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Mais l'état de santé de votre animal est tout aussi im¬ portant pour le responsable de la pension

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MSxaBBs Nature

A l'approche des gran¬

des vacances, les propriétaires de chiens et de chats se posent presque tous la même question.

Comment faire pour gar¬

der son animal de compa¬

gnie? Quel pension ou chenil faut-il choisir pour être sûr qu'il sera bien traité? Si par contre vous emmenez votre animal avec vous, supportera-t-il le voyage?

Les animaux et les vacances Le choix d'une pension ou

d'un chenil ne se fait pas à la légère. Il est préférable d'aller visiter les locaux et de vérifier la propreté des niches et du parc de plein air, de bien connaître le propriétaire et si ce dernier a un vétérinaire à disposition au cas où votre chien ou votre chat aurait un problème durant votre absen¬

ce. Mais l'état de santé de votre animal est tout aussi im¬

portant pour le responsable de la pension. Eric Erb, du chenil de la «Maison Rouge» à La Roche, spécialiste de la garde de tels animaux, vous con¬

seillera volontiers et fera en sorte que votre chien ou votre chat soit bien soigné et qu'il s'ennuie le moins possible de son maître.

Si par hasard vous prenez votre animal en vacances en Suisse ou à l'étranger, sachez qu'il est en général très agité avant le départ et qu'il peut vomir durant le voyage. Pour éviter une telle surprise dans votre voiture, il est préférable

de ne pas le nourrir avant le départ, mais par contre de lui donner régulièrement à boire.

Avant de vous rendre dans un hôtel, pensez à téléphoner au responsable de l'établisse¬

ment.

Surtout ne laissez jamais votre animal seul dans votre cham¬

bre, il risquerait d'aboyer et d'endommager lits ou meu¬

bles. Mais si toutefois vous ne pouvez le prendre avec vous,

ni le mettre dans une pension, donnez-le à l'un de vos amis, mais ne l'abandonnez pas dans la nature, comme ce chat que nous avons trouvé malade d'angoisse et d'ennui dans un pré l'an passé. Le chien et le chat ne sont que des animaux, c'est vrai, mais ils méritent malgré tout le respect des liu- mains. Qu'on se le dise!

Gibelin

Le chant du criquet Le criquet des Churfirsten, hô¬

te du massif montagneux du même nom, fait partie des es¬

pèces de criquets les plus rares de notre planète. 11 ne vit que dans cette région de notre pays, mais il faut être chan¬

ceux pour apercevoir d'un coup d'oeil, entre les touffes d'herbe et de rhododendrons, ce criquet aux couleurs mo¬

destes et à peine de la gran¬

deur d'un pouce. Sa présence se manifeste par son chant rythmé qui porte assez loin. Il a été découvert dans le Tog- genburg par Bruno Keist, mé¬

decin naturaliste, qui a décidé

d'observer d'un peu plus près les sauterelles qui envahissent chaque été les pâturages. Au¬

cune proie particulière et au¬

cune plante herbacée n'est in¬

dispensable à la survie du criquet des Churfirsten. Sur une centaine d'espèces indi¬

gènes qui existent aujourd'hui, soixante-sept sont menacées ou en danger d'extinction.

G. Bd

Criquet des Churfirsten, une es¬

pèce particulièrement rare au monde. PHOTO D* BRUNO KEIST. L

PRO NATURA »

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ommaire 21 mai 1999 - N° 10 ditorial

Patrimoine 10 La ferme fribourgeoise

13 Economie alpestre 18 Du blé au pain

21 Sentier agro-sylvicole de l'intyamon

Nous les jeunes..

8 Flaminettes et Flamichefs 12 La mort blanche

38 La famille

Garde d'honneur et sociétés

14 Fribourg Tourisme fête ses cent ans 26 Association Joseph Bovet

31 Le patê d'intche-no I 34 Cérémonie des grenadiers I fribourgeois

Au quotidien Humour du lundi matin Le boulanger-pâtissier Le bal des centenaires

Des vacances gratuites en Suisse

Couverture:

La passe de trois pour Fribourg Olympic

Mais aussi un palmarès élogieux qui le maintient au sommet des équipes les plus prestigieuses de Suisse.

PHOTO ALAIN WICHT

Dans le chef-lieu gruérien, la gendarmerie a fort à faire avec le problème de la drogue, raison pour laquelle, elle lance une action dans le dessein de sensibiliser l'opi¬

nion publique. Car il y a quelques se¬

maines, une soixantaine de jeunes en âge de scolarité, ont été dénoncés pour consommation de cannabis. Et même si la population ne semble pas y croire, c'est pourtant la vérité. Cela devrait servir d'avertissement aux parents.

L'établissement bullois regroupant près de 2000 élèves répartis à l'Ecole secondaire de la Gruyère et au Collège du Sud, n'ac¬

cepte aucune responsabilité dans cette af¬

faire pour la raison que la consommation de cannabis n'a pas été constaté dans les bâtiments scolaires. Si tel était le cas, les élèves savent qu'ils risquent des sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion de l'éta¬

blissement. Selon le directeur, il n'est pas question de vider leurs poches à l'entrée, du moins pas pour l'instant, mais de mettre en garde la jeunesse sur le danger que re¬

présente la consommation de drogue.

Ceux qui ont été surpris à consommer du cannabis se trouvaient par petits groupes dans des parcs publics et des endroits semble-t-il isolés.

Un avertissement aux parents Bon nombre d'établissements scolaires, à l'exemple de celui de Bulle, organisent des actions de prévention sous forme de cours de sensibilisation donnés par des ensei¬

gnants spécialisés en biologie et chimie, alors que des séances d'information ont lieu régulièrement par la Ligue fribour¬

geoise de lutte contre l'alcool et les toxico¬

manes. La Gruyère, comme d'autres ré¬

gions ou cantons, ne peut échapper au phénomène de banalisation de la consom¬

mation de cannabis par les adolescents.

A qui incombe la responsabilité de cette vague de stupéfiants auprès des jeunes?

D'abord aux producteurs et vendeurs des drogues que l'on devrait interdire, en pre¬

mier lieu pour sauvegarder la santé des fu¬

tures générations, mais aussi aux parents et aux enseignants du fait que cela fait partie de l'éducation de la jeunesse, et finalement aux autorités à quel niveau que ce soit, les¬

quelles devraient prendre des mesures sur la production et le commerce. Ainsi, les adolescents ne seraient ni tentés d'en ache¬

ter ni d'en consommer. Et si personne ne veut prendre de responsabilité pour ré¬

soudre ce problème de plus en plus cata¬

strophique pour l'avenir de notre jeunesse, que va devenir notre société? Le moment est donc venu pour les parents et les ensei¬

gnants comme les autorités de prendre le taureau par les cornes dans le but d'éviter que dans une décennie, la Suisse compte dix fois plus de jeunes à la charge de la so¬

ciété que ceux qui travaillent.

Gérard Bourquenoud 4

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Au <|iioti(licn

Pour une secrétaire, la pause- café est toujours la bienvenue, surtout le lundi matin.

m omment pou-

" vez-vous aimer le lundi matin: Etes-vous inconsciente. Folle. De mauvaise foi?»

Tels sont généralement les propos que suscite un en¬

gouement de mauvais aloi pour le lundi matin!

Dans la semaine, les jours qui se suivent ont une signification bien précise. Il y a comme une sorte de rituel. On ne fait pas les courses le mardi, faute de temps. On va au théâtre ou au concert tel jour. Le week-end, par la force des choses, est censé apporter tous les délices de la création: farniente, amu¬

sements, amours folles, que sais-je encore. Et pourtant...

Que de promenades gâchées par les caprices du petit der¬

nier, de repas dominicaux gre¬

vés de querelles politiques, de journées entières à supporter la belle-mère ou les compéti¬

tions sportives de la gent mas¬

culine... Alors, pour l'amour du ciel, où arriver à placer le lundi matin?

Pour moi, le lundi matin s'ap¬

parente à une renaissance, à une sorte d'accouchement hebdomadaire. Quoi de plus stimulant en effet que d'ouvrir les yeux sur les 7 nouveaux jours du calendrier. Le stress du vendredi est oublié. Le sa¬

medi et le dimanche ont peut- être ouvert des horizons pro¬

metteurs. L'esprit en tout cas a retrouvé son calme et les gril¬

les de la semaine ont pu s'en¬

trouvrir sur des imprévus, des projets qui deviendront - peut- être? - des réalisations con¬

crètes.

Tous les jours de la vie se le¬

ver, se laver, prendre son petit déjeuner, quoi de plus banal, je

collège Machin toujours aussi obtus! Etrange comme l'incer¬

titude de la veille devient cer¬

titude dans la rugosité du lundi matin, aussi bien l'été que l'hiver. Si la noirceur peut en¬

gendrer les angoisses et les in¬

terrogations, le matin en re¬

vanche excite les papilles, pousse à bâtir du neuf. A re¬

commencer ce qui n'a pas abouti les jours précédents.

L'espoir du renouveau pointe son bout de nez. A chacun de savoir happer la part qui lui re¬

vient.

«Le bonheur est chose légè¬

re», dit la chanson. Puisse-t-on y penser sur le chemin du bu¬

reau ou de l'école, y puiser de la force et du courage. Même le lundi matin!

(SPS) Nouky Bataillard

Lundi matin

vous le demande? Il faut ce¬

pendant avoir subi la maladie pour savoir ce que représente le bonheur de toute nouvelle journée, fût-elle de labeur.

Pour la plupart des femmes, le lundi est synonyme de lessive et je tente la métaphore: «A linge frais, cerveau lavé, régé¬

néré, ouvert à de nouvelles aventures!» Le repos du di¬

manche appelle l'effort du lundi. Le sang circule mieux, l'affrontement paraît plus loyal, même si hélas la mau¬

vaise humeur du collègue reste désespérément la même de lundi en lundi, ou les élèves du

A voir ces visages, on pourrait croire que c'est un lundi matin.

PHOTOS G. BD 4

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je suis persuadée que si les ra¬

cines sont fortes, l'ouverture vers les autres et vers les cul¬

tures différentes est plus natu¬

relle. Souvent, le retrait sur

te à la morosité et l'oisiveté négative qui, quelquefois, mal¬

heureusement, provoquent des comportements probléma¬

tiques.

Noire inviter

Chère lectrice, cher lecteur

par Thérèse Meyer-Kaelin, conseillère nationale

Avec vous, je lis avec intérêt et souvent avec émotion notre Fri- bourg Illustré. Ce journal apporte au cœur de nos foyers deux fois par mois des événements colorés vé¬

cus au sein de notre canton ou dans d'autres régions, par des Fribourgeois(es) ou des personnes attachées à notre coin de terre, ceci complétés par des articles d'actualité.

Cette lecture permet de vivre une petite tranche de bonheur baignée d'amour du pays pro¬

fond. En ces temps plus diffi¬

ciles, je pense que les valeurs essentielles et profondes pren¬

nent toute leur importance et

soi-même résulte d'une peur et d'un manque d'assurance. Les manifestations-souvenirs per¬

mettent à nos anciens, jeunes de cœur, de revivre des ins¬

tants heureux et d'en parler avec les générations suivantes instituant ainsi une mémoire vivante d'une richesse unique.

Cette conscience d'un passé important va naturellement se tourner vers l'avenir et donner l'envie aux jeunes et moins jeunes de travailler au déve¬

loppement de la région choisie comme cadre de vie et, finale¬

ment, du pays.

D'autre part, la promotion des activités culturelles et spor¬

tives individuelles, mais sur¬

tout en société est primordiale.

Ces loisirs intelligents procu¬

rent un épanouissement à ceux qui les pratiquent et un antido-

Beauté"San,é

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La jeunesse mérite d'être en¬

couragée sans réserve dans ses activités culturelles et spor¬

tives avec un soutien particu¬

lier si elles comportent un engagement et une responsa¬

bilité au service d'autres jeu¬

nes. La formation demande

actuellement des efforts accrus et beaucoup d'énergie et une soupape de décompression est indispensable pour garder l'équilibre. Au front, par mon engagement politique direct, j'ai remarqué souvent les bien¬

faits de bonnes activités phy¬

siques et culturelles.

Alors, bravo au Fribourg Illus¬

tré qui met en lumière cette constellation de joies parta¬

gées et qui renforcent les liens entre les Fribourgeois(es) de l'intérieur et de l'extérieur et qui nous rend tous simplement un plus heureux.

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Economie

Banques Raiffeisen:

Une fusion qui se profile

à l'horizon

/%/otre pays compte À. ▼ à l'heure actuelle vingt-deux fédérations de banques Raiffeisen pour quelque huit mil¬

lions de sociétaires. Le canton de Fribourg en a deux, l'une romande, l'autre alémanique.

L'assemblée des délé¬

gués de Fribourg ro¬

mand tenue récemment à Remaufens, était hono¬

rée par la présence de vingt-cinq banques. Une fusion a été proposée, mais le président Ger¬

main Kolly ne semble pas très chaud à cette idée.

Le centième anniversaire des banques Raiffeisen pourrait être une amorce à réunir dans un proche avenir les deux fédéra¬

tions du canton.

Germain Kolly, président de la Fédération des banques Raiffeisen de Fribourg ro¬

mand.

Un bilan fort réjouissant

Les banques Raiffeisen de Fri¬

bourg romand se portent à merveille. Le bilan est en aug¬

mentation, comme d'ailleurs les coopérateurs, les crédits et autres formes d'épargne. Ce succès est semble-t-il en rela¬

tion avec la création du comp¬

te privé de sociétaires sans frais. Antoine Emmenegger de Marly a relevé que sur les

soixante et une banques que comptait la Fédération roman¬

de de notre canton, il en reste vingt-cinq qui offrent 129 em¬

plois à plein temps pour 19 156 sociétaires, soit près de 2000 de plus que l'année précéden¬

te. Les pouvoirs publics béné¬

ficient aussi du développe¬

ment des banques Raiffeisen de Fribourg romand, les¬

quelles ont payé 1,6 million de francs d'impôts l'an passé.

Une question de confiance Le président Germain Kolly a souligné au cours de cette as¬

semblée en Veveyse, la sym¬

pathie dont jouit le mouve¬

ment Raiffeisen, l'attrait des services proposés et la confiance que la clientèle lui accorde. Son implantation dans les villes s'avère au¬

jourd'hui justifiée, du fait que la banque ne toucherait sinon que la moitié de la population suisse.

Avec la démission de Véro¬

nique Borcard d'Orsonnens, c'est Nathalie Bourquenoud du Haut-Lac qui entre au co¬

mité de la fédération, alors que le président actuel a été élu dé¬

légué de celle-ci à l'assemblée de l'USBR. Quand au cente¬

naire de la banque, il sera fêté le 8 avril 2000, à Espace- Gruyère, à Bulle.

Gérard Bourquenoud

ri-'

Etes-vous à la recherche d'une banque qui saura vous entendre?

Lorsqu'il s'agit d'argent, les rapports humains ne sont

" v * Pas toujours ce qu'ils devraient être. Si vous attendez

~ davantage que de simples conseils financiers, c'est à la Banque Raiffeisen que vous trouverez ce que vous cher¬

chez. Nous sommes une coopérative à structure démo¬

cratique et pour nous, l'homme passe avant le profit.

Nous offrons à nos clients toutes les prestations d'une banque universelle. Fessez donc nous voir: nous vous montrerons tout ce dont nous sommes capables pour faire fructifier votre argent!

RAIFFEISEN Ouvrons la voie

Fédération des Banques Raiffeisen de Fribourg-Romand

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L'amitié de

deux cousins

Sourire à lu vie

Aurélie Jaton et Gaétan Ober- son sont les adorables petits- enfants de Joseph et Betty Gu- my, membres du Cercle fribourgeois de Lausanne.

Tous deux âgés de trois ans et propres cousins, ils s'enten¬

dent à merveille, surtout lors¬

qu'ils peuvent se donner des bisous!

Si par hasard vous avez réussi une photo insolite de votre fille ou de votre fils de moins de sept ans, nous vous invitons à nous l'envoyer avec nom, prénom, date de naissance et domicile.

Son portrait fera l'objet d'une publication dans une prochaine édition de notre revue bimensuelle. Chaque photo qui sera publiée bénéficiera d'un abonnement gratuit de trois mois à notre magazine. Elle sera rendue après parution, ceci pour autant que l'adresse des parents soit mentionnée.

Envoyez donc vos photos à:

Rédaction de Fribourg Illustré Rubrique «Sourire à la vie»

Rte de la Glâne 31, 1701 Fribourg.

Fier de

sa petite voiture

Frédéric Concetta, né à Fri¬

bourg, mais domicilié en Suis¬

se alémanique, roule sur une mini Opel version «jouet», propulsée à la force de ses jar¬

rets. Dès qu'il sera majeur, il prendra certainement le volant de la voiture grandeur nature.

Pour l'instant, sa mini lui pro¬

cure des bons moments de dis¬

traction.

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Flaminettes et Flamichefs pour des jeunes passionnés

de

cuisine

Ce concours organisé par Fri- gaz, société pour l'approvi¬

sionnement du canton de Fri- bourg en gaz naturel, a vu la participation d'une dizaine de jeunes gens et jeunes filles à la préparation de mets gastrono-

Alexande Sigg, vainqueur à Fri- bourg, en compagnie de François Liaudat, directeur de Frigaz.

Les jeunes qui ont participé à ce concours. PHOTOS FRIGAZ

miques, en ayant tous les mê¬

mes ingrédients à disposition.

S'est classé au 1er rang de cette épreuve, Alexandre Sigg, CO du Belluard, élève de Corinne Pipoz; la deuxième est Lau¬

rence Dousse, CO de Pérolles, élève de Monique Aebischer;

et la troisième Sarah Schnei¬

der, CO du Belluard, élève de Corinne Pipoz. Les deux pre¬

miers de ce concours «Elimi¬

nations locales», ont représen¬

té Fribourg à la finale ronuuiHe du concours des Flaminettes et Flamichefs 99, à Sion, où ils ont mis tout leur savoir faire, mais n'ont pas réussi à décro¬

cher le titre. Ils méritent ce¬

pendant nos compliments et nos encouragements.

G. Bd

CHUTES DU RHIN ET ÎLES MAINAU 5-6 J UIN /14-15 AOUT 99 Frs. 229.- p.p.

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Cardinal en forme

pour le nouveau millénaire

Le samedi 8 mai der¬

nier, la direction de la Brasserie du Cardinal à Fribourg a convié la popu¬

lation pour une journée

«Portes ouvertes» organi¬

sée parallèlement avec la

«Fête des Brasseurs». Pour cette occasion, la halle de stockage avait été trans¬

formée en halle des fêtes parfaitement décorée, et égayée par les prestations du «BBCF» (Big Band du Conservatoire de Fri¬

bourg) placé sous la direc¬

tion de Max Jendly, ainsi que de «La Concordia», musique officielle de la Ville de Fribourg emme¬

née par Jean-Claude Kol- iy•

Les visiteurs et les invité par¬

mi lesquels on distinguait le Conseiller fédéral Joseph Deiss, ont ainsi pu être assurés que la Brasserie fribourgeoise reste un lieu où la technologie nouvelle rencontre la tradition.

Entièrement rénovée dans les années 1984-1986, aujourd'hui

encore, elle est une des plus modernes de Suisse. En outre, pour répondre à un marché des plus compétitifs, l'installation de soutirage en fûts a été réno¬

vée en 1990, et celle de souti¬

rage en bouteilles en 1999.

Ainsi, les technologies ali¬

mentaires les plus évoluées sont mises au service des pro¬

cessus de brassage pour des recettes traditionnelles et nou¬

velles.

Des logiciels sur mesure diri¬

gent et contrôlent toutes les opérations industrielles de production de la bière, certes, mais toutes les fonctions ma¬

jeures restent le fait de spécia¬

listes. Ainsi, ces véritables ar¬

tisans perpétuent un métier plusieurs fois millénaire, et sont indispensables à tous les niveaux. Seuls leurs gestes et le confort de leurs tâches ont changé puisque leurs nom¬

breux outils tels que claviers et écrans ont remplacé les mani¬

pulations mécaniques. Néan¬

moins, le Maître-brasseur n'est La fête des brasseurs a connu un franc succès.

pas pour autant devenu un in¬

formaticien, son expérience et son intuition restent indispen¬

sables pour conduire à maturi¬

té une bière de qualité.

Ambiance de fête pour le person¬

nel. PHOTOS CARDINAL

Ainsi, avec 150 personnes à son service, la Brasserie du Cardinal a une capacité de brassage de 1 million d'hecto¬

litres par année en trois équipes et un soutirage de 1500000 hl/année en deux équipes. La production de biè¬

re se situe actuellement à envi¬

ron 600 000 hectolitres par an¬

née.

Albert Jaquet

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Patrimoine

La ferme fribourgeoise:

hier, aujourd'hui,

demain

Cette vieille ferme de Chésalles- sur-Marly a certainement plus de deux siècles.

La situation géogra¬

phique du Pays de Fribourg, dont le territoire s'étend du Plateau aux Préalpes, le climat des dif¬

férentes régions, le genre de culture et la grandeur des exploitations ont de tout temps conditionné la construction des fermes et autres bâtiments agricoles.

Malheureusement les pers¬

pectives d'avenir de nos vieilles fermes ont pour ef¬

fet de laisser les travail¬

leurs de la terre dans le doute. Selon une estima¬

tion faite par l'Union suis¬

se des paysans, nom¬

breuses sont encore les fermes qui seront rempla¬

cées ou transformées d'ici le troisième millénaire.

Si elle veut survivre, l'agricul¬

ture suisse n'a pas d'autres moyens de s'adapter aux nou¬

velles techniques et tenir compte des données écono¬

miques du marché. Dans le canton de Fribourg, par exemple, il est encore possible de rénover bon nombre d'an¬

ciennes fermes pour qu'elles

La très jolie et ancienne ferme de Gabriel Menoud, à Chénens.

suffisent aux exigences de notre génération, même si la mécanisation va encore s'ac¬

centuer ces prochaines années, laquelle est surtout destinée à remplacer le manque croissant de main-d'œuvre à la cam¬

pagne.

Il est vrai que dans sa concep¬

tion, la ferme traditionnelle est d'une grande mobilité entre l'habitat et l'économie. Cha¬

que région et chaque époque ont engendré un habitat rural spécifique. Au début de ce siècle, il y avait encore dans notre pays des dizaines de mil¬

liers de fermes qui étaient exploitées de père en fils et constamment entretenues.

Aménagées comme autrefois, elles avaient pour effet de pro¬

longer la tradition. Aujour¬

d'hui, la plupart d'entre elles n'existent plus. Une évolution qui est due à de multiples fac-

L'habitat d'une belle ferme de Villarlod. PHOTOS G. BD 10

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Patrimoine

Cette ferme de Pont-la-Ville a dé¬

jà un certain âge. PHO TOS ci. isd teurs. A la fin du XIXe siècle

déjà s'est formé un mouve¬

ment de concentration qui ne s'est à l'heure actuelle pas en¬

core arrêté. Un certain pour¬

centage de la population pay¬

sanne a été contraint de s'en aller. D'autre part, les fermes qui n'ont plus de fonction ont perdu leur raison d'être, les unes tombent en ruine, d'autres sont vendues à n'im¬

porte quel prix à des citadins qui veulent fuir la ville. Il se¬

rait cependant de bon augure que des jeunes redonnent un peu de vie à ces anciennes de¬

meures, car lorsqu'une ferme est rénovée, le décor extérieur est sauvegardé et l'intérieur reconstruit, alors que la grange et les étables sont transfor¬

mées en salle, garage ou même en atelier. Mais en vidant ainsi les maisons paysannes de leur substance, c'est la vie du villa¬

ge que l'on tue, même si, ici ou là, on a réussi à transformer tant bien que mal d'anciennes fermes et à en faire un heureux mélange entre l'ancien et le nouveau.

Une évolution des choses qui a pris une ampleur considérable au cours de ces dernières dé¬

cennies et qui nous a fait perdre une inestimable riches¬

se du passé. Ce qui était enco¬

re évident pour nos grands- parents n'existe plus aujour- La ferme de l'Institut agricole de Grangeneuve qui, avec son immense toit, a fière allure dans le paysage.

d'hui. La dimension d'une époque, de la tradition et de l'histoire est à l'heure actuelle exclue de notre vie quotidien¬

ne. Quelle chance qu'il y a dans le canton de Fribourg des gens qui ont à cœur de proté¬

ger les traces laissées par nos ancêtres, comme le fait égale¬

ment le Musée de plein air de Ballenberg, qui a pour mission de sauvegarder ce qui peut l'être. Une visite à ces fermes de notre pays permet à chacun de nous de se familiariser, l'espace d'une journée, avec la richesse de notre patrimoine rural.

Gérard Bourquenoud

Une ferme d'Onnens encore en exploitation.

11

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Nous les jeunes La mort blanche La drogue: fléau de notre jeunes¬

se. PHOTO KEYCOLOR

Un jour que je me promenais à la place Georges-Python, à Fribourg, j'entends des cris, des injures. En me rappro¬

chant, je vois quelques ba¬

dauds observer d'un œil cu¬

rieux et réprobateur une jeune femme, celle-là même qui hur¬

lait des mots à faire rougir nos respectables citoyens.

Une trentaine d'années, les cheveux longs et gras tombant sur son visage pâle et émacié, une maigreur effrayante recou¬

verte par des nippes plus très fraîches, elle vociférait contre un personnage imaginaire.

Il ne me fallut pas plus d'une seconde pour reconnaître de¬

vant moi le désastre provoqué par la faucheuse blanche: l'hé¬

roïne. Ce produit infâme ven¬

du dans les préaux d'écoles ou dans la cour des discothèques qui, une fois goûté, ne vous lâche plus, vous harcèle, vous entraîne dans la dépendance et à petit feu vous détruit.

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d'un an à FRIBOURG ILLUSTRE, au prix de Fr. 82.50, montant que je paierai à la réception du bulletin de verse¬

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D'un adolescent sans histoire, calme et studieux, elle vous en fait une loque prête à voler, à tuer père et mère pour obtenir cette satanée dose qui lui per¬

mettra de tenir jusqu'au pro¬

chain manque.

Mais regardez-les: ils avaient la jeunesse, la santé et voyez aujourd'hui: leurs dents pour¬

ries, leurs corps disloqués et leurs pensées corrompues.

Oui, j'ai la haine. Contre ces dealers sans scrupules qui tuent nos enfants. Bien sûr, eux ils sont cleans, ils n'y tou¬

chent pas, pas si bêtes. Eux,

c'est l'argent qui les poussent, les attirent, leur font com¬

mettre ces odieux échanges.

Pour 100 francs ils anéantis¬

sent une âme, une vie, une fa¬

mille. Honte à vous, suppôts de Satan, un jour ou l'autre vous serez jugés et la justice Divine sera sans pitié compa¬

rée à celle des hommes qui vous octroient encore des ex¬

pertises psychiatriques pour vous en tirer à bon compte.

Parents, luttez contre ce poi¬

son. Ecoutez vos enfants, soyez attentifs à leurs changements d'humeur, leurs problèmes et peut-être réussirons-nous à stopper cette horreur et à rayer le mot toxicomanie de nos dic¬

tionnaires.

Carole Meuwly Nsingi

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Terre de I'lihmirt;

L'Economie alpestre

se réunit à Semsales

et fait le point avant l'alpée

La Société fribour- geoise d'Economie alpestre tenait récemment ses assises annuelles à Semsales avec sur le de¬

vant de la scène les dis¬

cussions au sujet de la nouvelle Politique Agri¬

cole 2002. Source d'in¬

quiétude en raison des larges zones d'ombre qu 'elle comporte.

Qu'il soit de plaine ou de montagne, le lait est un secteur spécialement privilégié dans notre canton. D'où la nécessité de suivre attentivement le dé¬

veloppement de cette nouvelle PA 2002, afin d'éviter des dé¬

rives possibles dans une orga¬

nisation prévue pour favoriser une meilleure distribution des biens aux agriculteurs. Depuis le 1er mai, le mode de prise en charge de la production laitiè¬

re a changé le contexte profes¬

sionnel du paysan. Le temps

Robert Guillet, président de la SFEA.

est révolu où il suffisait de li¬

vrer ponctuellement le lait de ses vaches sans se préoccuper de l'usage qui en serait fait. La promotion des produits laitiers doit faire partie de la nouvelle responsabilisation dévolue au producteur et l'obliger à offrir une matière première de quali¬

té irréprochable. La survie de notre économie alpestre en dé¬

pend et, par voie de consé¬

quence, l'avenir de nos jeunes paysans qui veulent rester sur l'exploitation.

Recherche de bétail pour alper

Un sujet inquiète particulière¬

ment la SFEA: la difficulté de trouver du bétail pour la garde en alpage. Les agriculteurs re¬

gardent davantage aux dépen¬

ses qu'elle entraîne en raison

Raymonde Favre, syndique de Semsales, entourée de Pierre Ecoffey, directeur de l'ECAB et Francis Maillard, gérant de la Société fribourgeoise d'Economie alpestre.

de la chute des prix de la vian¬

de qui ne leur laisse qu'un bé¬

néfice bien raboté. Le prési¬

dent Robert Guillet se demande si la situation ne pas¬

sera pas par un regroupement des pâturages pour diminuer les frais. Une solution retenue par Pierre Ecoffey, directeur de l'Etablissement cantonal d'Assurance des Bâtiments, et là-dessus, il est d'autant plus formel que l'abondance de neige, l'hiver dernier, a causé beaucoup de dégâts aux cha¬

lets d'alpage. Ceux-ci devront être réparés ou même recons¬

truits, ce qui entraînera des frais importants pour l'ECAB.

Le paysan fait preuve d'une philosophie qu'il acquiert par son contact permanent avec la nature, mais cela ne l'empêche pas d'être inquiet pour l'avenir de l'agriculture. La multiplica¬

tion des lois et règlements lui paraissent une contrainte su¬

perflue dans un environne¬

ment souvent bien mieux géré par le bon sens des agricul¬

teurs.

Texte et photos: J.S.B.

(14)
(15)

100 ans

et des millions de souvenirs.

Fribourg Tourisme,

l'esprit de fête dans le travail.

Tourisme

n cinq lignes, Albert Bugnon, directeur de Fribourg Tourisme, donne sa juste valeur à ce moment conventionnel qu'est un centième anni¬

versaire et ne s'étend pas sur le passé récent. Nous sommes fiers de l'aspect médiéval de notre cité mais ce n 'est pas en ce dernier siècle d'existence que les bâtisses les plus mar¬

quantes ont été construites ou révélées. La Sarine et ses falaises sont certaine¬

ment pour beaucoup dans l'image, le coup d'oeil, qu'offre Fribourg. C'est ce capital visuel qui frappe en premier tout visiteur qui peut parquer sa voiture.

Fondé en 1157, au XIIIe

siècle déjà, l'esprit de la ville était dessiné et c'est cette marque ancienne qui conquiert encore notre at¬

tention aujourd'hui. Y avait-il beaucoup d'archi¬

tectes et d'urbanistes en ces temps-là?

«La Direction de Fribourg Tourisme a voulu un anniver¬

saire sobre, empreint de res¬

pect pour le travail de ses pré¬

décesseurs, mais résolument tourné vers l'avenir, en con¬

cordance avec les problèmes du moment.» écrit Albert Bu¬

gnon. S'il y a un problème du moment, c'est bien la question du parking et de la circulation dans notre bonne vieille cité des Zaehringen. Ce handicap grave énerve le visiteur et cas¬

se ses tentatives d'approche en nuisant au commerce local.

Une ville sans attraits com¬

merciaux et un musée, et rares sont les musées à succès.

Si nos édifices médiévaux sont dignes de tous les égards, il ne

faut pas faire fausse route. Le trafic est entravé dans les rues modernes mais 20000 voi¬

tures frôlent quotidiennement la Cathédrale St-Nicolas. Les écologistes, en détruisant ces 20 dernières années tous les projets de parkings au centre, portent une très lourde respon¬

sabilité. Tout visiteur motorisé doit faire plusieurs fois le tour de la ville avant de se parquer.

Ne parlons pas des bus, des camping-cars ou des voitures avec caravane. L'accueil com¬

mence peut-être aussi avec le parking, et le tourisme c'est l'accueil.

Avec Fribourg Tourisme et son directeur, anticipons, adaptons-nous pour une effica¬

cité toujours probante. Nos aïeux nous ont légué une ville animée, riche et sympathique.

Avec ce capital historique sa¬

chons vivre et nous dévelop¬

per afin de rayonner comme par le passé, en Suisse et dans le monde. Bon anniversaire Fribourg, mon amour.

NN

Quand chapelle et cathédrale se côtoyent dans le ciel bleu.

photo G. BU

Légende page de gauche:

Pour marquer ce centième anni¬

versaire, Fribourg Illustré se fait un plaisir de vous offrir cette vi¬

sion originale de notre cité, œuvre du peintre brésilien José Roos- velt. Il vient de passer dix ans dans notre canton. Actuellement, il expose à Paris et à Genève.

15

(16)

Le centre fribourgeois du pneu

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(17)

Boulanger-pâtissier

ou l'art de mettre la main à la pâte...

Artisanat

Il y a fort longtemps...

Aucun homme n'a pu manger du pain avant que soient réali¬

sées deux conquêtes que les historiens considèrent, à juste titre, comme capitales dans l'évolution de l'humanité:

l'art de faire du feu et la cultu¬

re des céréales. 7800, ce sont les années qui se rapportent à l'impressionnante histoire du pain qui a vu le jour en Asie Mineure. Il faut attendre 3000 ans avant J.-C., en Egypte an¬

cienne, pour voire naître le plus ancien nom du boulanger:

«croc-à-feu», symbolisé alors par un hiéroglyphe représen¬

tant un crochet en forme de flèche qui servait alors au bou¬

langer pour retirer les réci¬

pients du feu!

Ne pouvant être au four et au moulin...

Oscar Wilde disait justement:

«le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y cé¬

der»... C'est ainsi que je me le¬

vai, un vendredi d'avril, à «4 heures du mat», tirée de mon sommeil par la sonnerie du ré¬

veil. Je sautai dans un jean et partis à la découverte du mon¬

de oh combien délicieux...

d'une boulangerie. J'étais là pour la dernière fournée. C'est sous bonne escorte, celle du président des boulangers-pâ- tissiers, section Ville de Fri- bourg, M. Bernard Walker, que je franchis la barrière, passant de la consommation à la fabri¬

cation! Avec comme seul fil rouge l'odeur du pain dont la farine, la levure, l'eau et le sel sont les aliments de base es¬

sentiels à sa bonne fabrication.

A cela s'ajoutent la qualité de la farine, le pétrissage, la tem¬

pérature, la conduite, le traite¬

ment et le façonnage de la pâte ainsi que le déroulement de la fermentation et la cuisson.

Mais encore M. Walker...

Notre canton compte 130 bou¬

langers représentant une mas¬

se salariale 98 de plus de 21 mio de francs. La dernière décennie a connu une diminu¬

tion des commerces due essen¬

tiellement à la crise écono¬

mique et à la concurrence des grands distributeurs. Nous avons misé sur deux atouts: la qualité et le service. A ce titre d'ailleurs un «Label Qualité»

est né. C'est une reconnaissan¬

ce qui s'apparente à la norme

M. Marcel Grandjean, de la boulangerie Grandjean Frères à Givisiez. Pour être chevalier, il faut passer une «taxation»

avec annotation. Elle se passe à l'improviste environ tous les deux ans. Un pain mi-blanc est retiré du boulanger pour pas¬

ser des critères dont le quota maximum atteint 100 points.

Le titre s'acquiert lorsqu'il at¬

teint 3 x 90 points ou plus. Par la suite, avec les mêmes cri¬

tères, des étoiles sont attri¬

buées. Actuellement le métier

ISO, mais faite par les artisans boulangers-pâtissiers pour les artisans boulangers-pâtissiers.

Cette notion fait toute la diffé¬

rence et elle démontre une vo¬

lonté de tirer la profession vers le haut. Parmi 4 entreprises déjà titulaires, notons la bou¬

langerie-pâtisserie Ecoffey de Romont pour notre canton.

Côté renommée, notons égale¬

ment la présence de 1'«Ordre des Chevaliers du Bon Pain», dont le grand maître s'appelle

reprend du souffle, ce qui est très positif; il y a des débou¬

chés pour les jeunes qui auront certainement la chance de voir naître en plus des centres ré¬

gionaux et de celui, romand, de Pully, un nouveau com¬

plexe professionnel à Lucerne.

Ce projet de 15 mio de francs sera voté en juin 99 lors du congrès annuel de Genève.

Les produits à la cote sont les pains à lente fermentation comme, par exemple, «le pain

paillasse». C'est la tendance actuelle du consommateur: le retour aux sources, aux pro¬

duits du terroir, aux saveurs simples. Le sandwich a égale¬

ment le vent en poupe! Les gens veulent manger «sur le pouce», stress de midi oblige!

Nous avons la chance d'exer¬

cer un magnifique métier, un des rares où l'artisan part de la matière première pour arriver jusqu'à la production!

Le saviez-vous...

Des pains ultrablancs comme le pain tessinois, milanais ou carré, en passant par les pains blancs comme la baguette, le ballon, le petit pain ou encore les pains mi-blancs comme le pain bernois, bâlois, vaudois et puis les pains complets, spé¬

ciaux, de seigle comme le pain de grains entiers, de seigle va- laisan, paysan, leur choix est tout un art. Comme tout menu, qui doit se concevoir en par¬

tant du plus léger pour aller vers le plus corsé, comme la gamme des vins offerts, qui obéit à la même règle, les pains servis au cours d'un re¬

pas doivent aller du plus clair au plus foncé, du plus fade au plus relevé!

...et puis, connaissiez-vous le pain fribourgeois! Sorte de pain préparé aujourd'hui avec de la farine de froment et de la farine de seigle qui tire son origine du pain «Rüa», du dis¬

trict de la Singine. Il se présen¬

te sous une forme ronde légè¬

rement aplatie, dont la surface est marquée en carrés. Et puis assez parlé, je vous laisse le soin, dès votre prochain repas, de faire votre choix et de céder à ce fameux péché capital: la gourmandise...

Nadia Maillard 17

(18)

Du l)lé au pain

Le blé, un aliment millénaire Ce blé qui donnera du bon pain.

PHOTO G. BD En se sédentarisant à l'ère du néolithique, l'homme a com¬

mencé à cultiver des plantes.

Les semailles et les moissons peuvent ainsi se prévaloir d'une tradition vieille de 12000 ans au Moyen-Orient et de 6500 ans en Europe centra¬

le. La cuisson du pain remonte à 7000 ou 8000 ans. Quant à la boulangerie artisanale, elle était déjà répandue chez les

Egyptiens. Les Grecs et les Romains l'ont transmise sous nos lattitudes. En Suisse, cet artisanat est attesté depuis 623.

S'il est vrai que longtemps en¬

core après le Moyen Age la po¬

pulation rurale se nourrissait de bouillies de céréales, le pain était avant tout répandu dans les villes. Mais c'était le pain au levain qui prévalait. Depuis la découverte des cellules de levure au siècle dernier, c'est la pâte levée qui s'est imposée.

Source ISP

Du paysan au producteur La paysannerie constitue qua¬

tre pour cent de la population suisse. Entrepreneurs indépen¬

dants, les paysans exploitent et entretiennent la moitié de la surface de notre pays avec des machines modernes. Ils appor¬

tent ainsi une contribution essentielle à notre approvi¬

sionnement alimentaire et à la conservation de notre espace de vie et de loisirs. Parmi eux, 30000 agriculteurs cultivent des céréales panifiables sur une surface d'au moins 100000 ha. De nouvelles sé¬

lections et des méthodes de

Le paysan d'aujourd'hui dispose de machines ultra modernes.

PHOTO ISP production rationnelles leur ont permis d'améliorer cons- I tamment la qualité des céréa- I les et d'augmenter la producti¬

vité du sol. Grâce à une production annuelle de 500000 à 600000 tonnes, ils couvrent largement nos be¬

soins. Il faut néanmoins im¬

porter une petite proportion de céréales pour des raisons de politique commerciale.

Source ISP

Un approvisionnement sur mesure

Nos céréales les plus importantes sont, de gauche à droite, le fro¬

ment, l'épeautre, le seigle, l'orge à deux rangs et à plusieurs rangs, l'avoine. PHOTO ISP En Suisse, l'achat, le stockage et la mise en valeur des cé¬

réales sont réglementés par la Confédération. Elle achète les céréales à un prix fixe aux paysans et les vend au prix coûtant aux meuniers. Simul¬

tanément, elle constitue des provisions pour les périodes

de crise et garantit ainsi l'ap¬

provisionnement du pays en céréales destinées à l'alimen¬

tation humaine. La Confédéra¬

tion encourage et surveille d'autre part la qualité des cé¬

réales, de la farine et du pain, en collaboration avec le sec¬

teur agricole, les meuniers et les boulangers. Elle veille éga¬

lement à promouvoir une cul¬

ture des céréales respectueuse de l'environnement.

Source ISP 18

(19)

Le meunier

et son rôle d'intermédiaire

Chaque année 450000 tonnes de céréales panifiables sont transformées dans les moulins

de notre pays. Leurs propriétés de mouture et leur valeur bou¬

langère, qui fluctuent d'une

Du l>k; au pain

Une meunerie qui fonctionne électroniquement. PHOTO ISP moisson à l'autre, y sont contrôlées. Les céréales sont ensuite décortiquées, mouil¬

lées, moulues, mélangées en différents types de farines et livrées aux boulangers dans des wagons-silos modernes ou dans des sacs de 25 à 50 kilos.

L'ancienne meule et le pilon ont fait place depuis belle lu¬

rette à des installations à com¬

mande électronique munies

d'appareils à cylindres perfor¬

mants qui garantissent une qualité toujours impeccable de la farine. Les meuneries rem¬

plissent en outre une tâche supplémentaire au service de l'approvisionnement du pays;

elles tiennent en réserve dans leurs silos 240000 tonnes de provisions de céréales pour les périodes de crise - avec 130000 tonnes de la Confédé¬

ration et 90000 tonnes des né¬

gociants.

Source ISP

Boulanger, un métier de tradition Quand la majorité de la popu¬

lation est encore dans les bras de Morphée, le boulanger pré¬

pare déjà le pain quotidien de son prochain. Sa profession est, comme peu d'autres, mar¬

quée au sceau d'une tradition millénaire. Aujourd'hui, le boulanger ne pétrit et ne façon¬

ne plus le pain de ses propres mains, mais avec des ma¬

chines, alors que des installa¬

tions dernier cri dirigent la fer¬

mentation et que des fours électriques le cuisent. Et pour¬

tant, sa fabrication est demeu¬

rée un artisanat dans plus de 3000 entreprises et grandes

boulangeries. Les matières na¬

turelles que sont la farine, l'eau, la levure, le sel, ou alors

La cuisson du pain est demeurée un artisanat. PHOTO ISP le levain-chef et d'autres ingré¬

dients servent au boulanger à créer comme par enchante¬

ment des variations toujours nouvelles sur le thème de l'un de nos aliments de base. Pas¬

sion, fantaisie et dextérité doi¬

vent être les qualités du bou¬

langer, tout comme la faculté d'adaptation aux besoins chan¬

geants des consommateurs.

Source ISP

Moissonner comme

Que de grands moments n'a- t-on pas vécus à Chiblins de¬

puis que le Moulin a été trans¬

formé en Centre historique de l'agriculture. Des moments pleins de souvenirs et d'inten¬

se émotion, reflets d'une épo¬

que révolue, quoique pas si lointaine...

Chaque année, depuis bientôt une décennie, ce Centre orga¬

nise à Chiblins - où se trouve

Les moissons à l'ancienne attirent à chaque fois un nombreux public à Chiblins. PHOTO AMS

d'autre part le Musée romand de la machine agricole - une journée de démonstration avec à l'affiche les travaux des champs à l'ancienne, mois¬

sons et battage, mais aussi tra¬

vail du rotin, dentelle, crochet, fuseau, pyrogravure, tavillon- nage, etc. Vous en conviendrez qu'il est agréable de revivre les travaux d'antan à la cam¬

pagne chaque année, le deuxième week-end de sep¬

tembre. A ne pas manquer.

Sortie de l'autoroute Lausan¬

ne-Genève à Nyon.

G. Bd 19

(20)

AVENCHES 99 5e festival d'opéra H, 9. 10, 14, 16, J7 juillet 1999

Nabucco de Giuseppe Verdi

Nabucco de Verdi

pour le 5e Festival

d'Avenches Cette œuvre de Verdi a connu

un succès triomphal dès sa création en 1942 à la Scala de Milan et a marqué une nouvel¬

le époque pour le théâtre musi¬

cal italien. Son langage émi¬

nemment choral est très révélateur d'un sens drama¬

tique aigu qui. à l'aide du chœur, introduit les solistes avec emphase. Avec Nabucco, la légende de Verdi était née.

20

«Le petit Homme à la peau noire»

de Marcel Aymon Marcel Aymon est le nom

dont il signe ses ouvrages. Ce sont là effectivement ses deux vrais prénoms. Tour à tour ou simultanément artisan impri¬

meur, représentant de com¬

merce, éducateur sportif, chanteur, comédien, puis metteur en scène de pièce de théâtre, Marcel Aymon a touché à tout, ne s'offrant i jamais le luxe du perfec- 1 tionnisme dans l'un ou I l'autre de ces domaines, | faute de temps.

Les petits récits dont la lecture enchante tout au long de ces pages sont des histoires vécues par l'auteur, ou entendues en fin de soirée, au moment où chacun raconte «sa meilleu¬

re».

Histoires choisies pour leur originalité, souvent soulignées par une chute drôle.

Histoires, enfin, de chez nous que l'on devine proposées

«avec l'accent».

Courts

instants de réflexion ou mo¬

ments de franche rigolade, ces lignes se dégustent à petites doses, passionnément.

«Le petit Homme à la peau noire», aux Editions «Mon Vil¬

lage», Vulliens.

Comm.

Grand-Rue 40 • CH-1630 BULLE Tél. +41(0)26 912 47 11

Fax+41(0)26 912 47 43 E-mail: stodiovoyages@blnewin.rli

Membre SWISS TUMI, SUIÏ RITÏ

Elle sera proposée au public lors de six spectacles dans les arènes d'Avenches, du 8 au 17 juillet 99. L'an passé, Turan- dot et le Barbier de Séville ont attiré quelque 40000 specta¬

teurs dans ce cadre historique.

Location des billets: Office du tourisme, Avenches.

G. Bd

Vins du Vully

Propriétaire-encaveur

Dégustation du millésime 1998 Vendredi 28 mai de 14 h à 19 h

Samedi 29 mai de 10 h à 19 h Rabais 5% (paiement comptant)

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Tél./fax 026/673 14 44 - Natel 079/634 74 44

(21)

Eclats Un dragueur belge aborde une jeune fille:

- Pour un peu d'amour, je suis prêt à vous suivre par¬

tout!

- Désolée, dit-elle, j'ai mon cycle.

- Cela ne fait rien, répond le Belge, moi j'ai ma mobylet¬

te.

Dans une rue de Bruxelles, un policier dit à un men¬

diant:

- Avez-vous une permission pour jouer de l'accordéon dans la rue?

- Non.

- Alors accompagnez-moi.

- Très volontiers, que vou¬

lez-vous chanter?

Un coureur belge qui a par¬

ticipé aux 24 heures du Mans s'est arrêté 10 fois pour faire le plein et 386 fois pour demander son che¬

min.

Un facteur remet une lettre à un Belge en lui disant:

- Voilà une lettre par avion.

Le Belge répond:

- Menteur, je t'ai vu arriver avec ton vélo.

Dialogue belge:

«J'ai lavé mon chat dans la machine à laver et il est mort.

- On ne lave jamais un chat!

- Oui, mais ce n'est pas en le lavant qu'il est mort. C'est quand je l'ai passé dans l'essoreuse!»

-Oh! le Belge, que fais-tu avec ton doigt dans le nez?

- Je me gratte l'œil par l'in¬

térieur.

Dans une ferme belge:

- Dis, petit, où est ton père?

- Dans la porcherie, vous le reconnaîtrez facilement, il porte une casquette.

de rire

Promenade Sentier

agro-sylvicole de rlntyamon

Une invitation

à découvrir les merveilles

de la nature

Ce sentier d'un par¬

cours de 12 km entre Estavannens et Montbo- von fournit toutes les expli¬

cations sur les différentes cultures, prairies, pâtu¬

rages et l'apiculture. De plus, il offre la possibilité d'apprendre à connaître environ 60 espèces fores¬

tières et fruitières.

Portes ouvertes à la ferme Ce qui est très réjouissant, c'est que le Mouvement agri¬

cole de l'intyamon poursuit son effort d'information au¬

près du grand public. 11 partici¬

pera à la journée «Portes ou¬

vertes à la ferme» qui aura lieu le samedi 5 juin dans 44 ex¬

ploitations du canton de Fri- bourg, ceci avec la collabora¬

tion de la vulgarisation. Cette manifestation permettra à tous ceux qui ont perdu le contact avec le monde rural de décou¬

vrir une ferme de l'intérieur.

Dans l'intyamon, c'est l'alpa¬

ge de Théraulaz d'en Bas, pro¬

priété de Jean-Louis et Yvonne Roch, au-dessus d'Albeuve, qui a été choisi. C'est le seul alpage de notre canton qui ou¬

vrira ses portes le jour en ques¬

tion.

Pour tous renseignements com¬

plémentaires: Laurent Bor- card, président du Mouvement, 026/928 14 23; Pierre Castella et Evelyne Gabriel, Institut agricole de Grangeneuve, 026/

305 58 09 et 026/305 56 52.

Texte et photo: G. Bd

21

(22)

Au cœur du Valais

Les Bains de SaittoiH

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Station Thermale Suisse

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Entre l'église Au mois d'avril dernier, après l'assem¬

blée d'une association dans un restau¬

rant de la ville de Fribourg, les partici¬

pants ont partagé un repas qui était succulent. Ils ont par contre perdu leur appétit avec le prix du vin. Ils ont en effet payé vingt francs un demi de Dô- le, ce qui fait quarante francs le litre.

N'est-ce pas un peu beaucoup par les temps qui courrent?

Autre constatation dans un restaurant du Vully où un couple qui savourait une spécialité de la région a payé Fr. 24,50 le demi d'Œil-de-Perdrix, soit quatre fois plus cher que chez le vigneron. Il ne faut donc pas s'étonner que toujours plus de familles et socié¬

tés choisissent un traiteur et décident Une exagération

mal comprise de faire la fête dans une ferme à la campagne, une buvette ou une cabane de bûcheron.

Faites également l'expérience de boire un pastis dans dix établissements pu¬

blics différents, vous le payerez dix fois différemment, à un prix qui va de Fr. 2,80 à Fr. 4,30, un café de Fr. 2,20 à Fr. 3,50, un jus d'orange Michel de Fr. 2,70 à Fr. 4,50. La Société cantona¬

le des cafetiers peut-elle nous expli¬

quer la raison de cette différence de prix?

Un restaurateur m'a fait le décompte d'un café à trois francs pour lequel il doit verser 22,5 centimes de TVA. A cela, il faut ajouter la marchandise, le service, l'électricité, l'eau et diffé¬

rentes charges, il ne reste finalement pas grand chose pour le tenancier qui m'a agréablement expliqué que la Confédération encaisse semble-t-il des millions chaque jour rien qu'avec la TVA sur les cafés qui sont consommés dans notre pays. De l'argent bienvenu pour l'AVS et qui évite des soucis à nos aînés quant à l'avenir de leur rente mensuelle.

Ce qui ne nous empêche pas de dire que dans bon nombre de restaurants de chez nous les prix des vins sont quelque peu exagérés.

Gibelin

•V

C'-f—:■

"V

Le bal des centenaires

L espérance de vie ne cesse de croître. Si l'exemple de Jeanne Calment reste un «phénomè¬

ne», les centenaires sont de plus en plus nombreux dans notre canton et en Suisse. Rares sont en effet les se¬

maines où il n'y a pas un ou une cen¬

tenaire. Et une fête de famille qui prolonge la visite d'un conseiller d'Etat remettant le traditionnel fau¬

teuil.

Notre siècle a vu une augmentation du bien-être dans de multiples pays. La mé¬

decine a réalisé de grands progrès, soula¬

geant la vie de l'être humain. L'évolution technologique permet à l'heure actuelle d'accomplir des tâches qui, auparavant, usaient le corps humain. En Suisse, de 1970 à 1990, l'âge des hommes est passé de 70 à 74 ans. celui des femmes de 76 à 81 ans. Le nombre de personnes du troi¬

sième âge augmente constamment dans notre pays. Plus d'un million de personnes sont âgées de plus de 65 ans, alors que les

octogénaires et le quatrième âge représen¬

tent plus de 270000 personnes. Dans vingt ans, les personnes de plus de 65 ans seront 1,5 million en Suisse.

Le vieillissement de la population aura sans aucun doute des conséquences sur le financement des caisses de retraite, on ne compte d'ailleurs plus les révisions de l'AVS. Prenons l'exemple de certaines communes qui invitaient une fois par an¬

née leurs aînés pour un dîner. En raison du nombre croissant des personnes âgées, le repas a été repoussé de deux, voire trois ans. Il en va de même pour les cadeaux.

Des villages qui offraient un présent à leurs aînés pour leur huitantième anniver¬

saire ont fait passé l'âge à nonante ans.

Une petite économie qui ne fait pas l'una¬

nimité dans la plupart des communes qui ont pris cette décision, car un grand nombre de personnes ont la chance d'arri¬

ver à huitante ans, mais peu nombreuses sont celles qui peuvent devenir nonagé¬

naires ou centenaires.

Gérard Bourquenoud et la pinte

24

(24)

Un nouveau projet d'étude international ^lili de la Station ornithologique suisse

L'hirondelle de cheminée -

quel avenir lui réservons-nous?

Les premières hiron¬

delles de cheminée sont arrivées en mars déjà.

Mais l'avenir de l'espèce semble incertain car ses ef¬

fectifs sont en diminution dans plusieurs pays d'Eu¬

rope. La Station ornitholo¬

gique suisse entame une nouvelle étude concertée à l'échelle des continents eu¬

ropéen et africain pour sonder les causes du dé¬

clin.

Après les étourneaux et les ci¬

gognes, les hirondelles de che¬

minée sont également réappa¬

rues chez nous. A la faveur d'un mois de mars doux, les premiers migrateurs ont accé¬

léré leur retour d'Afrique vers leurs sites de nidification.

Mais une hirondelle ne fait pas le printemps! Le gel nocturne et les vents froids soufflant du nord-est ont ralenti le mouve¬

ment. Les derniers voyageurs ne viendront donc réoccuper leurs nids qu'en mai.

Les conditions de vie se détériorent

Dans plusieurs pays d'Europe occidentale et centrale, les ef¬

fectifs nicheurs de l'hirondelle de cheminée ont diminué au cours des vingt dernières an¬

nées. Certaines causes de ce déclin paraissent évidentes:

l'abandon de l'élevage tradi¬

tionnel, la modernisation des

L'hirondelle de cheminée se re¬

connaît à ses longues rectrices extérieures et au bleu métallique de son dos. photo w. spohr

étables, l'urbanisation des ag¬

glomérations rurales. En raison de l'asphaltage des chemins de campagne, les hirondelles ont de plus en plus de peine à trou¬

ver la boue qui leur sert de mortier pour la construction du nid. 11 est aussi possible qu'elles souffrent de la raré¬

faction des insectes - leur nourriture exclusive - due à l'intensification de l'exploita¬

tion des terres et aux pesti¬

cides utilisés en agriculture.

Mais nous connaissons mal les facteurs responsables du dé¬

clin.

A la recherche des causes L'étude menée en Suisse par la Station ornithologique vise à déterminer l'effet des condi¬

tions météorologiques, de la qualité du milieu et du site de nidification sur le succès de re¬

production de l'espèce. On veut connaître l'espérance de vie, savoir combien d'années les hirondelles retournent ni¬

cher dans le même nid et où vont s'installer les jeunes qui se reproduisent pour la pre¬

mière fois. Les chercheurs s'intéressent aussi à la condi¬

tion physique des oiseaux au moment où ils entament leur migration vers l'Afrique en automne. Les reprises d'indi¬

vidus bagués nous indiquent

L'hirondelle de fenêtre.

PHOTO P. MEITZ

que nos hirondelles de chemi¬

née passent l'hiver en Afrique de l'Ouest et du Sud. Le mar¬

quage individuel permet aussi de connaître l'âge et le taux de survie des hirondelles.

La science au service de la protection des espèces L'étude d'une espèce migratri¬

ce qui passe la moitié de sa vie en Europe et l'autre moitié sur le continent africain exige une concertation des efforts au ni¬

veau international. Il s'agit de connaître toutes les phases cri¬

tiques du cycle annuel. C'est finalement sur la base de ces connaissances qu'il sera pos¬

sible de prendre les mesures adéquates pour protéger l'hi¬

rondelle de cheminée et assu¬

rer sa survie à long terme.

comm.

25

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Hors lus murs

Evolution et survie

de l'AJB obligent les Fribourgeois

en et hors les murs à s'unir Soleil et chaleur esti¬

vale, mais aussi une atmosphère quelque peu orageuse qui a eu pour ef¬

fet d'animer l'assemblée des délégués de l'Associa¬

tion Joseph Bovet qui s'est tenue le dimanche 2 mai à Cressier/NE, village en fê¬

te durant un week-end pour la célébration du vin nouveau. Une manifesta¬

tion à laquelle ont partici¬

pé le Cercle fribourgeois

«La Berra» de l'Entre- deux-Lacs, le Giron des so¬

ciétés fribourgeoises du canton de Neuchâtel et nos compatriotes en costume de la terre d'origine venus de toute la Romandie et même de Suisse aléma¬

nique avec les drapeaux de leurs cercles.

Les Colombettes à l'origine d'un litige

Dans l'espoir d'assurer son avenir et évolution oblige, l'AJB a modifié quelques ar¬

ticles de ses statuts dans le dessein de permettre aux so¬

ciétés culturelles, musicales et folkloriques du canton de Fri- bourg de venir grossir les rangs. Une décision prise par les délégués des Cercles fri¬

bourgeois du dehors, suite au rapport de la commission de réflexion présidée par Martial Pasquier, de Renens, laquelle a œuvré une année durant pour tenter de comprendre ce qui ne fonctionne plus très bien au sein de l'Association Joseph Bovet, déterminer les activités de cette dernière et celles de la Fondation «Les Colombet¬

tes», lesquelles sont étroite¬

ment liées depuis dix-sept ans

Les drapeaux des cercles.

par ce complexe hôtelier et culturel acquis en 1982. La dette actuelle de celui-ci se monte à quatre millions de francs et les intérêts à 200 000 francs par année.

Autre point crucial qui pertur¬

be l'AJB et la plupart des cercles, c'est le litige entre la Fondation et le gérant de cet établissement, la société hôte¬

lière CHH, dont la direction est membre d'un mouvement religieux qui se nomme Asso¬

ciation des cadres témoins de l'Evangile. Celle-ci semble être en partie responsable des difficultés financières de ce si¬

te gruérien.

Roger de Diesbach, rédacteur en chef de «La Liberté», durant son exposé.

Activités 99

Samedi 5 juin: décoration florale des Colombettes Dimanche 6 juin: pique- nique AJB aux Colombettes Samedi 12 juin: loto de l'AJB à Vuadens Assemblées AJB 2000: Prilly

2001: Lausanne 2002: ? 2003: Aigle

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h +. V Mais comme la CHH et la Fondation ont signé un contrat de dix ans valable jusqu'en l'an 2003, les délégués se de¬

mandent comment ce problè¬

me va être résolu. Ce qui est certain, c'est que ce contrat ne sera pas renouvelé et risque même d'être résilié dans les semaines à venir, ceci afin de ne pas ternir plus longtemps l'image des Colombettes.

Du pain sur la planche Maintenant que la commission de réflexion a fourni son rap¬

port sur les problèmes majeurs qui secouent les cercles, l'AJB devra envisager une plus gran¬

de ouverture avec les sociétés de l'intérieur du canton de Fri- bourg, mettre un accent tout particulier sur la promotion du chalet des Colombettes et une information objective par la création d'un journal propre à ce site gruérien, et se pencher sérieusement sur les démar¬

ches à entreprendre afin de permettre à l'Association de prendre un nouveau virage, tel qu'il a été proposé lors de l'as¬

semblée extraordinaire de fé¬

vrier dernier aux Colombettes, Quelques délégués au cortège.

soit la séparation des activités de l'AJB à celles de la Fonda¬

tion.

Plus un sou dans la caisse C'est triste et pourtant c'est la vérité. En plus de tous les pro¬

blèmes qu'il aura à décorti¬

quer ces prochains mois, le co¬

mité de l'AJB a encore un autre souci. C'est celui de la fi¬

nance. L'Association n'a que très peu de ressources et en plus de cela la fête du 40e an¬

niversaire en 97 a laissé un trou de 27 000 francs. Ce défi¬

cit est dû essentiellement aux frais exagérés d'une cantine que les organisateurs ont été contraints d'équiper d'un plancher en bois, mais égale¬

ment la Guggenmusik qui n'a pas attiré le public attendu.

Notons encore que les délé¬

gués ont accepté la démission du Cercle fribourgeois de Martigny qui, depuis des an¬

nées, ne donne plus signe de vie.

Cette assemblée 1999 a pris fin par un exposé de Roger de Diesbach, rédacteur en chef de

Un bel exemple de générosité

Depuis sa création, la «Co¬

lombe d'Or», forte aujour¬

d'hui d'une soixantaine de membres du canton et d'ail¬

leurs, a versé un montant de 345 000 francs à la Fon¬

dation «Les Colombettes».

Louis Fragnière, qui préside ce club avec un rare dyna¬

misme, en a profité pour lan¬

cer un appel à la générosité de ses compatriotes et amis de partout, afin que le chalet en question puisse continuer

Hors les murs

La prestation de «L'Echo des Co¬

lombettes» a été très remarquée et appréciée.

«La Liberté», lequel s'est dit fier d'être Fribourgeois, de tra¬

vailler dans un canton qui est en train de rattraper son retard économique, fier aussi de vivre une journée aussi cha¬

leureuse en compagnie de ses compatriotes hors les murs.

Une journée très réussie Délégués et invités se sont en¬

suite rendus en cortège sur la place villageoise pour un apé¬

ritif en chansons interprétées par «L'Echo des Colombettes»

que dirige François Chassot.

Puis ce fut le banquet servi à la salle Vallier, où les convives ont entendu des allocutions de Gérald Pauchard, président du Cercle «La Berra»; Georges- Edouard Vacher, président de la commune de Cressier; et Robert Kolly, président de l'AJB. Bravo à tous ceux et celles qui ont œuvré à la réus¬

site de cette journée et à la fête du vin nouveau.

Gérard Bourquenoud Nous reviendrons sur d'autres détails dans une prochaine édition.

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