc¬

tion des ponts, ce qui va permettre de relier les deux lèvres de la val¬

lée, même à une hauteur de près d'une centaine de mètres. La mode de l'époque est aux ponts suspendus. En 1830, l'ingénieur Joseph Chaley arrive à Fribourg et soumet son projet de pont sus¬

pendu. 11 compte à son actif une solide expérience de ce genre d'ouvrages et, malgré le projet présenté par son concurrent, le général Dufour, il remporte la vic¬

toire et la construction lui est at¬

tribuée. Malgré de nombreux in¬

cidents de parcours, celle-ci est menée à bien en quatre ans pour une somme de 600 000 francs. Le Grand Pont suspendu, qui sera avec celui du Gottéron construit quatre ans plus tard par Joseph 12 FRIBOURG

(13)

tion des seuls socles en molasse, soigneusement taillés, ce qui prit environ un an par unité. Les cu¬

lées, quant à elles, furent exécu¬

tées en maçonnerie. Vint ensuite le montage des piles en treillis mé¬

tallique sur lesquelles on jeta, en porte à faux, de l'une à l'autre, le tablier du pont qui fut terminé en deux mois environ, ce qui consti¬

tue un véritable exploit technique.

Cependant, la catastrophe de Miichenstein, sur la Birse, qui vit l'effondrement d'un pont du même type sous le passage du train, causant la mort de 75 per¬

sonnes et faisant 130 blessés, tira la sonnette d'alarme. C'est là que, après des contrôles sévères, on releva des faiblesses du treillis métallique ainsi que des fissures de certains éléments de fonte.

L'électrification de la ligne, dès 1917, allait sonner le glas en rai¬

son des convois plus lourds et des vitesses plus élevées. C'est ainsi que, entre 1925 et 1927, les piles et le tablier métallique disparais¬

saient sous un revêtement de bé¬

ton, faisant du pont de Grandfey le viaduc en béton armé que nous connaissons.

dont les Romains étaient coutu- miers, tel que le Pont-du-Gard.

Enfin, dernière grande voie d'ac¬

cès à notre cité, le pont de Pérol- les, du type à voûtes multiples, fut jeté sur la Sarine de 1920 à 1922, et construit par la Maison Ziiblin

& Cie, de Zurich, le projet étant des ingénieurs Jaeger et Lusser.

Ceux-ci allaient d'ailleurs, les deux années suivantes, réaliser également le pont de Zaehringen.

Le pont de Grandfey. I

Jtki

Il convient de relever la rapidité de construction du pont de Pérolles qui n'excéda pas 27 mois, malgré son importance et sa nouveauté essentielle pour l'époque. C'est en effet le premier ouvrage d'art qui comporte une courbure, mar¬

quant ainsi une évolution dans la construction. En raison de l'aug¬

mentation de la vitesse des véhi¬

cules, on se mettra dès lors à adapter les ponts à la route au lieu d'adapter la route aux ponts. C'est aussi le pont le plus long de notre ville avec ses 553 mètres.

Avec la fin de la construction, en 1924, du pont de Zaehringen, la boucle était bouclée et toutes les voies d'accès à la ville pourvues d'un ouvrage d'art important en¬

jambant la vallée d'une berge à l'autre. Incontestablement, ce sont là de belles réalisations qui, malgré l'augmentation énorme du trafic, continuent, même de nos jours, à remplir leur rôle' de trait d'union entre les hommes, parfois même de cultures et de langues différentes.

Texte et photos André Brunisholz

Autre route d'accès à la ville de Fribourg, le pont de la Glâne a connu, lui aussi, quelques aléas.

Le premier projet était encore un pont suspendu conçu également par l'ingénieur Joseph Chaley.

Mais, à la suite d'un accident sur¬

venu à un ouvrage du même type, à Angers, le Gouvernement fri- bourgeois décida la construction d'un pont de pierre. Les travaux, confiés aux Fribourgeois Curty et Nein, furent exécutés en cinq ans, de 1853 à 1858. Par sa conception, le pont de la Glâne évoque irrésis¬

tiblement certains ouvrages d'art

Y.-îv

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S ■ 5 ' M 'f. » >*Wf!

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FRIBOURG 13

(14)

NATURE ET ENVIRONNEMENT

Le pont

de l'amitié

Notre mission de cette année était de réaliser le rétablissement de la liaison entre deux communes: Autigny et Posât. Ces deux pe¬

tits villages (470 et 65 habitants), au cachet très typique, sont merveilleusement situés au pied du Mont-Gibloux. Les deux communautés, proches l'une de l'autre, sont cependant séparées par le cours de la Glâne qui serpente au fond de la vallée.

Jusqu'à la fin des années soixante, une passerelle assurait la liaison non seulement aux nombreux promeneurs, mais également aux bûcherons et agriculteurs de la région. Hélas, ensuite d'une vio¬

lente tourmente, les hautes eaux emportèrent le petit pont. Les modestes finances des deux com¬

munes contraignirent malheureu¬

sement les habitants d'Autigny et de Posât à renoncer jusqu'à ce

jour à la reconstruction de l'ou¬

vrage détruit.

La construction du pont UBS était pour nous non seulement une tâche extraordinaire, mais également un véritable défi que de procéder à l'édification de cet ou¬

vrage. En effet, la construction d'un pont est l'une des oeuvres les plus exigeantes et les plus fasci¬

nantes dans le domaine du génie civil. Nous étions, à nouveau cette

I f

! I

L'union fait la force: en construisant ensemble ce pont sur la Glâne, les apprentis en ont largement fait la preuve.

année, au bénéfice de l'excellente collaboration des apprentis et res¬

ponsables de l'entreprise de cons¬

truction Spaltenstein SA, qui bé-

En trois semaines de travail acharné, 120 apprentis de l'Union de Banques Suisses et de l'entreprise de travaux publics Spaltenstein ont construit le «Pont UBS» sur la Glâne, dans le village fribourgeois d'Autigny.

néficie, entre autres, d'une longue expérience dans ce type de réalisa¬

tions.

Au-delà de son aspect purement utilitaire, cette oeuvre revêtira éga¬

lement un caractère symbolique très marquant. Que l'on songe en effet au sens de l'expression «jeter les ponts» et l'on verra rapidement tous les contacts, retrouvailles, ré¬

conciliations, et autres dialogues constructifs que symbolisent les

«ponts». Et ce n'était pas unique¬

ment pour l'occasion et en raison de notre activité de cette année que nous sommes plus particu¬

lièrement sensibles aux «ponts jetés» entre les humains. Nous continuerons à poursuivre ces objectifs qui nous sont chers, c'est-à-dire favoriser les relations entre jeunes et moins jeunes, en¬

tre gens de la campagne et gens de la ville, entre apprentis du génie civil et futurs employés de ban¬

que. Et que l'on ne vienne pas nous parler de fossé existant de part et d'autre de la Sarine, lors¬

que l'on voit des filles et des gar¬

çons de Coire, Lucerne, Bulle et Genève par exemple travailler en¬

semble dans la meilleure ambian¬

ce!... et de surcroît pour apporter une aide appréciable à autrui.

14 FRBOURG

(15)

■i^— HUITIÈME DISTRICT Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Im Chinta Katri ve

Ch'irè chejinta nouthra galéja brechàla din la byoutâ dè chè 25 an ! Lèrdjêre kemin na ryon- dêna, l'ari kudji fére kotyè pâ dè danthe dèvan ke l'otokàr la yètichè po la tranchportâ ou payi di 13 j'èthêlè du la Pyèthe yô lè Venindyà fan lou fîtha è yô nouthron tan règrètâ Bèrnâ Re- manin l'a tsantâ po le dêri kou nouthr'n'imne

«Lè j'armayi di Kolonbètè».

La châva ke chirkulè din lè vênè dè nouthron groupèmin va du chè rachenè lè pye prèvondè, grapiyè dou Ion dè cha fonda por alâ nuri totè chè brantsè: chè 70 minbro. E, ha brechàla, Pè la chochyètâ di patêjan fribordzê dè Vevè, le

«Botyè a Tobi». No l'an batya dè chi non in- omâdzo a nouthron poète-èkrivin patêjan gruvérin Tobi-di-j'èlyudzo.

No j'iran thin in 1962 po betâ in-an chti grou¬

pèmin è, ora, môgrâ lè mouâ è lè rârè dè- michyon, no tinyin hô la palantse po mantinyi chi trèjouâ ke nouthrè j'anhyan no j'an bin rè- kemandâ dè vouèrdâ: nouthron bi patê fri¬

bordzê.

Amédée Clément, le dynamique président de cette société. Photo W. Biélry, La Tour-de-Peilz

Vevè

Chi kâ dè sièkle, no no dèvechan dè le fîthâ po ke chobrichè din le kà è la mèmouâre dè tsa- kon.

Hou ke l'avan organijâ ha fîtha, Médé Hye- min, prèjidan è Dzouârdze Bossel, minbro dou komité, l'avan pâ betâ lou dou pi din la mima chôrka.

A Conthey, na dèlègachyon dè ha kotse no rèchouê avoui, in tîtha, lou prèjidan è on- iluchtre poète-èkrivin valijan, M. Luvi Bertou- zoz, réjan a la retrète. Di grahyàjè fèmalè avoui lou fourdâ a bâvèri. Lou tsapi: ouna râye dè Chin-Martin fête dè tsôdè kolà yô lè chêyè è lè j'ouâ chè mâryon, lè j'omo din lou inpôjinta vithîre nêre agrèmintâye d'na gravata d'on bi rodzo è d'na hyintere dè mima kolà. A!

Ch'iran bi ! Lè Valijan l'an le rènon dè chavê bin rèchuêdre lou j'invelè. E, chi rènon, on châ chin ke vou a dre, è no chin pâ prè dè l'oubyâ.

Grâthe a là, no j'an pu vêre dè pri è in dedin lè kâvè Provins a Sion. Le chèlà dè chi bi tyinton, in chè mirin din lè vêro, l'a keminhyi pê rèdzoyi lè kà pu, dènyâ lè linvouè. No chin chayê du pêr inke kemin di vi k'on lâtsè din lè prâ ou mi dè mé pu no j'an prê le tsemin di Mayin dè Con¬

they. Ou Kâfé de la Pyêna Lena (chin chêrnyo) no j'an medji na rahyèta - no vo dyin tyè chin - alâdè lê, vo no j'in deri di novalè è, apri chin, no j'an j'ou l'okajyon dè fratèrnijâ avoui hou j'èmi dè Conthey.

Ma, «to prin fin tyè le tsèrpin, kan l'a pri fu l'a pri fin» no di le rèvi. L'è l'àra dè rèmodâ po Vevè yô na marinda apètechinta no j'irè anonhya ou Rèstoran dou Rivâdzo. On mache dè j'èmi di chochyètâ chèrè no j'atindan è no pâchin achtou du l'apèrô ou rèpé. La parola l'è baya inchuite a nouthron prèjidan kantonal è reman, M. Francis Brodâ, a la prèjidinta de la Chochyètâ kantonale di Patêjan dou tyinton dè Vô, Mma M.-L. Goumaz, a M. Ernest Hen- choz, de la Munichipalitâ dè Vevè ke no j'ofrè lè vin d'anà è i rèprèjintin di chochyètâ. No chin j'ou vretâbyamin vouèthâ.

Por inretsi chi bi tablô, na chorèprêcha dè vayà: «Lè j'armayi de La Rotse». Pâ nècheché-

Deux fervents défenseurs du patois. De gauche à droi¬

te: MM. Raymond Sudan, secrétaire du «Botyè à Tobi» et écrivain patoisant, et Louis Page, de Ro- mont, historien et auteur d'un livre sur te patois.

Photo G. Bd, prise lors du 20e anniversaire.

ro dè vo lè prèjintâ, lou rènon l'è fê du li-a bin grantin, ehe vo j'i l'okajyon dè lè j'oure, vou- thrè kà frebiyèron dè dzouyo è vo j'in d'ari lè j'èfrethon avô lè rin. N'in d'avi bin kotyè j'on pèrmi no ke l'avan lè lègremè, chin lou rapèlâvè tan dè balè j'àrè pachâyè din le payi ke lè j'a yu vinyi ou mondo. Po tsantâ ache bin di paryè tsan fô îthre gruvèrin. Bravô a vo ti, bravô j'ar¬

mayi, on gran bravô a André Brodâ ke fâ a montâ hou voué d'andze tantyè a la yê.

Intrèmi di mochi dè mujika ke 3 menèthrê l'an dzuyê po fére a veri dzouno è min dzouno, 4 minbro Pan rèchu le diplôme dè minbr' ono- rêre è dou le titre dè minbro d'anà don nouth¬

ron prèjidan.

Di medâyè chon j'ou fête a l'okajyon dè ha fî¬

tha. Le projè Pè dè vouthr'n'inbyo chèrvetà.

Hou medâyè, on pou chè lè prokurâ po le pri dè Fr. 10.-, in ch'adrèthin a M. Dzouârdze Bos¬

sel a Vevè.

Dzoua mèmorâbyo a inchkrire in lètrè d'ouâ din lè j'analè dè nouthron « Botyè a Tobi ». No poran pâ veri ha pâdze chin adrèhyi ti nouthrè rèmârhyèmin è totè nouthrè fèlichitachyon i j'organijateu dè chi gran dzoua: Médé Hye- min è Dzouârdze Bossel.

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Solution du jeu précédent

Partez de 238 et ajoutez le total des chiffres de ce nombre (2 + 3 + 8

= 13)238 + 13 = 251. Ainsi de suite, de case en case. La case vide: 443.

PARLONS FRANÇAIS TAXER, TRAITER

Dans une interview (24 HEURES, 23 janvier): «Pourquoi vous taxe-t-on de misogyne?»

Il ne faut pas confondre les verbes taxer et traiter. Le premier est suivi d'un nom désignant une chose; le second, d'un nom se rapportant à une personne:

- Pourquoi vous taxe-t-on de misogynie?

- Pourquoi vous traite-t-on de misogyne?

16 FRIBOURG

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LE MONDE LITTÉRAIRE

Des enfants sains...

même sans médecin par le Dr Robert S. Mendelsohn

Le professeur Mendelsohn, médecin pédiatre, s'est affir¬

mé comme tête de file de la nouvelle pédiatrie aux Etats- Unis. Il a fortement influen¬

cé la pratique médicale dans son pays. S'appuyant sur trente années d'expérience, il affirme que, dans 95% des cas d'indisposition enfantine, il est inutile, voire dangereux, d'appeler le médecin.

Sous la plume d'un médecin, de telles idées revêtent une tonalité explosive. Le docteur Mendelsohn se présente tou¬

tefois comme un homme de bon sens, qui n'est pas aveu¬

glé par des préjugés, ni pri¬

sonnier des principes qui lui ont été enseignés. Il n'a pas peur de regarder les faits en face, au risque de se remettre en question et de déranger ses confrères.

Le docteur Mendelsohn ne part pourtant pas en guerre contre la médecine. Il s'appli¬

que simplement à modérer son rôle à l'égard de la santé des enfants pour réhabiliter les parents dans le leur.

Dans ce livre indispensable aux parents, qui se termine par un petit guide très utile, vous trouverez toutes les in-

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que fois que cela est possible.

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La sorcellerie

en Suisse romande par Efrem Camerin

EFREM CAMERIN

JORCELLERIE EN JUIJ^RON

Fermes et bétail maléficiés, jeunes filles prises de convul¬

sions démonoïdes, esprits frappeurs, apparitions, mira¬

cles... On entre ici dans une Suisse romande insolite, celle des mages et des sorciers de l'envoûtement et de la guéri- son magique. Voyage à tra¬

vers l'histoire aussi, pour dé¬

couvrir toute l'horreur de la chasse aux sorcières qui prit dans ce pays une singulière ampleur.

Forme primordiale, sauvage, de connaissance, la sorcelle¬

rie a survécu à toutes les ten¬

tatives d'anéantissement, qu'elles soient venues de l'In¬

quisition, de la science ou de la psychiatrie. Bons et mau¬

vais, les esprits et les forces continuent à nous jouer des tours et leurs manifestations gardent toute leur actualité dans la Romandie d'au¬

jourd'hui. La possession et l'envoûtement, ces formes typiques de la sorcellerie ma- léfïciante, relèvent d'un champ beaucoup plus vaste que le simple satanisme défi¬

ni par les exorcistes et les dé¬

monologues. D'où un impor¬

tant chapitre de ce livre consacré au guérissage.

La sorcellerie se révèle. Elle est un domaine beaucoup moins étriqué que celui dé¬

crit par notre pensée ration¬

nelle. Ce monde-là peut nous apprendre sur nous-mêmes.

11 ne tient qu'à nous d'y en¬

trer en abandonnant les vieil¬

les peurs et les nouveaux pré¬

jugés.

Né en 1952 en Vénétie, Efrem Camerin vit actuelle¬

ment à Lausanne. Son intérêt pour la sorcellerie et les pra¬

tiques magiques devient pas¬

sion lorsqu'il découvre la réalité de ces phénomènes au cours d'enquêtes sur le ter¬

rain. Après des études de psychologie, il exerce des ac¬

tivités dans divers domaines:

journalisme, audiovisuel, re¬

cherche en communication.

Ce livre passionnant que chaque Fribourgeois aura à cœur de posséder chez lui peut être obtenu à Diffulivre SA, Jordils 41,

1025 St-Sulpice/VD.

MERMOZ par Attilio Micheluzzi

Tout le monde connaît, de nom et de réputation du moins, le plus grand héros des ailes françaises: Jean Mermoz. Par contre, ses

aventures et ses exploits com¬

mençaient à tomber dans l'oubli, jusqu'à ce que... Eh bien, oui! Jusqu'à ce qu'au¬

jourd'hui, à l'heure où le raid aérien revient à la mode (Paris-Pékin-Paris, en mars), un dessinateur passionné d'aviation nous fasse rencon¬

trer cet Icare des temps mo¬

dernes...

L'auteur est Micheluzzi, un dessinateur plein de talent qui a déjà conquis l'Italie, et qui, depuis quelques années, se fait apprécier du public francophone; il signe avec cet album une de ses réussi¬

tes les plus parfaites, et sur¬

tout il réalise l'un de ses vieux rêves: raconter la vie d'un homme qui l'a marqué plus que tout autre!

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LE FLACON BLEU

Aventures de KAN et SOUEN

Enfin la suite des aventures de nos deux guerriers KAN et SOUEN, et de leur nou¬

veau compagnon, FRANZ, le voyageur égaré de PRE¬

MIER VOYAGE, et son or¬

dinateur de bord, MAX...

Aventures où les mystères s'accumulent: le vent bleu du désert, le Flacon Bleu, Boscovitch...

DIFFULIVRE SA Jordils 41 - 1025 St-Sulpice

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g Partout en Suisse, sauf dans les

froides étendues nues des hautes montagnes, la forêt est présente.

Les premiers colons durent lui arracher péniblement les champs et les pâturages indispensables à leur subsistance, mais en la res¬

pectant, car ils en dépendaient pour le meilleur et pour le pire.

Elle les protégeait des fléaux na¬

turels et leur fournissait aliments, matériaux de construction et bois de feu. Chaque fois qu'elle fut dé¬

frichée, exploitée exagérément ou inconsidérément, les inondations et les avalanches détruisirent les maisons et les étables, leur rappe¬

lant ainsi, douloureusement, son importance.

La forêt,

image de l'éternité

Y' *-

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Notre époque de civilisation in¬

dustrielle a manqué de provoquer la mort de la forêt, preuve indis¬

cutable, s'il en est besoin, de l'in¬

conscience de l'homme. Il est grand temps qu'il apprenne à se mettre à sa vraie place, qu'il se rende compte qu'il est dépendant de la nature et qu'il en fait partie intégrante. Fort heureusement, il semble que la conscience collecti¬

ve ait pris acte du danger et que les actions entreprises pour sauver ce monde de beauté, de poésie et de détente aboutissent un jour. Peut- être alors, dans l'avenir, la forêt pourra-t-elle, comme par le passé, nous offrir son éternelle magie.

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REGARDS SUR.

Le bois au

service de l'homme

nement et fortement touchés s'élèvent respectivement à 10 et 2%.

- Pour la plupart des essences, on enregistre une augmentation préoccupante de proportion d'arbres moyennement atteints, qui double depuis 1985 et passe de 5 à 10%.

- L'augmentation des dégâts est surtout frappante chez les feuil¬

lus, dont le pourcentage d'arbres atteints passe au total de ses es¬

sences de 29% en 1985 à 45 % en 1986. Chez les résineux, cette proportion passe de 32 % à 37 % durant la même période. Les dé¬

gâts restent inchangés chez le sa¬

pin blanc et diminuent légère¬

ment chez le pin.

La seule chênaie du canton dans la forêt du Gahn. Photo André Brunisholz

Interview de M. Antoine Brulhart,

inspecteur en chef des forêts du canton de Fribourg

Le triste spectacle d'un arbre mort. Pholos Jean MUlhauscr

FI - La forêl recouvre une part importante de noire territoire.

Quelle est son étendue, dans notre pays et dans notre canton?

Antoine Brulhart - Dans notre pays, selon l'inventaire forestier de 1980, la forêt recouvre plus du quart du territoire national, soit 27,5%. Dans notre canton, l'éten¬

due de la forêt n'est pas aussi im¬

portante puisqu'elle ne recouvre que 21 % de la surface totale.

FI - Quelles sont les principales essences qui composent notre forêt?

A. B. - Ces essences sont de deux sortes: les résineux et les feuillus.

Les premiers viennent largement en tête et représentent 84% du peuplement alors que les seconds, 16% seulement.

Parmi les résineux, l'essence la plus répandue est, bien sûr, l'épi¬

céa ou sapin rouge, suivi du sapin blanc et des différents pins et du mélèze. Les feuillus se composent essentiellement d'une majorité de hêtres ou foyards, suivis du chêne, du frêne et de l'érable. On trouve également dans nos forêts d'au¬

tres essences telles que peupliers, bouleaux, charmes, ormes, sau¬

les, robiniers, merisiers, sorbiers, vernes, aulnes et tilleuls.

F'I - Depuis quelques années, la santé de nos forêts est très com¬

promise. Quel en est l'état sani¬

taire actuel?

A. B. - La santé de nos forêts est l'objet principal de nos préoc¬

cupations. Le programme Sana¬

silva, commencé en 1984 et dont les objectifs sont, rappelons-le, d'évaluer l'état sanitaire de la forêt fribourgeoise ainsi que d'observer l'évolution des dégâts par la com¬

paraison des données des diverses années, s'est régulièrement pour¬

suivi d'année en année. Les résul¬

tats enregistrés ne sont guère ré¬

jouissants et les chiffres montrent bien que la situation se dégrade, bien qu'il apparaisse, dans l'en¬

semble, une certaine diminution des sujets atteints. C'est ainsi que si, de 1984 à 1985, la proportion des arbres malades a passé de 17% à 31%, elle s'établit, pour l'an dernier, à 39% et l'augmenta¬

tion des dégâts est légèrement in¬

férieure à celle enregistrée sur le plan national et elle est surtout marquée chez le hêtre et sur les feuillus en général. Cependant, plusieurs aspects sont préoccu¬

pants:

- Si, en 1986, 39% sont atteints, 27% ne le sont que faiblement.

Les proportions d'arbres moyen-

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Références

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