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Fission des noyaux excités et possibilités de synthèse de nouveaux isotopes

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HAL Id: jpa-00206901

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Fission des noyaux excités et possibilités de synthèse de nouveaux isotopes

Yu. Oganessian, Yu. Penionshkevitch

To cite this version:

Yu. Oganessian, Yu. Penionshkevitch. Fission des noyaux excités et possibilités de synthèse de nou- veaux isotopes. Journal de Physique, 1970, 31 (4), pp.259-268. �10.1051/jphys:01970003104025900�.

�jpa-00206901�

(2)

259

FISSION DES NOYAUX EXCITÉS ET POSSIBILITÉS DE SYNTHÈSE

DE NOUVEAUX ISOTOPES

Yu.

OGANESSIAN,

Yu. PENIONSHKEVITCH

(Joint

Institute for Nuclear

Research) (Reçu

le 14 novembre

1969)

Résumé. 2014 Des résultats

expérimentaux correspondants

aux distributions de masse et de charge des fragments de fission de noyaux lourds

excités,

de numéro atomique allant

jusqu’à

Z = 110

sont présentés.

La fission de noyaux lourds est

envisagée

comme méthode de

production d’isotopes

riches

en neutrons sous forme de fragments de fission et la

comparaison

avec d’autres méthodes de synthèse de ces noyaux est faite.

Abstract. 2014

Experimental

data on the measurement of mass and charge distributions of fission

fragments

of excited heavy nuclei up to Z = 110 are given.

Fission of

heavy

nuclei is considered with relation to

producing

neutron-enriched

isotopes

as fission

fragments

and the

comparison

with other methods of

synthesis

of these nuclei is made.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 31, AVRIL 1970,

1. Introduction. - A

partir

de la découverte de la fission de

l’uranium,

l’étude du mécanisme de fission des noyaux est un des

problèmes

les

plus importants

et intéressants de la

physique

du noyau

atomique.

Un nombre énorme de travaux

expérimentaux

est

consacré à l’étude de ce

phénomène. Cependant, jus- qu’à présent

il

n’y

a pas de théorie

unique

de la fission nucléaire. Cela

s’explique

par le fait

qu’une descrip-

tion

théorique, quelque

peu

précise,

d’un

système

de

plusieurs

nucléons

qui

subit un

réarrangement

fonda-

mental en cours de

fission,

est liée à de très

grandes

difficultés. Pour

expliquer

les résultats

expérimentaux

on utilise donc divers modèles

théoriques,

chacun se

basant sur certaines

hypothèses

du mécanisme de fission.

Par

conséquent,

les domaines

d’application

des

modèles sont limités et les conclusions

qui

en résultent

peuvent être différentes et même contradictoires. Pour- tant cette voie semble

toujours

la seule

possible

pour

comprendre

le processus

compliqué

de fission.

L’étude de

l’aspect général

du

problème

en

question

met en évidence le fait suivant. Les notions modernes du mécanisme de fission découlent des résultats

expé-

rimentaux

qui

ne sont obtenus que pour une

région

restreinte des noyaux

compris

entre le radium et le californium. Par

ailleurs,

la fission est, selon sa nature,

un processus collectif dans

lequel participent

tous les

nucléons du noyau et dans le traitement microsco-

pique

le mécanisme de fission

dépend

essentiellement du rapport des forces coulombiennes et nucléaires

(du paramètre

de fissionabilité

Z2/A

dans le modèle de la

goutte liquide).

De ce

point

de vue la

région

étudiée des noyaux se trouve

bornée,

le

paramètre

Z2/A

est entre 34 et 38. Le fait

qu’on

n’a pas réussi

jusqu’à présent

à

élargir

cette

région s’explique

par

les

grandes

difficultés

expérimentales.

En

effet,

le processus de fission est

énergétiquement avantageux

pour tous les noyaux de

Z2 j A supérieur

à 18.

Cependant

la fission

spontanée

ou la fission pro-

voquée

par capture de neutrons

thermiques

n’est

observée,

comme on le

sait,

que dans le cas de noyaux suffisamment lourds de

Z2/A supérieur

à 35. D’un autre

côté,

le noyau, le

plus lourd,

dont la fission

spontanée

est actuellement bien étudiée est

252Cf

tandis

qu’il

est très difficile de faire la

synthèse

des

noyaux

plus

lourds que le californium en raison de leur faible section efficace de formation. Il est aussi nécessaire de noter que, bien que l’information concer- nant les divers aspects du processus de fission obtenue des

expériences

sur des neutrons lents soit riche et

importante,

son

interprétation

se

présente

dans un

certain nombre de cas bien

difficiles,

même dans la

région

des noyaux bien étudiés. Cela

s’explique

par les effets liés à la formation des couches nucléaires en cours de déformation

qui

se superposent sur les pro-

priétés générales

du mouvement nucléaire collectif.

Il est assez

compliqué

de tenir compte des effets de la structure nucléaire en couche en cours de

fission,

et

en

analysant

des données

expérimentales

nous nous

heurtons inévitablement à ce

problème.

D’autre part, il est établi

expérimentalement

que

lorsque l’énergie

d’excitation d’un noyau fissionant

croît,

les effets de couche se manifestent

plus

faible-

ment et

disparaissent pratiquement

à une

énergie

d’excitation

égale

ou

supérieure

à E* > 50 MeV

[1 ].

Il

semble que ce fait doit considérablement faciliter l’in-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003104025900

(3)

terprétation

des résultats

expérimentaux. Ici,

cepen-

dant,

il faut

prendre

en considération que les pro-

priétés

des noyaux dans les états fondamentaux et excités peuvent être essentiellement différentes et c’est

pourquoi

les données obtenues à haute

énergie

d’exci-

tation ne peuvent pas être directement utilisées dans tous les cas pour

l’explication

du pro-

cessus de fission à

proximité

de l’état nucléaire fon-

damental.

Les réactions nucléaires par noyaux

composés

conviennent le mieux pour

l’investigation

de la fission des noyaux dans des états hautement excités.

Cepen-

dant

lorsqu’on

utilise comme

projectiles

des noyaux

légers (neutrons, protons, deutérons)

à

énergie

suf-

fisamment haute il y a

compétition

entre le processus de formation d’un noyau

composé

et d’autres canaux

de la

réaction,

ce

qui

introduit une

grande

incertitude dans les rétultats

expérimentaux.

Un

exemple

est celui

des réactions induites par protons de haute

énergie

ou à cause du

phénomène

cascade de nucléons dans le

premier

stade du processus tout un groupe de noyaux

ayant

des

grandes

valeurs de Z et A et un

large spectre

en

énergie

d’excitation subit la fission.

Il nous semble que les réactions par ions lourds peuvent

jouer

un

grand

rôle dans ces études. Les pre- mières

expériences

sur les ions lourds ont montré

que ces réactions peuvent être utilisées avec succès pour l’étude

quantitative

de la fission dans une

large région

des valeurs de Z et A et avec une

énergie

d’ex-

citation

jusqu’à

100 MeV. A

présent,

à l’aide des ions

lourds accélérés on peut étudier la fission des noyaux

ayant

des valeurs de

Z2jA

de 25

jusqu’à

44. On peut,

en

principe, élargir davantage

cette

région.

Il est naturel que la section efficace de fission pour

une

région

aussi

large

de noyaux

change

dans de

grandes

limites et la fission entre en

compétition

avec

d’autres canaux de

désintégration

du noyau

composé

excité.

Pourtant,

dans les réactions induites par ions lourds le noyau

composé

est, en

règle générale,

défi-

cient en neutrons

(Z2 1 A

est

grand)

et le canal de fis- sion est

complètement prédominant

pour tous les noyaux excités

ayant ZZ/A >

36. De ce

point

de vue

la

pénétration

dans la

région

des noyaux lourds semble rationnelle car dans ce cas la fission est

pratiquement

le seul moyen de

désintégration

des noyaux excités.

C’est

justement

ce fait

qui

a défini essentiellement le domaine de nos études.

Les

principales caractéristiques

d’un noyau dans l’état

quasi

stationnaire à

proximité

des sommets d’une

barrière peuvent être déterminées assez exactement.

Le mouvement ultérieur du noyau à

partir

du

point

de déformation

critique jusqu’au point

de rupture est très

complexe,

des informations ne peuvent être obte-

nues

qu’au

moment initial

(le

sommet de la

barrière)

et dans le stade final

(division

en deux

fragments).

Dans ces conditions les distributions de

charge

et de

masse des

fragments, l’énergie cinétique

totale et la

fluctuation de

l’énergie cinétique

des

fragments

reflètent essentiellement les résultats caractérisant le mécanisme de fission.

Il est évident que ces données sont insuffisantes pour

un

système complexe

avec

plusieurs degrés

de liberté

qui

subit un

réarrangement

radical en cours de fission.

Alors,

dans ce cas on fait

appel

à un modèle nucléaire

dans

lequel

on admet un mécanisme du

développe-

ment du processus

préliminairement

défini.

Dans le stade initial du processus, à

proximité

du

sommet de la barrière de fission le niveau d’un noyau excité est caractérisé par des variations lentes de la déformation par

rapport

aux temps de

l’échange

d’éner-

gie

entre des

degrés

de liberté différents. En avançant

vers le

point

de rupture le taux de variation de la déformation va

augmenter. Cependant,

on suppose que tout au

long

de la voie à

partir

du

point

de défor-

mation

critique (Saddle point) jusqu’au

moment de

rupture

cette variation est

plus

lente en

comparaison

avec le temps

caractéristique

de la relaxation nucléaire.

Cela nous

permet

de considérer le noyau à la manière d’un

système

isolé se trouvant en

équilibre thermody- namique

dans toutes les

étapes

du mouvement de la

selle au

point

de

rupture [2]. Alors,

tout le processus peut être considéré dans la dernière

étape

même

(point

de

rupture)

et on peut

appliquer

les méthodes de la théorie

statistique

pour la

description

des mécanismes

principaux

de la fission.

L’application

d’une telle méthode à la fission à

partir

des états excités semble

justifiée

en raison des considérations

générales.

Un contrôle

expérimental

de la validité de la théorie

statistique

dans ce cas est

donc d’une

importance

de

principe. Cependant, jus- qu’à présent

on n’étudiait

systématiquement qu’un

nombre très restreint des noyaux

légers ayant Z2 jA

entre 31 et 35.

II. Résultats

expérimentaux

sur les distributions de

masse et

décharge

des

fragments.

- Nous allons

pré-

senter brièvement les résultats

principaux

des

expé-

riences de la mesure des distributions de masse et de

charge

des

fragments

de fission pour les noyaux de

Z21A

entre

34,5

et

43,5

dans un

large

intervalle

d’énergies

d’excitation.

En bombardant

181Ta,

@

20 9Bi

et

238U

par les ions

accélérés

de 12C

à

4°Ar,

des

fragments

de nombre de

masse

compris

entre 90 et 100 ont été

séparés

à l’aide

d’une méthode

radiochimique.

Par la

suite,

à l’aide d’un

spectromètre

au

Ge(Li)

on a mesuré la

radioactivité y

des

fragments

et le spectre obtenu a été traité dans le but de l’identifica- tion des

isotopes

et la détermination du rendement

d’après

les transitions y bien connues

qui

corres-

pondent

à des noyaux donnés.

Pour l’identification des

fragments

de radioacti-

vité a on a utilisé un

spectromètre Y

au silicium.

10 On a trouvé que pour tous les noyaux étudiés la

(4)

261

distribution de masse des

fragments

de fission est bien décrite par la distribution

gaussienne :

Ao

est la masse du noyau fissionnant.

Le

paramètre

de

largeur

de la distribution de masse est

porté

sur la

figure

1 en fonction du

paramètre

de

fissionabilité

Z2/A

pour les noyaux dont

l’énergie

d’excitation est environ 100 MeV.

FIG. 1. - La largeur de la distribution de masse des fragments

en fonction du paramètre de fissionabilité Z2/A. Les points noirs

sont les données de notre travail [3]. Les cercles dénotent les résultats obtenus au cours de fission des noyaux légers dans les réactions induites par ions lourds [4]. Les courbes a, b, c repré-

sentent les résultats du calcul dans le cadre du modèle statistique

de fission en utilisant des formules différentes pour les masses

des noyaux :

(a) La formule de Caméron [5].

(b) La formule de Green [6].

(c) La formule de Myers et Swiatecki [7].

20 Les mesures de la distribution de

charge

des

fragments

de fission

(la

fluctuation de la

charge

des

fragments

d’une masse

fixée)

ont été effectuées à l’aide de la méthode d’extraction élément par élément des

fragments

pour un

large

intervalle des masses et les rendements des

isotopes

obtenus ont été utilisés pour construire des distributions

isobariques

et

isotopiques.

Il résulte des

expériences

que les rendements des isobares de Z différents de la valeur de

Zp

la

plus probable

sont décrits par la courbe

gaussienne :

La

dispersion

de la

charge

des

fragments

en fonc-

tion du

paramètre Z2/A,

les

énergies

d’excitation et les

asymétries

de fission des noyaux excités sont

repré-

sentées sur la

figure 2a, b,

c. Nous avons

comparé

les données

expérimentales

des distributions de masse et de

charge

des

fragments

avec les

prévisions

des modèles

statistiques

de fission des noyaux.

D’après

le modèle

statistique

la

probabilité

de fission d’un noyau excité

FIG. 2. - La largeur de la distribution de charge des fragments

en fonction du paramètre de fissionabilité Z2/A (a), de l’asymé- trie de la séparation (b) et de la température (c) au cours de la fission des noyaux dans les réactions induites par ions lourds.

Les lignes en traits pleins représentent des données du calcul de la fluctuation de la charge des fragments dans le modèle sta-

tistique de fission [13], les lignes en traits pleins-pointillés repré-

sentent la fluctuation complémentaire de charge liée à la dimen- sion finale du col au moment de rupture [8]. Les points expéri-

mentaux : les cercles - les données de notre travail [9], le quaré

et les triangles - les résultats des travaux [10,11 ].

avec un rapport donné des masses des

fragments

est

déterminée par :

La

dispersion

de la

charge

des

fragments

de masse

Af

est donnée par une

expression simple :

où T est la

température

du

noyau, f3

est le coefficient dans la formule de masse

(du

type de la formule de

(5)

Weiszacker)

pour

l’énergie

de la

symétrie

du noyau

égale à

Les courbes en traits

pleins

des

figures

1 et 2

(a, b, c) correspondent

au calcul effectué dans le cadre du modèle

statistique. Lorsque Z2 lA

est

supérieur

à 37

un fort désaccord entre les résultats

expérimentaux

et

les

prévisions

du modèle est observé

pratiquement

dans toutes les relations mesurées des distributions de

charge

et de masse des

fragments.

Nous notons que

ces

divergences

ne peuvent être éliminées par des

variations des

paramètres

du calcul dans des limites raisonnables.

Il nous semble que la cause des désaccords consiste

en ce que dans certains cas on a fait des

suppositions injustifiées

sur le mécanisme du processus de fission.

L’existence de

l’équilibre statistique

pour un noyau excité au

point

de rupture

qui

est utilisé pour le calcul

de

l’énergie potentielle

du noyau et

puis

de toutes

les autres

quantités

semble douteuse pour les raisons suivantes.

Nous estimons que

l’application

de la

description statistique

aux distributions des masses des

fragments

n’est valable que dans le cas où le temps caractéris-

tique

des vibrations

asymétriques T’s*.

du

système

au

cours de la descente à

partir

du

point

de déformation

critique

est essentiellement inférieur au temps du variation de la déformation

[11] (~def. > ’r~~b.).

Par

ailleurs,

le taux de variation de la déformation de noyau a sa valeur minimale au sommet de la barrière de fission et sa valeur maximale au

voisinage

du

point

de rupture et la déformation s’accroît tellement vite que le processus du mouvement ne

peut plus

être

considéré comme

quasi équilibré.

Ce fait est en

contradiction avec les

hypothèses

du modèle statis-

tique

de fission.

Pour diverses valeurs de

Z2/A,

les formes initiales

(saddle point)

peuvent être essentiellement

différentes,

par

conséquent,

le nombre des

configurations

nucléaires

va être aussi différent tout le

long

de la voie

jusqu’au point

de rupture.

Compte

tenu du caractère accéléré du mouvement il est à supposer que la

plupart

du temps la déforma- tion du noyau diffère fortement de la forme au

point

de rupture. Cela

signifie

que le destin de la

séparation

est décidé bien avant que le noyau ne soit

proche

de la

forme des deux

fragments

individuels. Au cours de l’évolution de la

déformation, chaque

forme est

caractérisée par une certaine stabilité par rapport à des variations

asymétriques

de la forme. Dans cette considération la fluctuation de la masse et de la

charge

des

fragments

va

dépendre

du taux de l’évolution de la déformation et de la forme initiale du noyau. Un calcul

précis

est lié à certaines

difficultés, cependant

il est

intéressant

d’indiquer

deux cas limites dans

lesquels

le spectre de masse des

fragments

peut être calculé assez exactement.

a)

La descente à

partir

de la selle est tellement

rapide

que zdef.

L~~b..

Alors la distribution de masse est

généralement

définie par la

configuration

de « selle )) du noyau et décrite par la distribution

gaussienne

avec

une

dispersion

calculée à l’aide

des-valeurs

de

C(Z2/A)

au

point

de la déformation

critique [12].

b)

Le processus est tellement lent

qu’à chaque

instant

l’équilibre statistique

s’établit

(Ldef.

»

vib

et

le

système prend

la

position correspondante

au mini-

mum de son

énergie potentielle. Alors,

la distribution de masse est définie par la stabilité du noyau par rap- port aux variations

asymétriques

de la forme au

point

de rupture

(modèle statistique

de

fission).

La fonction

(T2(Z2jA)

pour les deux cas mentionnés

est

représentée

sur la

figure

3. Les

points expérimen-

taux occupent un domaine

intermédiaire,

entre les courbes calculées et cela met en évidence le fait que la

probabilité

des divers processus de fission des noyaux

FIG. 3. - La largeur de la distribution de masse des fragments

de fission en fonction du paramètre Z2 jA calculée en supposant :

1. La dispersion de masse des fragments est complètement

définie par la stabilité des figures de selle par rapport aux

variations asymétriques de la forme.

2. La distribution de masse est définie par la stabilité de la configuration au point de rupture.

2a. U2 en fonction de Z2 jA dans le modèle statistique de fission, 2b. La dispersion complémentaire de masse des fragments liée

à la fluctuation possible de la ligne de rupture.

(6)

263

excités lourds est définie par toute une voie

précédant

le

développement

du processus à

partir

du

point

de

déformation

critique jusqu’au point

de rupture.

Une

comparaison quantitative

aux données

expéri-

mentales ne peut être obtenue

qu’en

se basant sur des

calculs

dynamiques qui

sont liés actuellement à de

grandes

difficultés.

L’accord observé entre des valeurs

expérimentales

de

(J2

et les résultats de calcul

d’après

le modèle sta-

tistique

de fission pour les noyaux

légers (Z2/A = 31-34) s’explique

par le fait que dans cette

région

la forme

du noyau varie très peu du

point

de selle au

point

de rupture. La distribution de masse des

fragments

est

donc

pratiquement

la même

indépendamment

des

hypothèses

sur le caractère du mouvement

(il

suffit

que la condition de

l’équilibre statistique

du

système

au

point

de selle soit

accomplie).

Contrairement au processus conduisant à la dis- tribution de masse des

fragments,

celui

responsable

de

la distribution de la

charge parmi

les

fragments

à for-

mer peut apparemment être considéré comme un

processus

quasi équilibré

car le temps du mouvement

depuis

le

point

de

selle jusqu’au point

de

rupture

se

trouve essentiellement

plus long

que le temps carac-

téristique

des oscillations

dipolaires

d’un noyau.

Par

suite,

il nous semble

qu’on

a obtenu un bon

accord entre les résultats

expérimentaux

sur la

charge

la

plus probable

en fonction de la masse d’un

fragment, l’hypothèse

sur la distribution de la

charge

des

frag-

ments découlant de la condition du minimum de l’éner-

gie potentielle

au

point

de rupture

(Fig. 4). Alors,

le

FIG. 4. - La charge la plus probable en fonction de la masse des

fragments formés dans la réaction U~8(Ne~ f). Les lignes correspondent aux prévisions de diverses hypothèses de la

distribution des charges des fragments,

1. La densité des charges égale.

2. Le déplacement des charges uniforme [6].

3. La distribution des charges des fragments de la condition de minimum de l’énergie potentielle du noyau au point

de rupture [13).

désaccord entre les données

théoriques

et

expérimen-

tales sur la fluctuation de la

charge

des

fragments

doit

s’expliquer

par

quelqu’e

autre cause. Nous conce-

vons que les valeurs observées de

u2

en fonction du

paramètre Z2/A, l’énergie

d’excitation et

l’asymétrie

de fission peuvent être

expliquées

en tenant compte

de la dimension finale du col à l’instant de la

sépara-

tion de deux

fragments.

Les nucléons

qui

se trouvent dans le

col,

dans le domaine du

plan

de rupture, sont distribués d’une manière fortuite

parmi

les

fragments.

A cause de cela

apparaît

une

dispersion complémentaire

de la

charge

des

fragments

par rapport aux valeurs les

plus

pro- bables.

Compte

tenu de ce

fait,

la

dispersion

totale de

la

charge

peut être

représentée

par la somme :

Z)T

est la fluctuation de la

charge

d’un

fragment

en fonction de la

température

nucléaire déterminée dans le modèle

statistique

du noyau. Se basant sur

les notions données on a calculé

6z

pour tous les noyaux étudiés. Les résultats du calcul sont

reportés

sur les

figures 2a, b,

c

(courbes

en

pointillés).

Une étude

plus

détaillée

exige

un

développement

ultérieur de la théorie de fission.

III. Utilisation de la Fission pour la

Synthèse

de

nouveaux

isotopes.

- En étudiant la fission des noyaux excités issus des réactions induites par ions lourds une

question

intéressante se pose, de

quelle

manière ce

processus

peut-il

être

employé

pour la

synthèse

des

isotopes

se trouvant

éloignés

du domaine de stabilité.

A cet effet nous allons considérer brièvement diverses réactions nucléaires

qui

sont utilisées actuellement pour la

synthèse

des

isotopes

et montrer dans

quels

cas le processus de fission des noyaux excités lourds peut donner des

possibilités qualitatives

nouvelles.

Il est bien connu que le nombre des

isotopes

stables

existant dans la nature est environ 300. Le nombre des noyaux radioactifs issus des réactions de

types

dif- férents est considérablement

plus grand,

il est à

pré-

sent d’environ 1 500. Ces noyaux font

l’objet

d’études

spectroscopiques détaillées, qui

donnent une informa-

tion

importante

sur les

propriétés

de la matière nucléaire et la nature des forces nucléaires.

Cependant

nous notons que la

plupart

des

isotopes

radioactifs

connus sont

généralement

à

proximité

du domaine

de

stabilité, c’est-à-dire,

le rapport des protons et

neutrons dans ces noyaux est

proche

de celui

qui

cor-

respond

à des

isotopes

stables. Un très

grand

intérêt

est

porté

actuellement sur l’étude des

propriétés

des

noyaux les

plus éloignés possible

du domaine de sta- bilité dans

lequel,

en vertu du

changement

considé-

rable du rapport des forces coulombiennes et

nucléaires,

on peut attendre des manifestations

qualitatives

nou-

velles des

propriétés

de la matière nucléaire

(domaines

nouveaux de

stabilité,

de

déformation, d’isométrie,

nouveaux modes de

désintégration, etc.).

La

figure

5 montre à

quel point

on a réussi à s’éloi-

gner de la

ligne

de stabilité et

quelles

sont les

possi-

bilités de

principe

de la

synthèse

ultérieure des

isotopes.

Sur cette

figure

nous donnons une carte des iso-

topes connus. Les

points

noirs

correspondent

aux

noyaux stables

(T1~2

>

1016 ans),

la

ligne

en traits

pleins

limite le domaine des

isotopes

connus, issus de

(7)

FIG. 5. - La carte des isotopes.

diverses réactions nucléaires. La courbe en

pointillés

montre la limite de stabilité

(Bn

=

0, B~

=

0)

obtenue

des estimations

théoriques.

On peut voir que le nombre des

isotopes

connus est loin d’atteindre celui de tous les noyaux dont on

pourrait

faire la

synthèse.

Il est naturel

qu’au

fur et à mesure

qu’on s’éloigne

du domaine de

stabilité,

la vie moyenne des

isotopes

va décroître.

Cependant

les difficultés de l’étude de

ces noyaux résident moins dans la

complexité

de leur identification et de l’étude de leurs

propriétés (la technique expérimentale

moderne est encore loin

d’être

parfaite

en ce

qui

concerne la

rapidité

de l’ex-

traction et la vitesse de

détection)

que dans les

possi-

bilités limitées des méthodes de

synthèse

de ces iso-

topes

éloignés.

Par

ailleurs,

il y a une

grande

diversité

de réactions nucléaires et souvent pour un noyau

précis

on peut

indiquer plusieurs

moyens d’obtention.

La

question

de savoir

quelle

méthode de

synthèse

est

la

plus

efficace peut être résolue en comparant diverses réactions à condition que le mécanisme des processus menant à la formation d’un noyau donné soit connu.

Une telle

analyse

a été effectuée

[14].

Nous allons essayer de

l’élargir

en tenant compte des

possibilités

résultant de la fission des noyaux excités lourds.

Nous

partageons

les réactions en

quatre

groupes : 1° Les réactions nucléaires de fusion

complète

par noyau excité

composé ;

2° Les réactions de fusion

incomplète ;

3° Formation des

isotopes

dans les réactions induites par protons

relativistes ;

4° Fission.

1. RÉACTIONS PAF NOYAUX EXCITÉS. - Les réac- tions de ce type ont une section efficace relativement

large

et un certain nombre

d’avantages

dus à la sim-

plicité

de l’identification des

isotopes

obtenus. A cause

du fait que le noyau est désexcité

généralement

par émission de neutrons, les réactions de fusion

complète

sont très commodes pour obtenir des

isotopes

déficients

en neutrons. Dans la

région

des noyaux de Z

égal

ou

inférieur à 25 les

plus

avantageuses sont les réactions par des

particules légères

du type

(p, xn), (d, xn), (cl., xn).

Pour les noyaux ayant Z

égal

ou

supérieur

à 40 les

plus avantageuses

sont les réactions par ions lourds

qui

permettent d’obtenir des

isotopes éloignés

d’un noyau le

plus

stable de 16-20 unités de masse.

Notons

qu’à

l’aide de cette méthode on a effectué la

synthèse

des noyaux

qui

subissent la

désintégration

par protons et d’une

large quantité d’isotopes

émet-

teurs a dans la

région

de Z

compris

entre 50 et 88

[15].

Lorsque l’énergie

et la masse des

projectiles croissent,

la section efficace de la formation du noyau

composé

décroît sensiblement à cause de la

compétition

avec

les réactions directes ce que

signifie

une certaine res-

triction sur une avance ultérieure dans la direction des noyaux déficients en neutrons. Dans le domaine des noyaux lourds

(Z > 90)

il y a une

compétition importante

entre

l’évaporation

et la fission ce

qui

a

pour effet de diminuer fortement la section efficace de formation des

isotopes

déficients en neutrons.

2. RÉACTION DE FUSION INCOMPLÈTE. - Contrai- rement à la formation d’un noyau

composé

le méca- nisme des réactions de fusion

incomplète

est

généra-

lement assez mal connu. Au cours de l’interaction d’une

particule

avec le noyau divers canaux de la réaction sont

possibles

chacun

desquels dépendant

d’une manière

complexe

de

plusieurs

conditions

(l’éner- gie,

la

charge

et la masse de la

particule

et du noyau

cible,

les

propriétés

de la structure des noyaux,

etc.).

Dans ce cas il est difficile de trouver

quelques régu-

larités

générales

pour la section efficace de formation de divers

produits

d’une réaction pour un

large

domaine

des masses des noyaux. Par

ailleurs,

les données

expé-

rimentales montrent que l’utilisation des

particules légères

ne

présente

pas de

grandes possibilités

pour la

synthèse

des

isotopes éloignés

de la

ligne

de stabilité

car la

dispersion

de

charge

et de masse des

produits

est définie par le nombre des nucléons

participant

dans la réaction. Dans ce cas, ce nombre n’est pas

grand.

Pour les réactions induites par des ions lourds accélérés la situation est tout à fait autre, car dans l’interaction des deux noyaux

complexes

peut avoir lieu un

échange

d’un

agrégat

de nucléons

plus grand.

Ici il y a peu de données

expérimentales ; jusqu’à présent

on ne connaît que

quelques

travaux

[16, 17]

ou on étudie la formation des

isotopes

dans les réac-

tions de transfert de multi-nucléons. Il est à

regretter

que les résultats de ces travaux soient insuffisants pour

imaginer

de

quelle

manière les réactions de transfert de multi-nucléons

peuvent

être utilisées pour la syn- thèse des

isotopes.

A cet

effet,

nous avons effectué les

expériences [27]

sur l’étude des

régularités

de la formation de divers

isotopes

dans les réactions telles que :

ou

Ao, Ai, Ak

sont les masses des noyaux

cible,

de la

particule

et du

produit

final. La

figure

6

représente

les

sections efficaces de formation des noyaux

produits

dans les réactions de transfert de multi-nucléons en

bombardant 127y, 133CS

et 139La par les ions de

Ne 22.

Chaque

courbe

représente

la distribution isoto-

(8)

265

FIG. 6. - Rendement de divers isotopes obtenus dans les réactions de transfert de multi-nucléons (les types des réactions ont montré sur les courbes), en bombardant Il’~, Cs133 et La129 par les ions de Ne22 d’énergie de 170 MeV.

pique

des éléments formés par le transfert d’un nombre donné de

protons

et, comme on peut le voir sur la

figure 6,

est bien décrite par la distribution

gaussienne.

La

dispersion

de masse totale des

produits

de la

réaction par rapport à la masse du noyau cible est suffisamment

large (pour

la section efficace d’environ

N

10-29 cm2 le

noyau cible peut gagner 8 à 10 nucléons

ou en

perdre

15 à

17). Pourtant,

du

point

de vue obten-

tion des

isotopes éloignés

de la

ligne

de stabilité l’in-

térêt est

porté

non sur la

dispersion

de masse totale

mais sur le rapport des protons et neutrons dans un

agrégat

de nucléons transférés et, en fin de

compte,

sur la distribution

isotopique

des noyaux ayant des nombres

atomiques

donnés.

Si, maintenant,

nous

prêtons

attention aux résultats obtenus

(Fig. 6)

nous

voyons que le maximum de la section efficace des dis- tributions

isotopiques correspond

à une masse

qui

est

voisine de celle d’un noyau le

plus

stable et la

disper-

sion de masse pour un Z donné n’est pas

large.

La

situation est

pratiquement

la même

lorsque l’énergie

et la masse du

projectile (dans

un intervalle entre 10 et

40)

s’accroissent et dans tous les cas la

dispersion

de

(9)

masse des

isotopes

pour un Z donné est essentielle- 1

ment

plus petite

que celle des

fragments

de fission.

3. RÉACTIONS PAR PROTONS DE HAUTE ÉNERGIE. - Dans ce cas le mécanisme d’interaction diffère nota- blement de celui des réactions considérées

plus

haut.

Dans le

premier

stade du processus une cascade de nucléons

rapides

a pour effet de former un

large

domaine des noyaux

ayant

un

large spectre d’énergie

d’excitation. Le second stade de la réaction est « lent »

et

analogue

à celui

qui

a lieu dans la

désintégration

du noyau

composé

excité.

Puisque

les noyaux formés

après

la cascade sont désexcités

généralement

par

évaporation

de neutrons, de telles réactions sont assez

commodes pour la

synthèse

des

isotopes

déficients

en neutrons

[18]. Lorsqu’on emploie

comme cible

des noyaux

lourds,

par

exemple, 238U,

les noyaux excités formés

peuvent

subir la fission. Dans ce cas un

grand

nombre de

fragments

riches en neutrons sont

formés ;

ils se trouvent dans le domaine des valeurs moyennes des masses des noyaux

[19].

4. FISSION. - Les

premières expériences

sur l’étude

des distributions de masses et de

charge

des

fragments

au cours de la fission de

23~U

par des neutrons ther-

miques

ont

déjà

montré que cette réaction

peut

être utilisée avec succès pour la

synthèse

des

isotopes

riches en neutrons. La réaction a une section efficace

importante.

La masse des

fragments

la

plus probable correspond

à un

isotope

riche en neutrons et la dis-

persion

de masse par

rapport

à une valeur la

plus probable

se trouve être suffisamment

large.

Il

[est

natu-

rel que la fission

puisse

être

employée

pour la

synthèse

des

isotopes

dans le domaine

[des

masses des noyaux limité par la distribution de masse des

[fragments (environ

de A = 75 à A =

155).

Les réactions de fission des noyaux de

Z2/A égal

ou

supérieur

à 40

ont des

avantages importants.

Il résulte des

[données

que nous avons obtenues que pour ces noyaux la dis- tribution de masse des

fragments

à une

énergie (d’exci-

tation

égale

ou

supérieure

à 50

MeV, s’élargit

notable-

ment et la

dispersion

de masses des

isotopes (la

distri-

bution

isotopique

à une

charge donnée)

est considé-

rablement

plus large

que celle dans le domaine U-Pu.

En

comparant

les méthodes différentes de

synthèse

des

isotopes

on

peut

tirer les conclusions suivantes

(Fig. 7).

Pour la

synthèse

des noyaux déficients en neutrons dans une

large région

de masses les réactions induites par ions lourds au cours

desquelles

un noyau

composé

est formé sont les

plus

efficaces. A l’aide de ces réac- tions on

peut

obtenir des

isotopes (Z > 40) éloignés

de la

ligne

de stabilité de 15-20 unités de masse.

La

synthèse

des

isotopes

riches en neutrons est

plus compliquée.

Dans la

région

des noyaux

légers (Z 20)

la méthode

la

plus

efficace de

synthèse

est celle des réactions de transfert de multi-nucléons par des ions lourds

[20].

Dans le domaine de Z

compris

entre 36 et 60 la

réaction de fission de 23sU par des neutrons ther-

1’1

FIG. 7. - L’illustration schématique des méthodes les plus efficaces de la synthèse des isotopes éloignés de la région de sta- bilité dans de divers domaines des masses des noyaux. Les lignes

représentent les limites de la région des noyaux connue.

miques présente

de

grandes possibilités

de

synthèse.

Ici on

peut

obtenir des noyaux

plus

riches en neutrons

que

l’isotope

stable d’environ 15 unités de masse

[14].

Cependant

pour cette réaction la section efficace de formation des

isotopes

de Z

supérieur

à 60 baisse

brusquement

et la

synthèse

des

isotopes

riches en

neutrons des noyaux

plus

lourds ne

peut

être effectué que dans les réactions avec les

particules chargées.

La

figure 8,

on

représente

les sections efficaces de

FIG. 8. - La section efficaces de formation des isotopes de l’iode

comme produits des réactions nucléaires en bombardant La139 par les protons de 590 MeV - les triangles ouverts; Cs133 par les ions de Ne22 de 170 MeV (la réaction - 2p db xn) - triangles noirs ; U23 8 par protons de 590 MeV - cercles ouverts,

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